Le Mois de l’Horreur – mini-challenge horrifique

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  • Ce sujet contient 77 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année et 12 mois.
30 sujets de 31 à 60 (sur un total de 78)
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  • #180098
    Schrö-dinger
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    Pour ma part, j’ai lu le deuxième tome de L’école emportée, un manga d’horreur en 6 tomes de Kazuo Umezu paru en 1972, qui nous raconte l’histoire d’une école primaire qui disparait subitement et se retrouve perdue au milieu d’un univers totalement apocalyptique. Rapidement les adultes, censés protéger les enfants, deviennent complètement fous et cela devient très malsain, surtout que les enfants sont vraiment petits, avec des petites têtes d’anges et les adultes ont des traits plutôt monstrueux. Le premier tome (lu avant le début du challenge) était plutôt ancré dans le réel, avec les rapports enfants – adultes et le basculement de ces derniers dans la folie (assez commun dans les manga d’horreur, notamment ceux de Junji Ito, que j’aime beaucoup). Ici, il y a plus de fantastique et de science-fiction, notamment l’apparition d’insectes géants (chouette …) et puis un autre élément dont je ne peux pas trop parler car cela révèle trop de chose sur l’histoire mais cela m’a beaucoup plu.

    Et ca fonctionne pour l’horreur graphique, horreur et science-fiction, histoire de monstre, et puis même horreur et société, puisque dans le tome 2 les enfants recréent la leur, de société, avec des élections et des ministres élus. Mais je vais l’utiliser pour l’horreur graphique.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #180188
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Cela montre l’étendue du talent de Tanabe, qui même sur des histoires moins marquantes parvient à produire des planches sublimes.

    Ce soir, je lis la nouvelle de Lovecraft « Le cauchemar d’Innsmouth » pour pouvoir emprunter la version de Gou Tanabe à la médiathèque. Tu sembles dire que ses œuvres ne sont pas toutes de la même qualité, quelles sont les meilleures adaptations de Gou Tanabe selon toi ?

    J’ajoute que j’ai acheté aujourd’hui même La Maison des Feuilles. Je ne lirai probablement pas dans le cadre du Mois de l’Horreur au vu de sa taille, mais depuis le temps que je le cherchais c’est un vrai plaisir.

    Le booktubeur Corn8lius a fait une lecture commune de ce livre pendant le mois de septembre mais c’était trop étouffant. Comme je le disais, je le lirai en décembre sans faute mais à mon rythme, si tu veux qu’on le fasse en même temps pour parler de notre progression, n’hésites pas.

    Automnal par KrausDe mon côté, j’ai lu Automnal de Daniel Kraus pour la validation du graphique dans le menu 3. c’est une histoire en one-shot de plus de 250 pages il me semble.

    Résumé Babelio : Bienvenue à Comfort Notch, la ville où les automnes sont flamboyants et les mystères sanglants.
    Kat et Sybil sont de retour à Comfort Notch, espérant y trouver une nouvelle vie plus stable. Mais il semble que la ville ait une gardienne bien exigeante, la sorcière des comptines que chantent les enfants serait-elle réelle ? Et ce feuillage d’automne présage-t-il de quelque chose de plus terrible ?

    Moi qui adore le orange et l’automne, j’ai été servie, certaines planches sont magnifiques et j’aime beaucoup le dessin. L’histoire est très cool, un vrai scénario de film horrifique. J’ai pris ce livre à la médiathèque sans en savoir rien d’autre que la première de couverture qui est vraiment flippante (et pour le titre évidemment !)

    Je recommande absolument cette lecture pour les fans de Wicker Man, Midsommar ou des auteurs comme Stephen King ou Graham Masterton.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180203
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Ce soir, je lis la nouvelle de Lovecraft « Le cauchemar d’Innsmouth » pour pouvoir emprunter la version de Gou Tanabe à la médiathèque. Tu sembles dire que ses œuvres ne sont pas toutes de la même qualité, quelles sont les meilleures adaptations de Gou Tanabe selon toi ?

    C’est surtout la qualité du matériau de base qui est variable (même s’il y a peu de nouvelles de Lovecraft que je trouve mauvaises). Toutefois pour répondre à ta question je dirai que les meilleurs seraient Le cauchemar d’Innsmouth et La couleur tombée du ciel, en grande partie car il s’agit de deux excellentes histoires.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #180212
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Toutefois pour répondre à ta question je dirai que les meilleurs seraient Le cauchemar d’Innsmouth et La couleur tombée du ciel, en grande partie car il s’agit de deux excellentes histoires.

    Alors je lirai les deux nouvelles et les deux adaptations de Gou Tanabe.

    As-tu vu l’adaptation cinématographique de La couleur tombée du ciel ? Qu’en as-tu pensé ?

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180251
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Bonjour !

    Aujourd’hui, une petite validation puisqu’il s’agit de la lecture de « La Chute de la Maison Usher » de Edgar Allan Poe pour le Menu les Maîtres de l’Horreur.

    Je dois avouer que je n’ai pas été très impressionnée par ma lecture, le contexte était sympa mais je ne me suis pas du tout immergée dans l’ambiance de cette nouvelle. Aucune empathie pour le narrateur ou même Usher, je suis restée froide.

    Du coup, j’ai enchaîné sur « Le chat noir » qui m’a été recommandée. Cette fois, ma lecture m’a un peu dégoûtée. Je ne sais si c’est systématique dans les nouvelles de l’auteur, mais écrire l’histoire comme si c’était un journal, une lettre ou un type qui vous racontait sa vie, ça m’a gênée. J’ai choisi l’histoire parce que je suis moi-même la propriété d’un chat noir (les chats nous possèdent, c’est bien connu) et dans cette nouvelle le narrateur (je ne peux pas l’appeler un héros, vu que le type nous raconte tranquillement sa plongée dans l’alcoolisme) nous parle de la façon dont il en ait venu à détester son chat, ses autres animaux de compagnie, sa femme, à finir par les battre, les mutiler ou pire. Une expérience assez déplaisante.

