[DOH9] Tour 0 : Présentations

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3084]

Rollys venait de sortir de l’arène sous les acclamations du public.

Une fois de plus, il avait vaincu ses opposants. Il devait nombre de ses victoires à son compagnon de toujours, Mord’Cassin, un sanglier géant de Sothoryos.

Mais il devrait peut-être mettre fin à sa carrière de gladiateur dans les prochains jours. Ce genre de spectacle ne plaisait pas vraiment à la nouvelle dirigeante de la ville.

Il devait songer à une nouvelle occupation. Mercenaire ? Garde du corps ? Il était temps d’y réfléchir.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Schrö-dinger Pas TrouillardPosts : 525]

Une Citadelle;

Une grotte;

Des silhouettes capuchées;

Des chants obscures;

Un monstre venant des tréfonds de la mer;

Un bûcher ;

Et puis les cris, la peur, et puis un pieu, en plein dans sa poitrine. Schrö-dinger veut crier, mais aucun son ne sort.

A la place, il se réveille, en sueur.

Ce n’est pas la première fois qu’il rêve d’une scène semblable. Une fois, même, il a vu son propre corps mourant porté par des acolytes et déposé aux pieds d’un Fer-né à l’allure menaçante, avec un bandeau lui cachant un œil .

Et pourtant, au réveil, malgré l’impression d’avoir vécu ces scènes, rien ne lui revient. A chaque fois, à chaque réveil mouvementé, sa cicatrice le démange. Il a tout oublié de son passé. Il commence une nouvelle vie, qu’il espère radieuse.

Ce matin là, il lui faut plusieurs minutes pour reprendre ses esprits. Il se trouve à Meereen. Evidemment. Et cela va être une très belle journée.

Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

[darkdoudou Pas TrouillardPosts : 733]

La Skahazadhan s’écoulait lentement vers la mer, et les couleurs brunes ne reflétaient pas les briques multicolores de la ville. Assis sur un parapet, darkdoudou se remémorait ce qui l’avait emmené ici.

Cette ville était à la fois semblable et différente à Yunkaï, la seule autre grande ville qu’il connaissait. Comme elle Meereen était bâtie en briques et on voyait des harpies partout même si les plus grosses statues avaient été défaites après la conquête. Mais cette ville était beaucoup plus grande, et la mer changeait tout.

La mer ! Jamais il n’aurait pu imaginer une étendue d’eau aussi vaste, qui semblait ne jamais finir. darkdoudou rêvait de partir un jour sur les bateaux qu’il voyait au loin. 

darkdoudou avait quitté Yunkaï en compagnie de milliers d’esclaves affranchis comme lui par la volonté de la reine, la Mère, Mhysa. Enfant d’esclaves, il avait grandi à Yunkaï et avait commencé d’abord un dressage d’esclave de plaisir. Mais heureusement il avait appris à jouer du pipeau en observant d’autres esclaves et en se fabriquant un instrument à partir de roseaux.

Son maître avait trouvé plus intéressant de le vendre comme musicien. Il n’en avait pas moins évité les coups de fouet, les activités ancilliaires et les hommages de la vieille maîtresse de maison.

La libération avait été une liesse incrédule pour tous les esclaves affranchis, cette liesse atteignant son apogée lors du passage de Daenerys sur sa jument argentée. La foule était devenue frénétique et darkdoudou avait applaudi comme les autres jusqu’à ne plus sentir ses mains, il avait crié comme les autres jusqu’à en perdre la voix.

La route poussiéreuse avait été moins enthousiasmante, tous les affranchis étaient encore emportés par un enthousiasme débridé et se préoccupaient à peine de boire et manger.

A Meereen, passée l’euphorie de la victoire rapide, la nécessité de se nourrir avait poussé darkdoudou à accepter n’importe quel emploi. Il n’avait trouvé personne cherchant à employer un joueur de flageolet, aussi s’était-il finalement résolu à s’engager parmi les Bêtes d’Airain pour assurer la sécurité de la ville.

[DonCelmar Fléau des AutresPosts : 4417]

Mais qu’est-ce que je fous là 😳😳😳 ???

Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con, que l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.
Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du mal.
Le génie et la folie ont parfois des limites, mais la connerie est toujours sans borne.
La connerie à ce point là, moi, je dis que ça devient gênant !
Do Azza, la terreur de la Plazza dans DOH9
DoAzza, l'antipasto copieux de l'humour noir dans DOH10

[kendalch Patrouilleur du DimanchePosts : 239]

Ken avait été ébahi devant tous les changements de sa ville qu’il reconnaissait à peine. Il s’était s’arrêté et avait humé longuement l’air, les yeux clos: un mélange d’embruns, d’ordures et de sueur … oui, c’était bien sa ville après tout.

Il avait retrouvé avec un immense bonheur de vieilles connaissances qui l’avaient intégré aux Grâces de la Cité  et il regardait de son balcon sa chère baie de Meereen qui lui avait tant manqué. Il avait séjourné trop longtemps à Westeros,  attendant des vents de l’hiver qui n’arrivaient jamais et il était heureux d’être enfin revenu chez lui .

 

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par kendalch.

[Schrö-dinger Pas TrouillardPosts : 525]

Son programme de la journée ? Pour commencer, se rendre au marché.

Alors qu’il circule au milieu des étals, on l’interpelle, on le salue. On l’appelle « La Grâce des Mers », il est respecté et apprécié. Il se sent bien. En discutant avec les marchands, avec les passants, il apprend qu’un recrutement est en cours parmi les Grâces, ce qu’il est, pour devenir Sénéchal.

