Saga Harry Potter

  • Ce sujet contient 50 réponses, 18 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Obsidienne, le il y a 2 semaines.
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  • #207807
    Nymphadora
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    Et j’ai une question pour les Potterheads : quelle est la meilleure encyclopédie en ligne sur cette saga ? Je suis allé voir sur la Gazette du Sorcier, mais soit j’ai mal cherché, soit ils n’ont pas ce genre d’offre. Je me suis rabattu sur le wikia du fandom en VO, qui m’a l’air pas mal complet, mais qui mélange allègrement livres, films, jeux vidéo, etc. Y a-t-il un autre site ?

    On me donne dans l’oreillette le lien de ce site ami de la Gazette : https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Harry_Potter

    ~~ Always ~~

    #207808
    Eridan
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    https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Harry_Potter

    Il me semble que c’est celui que j’utilisais quand je voulais m’informer sur HP. 😉

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #207810
    Obsidienne
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    Si tu veux on peut se faire une lecture commune, en postant nos réactions en même temps.

    Vous voulez bien de moi ; -) ?

    Lapin rouge wrote: quelle est la meilleure encyclopédie en ligne sur cette saga ?

    Pourquoi ne pas demander ce renseignement à La Gazette ? Ils sont super sérieux et probablement de bon conseil !

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #207812
    Nymphadora
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    Pourquoi ne pas demander ce renseignement à La Gazette ? Ils sont super sérieux et probablement de bon conseil !

    C’était peut-être pas suffisamment clair, mais c’est à la Gazette que j’ai demandé le lien que j’ai donné juste au dessus 😉

    Et sinon, pour info, on consacrera un live spécial des Manuscrits de Mestre Aemon au premier tome d’Harry Potter courant décembre. C’est donc effectivement un moment très opportun pour se lancer dans une lecture commune et on pourra en discuter tous ensembles en live 🙂

    ~~ Always ~~

    #207814
    DNDM
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    Vous voulez bien de moi ; -) ?

    Avec grand plaisir!

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #207816
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    Vous voulez bien de moi ; -) ?

    Avec grand plaisir!

    Mercciii :- ) !

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #207822
    DNDM
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    J’ai écrit mes retours de relecture des tomes 1 et 2, avant d’oublier complètement les détails, vu que ça date déjà de deux à quatre semaines. Je poste le premier ici, j’attendrais que vous ayez avancé pour poster le second (et il sera toujours tant de scinder le sujet si vous estimez que la relecture mérite un topic à part, si vous voulez qu’on poste nos retours chapitre par chapitre ou je ne sais quoi, mais bon pour l’instant je ne suis pas sûr que ça se justifie).

    Mon retour de lecture est bien évidemment plein de spoilers, je pars du principe que tout le monde a déjà lu Harry Potter, ne lisez pas la suite si ce n’est pas le cas ou si vous voulez aborder la relecture vierge de toutes impressions.

    Harry Potter and the Philosopher Stone

    Harry Potter (#1) and the Philosopher's Stone (J.K. Rowling)