    Je lirai sans doute d’autres nouvelles si vous en validez aussi pour voir (et seulement si j’ai le temps avant la fin du mois) mais pas conquise du tout.

    Par contre je peux voir pourquoi certains y voit de l’horreur, c’est assez malsain, glauque dans tous ces aspects.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180348
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Je valide un item du challenge ! Je vais fourrer Vampyria Inquisition, une bande dessinée de Victor Dixen et Eder Messias, dans la catégorie horreur graphique.

    Une BD au dessin magnifique, dans l’univers de la saga Vampyria de Victor Dixen, que j’ai reçue par Babelio (dans l’optique d’une rencontre avec l’auteur, c’est bien cool^^). L’histoire se lit à toute vitesse, et on les personnages prennent vie sur la page avec beaucoup d’efficacité. J’ai été surprise par ce soupçon d’horreur bienvenu (j’aurais pu m’y attendre, vu qu’on parle quand même de vampires… mais je ne pensais pas que la violence serait aussi présente dans une œuvre Young-adult ^^ j’ai trouvé ça bien dosé, pas complaisant pour autant mais se plaçant complètement dans la lignée des œuvres horrifiques.)

    Je n’ai pas lu la saga principale de Dixen, mais on entrevoit un monde qui m’a suffisamment intriguée pour que, maintenant, j’ai envie de la lire pour en découvrir plus. Une réussite, donc, même si (comme souvent avec les BD pour moi) on aimerait quelque chose d’un peu plus long : ça commence à peine que c’est déjà fini ! Ca reste assez superficiel. Mais c’est distrayant.

    ~~ Always ~~

    #180353
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Une BD au dessin magnifique, dans l’univers de la saga Vampyria de Victor Dixen, que j’ai reçue par Babelio (dans l’optique d’une rencontre avec l’auteur, c’est bien cool^^)

    Ah, j’avais postulé mais c’était trop tard, bien joué, j’espère que ça te plaira. La couverture a l’air sympa et je crois que l’auteur est très sympa aussi.

    J’ai dans ma bibliothèque deux livres de cet auteur, que je n’ai pas encore lu : Animale et Cogito. Je pense que le premier pourrait entrer dans le menu Contes horrifiques vu que c’est une réécriture du conte de Boucle d’Or. Je vais peut-être lire celui-ci plutôt, on verra.

    De mon côté, je n’ai pas avancé sur Lovecraft, je suis à la moitié de la nouvelle Le cauchemar d’Innsmouth et pour l’instant, j’aime beaucoup l’écriture (beaucoup plus que Poe en tout cas). Ma lecture par contre est un peu parasitée par ce que j’ai entendu sur l’auteur (son racisme surtout) et du coup chaque occurrence au mot race ou toutes ses descriptions « d’étrangers » me semblent négatives, chose que je n’aurais sans doute pas relevé avec un autre, parce que sérieusement, ce n’est pas pire que certains auteurs classiques français.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180487
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Coucou, pour fêter un peu la fin de la première semaine du Mois de l’Horreur et votre super enthousiasme pour ce mini-challenge, je vous partage  quelques marque-pages à imprimer !

    A bientôt pour la suite !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180553
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
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    J’ai lu Meute de Karine Rennberg, une histoire avec des loups garous. C’est mignon, ça coche plein de cases intéressantes au niveau représentativité, c’est impeccable sur la notion de consentement et c’est aussi pas mal choupi. Mais c’est quand même pas foufou au niveau de l’intrigue et j’ai trouvé ça beaucoup trop long.
    Je vais m’en servir pour valider Histoire de monstres.

    Arys du Rouvre 💜

    #180708
    Quintus Cularo
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    Une BD au dessin magnifique, dans l’univers de la saga Vampyria de Victor Dixen, que j’ai reçue par Babelio (dans l’optique d’une rencontre avec l’auteur, c’est bien cool^^).

    Ma compagne l’a reçu également (en vue de la même rencontre), ça me conforte dans ma volonté de m’attaquer à cette saga.

    Ma lecture par contre est un peu parasitée par ce que j’ai entendu sur l’auteur (son racisme surtout) et du coup chaque occurrence au mot race ou toutes ses descriptions « d’étrangers » me semblent négatives, chose que je n’aurais sans doute pas relevé avec un autre, parce que sérieusement, ce n’est pas pire que certains auteurs classiques français.

    C’est effectivement un point problématique chez cet auteur. Toutefois, bien que son racisme était authentique et indiscutable, Lovecraft est loin d’être un auteur militant et il est très rare que cet aspect soit central à l’intrigue de ces nouvelles. D’autant que de plusieurs nouvelles prouvent que chez lui même les américain les plus WASP ne sont pas à l’abri de la folie et de l’horreur.

    Coucou, pour fêter un peu la fin de la première semaine du Mois de l’Horreur et votre super enthousiasme pour ce mini-challenge, je vous partage  quelques marque-pages à imprimer !

    Merci et super travail, ils sont magnifiques.

     

    De mon coté je valide l’entré une œuvre adaptée de faits réels avec L’exorciste de William Peter Blatty.

    L’histoire est connue donc je fait vite. Regan McNeil, fille d’une actrice connue, est atteinte d’un mal étrange, qui modifie grandement son comportement, témoignant d’une personnalité brutale, vulgaire et maléfique. Sa mère, isolée et démunie, décide de faire appel à un prêtre afin de pratiquer un exorcisme sur sa fille.