Et si c’était là son rôle ? Et si ses pas l’avaient mené ici pour qu’il devienne Sénéchal ? Il tient à servir le Conseil, à servir la Reine et à éradiquer la menace que pose la Harpie. Alors, il indique à ses interlocuteurs son intention de se présenter à l’élection en cours et leur demande de passer le message :

« Votez pour Schrö-dinger, votre serviteur »

Et si jamais quelqu’un se demande qui sera le prochain sénéchal … 

Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

[Épée du Matin Patrouilleur du DimanchePosts : 218]

Huit. Huit générations à vivre en bas de la Pyramide. La mémoire de ses ancêtres ne remontait pas plus loin. Et voilà qu’Aube avait été nommée Conseillère de la Reine Daenerys, Briseuse de chaîne.
Coiffant ses longs cheveux, Aube se regarda dans le miroir. Malgré les vestiges d’une certaine beauté, son visage dur usé par les années et son tempérament tranchant depuis toujours lui avaient valu plusieurs surnoms donnés par son entourage, mais le seul qui était resté parmi tous était la « Licorne Sanglante ».
A présent, cela pourrait s’avérer utile, en cette période troublée, pour inquiéter les ennemis. Même si cela ressemblait beaucoup trop à un nom de navire.

En approchant du balcon pour s’adresser à la foule, elle repensa à ses frères et soeurs d’autrefois, en grande partie décimée : Crépuscule, Nocturne, Aurore, Zénith, Midi-et-Deux, Cinq-à-Sept. Comme ils seraient fiers de la voir devenue un personnage si important. Mais comme disait son grand-père (Dix-heures-Dix) : « A grand pouvoir, grande responsabilité ».
La plus grande, la plus importante, la plus immédiate, était de protéger la Reine. Aube s’adressa alors à la foule, en ces termes :

« Peuple de Meereen, Bêtes d’Airain, Grâces, Conseillers,
En ces temps troublés, point de longs discours. Nous sommes là pour aider notre Reine Daenerys, Briseuse de chaînes, à vous protéger, vous tous, ses enfants.
Pour cela, nous avons besoin de votre loyauté et de votre aide pour combattre les traitres et les assassins. Nous avons fabriqué une boîte à messages, posée au pied de la Pyramide. Tout indice, toute qualité (force exceptionnelle, charme à couper le souffle, don de voyance), bref, toute aide sera la bienvenue. Vous serez écoutés, autant que protégés.
Longue vie à Daenerys. »

Meereen.aime.Daenerys@gmail.com

[Quintus Cularo Patrouilleur du DimanchePosts : 225]

Quintus Tov Cularo avait écouté la proclamation de la Reine avec attention. Quelques heures plus tard, bien assis à la caserne, il repassait les informations en boucle dans sa tête. Des Conseillers avaient été nommés. Maintenant des sénéchaux allaient être élus. Cela signifiait donc deux choses. Premièrement l’ordre allait enfin pouvoir revenir en ville, grâce à un commandement solide apte à traquer les opposants à la Reine-Dragon. Une première bonne nouvelle. Mais plus important pour le dernier rejeton de la famille Cularo, de nouvelles Grâces devront être nommé pour remplacer les heureux élus.

Lui qui avait passé la moitié de sa vie à parcourir Essos dans l’espoir d’acquérir fortune et gloire, il semblait qu’il avait enfin une occasion inespérée. Pour cela il lui fallait faire son travail efficacement et consciencieusement. Il s’était porté volonté dès la création des Bêtes d’Airain et espérait rapidement devenir officier. Maintenant il avait une occasion de passer directement Grâce. Voilà qui redorerai le nom de sa famille, autrefois riche et puissante, et aujourd’hui sans le sous et presque oubliée.

« Debout les feignasses ! On part en patrouille. » Avec sa délicatesse habituelle, l’officier tira Quintus de ses rêveries. Reposant son outre de vin, il se saisit de son masque d’ornithorynque en bronze et suivi son supérieur. Ses rêve d’ascension sociale attendraient. D’ici là un nouveau jour une nouvelle patrouille.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Quintus Cularo.

N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

[Jean-Rémy Frère JuréPosts : 66]

Jean-Rémy n’avait pour ainsi dire connu que la vie d’esclave, jusqu’à l’arrivée de la Reine Daenerys Targaryen. Capturé par des pirates dès son plus jeune âge, dans son village côtier natal de Westeros, il ne se souvenait guère bien de sa vente. Ce qu’il savait, en revanche, c’est qu’il avait été très bien loti. Son maître était bon et juste. Il lui avait appris à lire, écrire, compter, ce dont ne pouvaient pas se targuer tous les autres esclaves. Et surtout, il n’usait pas volontiers du fouet, ou des sévices corporels.

Jean-Rémy n’était donc clairement pas à plaindre, parmi les esclaves. Son maître ne cessait cependant de lui rappeler son statut et ne lui offrait aucune forme d’affection : il était un objet, et devait le rester. Jean-Rémy s’était fait à l’idée qu’il le resterait toute sa vie, mais la Libératrice arriva un jour. Aussi, quand il apprit la mort de son maître, il ne s’en émut guère. Au contraire, c’était peut-être son unique chance de devenir libre, et il devait la saisir.

Il s’empara donc du maximum de richesses de feu son maître qu’il pouvait porter, et se préparait à partir – pour où ? il l’ignorait encore – avant que la porte de la liberté ne lui claque au nez. C’est alors qu’il la vit, traversant la foule. La tête haute, un charisme indéniable, et une beauté à nulle autre pareille. « Mhysa » scandait la foule. « Mère ? » pensa Jean-Rémy. « Cette femme est bien trop jeune pour être ma Mère. Celle de mes enfants, par contre… ». C’est ainsi que le coup de foudre lui tomba dessus et qu’il sut désormais vers où il voulait, il devait, partir. Il l’accompagnerait jusqu’au bout du monde, car il lui devait tout. Et peut-être pourrait-il l’approcher suffisamment pour qu’elle s’intéresse à lui.

