› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Les dix livres que vous emporteriez sur une île déserte
- Ce sujet contient 37 réponses, 27 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Liverbird, le il y a 4 années et 1 mois.
-
AuteurMessages
-
19 juin 2019 à 17 h 37 min #97491Athouni
- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 267
Athouni c’est vraiment bien le 2eme de Kesey? J’avais lu des avis qui n’etaient pas bons, après faut peut être pas comparer avec « vol au dessus d’un nid de Coucou », Qu’est-ce qui t’as marqué dedans?
Chef d’oeuvre. Je ne peux pas croire qu’il y ait des critiques négatives sur ce livre. 😉
C’est l’histoire de la famille Stamper, une famille de bûcherons qui vit dans l’Oregon. L’entreprise familiale connait quelques difficultés notamment en lien avec la grève qui touche la scierie locale. Au début du roman, Lee Stamper, le cadet (étudiant, lettré, fumeur de joints, ayant grandi sur la côte Est) retourne au bercail à l’occasion des vacances scolaires. Officiellement pour aider sa famille ; officieusement pour se venger de son frère, Hank Stamper, LE bûcheron, un gars qui tient à bout de bras l’entreprise, qui abat le travail de trois hommes, une force de la nature.
Le roman tient par ses personnages, tellement beaux, tellement plein d’humanité que tu voudrais les voir apparaître devant toi pour les serrer dans tes bras. ET il n’y a pas que les deux frangins, le patriarche est un numéro également et plus généralement les seconds rôles sont magnifiques. Bien sûr c’est la rencontre entre l’insubmersible Hank et Lee le freluquet mais animé d’une volonté hors norme qui fascine. Ce n’est pas un roman à suspens, on comprend vite de quoi il retourne entre eux.
Ajoute à cela des description de la nature et de bûcheronnage absolument magnifiques, une qualité formelle évidente et quelques audaces narratives (polyphonie) et tu tiens un des meilleurs livres de littérature américaine de la dernière décennie (en parution parce que le bouquin date des années 60 de mémoire).
Bref, il est inconcevable de ne pas essayer d’autant que l’objet est magnifique.
PS : oui, libraire. Bon bah, démasqué !
« When dead men come hunting in the night, do you think it matters who sits the Iron Throne »
7 juillet 2019 à 23 h 37 min #100938Aspics des sables- Pisteur de Géants
- Posts : 1055
Je lis, en moyenne, 3 romans par semaine, ça va donc être chaud pour moi de ne prendre que 10 livres, il y en a tant que j’ai aimé ! Après, comme nos îles désertes respectives seront à proximité (à un p’tit quart d’heure de radeau), j’irais emprunter ceux que je voulais, entre autres, emmener à :
– Ser Damien Florent : Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde), ce livre m’avait mise un claque au niveau de la réflexion sur la vieillesse et l’avancement à la mort.
– DNDM : L’Appel de la forêt (Jack London), le premier livre qui m’a fait pleurer et qui continue à le faire, ce retour à l’état sauvage de Buck ne cessera jamais de me toucher et Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) pour l’écriture, l’humour, le romantisme aussi, je crois que c’est la scène du nez, qui m’a appris que l’autodérision était une arme contre le regard des autres.
– Papadoc : Sa majesté des mouches (William Golding), une critique de la société et de l’humain via la cruauté, sans artifice, quasi animale des enfants, un livre qui m’avait bousculée, ayant quasi le même âge que ces derniers.
– Ysilla : Les liaisons dangereuses (Choderlos de Laclos) pour l’écriture, le trio Valmont / Merteuil / Volanges, la réflexion sur l’aspect destructif que peut avoir le jeu de la séduction, il n’est, en effet, bon, pour personne, de jouer avec l’amour, L’assommoir (Émile Zola), pour le destin de Gervaise que j’ai suivi jusqu’à sa mort, vivant sa chute en enfer avec celle de son mari du toit, j’ai été en apnée comme si je lisais un thriller, Zola a cet effet chez moi (Thérèse Raquin <3), L’Iliade et l’Odyssée (Homère) pour les mêmes raisons qu’Ysilla et parce que je ne peux pas m’empêcher d’y glisser le nez régulièrement pour lire mes passages préférés, La communauté de l’Anneau (J. R. R. Tolkien) parce que j’adore ce début d’aventures où tout le monde se rencontre et où l’atmosphère n’est pas encore trop pesante tout en nous emmenant au cœur de l’histoire.