    Une bonne lecture, même si l’intrigue est parfaitement connue pour toute personne ayant vue le film (pour le coup l’adaptation est totalement fidèle). J’apprécie comme les choses empirent progressivement, jusqu’au point de non-retour. Rien ne nous est épargné, et le fait que la victime soit une préadolescente entraine des passages qui peuvent être particulièrement déplaisant. Ceci dit je n’ai pas ressenti de complaisance dans les descriptions, juste une représentation brute de l’horreur. Il y a également beaucoup d’humanité dans les personnages, notamment dans les deux qui servent de point de vue. On se sent profondément en empathie pour ces gens, qui sont confrontés à des évènements particulièrement épouvantables. Cela est également servi par des dialogues riches et vivants. Bien entendu ceux avec le démon sont les plus emblématiques et mémorables, mais les autres n’ont rien a leur envier.

    Sur ce sujet, je recommande l’épisode de l’excellent podcast Inspiré de Faits Réels sur le film, qui apporte une lumière très intéressante sur l’histoire vraie.

     

    Je valide également l’entré dédiée à Clive Barker, avec Livre de Sang.

    Ensemble de six nouvelles, sans forcément de véritable liant, proposant différentes approches de l’horreur. Certaines proposent des histoires « classiques », d’autres des récits plus particuliers, certain même assez étranges, mais toutes apportent, d’une façon ou d’une autre des éléments dérangeants (je dis ça positivement, on est dans le registre de l’horreur). Clive Barker a une imagination indiscutable et foisonnante et nous en offre ici un florilège plutôt plaisant. Mon seul point d’accroche, mais Barker est très loin d’être le seul auteur concerné, est cette tendance à associer l’horreur au sexe, que ce soit les scènes décrites ou le langage utilisé. Pas que cela ne puisse pas fonctionner thématiquement, mais dans le cas des nouvelles de ce recueil, ces aspects me semblent souvent hors sujet et assez gratuite.

    Au final c’est tout de même une bonne lecture et une très plaisante découverte de l’œuvre de Clive Barker.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #180714
    Schrö-dinger
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    Clive Barker, avec Livre de Sang.

    Ah je réfléchis justement à l’acheter, peut-être en version intégrale (en deux tomes) histoire d’avoir un peu plus de nouvelles. Mais dans tous les cas ça attendra un peu que j’écoule mes livres déjà achetés.

    Et pour la question du sexe dans l’horreur c’est assez caractéristique de Clive Barker, dans Hellraiser également, mêler l’horreur à la dépravation. Et d’accord avec toi, ce n’est clairement pas le seul concerné, c’est assez caractéristique du genre et c’est parfois un peu gênant, quand c’est gratuit et que cela n’apporte rien à l’histoire.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #180717
    Quintus Cularo
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    Et pour la question du sexe dans l’horreur c’est assez caractéristique de Clive Barker, dans Hellraiser également, mêler l’horreur à la dépravation.

    Pour Hellraiser je m’attends à ce que la chose me choque moins (la lecture devra avoir lieux assez vite). Ayant vu le film cela me semble davantage dans le thème. Mais ici c’était parfois un peu envahissant, d’autant que l’emploi d’un vocabulaire familier, voire grossier dans ce cadre ajoute au coté gratuit et provocateur de ces passages.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #180735
    Aerolys
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    Je valide également l’entré dédiée à Clive Barker, avec Livre de Sang. Ensemble de six nouvelles, sans forcément de véritable liant, proposant différentes approches de l’horreur. Certaines proposent des histoires « classiques », d’autres des récits plus particuliers, certain même assez étranges, mais toutes apportent, d’une façon ou d’une autre des éléments dérangeants (je dis ça positivement, on est dans le registre de l’horreur). Clive Barker a une imagination indiscutable et foisonnante et nous en offre ici un florilège plutôt plaisant. Mon seul point d’accroche, mais Barker est très loin d’être le seul auteur concerné, est cette tendance à associer l’horreur au sexe, que ce soit les scènes décrites ou le langage utilisé. Pas que cela ne puisse pas fonctionner thématiquement, mais dans le cas des nouvelles de ce recueil, ces aspects me semblent souvent hors sujet et assez gratuite. Au final c’est tout de même une bonne lecture et une très plaisante découverte de l’œuvre de Clive Barker.

    Ça m’intéresse, tiens.

    De mon coté je valide l’entré une œuvre adaptée de faits réels avec L’exorciste de William Peter Blatty. L’histoire est connue donc je fait vite. Regan McNeil, fille d’une actrice connue, est atteinte d’un mal étrange, qui modifie grandement son comportement, témoignant d’une personnalité brutale, vulgaire et maléfique. Sa mère, isolée et démunie, décide de faire appel à un prêtre afin de pratiquer un exorcisme sur sa fille. Une bonne lecture, même si l’intrigue est parfaitement connue pour toute personne ayant vue le film (pour le coup l’adaptation est totalement fidèle). J’apprécie comme les choses empirent progressivement, jusqu’au point de non-retour. Rien ne nous est épargné, et le fait que la victime soit une préadolescente entraine des passages qui peuvent être particulièrement déplaisant. Ceci dit je n’ai pas ressenti de complaisance dans les descriptions, juste une représentation brute de l’horreur. Il y a également beaucoup d’humanité dans les personnages, notamment dans les deux qui servent de point de vue. On se sent profondément en empathie pour ces gens, qui sont confrontés à des évènements particulièrement épouvantables. Cela est également servi par des dialogues riches et vivants. Bien entendu ceux avec le démon sont les plus emblématiques et mémorables, mais les autres n’ont rien a leur envier. Sur ce sujet, je recommande l’épisode de l’excellent podcast Inspiré de Faits Réels sur le film, qui apporte une lumière très intéressante sur l’histoire vraie.