C’est en amoureux transit qu’il la suivit, d’Astapor à Yunkaï, de Yunkaï à Meereen. Il profita des évènements pour se montrer sous son meilleur jour, et se rapprocher de celle qu’il savait être la femme de sa vie. Aussi, quand sa Reine de cœur annonça avec toute sa grandeur d’âme qu’elle ouvrait 5 titres de Sénéchale pour l’aider dans l’administration et la gestion de la nouvelle Meereen, et qu’il sut qu’il y était éligible, Jean-Rémy se présenta du mieux qu’il put.

Attirant l’attention de la foule rassemblée pour écouter leur « Mhysa », il savait que la plupart d’entre eux le connaissaient déjà. Dans son discours, il rappela ses haut-faits et l’aide qu’il avait pu apporter à la libération de tous. Jean-Rémy termina sa tirade avec un message à ceux qui de désintéressaient de ce genre de sujet : « Comme je sais que tout le monde ne goûte pas aux enjeux politiques, j’offre également la boisson de son choix à quiconque votera pour moi ». Ce à quoi, dans l’assemblée, on entendit répondre un soiffard notoire « Alors, tu as trois fois ma voix ! ». Jean-Rémy profita des éclats de rire qui suivirent pour sortir sur une note positive. Il avait vu de nombreux signes et gestes approbateurs ponctuer ses paroles. Serait-ce suffisant pour approcher un peu plus sa Reine et la protéger de tous les maux ? L’avenir le lui dirait…

 

Pour une Meereen fière, votez JR !

Avec Jean-Rémy, la mort de la Harpie est garantie !

[Grendel Fléau des AutresPosts : 2082]

Il faudra attendre la phase d’éléctions du tour 1 pour voir, éventuellement, des Bêtes d’Airain être promues grâces.

Le Temple des Grâces est actuellement en sur effectif (17 au lieu de 12) en attendant les promotions des 5 sénéchaux.

Spoiler:

[Ædianys Exterminateur de SauvageonsPosts : 852]

Aedianys zo Ainul n’avait jamais connu que Meereen. Benjamine d’une famille inconnue, elle avait été envoyée chez les grâces blanches contre sa volonté, tandis que ses sœurs avaient été mariées dans d’autres familles inconnues. Elle détestait sa position, plus que tout, elle détestait surtout son père qu’il l’y avait envoyée. Passée grâce rouge quelques années plus tard, elle fit tout pour ne jamais être choisie : après tout elle n’aimait aucun de ceux qui se baladaient dans les jardins. Ainsi, lorsque Daenerys prit la ville, elle devint l’une de ses plus ardente partisane : après tout, elle avait bien châtié celui qui l’avait envoyé ici, tout comme les porcs qui l’avaient choisie les années précédentes. Un vent nouveau soufflait sur Meereen. Sa position était d’avantage supportable, les esclaves étaient eux aussi enfin libres, il ne restait plus qu’à débusquer qui était derrière les derniers meurtres en ville. « Les Sénéchaux qui seront élus porteront une lourde charge, je ne voudrais pas être à leur place. » pensa-t-elle avant de retourner à ses rosiers.

Doran plays to win, whether at cyvasse or the game of thrones.
« We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
[DOH9] La Harpie étourdie

Spoiler for NOARLAAAK !!!

[Valten Éplucheur de PatatesPosts : 9]

Cela fait 20 ans que Valten a eu La Bonne Idée. Sans doute l’unique idée de toute sa vie. Jusque-là, il s’est toujours réjouit de cette intuition qui l’a considérablement enrichi, mais maintenant il se demande si sa vie ne va pas être drastiquement raccourcie par l’importance qu’il a prise à Meereen.

Une vingtaine d’années plus tôt, une scène banale de son quotidien d’artisan forgeron meereenien se déroulait : sa femme le houspillait pour qu’il épluche des patates, puis qu’il les coupe de la seule manière adéquate. Mais, d’un faux mouvement de son couteau, Valten s’était coupé le doigt plutôt que les patates. Pendant que son épouse soignait sa coupure, il eu l’idée d’un couteau spécial pour éplucher les patates, sans bord coupant dirigé vers l’extérieur. C’est ainsi que Valten inventa l’économe.

Et, à Meereen, ville d’esclaves, un outil permettant d’éplucher n’importe quoi de manière rapide et sécurisée a toujours été un bon investissement pour les contremaîtres.  Peu à peu, Valten cessait de forger des lances, des épées et des armures, pour sortir toujours plus d’économes que les intendants des grandes familles se disputaient. Lorsque la demande en économes a commencé à diminuer, Valten ne souhaitait plus produire d’armes de guerre. Il continua donc a faire des outils. Son atelier devint bien connu à Meereen en proposant même de reforger les épées en socs et les lances en faucilles.

Lorsque Daenerys est arrivée à Meereen, il était devenu le représentant des forgerons et chaudronniers de la cité et avait donc un rôle, modeste certes, à la cour. Comme il a fini par croire à ses propres discours sur la paix, la prospérité et l’importance de reforger les armes en outils, il observe désormais la nouvelle reine avec espoir et angoisse : espoir, car elle porte un discours de libération et de paix ; angoisse, car ses méthodes un peu trop révolutionnaires risquent fort de mener à la guerre.