– Rosie : Le parfum (Patrick Süskind) pour son atmosphère particulièrement glauque, le personnage hyper sombre de Jean-Baptiste Grenouille et le talent de Patrick Süskind pour arriver à nous faire sentir des odeurs rien qu’à travers la description qu’il en fait et Le Roi de Fer (Maurice Druon) parce que j’adore cette saga et que, s’il ne doit y avoir qu’un tome, autant que ce soit le premier.
– Tomcat : Les Hauts de Hurlevent (E. Brontë) pour la puissance du personnage de Heathcliff, la scène où il ouvre la fenêtre, espérant revoir Catherine via ce qu’il pense être, à ce moment-là, son fantôme (j’en frisonne encore !) et l’atmosphère que génèrent des landes du Yorkshire. Le Comte de Monte Christo (Alexandre Dumas) pour l’écriture et l’histoire qui m’ont happée dès les premières lignes, pour la vengeance (et pourtant je ne cesse de dire que cette dernière ne peut qu’être toxique) d’Edmond Dantès et qui est juste incroyable, L’attrape-cœurs (J.D. Salinger) pour le relire car je n’ai plus que le souvenir d’un adolescent me faisant vivre les émotions et les réflexions que j’avais à cette période-là de ma vie, du coup, étant maintenant (jeune 😛 ) adulte, je voudrais voir si cela me parle toujours autant.
– Aerolys : Rebecca (Daphné du Maurier) pour l’ambiance pesante alors même qu’au final, il n’y avait pas lieu de s’affoler, comme quoi les morts peuvent avoir longtemps un impact sur les vivants, seul l’incendie de Manderley aura libéré ces derniers de l’emprise de Rebecca.
– O’Cahan : Lettre d’une inconnue (Stefan Zweig) pour la connaissance de l’auteur du cœur des femmes et de son fonctionnement, cela en est troublant !
– Orion : Les fourmis (Bernard Werber) parce que réussir à faire d’une colonie de fourmis un thriller haletant, c’est très fort !
– Florel Tully : Dune (Frank Herbert) pour l’univers complexe qui a été créé autour de cette planète inhospitalière, l’impact qu’il a sur la lecture, j’ai été captivée, dans ce premier tome, par la mise en place du décor, de la civilisation, de ce qui allait être les enjeux de l’histoire.
– Jaqen : Le Silence des agneaux (Thomas Harris) parce que le binôme Lecteur / Clarice fonctionne terriblement bien, que leur personnage respectif est, d’un point de vue psychologique, hyper intéressant à suivre (quitte à se perdre face, entre autres, à la grande intelligence de Lecter et son ambivalence meurtrier / sauveur qui ressort de sa relation avec Clarice).
– Ben Omble : Un recueil de nouvelles de H.P. Lovecraft, me concernant, ce sera les Histoires macabres parce que c’est le premier que j’ai lu et qui m’avait fait aimer l’auteur et son univers.
– Formemos : La tête contre les murs (Hervé Bazin) parce que ce n’est pas aussi romancé qu’on pourrait l’espérer – y compris à l’heure actuelle – l’univers psychiatrique y étant plutôt bien décrit, son impact sur le patient aussi. C’est d’autant plus marquant que cela touche un jeune homme qui se voit interner par son père, ne sachant plus comment agir face à son comportement perçu comme en marge de la société. Au bonheur des ogres (Daniel Pennac) parce que je soupçonne ce dernier d’avoir pris un peu de ma famille pour décrire celle des Malaussène, du coup, forcément, c’est un univers et des personnages qui me parlent terriblement.
-FeyGirl : Orgueils et Préjugés (Jane Austen) pour Darcy (un des personnages littéraires qui m’a le plus fait battre mon p’tit cœur), l’idée qui en ressort concernant le jugement hâtif que l’humain peut avoir les uns envers les autres, la manière dont Elizabeth et l’atmosphère que renvoie la société anglaise au tournant du XIXe siècle.