    J’avais oublié que c’était un livre à la base (en plus des faits réels). ^^’

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #180882
    MELT527
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    Et pour la question du sexe dans l’horreur c’est assez caractéristique de Clive Barker, dans Hellraiser également, mêler l’horreur à la dépravation.

    Pour la validation de Clive Barker et James Herbert, je me suis sabotée toute seule, ma médiathèque ne semble pas trop aimer l’horreur fantastique car il y a très peu de romans de ces deux auteurs.

    Quelqu’un aurait-il une recommandation entre ces 3 livres de Clive Barker ? (ceux sont les seuls disponibles) :

    • Jakabok : le démon de Gutenberg
    • Cabale
    • Sacrements

    MELT527
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    #181089
    Yoda Bor
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    Je vais me servir du Dieu oiseau d’Aurélie Wellenstein pour valider Horreur psychologique.
    J’en ai parlé plus en détails dans son topic.

    Arys du Rouvre 💜

    #181179
    MELT527
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    Salut à tous, de mon côté j’ai terminé Le cauchemar d’Innsmouth, la nouvelle, éponyme des deux tomes du manga de Gou Tanabe pour valider l’entrée sur Lovecraft.

    Le cauchemar d'Innsmouth, tome 1 par Tanabe

    J’ai apprécié la nouvelle, c’était bien écrit, même si je me perdais quelques fois quand il essayait d’expliquer le plan de la ville, ses itinéraires etc. Et l’horreur des créatures indescriptibles et les sous-entendus sur ce qu’elles font avec les gens de la surface et tout, c’était très immersif.

    Du coup pour moi, le manga n’a pas le charme de la nouvelle. Les choses sont montrées plutôt que suggérées, on perd un peu l’horreur et je trouve les dessins trop sombres, on ne distingue rien.

    Et en ayant lues les deux œuvres presque coup sur coup, je me rend compte que 80-90% du texte du manga est presque mot pour mot la nouvelle, c’est décevant. j’aurai préféré qu’il laisse tomber les monologues du personnage principal et s’écarte un peu de la nouvelle originale pour créer de l’angoisse et de l’épouvante. Lire les pensées du gars (qui représente les seuls textes sur la majorité des cases) ça ralentit le récit, une pensée d’une phrase qui durerait en réalité 5 secondes s’étale sur 2 parfois 4 pages.

    Les chefs-d'oeuvre de Lovecraft : Le cauchemar d'Innsmouth, tome 2 par TanabeMais c’est un exercice qui doit être salué, je ne regrette pas ma lecture de Gou Tanabe, ne serait-ce que pour voir exactement à quoi ressemble cette fichue tiare dont je ne comprenais pas la description !

    ______

    J’avais prévu de valider Horreur et Science-fiction avec Waldo de Robert A. Heinlein mais maintenant que je l’ai terminé, je me rends compte que vraiment, ça n’a rien d’horrifique, ça ne me semblait pas correct de le faire. Je trouverai bien autre chose !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par R.Graymarch. Raison: la nouvelle est éponyme du manga, pas le contraire ;)

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #181228
    Lapin rouge
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    J’avais prévu de valider Horreur et Science-fiction avec Waldo de Robert A. Heinlein mais maintenant que je l’ai terminé, je me rends compte que vraiment, ça n’a rien d’horrifique, ça ne me semblait pas correct de le faire. Je trouverai bien autre chose !

    Je me permets de suggérer la nouvelle de Bradbury « La troisième expédition », extrait des « Chroniques martiennes ». J’ai rarement eu autant la trouille en lisant une nouvelle de SF.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #181288
    Quintus Cularo
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    As-tu vu l’adaptation cinématographique de La couleur tombée du ciel ? Qu’en as-tu pensé ?

    La Couleur tombée du ciel est une de mes nouvelles préférées de base, donc j’avais pas mal d’appréhension sur l’adaptation. Le résultat est toutefois intéressant, avec une adaptation aussi réussie, ce qui est un exploit en soi (la nouvelle est très très peu cinématographique). Toutefois il ne s’agit pas d’un grand film, mais d’un métrage de qualité qui offre un bon moment.

    Je valide l’entrée James Herbert avec Les Rats, mon avis est ici.

    Je valide également l’entrée Stephen King avec la nouvelle Celui qui garde le Ver, issue du recueil Danse Macabre.

    Ce récit épistolaire raconte comment un jeune homme, Charles Boone, prend possession d’un manoir dont il a hérité. Malgré les sombres rumeurs qui entourent l’endroit, et des bruits étranges dans la bâtisse, Charles Boone s’intéresse à l’histoire de sa famille et aux environs, ce qui le pousse à explorer un village en ruine, dans lequel il trouve un mystérieux ouvrage en latin.

    Je le dis tout de suite, j’ai de base un problème avec Stephen King. Les quelques livres de lui que j’ai lus m’ont paru particulièrement malsains (et pas dans le bon sens du terme) et l’aspect horrifique semble principalement reposer sur des ficelles faciles. Toutefois je ne ferme pas complètement la porte et je souhaite me tourner vers d’autres aspects de son travail (ses œuvres non-fantastiques et ses nouvelles). Ici le résultat est plutôt bon, la nouvelle fonctionnant bien à la fois en tant que récit horrifique qu’en tant que création d’univers. Il faut aussi admettre que King reprend ici les thèmes et le style de Lovecraft, ce qui ne pouvait que me parler. Donc il s’agit d’une lecture intéressante et plaisante, qui me réconcilie un peu avec l’auteur, mais qui se limite à son statut d’hommage très réussi.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #181900
    Deneb
    • Éplucheur de Patates
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    Oh c’est chouette comme mini-challenge !