Valten est divisé : il sent bien que la vie à la cour est risquée, et que plus on monte haut, plus la carrière risque d’être courte. D’un autre côté, sa femme lui parle avec insistance de la couleur des vêtements des sénéchaux et (surtout) de leurs épouses, ce violet délicieux qui lui irait si bien au teint…

Protégez la dignité de vos concitoyens : pour des petites cuillères en métal pour tous, votez Valten !

[La main de Thys Frère JuréPosts : 73]

Après m’être extirpé des entrailles de la bête, je la regardai avec attention. Celle-ci ne ressemblait à aucune des descriptions que j’avais pu lire, ce ne pouvait être ni un kraken, ni un poulpe géant… Ces salops  auraient donc lâché un léviathan? Beurk, que ces entrailles sont collantes! Je m’attendait à une mort violente,  mais là… Heureusement, mes vêtements en cuir enduit m’avaient temporairement protégé des sucs gastriques. Ou bien quelqu’un de haut placé avait décidé de lancer une autre partie de DOH et m’avait miraculeusement  ramené à la vie. Allez savoir. J’abandonnais le cadavre de la bête derrière moi, et me dirigeai vers l’orée de la jungle luxuriante à l’autre  bout de la plage, quand un coup derrière la nuque me surprit…

On ne retirait le bandeau qui me couvrait les yeux que bien plus tard, dans une sorte d’arène circulaire bondée,au milieu d’une foule hystérique qui scandait un nom inaudible. Sous mes yeux, du sable rouge et sec, semblant plus brûlant que l’air encore. Cet air chaud valait tout de fois mieux que l’air salé que nous avons respiré pendant ce qui me semblait avoir duré trois jours. De ce laps de temps, hormis les ballottements et les vomissements, ne me restait pour seul souvenir cet air fort sympathique :

« 12 hommes assis sur un cercueil,
Yo-ho-ho, remplis mon verre de rhum !
Sert donc aussi ce pauvre homme,
Yo-ho-ho, ce s’ra son dernier écueil !
A la grande ville, sa vie changera,
La vie de pirate y’ne goûtera pas,
Yo-ho-ho, remplis son verre de rhum !
A la Harpie on les vendra,
Avec du rhum on repartira…
13 hommes assis sur un cercueil,
Yo-ho-ho,remplis nos verres de rhum ! »
(HRP : à chantonner sur l’air du chant des terribles 13, pour les connaisseurs des Aventures de Jim Bouton de Michael Ende)

Je décollais les yeux du sol pour observer la masse de muscle qui s’était déjà placé en position de frappe, face à moi, attendant que les piquiers le libère au signal du maître d’arène. Mon aspect misérable jouait en ma faveur, personne dans cette arène ne pouvait s’imaginer quelles étaient mes vraies compétences de combat, moi-même je n’en connaissait pas les limites après 20 ans de parcours de la voie. Le géant me dépassait de trois têtes, et sa massue semblait peser au moins deux fois mon poids. Pourtant, quand j’eus craché dans ses yeux les échardes confectionnées à partir de mes menottes en bois, et quand je tournais plusieurs fois autour de sa gorge son long turban orangée, celui-ci ne semblait pas plus grand qu’un enfant. Un coup sec sur le turban suffit à l’envoyer dans les étoiles. Pendant que le maître d’arène comptait jusqu’à 30, je ramassais une petite salamandre sur le sol de l’arène que j’avais remarquée plus tôt. Elle avait des yeux jaunes fascinants, et un regard doux, qui me décidèrent à l’adopter sur le coup. Dorénavant,  Nepomuk serait mon animal de compagnie.
Les applaudissements semblaient la perturber, et je quittai l’arène dès que cela me fut possible.

Elle me suivit quand deux badauds vinrent me coincer à la sortie de l’arène, décidé à me barrer le chemin. Mon style de combat leur a plu, et ils me proposèrent un échange honnête : ma liberté, contre une place au  sein des bêtes d’Airain de leur reine Daenerys. J’avais entendu parler de celle-ci, et je ne savais pas que  l’affranchissement d’esclave était un sujet soumis à négociations… Mais bon, après tout… Je me dis  donc : « Mieux vaut une reine qu’un roi, allons y ! Mais pas sans toi, Nepomuk,allons explorer ces remparts », en  tirant légèrement sur sa laisse de cuir.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par La main de Thys.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par La main de Thys. Raison: correction style
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Eridan. Raison: balises
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par La main de Thys.

Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut.

[Tamacti_Jon Éplucheur avec un ÉconomePosts : 33]

Tamakti mo Tamakti était anxieux, il sortie dans la rue pour regarder une dernière fois dernier lui.

La première fois, la pencarte était un peu trop à gauche, ensuite trop en bas. L’écriture était cette fois ci trop petite pour être lue à plus d’un mètre, puis beaucoup trop grosse, cela n’allait pas.

Au bout d’une demi journée il était enfin satisfait et pouvait travailler.

Sa vie avait changé du tout au tout depuis quelques semaines avec l’arrivée de Mhysa aux cheveux d’argent, aux chevaux de feu et aux Dragons de flammes.

D’esclave cuisinier dans une auberge, il était devenu libre après la mort de son maître, justement tué en représaille des cent soixante-trois crucifiés. Il avait subrepticement mis la main sur de nombreux biens et avait ouvert un commerce de restauration à emporter. 

Sa spécialité pouvait d’ailleurs être lue sur la pencarte devant son kiosque, situé devant une des pyramides des anciens Maîtres:

« La galette Meereenese: 100% locale et faite sur place. Venez goûter la galette préférée de votre reine au Filet de Lésard géant fumé. 