– Ser Hackedall : L’Ordre Du Phénix (J. K. Rowling), je préfère Le Prince de sang mêlé (Rogue <3) mais je ne vais pas faire la fine bouche, j’aime bien celui-ci aussi, du moment que j’ai un Harry Potter à lire, ça me va, ça me fait rajeunir, j’aime bien !
– ASTE : Le Horla (Guy de Maupassant) pour l’écriture lyrique de l’auteur que j’affectionne particulièrement et la manière dont il nous plonge dans l’angoisse, la folie et la mort.
– Foxgorr : Charlie et la chocolaterie (Roald Dahl) pour les même raisons que Foxgorr : le pillage de la cuisine qu’engendre, à chaque fois, ma lecture de ce roman et l’onirisme. Mais aussi la capacité qu’avait Roald Dahl à conserver un regard d’enfant afin de nous le transmettre.
– Samyriana : Jane Eyre (Charlotte Brontë) parce que, s’il apparaît moins puissant que le roman de sa sœur Les Hauts de Hurlevent, il n’en est pas moins captivant tant au niveau des personnages que du romantisme qui ressort de l’histoire de Jane et Rochester.
Du coup, je vais peut-être réussir à en citer 10 sans trop de frustration (mais un peu quand même)
– Le petit prince (Antoine de Saint-Exupéry) : je sais que ASTE l’a aussi dans ses bagages mais je ne peux pas l’emprunter, ce livre est ma bible, j’ai besoin de l’avoir à portée de main afin de pouvoir en lire des extraits dès que j’en ressens le besoin. Je le trouve, de par la poésie et le regard qu’il porte sur l’homme, terriblement pur et beau.
– La nuit des temps (René Barjavel) : j’ai lu le livre en un peu plus d’une nuit, je n’ai jamais pu m’arrêter (sauf pour aller faire pipi et encore, je me demande si je ne l’emmenais pas aux toilettes avec moi ! ) jusqu’au dernier mot de la dernière page. L’histoire d’Elea et de Païkan a marqué mon adolescence au point que leur amour et leur destin me hantent encore et toujours.
– Princesse bride (William Goldman) : j’ai adoré tant dévorer le livre que découvrir son adaptation en film. Je suis très friande de ce type d’histoire mêlant histoire d’amour, d’aventures et humour décalé ! Ma fille en est folle aussi car ça lui renvoie sa petite enfance quand je lui inventais des histoires telles que Les aventures du chaperon turquoise, La reine des nouilles, Le prince qui ne voulait pas aller se coucher… Princesse bride fait partie des livres qui ont le pouvoir de rendre heureux. Il est donc indispensable de l’avoir avec soi !
– L’écume des jours (Boris Vian) : là encore, un roman qui m’a marquée, il faut dire qu’il m’aura bien fait pleurer, il y a dans l’écriture de Boris Vian un mélange de poésie et d’onirisme qui permet de décrire la maladie de Chloé (son nénuphar) et son impact sur Colin d’une manière particulièrement touchante.
– La nuit des enfants rois (Bernard Lenteric) : je n’avais pas trop aimé la traduction française mais l’histoire est suffisamment prenante pour oublier cette dernière et plonger pleinement dans cette histoire où 7 enfants-génies décident – après avoir été sauvagement agressés – d’exorciser leur douleur et la haine froide que cette dernière a engendré (envers le monde) en accumulant des crimes parfaits. Seul Jimbo Farrar va les percer à jour, reste à voir s’il va décider de lutter contre eux ou les rejoindre. Ce livre m’avait mise terriblement mal à l’aise et réfléchir sur jusqu’où on pouvait accepter la vengeance. L’intelligence de ces 7 enfants-génies les rend terrifiants voire repoussants et la sensation est étrange. Je n’ai jamais osé le relire. L’emmener avec moi me donnerait l’occasion de le faire.
– Magie et Cristal (Stephen King) : je sais, ce n’est pas le premier tome de La tour sombre mais c’est celui que je souhaite emmener parce qu’il est différent des autres, il met l’histoire en cours entre parenthèses en revenant (en grande partie) sur un épisode crucial de la jeunesse de Roland, nous permettant ainsi de mieux comprendre son personnage.