    Un roman finalement pas si long par rapport au souvenir qu’on peut en avoir (7h de lecture en audiolivre).
    Un démarrage qui, en revanche, peut le paraître, long (mais j’ai bien aimé, j’avais largement oublié ces passages).
    Les Dursley sont vraiment infects, c’est très réussi à ce niveau.
    La transition monde normal / monde des sorciers m’a finalement paru à la fois naturelle et très rapide. « Tu es un sorcier, Harry », ha ok, pouf Diagon Alley et plein les mirettes direct mais sans qu’Harry ou le lecteur se pose vraiment de questions (on savait qu’on arriverait là tôt ou tard, de toutes façons). Ha tiens, Quirrell est déjà là.
    La rencontre immédiate et l’amitié directe avec Ron, facile mais bon ça marche.
    La rencontre immédiate et l’amitié plus tardive avec Hermione, c’est un peu plus intéressant, mais on passe littéralement de « cette fille est méga relou » à « cette fille est notre meilleure pote » en une phrase de transition.
    JKR qui spoile en une phrase quasi toute sa saga dès le tome 1 en disant que Harry ne pas mourir avant au moins quelques années (je me souviens plus des mots exacts et c’est en audiobook donc je vais pas aller chercher, mais grosso modo ça donnait « Au cours des années suivantes, Harry Potter se demanderait toujours comment il avait réussi à se concentrer suffisamment pour passer ses examens. »)
    Les « épreuves » pour arriver jusqu’à la pierre philosophale, une vaste blague: n’importe quel sorcier un peu puissant doit pouvoir terrasser un cerbère et un troll, les échecs bah il suffit de savoir mieux jouer aux échecs que la personne qui a mis en place l’épreuve, les clés il doit y avoir 127 258 façons de choper la bonne dans l’univers d’HP, et les potions c’est la blague ultime (la preuve, une élève de première année comprend l’énigme). Bref, là on voit clairement qu’on est dans du roman très jeunesse, si on avait oublié.
    Au final, sept heures ma foi très agréables.

    Je reviens sur Quirrel à Diagon Alley, et sur ce genre de choses: de façon générale, JKR sème plein de petits détails qui rendent la relecture très intéressante, c’est aussi une des forces de ces livres. On peut discuter de s’ils méritent le succès démentiel qu’ils ont eu ; mais pour moi, même s’ils ne sont pas forcément un million de fois meilleur que des tas d’autres livres dans la même catégorie, ils sont clairement dans le haut du panier de la littérature jeunesse. Il y a un univers charmant et des persos sympas, certes, mais au-delà de ça le style est très efficace, l’humour toujours présent à la fois dans l’univers mais aussi dans les tournures de phrases, le scénario se tient bien, bref, le succès des livres se joue sur une accumulation de bons points divers qui font que le livre est globalement d’excellente qualité sur tous les critères imaginables, si je compare ça à mes lectures jeunesses récentes (et y’en a eu pas mal ces dernières années, je n’évoque pas tout ici, quand c’est jeunesse donc hors cible sur ce forum, et assez mauvais ou simplement passable, je m’épargne et je vous épargne la critique, en général).

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #207823
    Lapin rouge
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    Et j’ai une question pour les Potterheads : quelle est la meilleure encyclopédie en ligne sur cette saga ? Je suis allé voir sur la Gazette du Sorcier, mais soit j’ai mal cherché, soit ils n’ont pas ce genre d’offre. Je me suis rabattu sur le wikia du fandom en VO, qui m’a l’air pas mal complet, mais qui mélange allègrement livres, films, jeux vidéo, etc. Y a-t-il un autre site ?

    On me donne dans l’oreillette le lien de ce site ami de la Gazette : https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Harry_Potter

    Merci pour le lien, je vais en faire bon usage. Et je poste mes impressions de relecture dès que j’ai fini le tome 1.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #207888
    Obsidienne
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    … je poste mes impressions de relecture dès que j’ai fini le tome 1.

    Pareil …

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #207986
    Lapin rouge
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    Ayant terminé ma relecture du premier tome de la saga ”Harry Potter”, je voudrais d’abord évoquer la saga dans son ensemble. Je trouve en effet très futé de la part de J.K. Rowling le fait de l’avoir écrite en suivant la croissance de son héros et de ses amis, en parallèle de celle de son public-cible : dans le premier tome, Harry, Ron, Hermione et leurs condisciples ont onze ans, et le livre est écrit pour des enfants du même âge. A chaque tome suivant, les personnages auront un an de plus, et le lectorat visé également, puisque chacun sera plus long et plus complexe que le précédent. Celles et ceux qui ont eu la chance d’avoir 11 ans en 1997 et qui ont grandi avec la saga ont probablement eu la chance de connaître une expérience littéraire inédite et merveilleuse.