La galette Meereenese, une pâte levée pendant 24h et cuite aux braises de Dragon (livraison quotidienne et 100% tracée) »

Garantie anti-caquesangue

Satisfait ou Satisfait !

Les bienfaits de ses galettes s’étaient rependus dans la ville à la vitesse du Dragon et toute les couches sociales venaient goûter et emporter ses fameuses galettes.

Si bien qu’un jour, il reçu une invitation des plus étranges sur un magnifique parchemin, finement brûlé sur les bords:

« Tamakti mo Tamakti, grand galettier et bienfaiteur gustatif de la cité, nous souhaitons faire de toi un membre des Grâces Roses. »

Il dû relir le message une bonne dizaine de fois.

Pour dire vrai, Il n’avait jamais su le rôle des Grâces Roses et personne autour de lui ne semblait le savoir.

Après quelques hésitations, il se rendit au rendez-vous et la révélation vint à lui: 

« Les Grâces Roses, Tamakti, étudient et améliorent les savoirs, connaissances et compétences en matière de guérison originales et exotiques. Elles ne sont pas composées que de femmes, ni de futures concubines et il est possible de rester Grâce Rose toute sa vie ».

Sa recette de galette avait fait vraiment forte impression. Il accepta et forma rapidement quelques apprentis pour reprendre son échoppe, business as usual.

Le temps passa, et Tamakti développa de nouvelles recettes ainsi que des onguents à base de sauces épicées, très astringentes et purificatrices.

Un beau matin, il entendit une rumeur, un bruit monter de la ville. Vint alors à lui un de ces jeunes apprentis. « Tamakti mo Tamakti, maître, le Conseil cherche un nouveau Sénéchal, pourquoi ne te proposes-tu pas? »

A ceci il répondit sobrement

« Par Mhysa, je vais me présenter ».

Il fit porter le mot à son ancienne échoppe et on pu lire alors sur la pencarte donnant sur la rue:

« Voter pour Tamakti, pour des galettes d’un goût exquis, des maux définitivement guéris, et la Harpie à toujours banie »

Puis plus bas

 « Un vote accordé c’est une galette dans le gosier »

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Tamacti_Jon.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Tamacti_Jon.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Tamacti_Jon.

[Corondar Pisteur de GéantsPosts : 1437]

La Grâce KhoKhoRhonDhaar avait chaud. A croire que la Mère des Dragons avait amené les Feux des Enfers avec elle en plus de celui de ses enfants à écailles. De mémoire d’hommes, Meereen vivait l’été le plus chaud de son Histoire, et cela disait quelque chose pour une cité située dans une région aussi sèche que la Baie des Serfs.

La Grâce supportait donc mal son vêtement traditionnel. Elle regardait avec envie les jeunes pages (KhoKhoRhonDhaar était à peu près certain que c’est ainsi que l’on nommait les jeunes hommes au service du souverain dans la lointaine contrée d’origine de leur nouvelle Reine) s’amuser à s’éclabousser dans les bassins de la Pyramide. La Grâce était venue accomplir quelques menus rituels religieux à la tombée du jour, une heure où l’air devenait un peu plus respirable, mais à peine.
La Grâce avait pu constater que la Pyramide bruissait de rumeurs ; on parlait de complots et de harpies, de projets de révolution… Rien de bien neuf en réalité pour autant que la Grâce puisse en juger : Meereen avait toujours été un sac de nœuds. Qu’il fallait parfois trancher. La Reine Daenerys avait juste tranché plus de noeuds que d’habitude, et avec plus de rapidité que certains experts, qui passaient des mois, voire des années à soupeser telle ou telle décision, sans jamais choisir. Au moins la Reine avait choisi. Meereen devait faire avec désormais. KhoKhoRhonDhaar espérait pouvoir aider, à son maigre niveau, la Cité et sa nouvelle Reine. Le changement oui, mais sans brusquerie, avec souplesse et doigté. Peut-être la Grâce pourrait-elle être un petit maillon dans cette chaîne de changement ? Elle priait les Dieux en ce sens en tout cas.
La Grâce se hâta de rentrer au Temple, où elle pourrait faire quelque ablution pour se rafraîchir…

[Yfos Terreur des SpectresPosts : 1995]

Yfos se tenait au sommet d’une Pyramide, à la recherche d’un peu d’air mais même là il faisait chaud, très chaud.

Elle contemplait Meereen. Elle n’y était pas née mais, enlevée enfant par des esclavagistes, y avait passé quasiment toute sa vie. Elle apprenait vite et ses maîtres avaient fait d’elle une scribe. Elle avait eu de la chance : ils auraient pu la recouvrir de miel et la jeter à un ours dans pour amuser les foules dans les fosses de combat. Mais elle avait toujours couru le risque d’un tel destin si tel avait été le bon vouloir de son maître.

Mais ça, c’était avant l’arrivée de Danerys qui avait libéré les esclaves de leurs chaînes., qui avait nommé Yfos conseillère. Désormais, il n’y avait que des êtres libres dans la cité. De plus tous les jours, la reine tenait audience pour écouter les doléances de son peuple.

Malgré tout, des traîtres à la solde d’une Harpie infestaient les rues de la ville et s’en prenaient aux fidèles de la Reine. Comme conseillère, Yfos se devait de les capturer, avec toute l’aide des habitants de Meereen.

En attendant, elle traitait des dossiers. Enfin, elle essayait : pour un terminé, trois nouveaux arrivaient. Yfos savait que les autres conseillers, Aube et Niels faisaient de même de leur côté. À eux trois, ils y parviendraient, c’est certain. Et ils abattraient la Harpie.

[Grendel Fléau des AutresPosts : 2082]

La phase d’élections commencera demain matin.