    Alors je valide l’entrée Graphique horreur avec le Manoir de Chartwell.

    On m’a offert ce roman graphique en me disant, « tiens il paraît que t’aime bien les histoires de lieux qui font peur». Euh…

     

    Dans Le manoir de Chartwell l’auteur raconte sa jeunesse au pensionnat pour garçons de Chartwell et les agressions sexuelles qu’il y a subi pendant des années par le directeur, les « punitions » pantalons baissé puis les « calins » de réconfort . Il décrit comme ce secret a empoisonné ses relations familiales et sa vie d’adulte le faisant dériver dans les drogues et l’alcool. Il évoque aussi le parcours d’autres élèves revus au procès du directeur, dont il se rend compte qu’agressés, ils deviennent agresseurs.

    Sans surprise c’est une histoire sombre, lourde et bien glauque mais contre toute attente le style de dessin « underground » (ne pas se fier à la couverture) permet d’alléger l’ensemble, nous extirpe de l’enfer de cette réalité avec des plages d’évasions psychédéliques qui apportent un peu d’air.

    Je ne serai sans doute pas allée vers ce roman graphique si on ne me l’avait pas offert mais finalement c’est sans regret, à la fois parce qu’il m’a initié à un style de dessin que je connais peu et parce que le récit, derrière son horreur, exprime la touchante humanité de son auteur.

    Et maintenant je vais m’empresser d’aller lire La maison hantée de Shirley Jackson suggérée en Horreur Gothique, parce que oui, j’aime beaucoup les histoires qui parlent de maisons hantées/maudites ^^

    #181901
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 224

    Je valide l’entrée horreur psychologique avec American Elswhere de Robert Jackson Benett.

    Suite au décès de son père, Mona Bright apprend qu’elle hérite d’une maison venant de sa mère, décès dans son jeune âge. Sans attache, Mona se rend donc dans la petite ville de Wink au Nouveau-Mexique. Mais Wink se révèle une ville étrange dont les habitants énigmatiques semblent vivre sous le coup d’un secret de grande ampleur.

    Roman assez foisonnant, dont le récit part très loin, au risque de perdre par moment le lecteur, mais parvient toujours à retomber sur ses pattes, en grande partie grâce à des enjeux finalement relativement simples et faciles à saisir. Bien sur tout ceci a un coût et se fait notamment au détriment des personnages, et notamment l’héroïne Mona qui manque de véritable relief en plus d’être souvent très basique dans ses réactions. Toutefois l’ampleur de l’histoire est parfaitement rendue et les différents aspects (horreur humaine, horreur scientifique et horreur cosmique) se mélangent finalement avec une certaine aisance. La plume de l’auteur porte bien son histoire et si on peut lui reprocher certaines platitudes (et un récit entièrement au présent ce qui renforce le manque d’impact de plusieurs passages) il se risque à des essais sur la forme qui apportent un peu plus de richesse à son récit. Au final deux points noirs ressortent. Le premier est une question de goût personnel mais je trouve que l’aspect cosmique est un peu trop humanisé à la fin, ce qui réduit l’ampleur des enjeux (mais est cohérent avec l’aspect psychologique du roman). Le second est une certaine fétichisation des armes à feu, consciente puisque l’auteur développe tout un personnage sur le fait qu’il exprime sa virilité grâce à son gros fusil, mais qui reste en filigrane dans la construction du personnage principal, qui semble avoir besoin d’une arme pour se sentir puissante.

    Enfin sur l’aspect horrifique je dirai qu’il reste assez diffus. S’il offre quelques belles scènes de ce registre et propose des passages plutôt perturbants, il n’y a pas de vrais grands moments horrifiques dans cette lecture.

    Je valide également l’entrée une œuvre adaptée à l’écran avec Hellraiser de Clive Barker.

    Frank Cottom, homme amoral et dépravé, acquiert un étrange casse-tête censé lui donner accès à des plaisirs infinies et inimaginables s’il parvient à le résoudre. Il réussit et invoque ce faisant les Cénobites, sortes de démons sado-masochistes, qui l’entraînent en enfer pour le torturer dans un mélange de douleur et d’érotisme. Quelques mois plus tard, Rory, frère de Frank, s’installe dans la maison que ce dernier occupait, avec son épouse Julia, femme lassée de son mariage. Il s’avère toutefois que Frank est parvenu à s’échapper de l’enfer, mais pour retrouver forme humaine a besoin de sang humain.

    Récit sombre qui plonge le lecteur dans des environnements obscurs, dans des ténèbres humaines et infernales. Toutefois la figure horrifique centrale (celle des cénobites) est à la fois révélée dès le début de la nouvelle et très absente dans le reste du récit. Elle sert surtout à mettre en avant l’univers riche que Barker imagine avec ces créatures. Au centre du récit c’est bien une horreur humaine, faite de sexualité violente et de frustrations qui est mise en avant. La plume poétique et enlevé de l’auteur nous accompagne efficacement. La narration fonctionne très bien, sans fioritures, nous permettant de bien saisir les personnages et leurs réactions face aux évènements présentés. Que ceux-ci soient somme toute assez simples ne pose pas réellement de problème, vu que c’est surtout leurs attitudes qui comptent. Notons toutefois que cette nouvelle ne propose que peu de représentations de victimes innocentes. Les personnages que nous suivons sont principalement des acteurs (en bien ou en mal) des évènements.