– 3 hommes dans un bateau (sans parler du chien) (Jerome K Jerome) : c’est un tout petit livre qui se lit donc très rapidement, que j’avais beaucoup aimé car tout en simplicité et en humour. J’avais tellement aimé l’idée de ces 3 amis – hypocondriaques et bien souvent de mauvaise foi ! – de partir en bateau sur la Tamise pour se refaire une santé que j’avais proposé aux miens d’en faire de même.
– La maison aux esprits (Isabel Allende) : je ne suis pas très saga familiale mais celle-ci m’avait tout de suite happée, les personnages et les relations entre eux en étant la force. Il y a comme une folie douce qui permet de s’attacher à eux, quels que soient leurs défauts.
– Beignets de tomates vertes (Fannie Flagg) : j’avais adoré ce livre qui parle de femmes, d’amitié (et d’amour aussi), du temps qui passe, d’acceptation de soi, de perte, de violence conjugale, de racisme… L’histoire d’Idgie et Ruth est belle parce qu’il en ressort beaucoup de bonté (et de justice). A la fin du livre, on se dit quen s’il existait, on s’arrêterait bien dans leur café (au bord de cette voie ferrée), histoire d’y panser quelques plaies.
– Les vestiges du jour (Kazuo Ishiguro) : j’ai lu le livre avant de voir le film et j’avoue que la qualité de l’interprétation de A. Hopkins et E. Thompson m’avait permis de redécouvrir toute la subtilité des personnages de ce dernier (du coup, je l’avais relu avec avidité ! ). L’histoire de Stevens et Miss Kenton est belle parce qu’on ne saura jamais ce qu’elle aurait pu être s’ils s’étaient dévoilés pleinement leurs sentiments. J’aime cette réalité et l’impact que cette dernière a sur notre lecture et notre perception des personnages.
11 juillet 2019 à 11 h 50 min #101462Athouni- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 267
– La maison aux esprits (Isabel Allende) : je ne suis pas très saga familiale mais celle-ci m’avait tout de suite happée, les personnages et les relations entre eux en étant la force. Il y a comme une folie douce qui permet de s’attacher à eux, quels que soient leurs défauts.
Remarquable roman en effet. L’ambiance fantastique et envoûtante laisse peu à peu la place à une dimension plus sombre et réaliste à mesure que l’on progresse vers le coup d’Etat. Roman fidèle au réalisme magique sud américain : emprunter des éléments surnaturels pour mieux évoquer une réalité qu’on ne peut décrire de manière réaliste, soit à cause la censure et du régime politique en place, soit à cause du caractère proprement innommable de la réalité. Et c’est sans doute le cas ici puisqu’Isabel Allende raconte, sans jamais le nommer, le coup d’Etat de Pinochet et la mort de son père, Salvador Allende.
« When dead men come hunting in the night, do you think it matters who sits the Iron Throne »
11 juillet 2019 à 13 h 21 min #101480Ser Hackedall- Frère Juré
- Posts : 78
Salut à tous,
Vite fait 2 petites remarques sur ce que je viens de lire ici.
Et c’est sans doute le cas ici puisqu’Isabel Allende raconte, sans jamais le nommer, le coup d’Etat de Pinochet et la mort de son père, Salvador Allende.
Isabel Allende, auteure de « La Maison Aux Esprits », n’est pas, même si ce genre de sujet relatif à la filiation masculine peut inciter à la prudence comme bien le sait tout lecteur d’ASOIAF, la fille de Salvador Allende président du Chili.
– La nuit des enfants rois (Bernard Lenteric) : je n’avais pas trop aimé la traduction française
Là aussi, je suis assez raisonnablement persuadé (En 81, année fameuse pour ceux qui sont en âge de s’en souvenir, j’avais réussi à faire lire à toute ma classe de 5ème ce bouquin, via le prof de Français Mr Grospiron, un chouette type un peu ex-baba qui, au milieu du suivi d’un programme plus académique et réglementaire, nous avait octroyé dans le cadre des lectures « obligatoires » de l’année, de choisir nous même un ouvrage, et sur ma proposition celui-ci avait été choisi) que ce livre est de langue française à l’origine. Pour avoir essayer de le relire à un âge plus avancé, ce que je pense être une erreur de nationalité est néanmoins assez compréhensible because on ne peut certes pas dire que le style littéraire soit une des premières choses qui puissent venir à l’esprit à l’évocation de ce bouquin.