J’ai bien lu tous les RP postés ici, et je n’ai relevé que 9 candidatures : Tybalt Ouestrelin, Corbeau Rouge, Hiziel, Yunyuns, Schro-dinger, Jean-Rémy, Valten, Tamacti Jon et Corondar.

Si vous avez postulé, mais que j’ai mal compris le RP, ou si vous souhaitez encore le faire, merci de me le signaler en toutes lettres et en hrp : « Je souhaite postuler au poste de Sénéchal. »

Spoiler:

[Eridan VervoyantPosts : 6333]

Corondar wrote:

Elle priait les Dieux en ce sens en tout cas.

Un troisième appel … celui-ci la réveilla comme une sonnerie de cor.

Elle s’agita … encore toute engourdie de son sommeil de quatre siècles. C’était long, même pour elle. Autour d’elle, tout était comme elle l’avait laissé jadis : le ciel était d’un rouge de feu, la terre d’un noir de cendres … L’air était irrespirable, chargé de souffre et de morts. Encore maintenant.

« Tiens ! Je suis encore une femelle, se demanda-t-elle, surprise. A moins que je ne sois un mâle ? »  Ces choses-là avait si peu d’importance pour lui.

Il se redressa et regarda vers le lointain, là d’où les appels provenaient. N’y avait-il donc personne d’autre qu’elle pour répondre ? Où était-il tous passé ? Ursula, la déesse Noyée ? Et l’autre-là, celui qui aimait jouer avec le feu ? Et tous les autres ? … Pour un peu, il en aurait ri. « Nous étions mille et je ne suis plus qu’un. » Il sentait la présence de certains d’entre eux, pourtant …

Il sut soudain : « ils sont à l’Ouest. » Il les sentait. Il les entendait. Les derniers pétales d’une fleure déjà fanée, les ombres presque effacée d’un jour depuis longtemps révolu … Ils n’étaient déjà plus rien, ils ne pouvaient déjà plus rien.
Il y en avait d’Autres, encore…  au Nord. Ils étaient les seuls qui se soient renforcés depuis toutes ses années, mais d’eux, on ne pouvait rien attendre.

Les appels venaient de l’Est. Et nul autre que lui pour y répondre … Ils allaient sûrement regretter d’en avoir appeler aux dieux.

« Suis-je toujours un mâle ? » se demanda-t-elle, alors qu’elle s’envolait en direction du pays des harpies.

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[kendalch Patrouilleur du DimanchePosts : 239]

Ken regardait autour de lui avec surprise l’étage complet des grâces en effervescence. Tous ne parlaient que des élections à venir et il avait pour sa part hésité longtemps. Sénéchal,  c’était beaucoup de travail et de responsabilités, de disponibilités aussi. Il n’était pas sûr d’être à la hauteur de cette tâche. Mais sa vie semblait plus calme ces temps-ci et il se dit qu’après tout, il pouvait trouver ces moments pour aider le Conseil et la Reine. Il se jeta à l’eau et décida de  se présenter aux élections des sénéchaux. 

hrp: je souhaite postuler au poste de sénéchal

(Faut mettre les [   ] comme à CES ? 😉)

[LadyMacbeth Éplucheur avec un ÉconomePosts : 42]

Bon et bien, c’est parti pour les RP 😀

LadyMacbeth tapotait nerveusement ses ongles sur la table. Elle était agacée. Depuis qu’elle avait malencontreusement dit à un marchand qu’il allait faire fortune alors qu’il déambulait maintenant dans les rues avec des vêtements en haillon et des joues creusées, les affaires ne marchaient plus. La nouvelle avait fait le tour de la cité et plus personne ne croyait en ses qualités de diseuse de bonne aventure. Habituellement, son charme la sortait toujours de cette situation. Le beau sourire qu’elle affichait en déblatérant des prédictions plus absurdes les unes que les autres, mélangeant des cartes de tarot et brûlant des encens qui collait un mal de crâne incurable, suffisait toujours à obtenir la confiance des gens (et leur argent !).

Mais il faut croire que les habitants de Meereen étaient plus durs à convaincre que n’importe quel lieu où elle avait voyagé jusque-là. Mais malgré tout, elle aimait cette cité et en avait marre de vivre une vie de nomade. Elle voulait rester, mais, pour ça,  il lui fallait de l’argent ! Elle avait fini par réussir à se faire enrôler parmi les Bêtes d’Airain, elle verrait bien comment ça allait se passer. Si ce petit poste temporaire pouvait lui permettre d’avoir une vie correcte, pourquoi pas. Et si ça pouvait aussi la débarrasser du charmant surnom de « l’escroqueuse aux multiples bracelets » qu’on lui avait attribué, elle ne serait pas contre non plus !

 

"Hie thee hither,
That I may pour my spirits in thine ear,
And chastise with the valour of my tongue
All that impedes thee from the golden round,
Which fate and metaphysical aid doth seem
To have thee crowned withal."
Lady Macbeth, William Shakespeare

[Abso Lem Éplucheur de NavetsPosts : 18]

Finalement, la journée s’est révélée plus intéressante que prévue… A défaut d’un vent de fraîcheur, on peut dire qu’un vent de renouveau soufflait sur la cité !

Et s’il avait cru devoir escorter un Conseiller son premier jour de garde ! En tout cas, les escaliers et les salles de la pyramide lui avaient plu. Bien plus frais que son poste à la porte de l’office des annonces officielles. De là où il était, il avait pu entendre les déclarations de candidatures.