    Je terminerai en disant que je suis surpris (au vue de ma précédente lecture de Clive Barker) de l’aspect étonnamment peu sexuel du contenu. Ici guère de scènes outrageusement explicites, ce qui est inattendu est plutôt plaisant.

    Enfin je valide l’entrée Un livre de non-fiction avec Autopsie des fantômes de Philippe Charlier.

    L’ouvrage revient sur la pratique du spiritisme, à partir de son développement au XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui dans différents aspects, et notamment les phénomènes sociaux et artistiques qui en découlent.

    L’essai est plutôt intéressant, notamment dans sa mise en avant de la subsistance du mouvement spirite aujourd’hui et des différents courants qui le composent, ainsi que des sujets de discordes qui parsèment son histoire. Toutefois je noterai que l’auteur reste le plus souvent en surface des sujets abordés, le format court oblige, et que certains chapitres donnent un sentiment de redondance tandis que d’autres semblent s’éloigner du sujet (celui sur les légendes japonaises notamment). Je trouve aussi dommage que le livre ne s’intéresse pas outre-mesure sur le sujet des explications scientifiques derrière le spiritisme. Outre l’aspect psychologique sur pourquoi les hommes veulent croire aux fantômes, les phénomènes (naturels ou artificiels) qui sont à l’origine de cette croyance auraient mérité d’être plus détaillés. Ainsi par exemple les trucages des soit-disant spirites sont souvent évoqués, mais finalement peu expliqués.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par R.Graymarch. Raison: accords

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #182568
    Aerolys
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    J’ai terminé De Poussière à la chair de Ray Bradbury. Des nouvelles assez sympas dans l’ensemble. J’en avais déjà lu certaines dans Le Pays d’Octobre. Pas le meilleur livre que j’ai lu de l’auteur mais j’ai tout de même passé un bon moment de lecture. Je coche donc la case « Histoire de monstre » du menu « Histoire de monstre ».

    Je n’aurais pas le temps de lire et de finir un autre livre dans le domaine de l’horreur d’ici la fin du mois mais je penserais à rajouter les livres dans ce genre dans les mois qui suivent. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #182594
    MELT527
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    ouh, là je suis en retard dans mes critiques ! Je pense faire une grosse salve ce week-end. Il reste 19 jours pour ce challenge, de quoi se faire peur encore quelques fois !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #183034
    MELT527
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    Bonjour à tous !

    j’ai quelques petites lectures à rattraper ici :

    • Pour l’entrée Horreur & Science-fiction, j’ai lu La troisième expédition de Ray Bradbury, sur les conseils de @lapin-rouge.

    Une lecture sympathique qui est aussi ma première incursion dans la bibliographie de Bradbury. De manière générale, la SF ne le fait pas trop pour moi, trop pessimiste et surtout, l’humanité est rarement vue sous son meilleur jour, mais dans ce contexte d’horreur, c’est plutôt utile. Je ne peux pas dire que j’ai été effrayée, mais la nouvelle est efficace, bien que je trouve qu’elle fasse un peu « datée », un je-ne-sais-quoi dans le style qui me dit que ça a été écrit il y a longtemps. Merci à @lapin-rouge et si tu veux m’en conseiller d’autres, n’hésite pas !

    • Pour l’entrée Une œuvre pour la jeunesse, j’ai lu Les sœurs Carmines, tome 1 : Le complot des corbeaux d’Ariel Holzl, sur les conseils de @wylla

    Les soeurs Carmines, tome 1 : Le complot des corbeaux par HolzlTrès jolie découverte, encore une fois recommandée et première lecture d’Ariel Holzl. J’ai beaucoup aimé, même si j’ai eu du mal à m’accrocher aux deux sœurs plus âgées, le style est drôle et décomplexé, ce fut une bonne expérience. Par contre, je ne sais pas si je lirai le tome 2, Tristabelle est quand même assez détestable.

    Je m’attendais à une romance par contre, c’est idiot, mais c’est devenu tellement la norme que ça m’a surprise quand rien n’est venu.

    Petite mention « I love it » sur le nom des quartiers, des jours de la semaine et tous les mots inventés, très imaginatif !

    • Pour l’entrée Contes, Mythes & Légendes horrifiques, j’ai lu Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d’Or de Victor Dixen

    Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d'Or par DixenUne lecture mitigée. Je suis une grande fan des réécritures de contes et d’histoires, et Boucle d’or, c’est sûr que ce n’est pas un conte revisité qu’on voit très souvent.

    Sur les points positifs, la plume de Victor Dixen est assez jolie, très proche du conte, c’est fluide et enchanteur. L’histoire qu’il tire du conte est très originale aussi. Et j’ai aimé que l’histoire s’étire sur plusieurs mois. La plupart du temps tout se passe trop vite. Il prend également des risques avec la transformation physique de Blonde, ça aurait pu gêner certaines personnes.

    Par contre, j’ai eu des petits problèmes à certains moments quand Blonde (l’héroïne) qui avait vécu dans un couvent pendant 17 ans (jusqu’en 1832) sortaient des affirmations tirées de son chapeau métaphorique comme une source sûre, comme si elle lisait dans les pensées et savait que telle ou telle personne avait fait une chose pour telle ou telle raison (c’est dur d’expliquer sans spoiler 😉 ) et si vous avez vu ma critique sur Widjigo, vous aurez compris que la logique est trèèèèèèès importante pour moi.

    Je ne sais pas si je lirai le tome 2, je ne l’ai pas trouvé encore, mais j’ai Cogito dans ma bibliothèque qui pourrait me donner plus d’informations sur le style de l’auteur.