11 juillet 2019 à 13 h 28 min #101481FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Athouni wrote: Et c’est sans doute le cas ici puisqu’Isabel Allende raconte, sans jamais le nommer, le coup d’Etat de Pinochet et la mort de son père, Salvador Allende.
Isabel Allende, auteure de « La Maison Aux Esprits », n’est pas, même si ce genre de sujet relatif à la filiation masculine peut inciter à la prudence comme bien le sait tout lecteur d’ASOIAF, la fille de Salvador Allende président du Chili.
Plus précisément : le père d’Isabel Allende était un cousin du président Salvador Allende.
11 juillet 2019 à 23 h 11 min #101551Aspics des sables- Pisteur de Géants
- Posts : 1055
L’ambiance fantastique et envoûtante laisse peu à peu la place à une dimension plus sombre et réaliste à mesure que l’on progresse vers le coup d’Etat. Roman fidèle au réalisme magique sud américain : emprunter des éléments surnaturels pour mieux évoquer une réalité qu’on ne peut décrire de manière réaliste, soit à cause la censure et du régime politique en place, soit à cause du caractère proprement innommable de la réalité.
Très joliment dit 😊
Là aussi, je suis assez raisonnablement persuadé (En 81, année fameuse pour ceux qui sont en âge de s’en souvenir, j’avais réussi à faire lire à toute ma classe de 5ème ce bouquin, via le prof de Français Mr Grospiron, un chouette type un peu ex-baba qui, au milieu du suivi d’un programme plus académique et réglementaire, nous avait octroyé dans le cadre des lectures « obligatoires » de l’année, de choisir nous même un ouvrage, et sur ma proposition celui-ci avait été choisi) que ce livre est de langue française à l’origine. Pour avoir essayer de le relire à un âge plus avancé, ce que je pense être une erreur de nationalité est néanmoins assez compréhensible because on ne peut certes pas dire que le style littéraire soit une des premières choses qui puissent venir à l’esprit à l’évocation de ce bouquin.
Tu as complètement raison, je viens d’aller voir sur le net, Bernard Lenteric est bien français ! Je m’excuse platement pour cette erreur mais, du coup, je te rejoins complètement, le style littéraire n’est définitivement pas ce qui fait la force de ce roman.
Plus précisément : le père d’Isabel Allende était un cousin du président Salvador Allende.
Oui, c’est l’information que j’avais. Elle était en famille avec lui mais d’une manière plus éloignée.
12 juillet 2019 à 9 h 28 min #101573Athouni- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 267
Oh ! J’ai toujours cru que c’était sa fille…^^ Ça m’apprendra à ne pas vérifier mes informations !
« When dead men come hunting in the night, do you think it matters who sits the Iron Throne »
16 novembre 2020 à 15 h 33 min #145168Liverbird- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 46
Les livres que j’ai déjà lus et qui méritent d’être du voyage :
- Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranée à l’époque de Philippe II, l’intégrale s’il y en a une, sinon le t.1 : la profondeur du temps long et la quintessence de l’histoire ;
- Maurice Genevoix, Ceux de 14 : un hymne à la vie, par delà la souffrance et le sacrifice ;
- Tolkien, The Lord of the Rings, l’intégrale : parce que c’est immersif et poétique ;
- Larry McMurtry, Lonsome Dove, l’intégrale aussi : le souffle de la grande aventure du western ;
- Umberto Eco, Le nom de la rose : pour essayer de comprendre ce que je n’ai pas compris la première fois, et puis quelle écriture !
- Hergé, Les aventures de Tintin, l’intégrale : il doit bien y avoir une intégrale, sinon je les colle les uns aux autres et je les fais passer ni vu ni connu.
Ceux que je n’ai pas encore lus, et c’est l’occasion :
- Vassili Gossman, Vie et destin
- Jane Austen, Orgueil et préjugés
- Albert Camus, L’étranger
- Georges R.R. Martin, A feast for crows, pour avancer dans ma lecture d’ASOIAF
Ceci dit, j’espère que ça ne dure pas trop longtemps ce petit séjour, parce que 10 livres, même en comptant quelques pavés, c’est vite fait…
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.