Économes et autres louches, coups à boire, galettes et autres vêtures colorées servaient d’arguments à cette élection. Après tout, il avait déjà entendu des débats qui volaient bien moins haut durant ses voyages. Dans les Cités Libres, il n’était souvent question que de pot-de-vin, alors le verre de Jean-Rémi. En plus, son visage de cet Ouestrien lui était vaguement familier. L’avait-il croisé lors d’une escale ?

En passant sur la Plaza, il remarqua la boîte dont il avait entendu parler. Il devrait penser à y glisser une missive. Histoire de se rappeler au bon souvenir du Conseil. Sait-on jamais…

Une fois assis sur sa paillasse, il ôta son masque de perroquet. Aaah la chaleur. Quand c’est trop !

[Babar des Bois Fléau des AutresPosts : 4844]

#hihihi
Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

[Worgen Stone Terreur des SpectresPosts : 1599]

La canicule ! La guerre ! La famine ! L’insécurité dans les rues de Meereen ! Des élections… truquées, peut-être ? Pourquoi pas une épidémie, en plus ?
La Grâce Bleue s’inquiétait des répercussions potentielles de cette actualité navrante sur ses propres desseins.
« Que puis-je y faire ? « 

La réponse s’imposait. Voter pour promouvoir une de ses soeurs au poste de Sénéchale. Mais laquelle choisir ?

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

Hazzea était la cadette d’une famille de 12 enfants, elle n’était ni jolie, ni laide, ni dégourdie, ni bête, ni malveillante, ni agréable, elle était juste contrariante, ce qui décida ses parents de l’envoyer, faisant partie de la noblesse de Meereen, au Temple pour être une Grâce Blanche, ce qui était, se dit-elle, bien étrange car on ne pouvait pas dire qu’elle était gracieuse non plus ! La vérité, c’est qu’ils ne se voyaient pas la marier sans que cela leur soit, un jour, reproché par l’époux désabusé. Sans compter qu’ils étaient soulagés de s’en débarrasser et ainsi ne plus avoir à tomber sur sa mine renfrognée.

Son apprentissage chez les Grâces Blanches avait été à l’égal de ce qu’elle était, inutile, cette dernière ne cherchant pas à faire d’effort pour être ce qu’on attendait d’elle. Devenue trop grande pour être encore considérée comme une fillette, elle avait évolué, par la force des choses (et de l’âge), en Grâce Rouge qui était, de ce qu’on lui avait dit, une prostituée sacrée. Elle ne voyait rien de sacrée en elle, ni de prostituée d’ailleurs, n’ayant jamais été choisie par aucun des hommes à qui on avait bien voulu la présenter, ce qui ne la dérangeait absolument pas, n’ayant pas vraiment envie d’exécuter ce pour quoi elle était vouée.

Quand elle apprit que la reine Daenerys souhaitait accorder à 5 Grâces le statut de Sénéchales, elle se dit – même si elle ne savait pas en quoi cela consistait – que c’était une aubaine pour échapper aux « jardins de plaisir » (qui n’avait aucun intérêt dès lors qu’on n’était pas jardinier ! ) – et mettre un peu de piment dans sa vie bien insipide jusqu’ici.

Elle ne savait pas vraiment comment elle allait s’y prendre pour convaincre mais son prénom, renvoyant à un évènement marquant du jeune règne de la reine Daenerys, l’aiderait peut-être à obtenir le soutien de cette dernière via la culpabilité qui y était rattachée.   

Ayant pris sa décision, elle partit à la recherche d’Aedianys, seule Grâce Rouge qu’elle tolérait, pour le lui annoncer. Elle la trouva, comme à son habitude, parmi les rosiers des jardins. Après lui avoir expliqué les raisons de son choix, elle lui fit part, en exclusivité, de son slogan de campagne électorale : « Avec Hazzea, jamais rien ne se passe, l’avoir en Sénéchal, c’est la garantie que personne ne trépasse ! »

HRP    Je ne sais pas si c’est judicieux mais, oui, je souhaite postuler au poste de Sénéchal !

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Aspics des sables.
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[DonCelmar Fléau des AutresPosts : 4417]

Les rues de Meereen étaient en effervescence. Les élections approchaient. Il était temps que Do Azza se remémore les règles du Guide Meereenien.

 

Pour rappel, tous les bulletins qui « comportent une forme de reconnaissance » ou qui « n’exprime pas un choix objectivement clair de l’électeur » sont considérés comme nuls selon le Conseil. Dans ces différents cas, les voix n’iront donc à aucun des candidats.

De même, sachez que si il y a plus de candidats que le nombre d’électeurs inscrits, ce sera considéré comme louche par ledit Conseil, qui sera alors en droit de procéder d’autorité aux nominations.

Qu’on se le dise !

Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con, que l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.
Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du mal.
Le génie et la folie ont parfois des limites, mais la connerie est toujours sans borne.
La connerie à ce point là, moi, je dis que ça devient gênant !
Do Azza, la terreur de la Plazza dans DOH9
DoAzza, l'antipasto copieux de l'humour noir dans DOH10

[Lestival Exterminateur de SauvageonsPosts : 894]

Babar des Bois wrote:

Oh ouuuiiiii, le retour de la piscine !

Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
Brynden Tully au Casting 2019

Spoiler for NOARLAAAK !!!

[Hizieł Patrouilleur du DimanchePosts : 180]

Pour mener campagne de manière optimale en vue de l’élection des Sénéchaux, Winni Naz Puur avait bien réfléchi : il aurait besoin d’un intendant de campagne, d’un chargé de réclame et d’un troubadour influenceur. Il se mit tout de suite en route pour les rassembler : avec ça c’est sûr il allait triompher.