    • Pour l’entrée Un livre de non-fiction, j’ai lu Secrets de Vampires de Julie Légère et Elsa Whyte

    Secrets de vampires par LégèreJ’avais prévu de lire La vérité-tue : Agatha Christie et la famille de Sonia Feertchak mais dès le début de ma lecture, l’autrice prévient que ça va spoiler certains titres d’Agatha Christie (bien évidemment des titres obscurs que je n’ai pas lu) et je me suis arrêtée illico. Je sais que c’est bête parce qu’il y peu de chances que je les lise avant longtemps et que le livre avait l’air super, mais RIEN ne doit gâcher mes lectures d’AC. Je veux la meilleure expérience de lecture pour tous ses romans.

    Donc je me suis rabattue sur Secrets de Vampires, un livre illustré assez court sur l’apparition et le développement du mythe du vampire, que ce soit à travers les contes, les créatures de toutes origines (surtout Europe de l’est et russe) mais aussi historiquement (chasse aux vampires de l’Inquisition, grandes épidémies…) et ce jusqu’à nos jours et son épanouissement dans la pop-culture.

    Ecrit comme s’il était rédigé par une créature de la nuit elle-même, il esquisse en surface les grandes lignes sans s’engager du tout sur les détails. Pas grand chose d’intéressant pour ceux qui connaissent déjà mais une sympathique entrée pour pouvoir ensuite se diriger vers d’autres supports plus complets. Et j’ai tout de même appris une chose ou deux…

    J’en suis à la moitié des entrées de ce mini-challenge, je sais déjà que je ne validerai pas les lecture de Clive Barker / Richard Matheson et James Herbert parce que je ne trouve rien en médiathèque ou en librairie d’occasion qui me donne envie. Mais ça me laisse 2 semaines pour valider les 6 dernières entrées, je suis laaaarge. 😉

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #183147
    Lapin rouge
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    Pour l’entrée Horreur & Science-fiction, j’ai lu La troisième expédition de Ray Bradbury, sur les conseils de @lapin-rouge.

    Une lecture sympathique qui est aussi ma première incursion dans la bibliographie de Bradbury. De manière générale, la SF ne le fait pas trop pour moi, trop pessimiste et surtout, l’humanité est rarement vue sous son meilleur jour, mais dans ce contexte d’horreur, c’est plutôt utile. Je ne peux pas dire que j’ai été effrayée, mais la nouvelle est efficace, bien que je trouve qu’elle fasse un peu « datée », un je-ne-sais-quoi dans le style qui me dit que ça a été écrit il y a longtemps. Merci à @lapin-rouge et si tu veux m’en conseiller d’autres, n’hésite pas !

    Les Chroniques martiennes sont parues en 1950, donc, effectivement, elles datent. J’ai été séduit notamment par la variété des styles des nouvelles qui les composent. Il y a de l’horreur, du comique, de l’onirisme, de la SF classique,… chaque nouvelle a son ambiance, mais l’ensemble dégage une impression générale de mélancolie. Je conseille donc de lire l’ensemble dans sa continuité.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #183182
    MELT527
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    Je conseille donc de lire l’ensemble dans sa continuité.

    Je pense que je me laisserai tenter par la lecture complète après la fin du Challenge, j’ai beaucoup trop de choses en cours pour me lancer dans une énième lecture mais promis, on en reparlera sûrement !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #183343
    MELT527
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    Ring shout par ClarkSalut, je valide une nouvelle entrée : Une histoire de monstres avec Ring Shout de P. Djèlí Clark dont je parle dans le Challenge 2022 « En attendant l’Hiver »

    En résumé, j’ai bien aimé sans plus. J’ai surtout apprécié l’originalité : c’est rare de lire du fantastique sur les ring shout, les gullah et les mythes de l’Africie comme ils l’appellent dans le livre. Cela m’a donné envie de lire les romans de Nnedi Okorafor (Binti, Qui a peur de la mort ?, Le Livre de Phénix…), ce doit être très intéressant. Je lirai sans doute d’autres romans de P. Djèlí Clark également, ayant déjà lu Les tambours du Dieu Noir.

    J’arrive à 10 entrées validées, je suis très fière de moi !

    MELT527
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    #183459
    Wylla
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    Pour l’entrée Une œuvre pour la jeunesse, j’ai lu Les sœurs Carmines, tome 1 : Le complot des corbeaux d’Ariel Holzl, sur les conseils de @wylla

    Je suis ravie que tu aies aimé ! Honnêtement je trouvais Tristabelle détestable et tête-à-claques dans le tome 1 et j’ai malgré tout beaucoup aimé le tome 2. C’est, pour moi, le meilleur de la trilogie.

     

    Sinon voici ma petite contribution au challenge.  J’ai validé trois items :

    Horreur psychologique avec Widjigo, d’Estelle Faye, que je n’ai plus vraiment à présenter sur le forum. Il convient bien-sûr parfaitement à Horreur de monstre, comme vous l’avez mentionné, mais, de par la tension psychologique ajoutée aux troubles intérieurs des personnages qui règne durant tout le roman, il me paraît aussi approprié pour cette catégorie.

    Horreur de monstre : L’épée, la famine et la peste de Aurélie Wellenstein, également évoqué par Jon sur le forum. Un univers fantasy d’inspiration médiévale (époque croisades) où les habitants vivent dans la peur des tarantas, sortes de monstres-sorcières arachnéens, de lycanthropes et autres joyeuseté. Et où la monstruosité a bien-sûr plusieurs visages…

    Horreur et société : Octobre de Søren Sveistrup. Dans ce thriller nordique un tueur en série s’en prend à des femmes, laissant près de leur corps mutilé de petits bonhommes en marrons. Chose étrange, les enquêteurs découvrent sur la figurine les empreintes de la fille de la ministre des affaires sociales, Rosa Hartung, disparue et assassinée un an plus tôt…  C’était ma lecture de roman policier annuelle, pas transcendant à mon sens (mais en même temps c’est pas mon genre préféré, même si j’essaie régulièrement) mais efficace en terme d’intrigue et d’ambiance.