Puis Winni se rappela qu’il était seul, alors tristement il s’assit, et se tapota la tête : « pense, pense, pense ». Autour de lui, il entendait tous les autres prétendants promettre qui une boisson, un autre une galette, l’autre encore un économe. Winni n’était pas trop sûr de comprendre ce que c’était que cet économe, mais il savait pour sûr que ce n’était pas de ça dont les gens de Meereen avaient besoin. Certes les Meereeniens avaient peut-être faim ou soif, mais comme disait un proverbe bien connu de Meereen : « Donnes une seiche à un homme, tu le nourris pour un jour ; apprends-lui à pêcher, il se nourrira toute sa vie ».

Meereen n’avait pas besoin des promesses d’un jour mais avait besoin d’une vision et d’une promesse que le monde d’après ne serait plus le même, besoin de savoir que l’on avait appris des crises récentes et qu’il fallait désormais une politique de rupture pour s’adapter aux enjeux actuels et futurs afin de créer un monde durable. D’un coup Winni se rendit compte qu’il ne comprenait rien à ce qu’il venait de penser, mais il avait trouvé en revanche comment mener campagne : en partageant un message fort et rassembleur.

Au milieu de la Grande rue bondée dans laquelle il se trouvait, il se leva avec sa vièle, et se mit à marcher en direction de la Grande Pyramide, en chantant, accompagné de sa vièle sur un air bien connu :

« Tout ceux qui veulent changer Meereen
Venez marcher, venez chanter,
Tous ceux qui veulent changer Meereen,
Venez marcher à mes côtés.
Que toutes nos voix se confondent
Dans un chant de fraternité
J’entends la révolte qui gronde
Au cœur de notre Meereenité

Tout ceux qui veulent changer Meereen
Votez Dany, votez Winni !
Tous ceux qui veulent changer Meereen
Votez Dany, votez Winni ! »

Dans la tête de Winni, tout les passants derrière lui chantaient, dansaient, applaudissaient, souriaient dans une immense procession, inarrêtable, à destination de la Grande Pyramide. Il voyait même là des notables connus reprenant ce refrain entraînant à pleine voix.
Tout à son bonheur communicatif, Winni Naz Puur n’ouvrit même pas les yeux pour vérifier et continua sa procession.

De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

[kendalch Patrouilleur du DimanchePosts : 239]

Ouiiiiiiiiii !!! Le retour de la piscine !!!😃

[FeyGirl Fléau des AutresPosts : 4375]

Mama FeyGirl sautillait de joie ! Son projet s’était révélé un succès. Tout le quartier se donnait rendez-vous Chez Mama FeyGirl, l’établissement qu’elle venait d’ouvrir : vins fins, bières renommées, cocktails à sa façon, petits pâtés et friandises enrobées de miel, accompagnés au son des quelques orchestres qu’elle avait dénichés malgré le chaos palpable dans la ville.

Tout était arrivé si vite ! Elle, esclave née à Meereen qui n’avait jamais connu sa famille, reléguée aux cuisines de maîtres qu’elle haïssait, avait découvert avec une joie sans mélange que ses tortionnaires avaient disparu lors de la prise de la ville par Mhysa. Elle s’était retrouvée seule avec quelques autres anciens esclaves, dans cette grande demeure où elle avait vécu les pires cauchemars ces dernières années. Après quelques heures de stupéfaction, elle avait pris les choses en main : avec ses anciens compagnons d’infortune, elle avait arrangé les grandes pièces d’apparat, fait courir le bruit que s’ouvrait un établissement de bonne réputation pour le peuple de Meereen qui enfin, goûterait aux mets succulents qu’ils n’avaient jamais eu le droit de savourer. Bien sûr, les plats les plus luxueux et les épices les plus rares avaient été écartés : le peuple n’était pas riche, et pour le moment, seuls des commerçants et quelques soldats étrangers qui venaient de toucher leur solde fréquentaient assidûment Chez Mama FeyGirl. Les anciens affranchis se contentaient d’un verre du vin le moins cher. Mais FeyGirl voyait loin : bientôt, les anciens esclaves trouveraient un travail, gagneraient des sols et auraient eux aussi envie de jouir de ses victuailles. Elle serait obligée d’ouvrir d’autres établissements de bonne réputation et déjà, elle cherchait des noms pour ses succursales.

En attendant, elle avait fait passer le mot auprès des affranchis des autres grandes maisons qu’elle recherchait des cuisiniers, des serveurs et des musiciens. Des anciennes esclaves de plaisir s’étaient présentées, et FeyGirl, aidée par son âge vénérable, leur avait fait la leçon : « Le temps des anciens maîtres est révolu. Plus personne ne profitera de vos corps, et vous devez prendre le chemin d’une nouvelle vie. Si vous le souhaitez, je vous formerai à un métier honorable, mais je vous jetterai dehors si vous vous prostituez chez moi ». À son grand plaisir, elles avaient toutes accepté ses conditions. En remerciement des services rendus au peuple, elle avait été nommée Grâce. Son ego avait (un peu) gonflé, et elle s’activait à concilier ses deux métiers.

Pendant qu’elle était toute entière dévouée à développer Chez Mama FeyGirl et avait à peine écouté les dernières nouvelles de la ville, certains de ses co-religionnaires avaient postulé au poste de Sénéchaux. Elle étudia les professions de foi des autres Grâces.

Elle commença à envisager une grande fête pour célébrer leur élection. Une fête chez Mama FeyGirl, bien sûr.

[Roumi Patrouilleur du DimanchePosts : 128]

Comme beaucoup ici, compliqué de se décider en début de partie. On a très peu d’éléments pour savoir a qui faire confiance ou non.

Il semblerait que les Conseillers puissent nous aider dans notre choix avant 22H aujourd’hui, c’est sans doute mieux d’attendre.

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