    #183463
    Yoda Bor
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    –Horreur et société : Octobre de Søren Sveistrup. Dans ce thriller nordique un tueur en série s’en prend à des femmes, laissant près de leur corps mutilé de petits bonhommes en marrons. Chose étrange, les enquêteurs découvrent sur la figurine les empreintes de la fille de la ministre des affaires sociales, Rosa Hartung, disparue et assassinée un an plus tôt… C’était ma lecture de roman policier annuelle, pas transcendant à mon sens (mais en même temps c’est pas mon genre préféré, même si j’essaie régulièrement) mais efficace en terme d’intrigue et d’ambiance.

    J’aime bien l’adaptation qui en a été faite sur Netflix l’année dernière, Kastanjemanden. C’était pas renversant mais l’interprétation était cool et ça collait bien avec la période.

    Arys du Rouvre 💜

    #183466
    MELT527
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    c’est pas mon genre préféré, même si j’essaie régulièrement

    Qu’est ce que tu recherches exactement ? Ou qu’est ce que tu n’aimes pas ? On pourrait peut-être te donner des idées ?

    Je suis ravie que tu aies aimé ! Honnêtement je trouvais Tristabelle détestable et tête-à-claques dans le tome 1 et j’ai malgré tout beaucoup aimé le tome 2. C’est, pour moi, le meilleur de la trilogie.

    Je vais me lancer dans son autre saga jeunesse Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais, ça a l’air barré aussi. Et je continuerai la saga des sœurs, ce n’est pas une lecture très longue de toute façon et je commence rarement une trilogie sans la terminer. Merci pour cette découverte en tout cas, je vais demander Les royaumes immobiles, tome 1 : La princesse sans visage à Noël !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #183473
    Quintus Cularo
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    Je valide l’entrée Histoire de monstre avec Si tu vois le Wendigo de Christophe Lambert.

    Un soir, en rentrant d’une journée à jouer avec son meilleur ami, David, un jeune garçon passionné de lecture et d’écriture, découvre sa voisine nue au milieu de la rue, la bouche en sang. A partir de là, David va de plus en plus s’intéresser à sa voisine, et découvrir des choses qui le feront devenir adulte.

    Roman d’apprentissage plutôt classique en réalité, derrière un enrobage fantastique qui relève surtout de la toile de fond. Cet enrobage perturbe d’ailleurs un peu la lecture, en détournant l’attention du lecteur, qui se retrouve à la moitié du livre à attendre encore que l’histoire commence réellement. Une fois remis sur les rails, on se retrouve face à une histoire finalement très prévisible. L’ambiance années 50 apporte une plus value, et permet un retour intéressant dans la société de cet époque (de quoi tordre le cou au c’était mieux avant) mais à part ça, les situations proposées sont dans l’ensemble assez peu enthousiasmantes. J’ajouterai que la morale, au vu des thèmes abordés, fait un peu bancal. Reste toutefois la plume de l’auteur, vivante et dynamique, qui nous propose une lecture plaisante.

    Concernant l’aspect horrifique il est très en retrait, même la représentation de l’Homme comme le véritable monstre (une approche que je n’ai souvent pas) n’est pas développée. Bref si une autre lecture correspond j’envisage de changer le titre pour cette entrée.

    Je valide ensuite l’entrée Edgar Allan Poe avec La Chute de la maison Usher.

    Le narrateur, anonyme, rend visite à son ami Roderick Usher, qui vit dans sa vieille maison familiale. Cette demeure ancienne semble provoquer un certain malaise chez ses occupants, notamment Roderick et sa sœur jumelle Madeline.

    Je m’arrête là pour le résumé, la nouvelle étant très courte, il est difficile dans dire plus sans juste raconter l’histoire.

    C’est d’ailleurs là le plus gros défaut de la nouvelle, sa très courte durée, moins d’une vingtaine de pages.

    Si on ajoute à ça le style de Poe, qui s’attarde longuement sur les ambiances et les ressentis, le récit s’écoule à toute vitesse sans prendre le temps de réellement établir ses personnages et son univers. Pourtant l’histoire proposée, si on la prend comme un résumé est plutôt intéressante et aurait gagné d’un développement plus long. C’est donc intéressant (et très rapide) à lire pour la culture mais un peu frustrant.

    Je valide enfin l’entrée Richard Matheson avec La Maison des Damnés.

    Le docteur Lionel Barrett, physicien étudiant la parapsychologie, et son épouse sont engagés par un homme riche et agonisant. Ce dernier, afin de savoir si une vie après la mort existe, souhaite que le Dr Barrett étudie la maison Bellasco, réputée comme hautement hantée et dangereuse.

    Approche très intéressante du thème de la maison hantée, constituée autour de l’opposition entre la science et la spiritualité. Le roman nous propose une histoire en huis-clos dans laquelle les personnages sont victimes de leurs propres travers et de leurs démons. L’aspect psychologique est très réussi, renforçant le sentiment d’enfermement des personnages. Toutefois il y a un point noir, et pour ça je reviens sur ce que j’ai déjà dit, concernant le lien entre horreur et sexualité (oui c’est une de mes marottes). Ici c’est appuyé avec beaucoup d’insistance, parfois gratuite et très douteuse (comme par hasard, ce sont les personnages féminins qui sont au centre de cet aspect).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

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