    Je sais bien que ce que je viens d’écrire n’est pas rigoureusement exact : le tome 6 est plus long que le 7, et l’écart de publication des 3 derniers tomes est supérieur à un an. Un enfant de 11 ans en 1997 aurait donc eu 21 ans lors de la sortie du dernier tome, alors que Harry Potter en a 18. Mais l’idée d’ensemble reste valide.

    Venons-en maintenant au premier tome, Harry Potter and the Philosopher’s Stone (ma première lecture était en VF, ma relecture actuelle en VO). C’est donc le plus court de la série (332 p. dans l’édition britannique), dont il établit le modèle : un tome par année scolaire, les premiers chapitres étant consacrés à la mise en place. Évidemment, pour ce premier tome, celle-ci est particulièrement longue et couvre les onze premières années de vie du héros, avec heureusement pas mal d’ellipses. Il faut 5 chapitres sur 17 pour que Harry se retrouve enfin devant le quai 9 3/4 de King’s Cross. Ensuite, c’est le déroulement immuable d’une année scolaire, avec ses étapes obligées : le voyage en train, le banquet de début d’année, Halloween, Noël, les révisions et les examens de fin d’année.

    JKR n’est pas la première autrice à avoir eu l’idée d’une école de magie. A ma connaissance, c’est Ursula K. Le Guin qui l’a inventée dans le premier tome du cycle de Terremer. Mais c’est JKR qui a le plus exploité ce thème en en faisant le cadre quasi immuable de tout son cycle.

    Concernant le personnage d’Harry Potter tel qu’il apparaît dans ce premier tome, tout est fait pour que le lecteur le prenne en affection : il est orphelin, il est martyrisé par sa famille d’adoption (comme Cendrillon), et, comme le lecteur, il ignore tout du monde parallèle des sorciers, ce qui en fait un médiateur tout indiqué. C’est également le personnage point de vue, puisque qu’il est le seul dont on connaisse les pensées et les sentiments. Il est dépeint à la fois comme un petit garçon ordinaire et comme le porteur d’un destin extraordinaire ayant survécu mystérieusement à un sort mortel et ayant même causé la perte de son agresseur, le redoutable Voldemort (au passage, le lecteur francophone appréciera ce nom si significatif dans sa langue, ce qui n’est pas un hasard, JKR ayant fait des études supérieures en français, comme Le Guin d’ailleurs). La cicatrice sur son front est le stigmate de ce destin, et Dumbledore lui-même, dans son échange conclusif avec Harry (échange qui sera la conclusion rituelle de chaque tome, sauf le dernier), lui expose à quel point il est extraordinaire, car lui seul a pu déjouer l’ultime épreuve, celle du miroir d’Erised. Seul un être au cœur pur comme lui pouvait obtenir la pierre philosophale (l’enfant porteur d’un grand destin est un thème très fréquent dans la littérature, et notamment dans la fantasy).

    D’ailleurs, on peut se demander ce que Quirrell aurait fait si Harry n’était pas arrivé dans la septième pièce secrète où est cachée la pierre philosophale. Comment aurait-il pu la trouver ? La magie de Voldemort aurait-elle été assez puissante pour surmonter celle de Dumbledore ? Je suis d’accord avec DNDM pour considérer les autres épreuves comme trop faciles pour tout sorcier un tant soit peu doué (mais elles fonctionnent très bien pour des élèves de première année, et permettent à Ron de montrer son courage et son dévouement). En revanche, cette dernière épreuve était probablement impossible à surmonter pour les ”méchants”.

    A propos de méchants (et ce sera ma dernière réflexion, il serait temps que je m’arrête), la meilleure trouvaille dans ce tome est le personnage de Snape (Rogue en VF). Pour un bouquin destiné à de jeunes ados, un personnage aussi complexe et nuancé est une très bonne chose. Il montre qu’une même personne peut être à la fois mesquinne, retorse et rancunière, et en même temps digne de confiance et désintéressée. Une énigme pour le lecteur, qui ne fera que s’approfondir dans les tomes suivants.

    Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié de retrouver le jeune Harry, ce fut une relecture très agréable et intéressante.

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    #208039
    DNDM
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    D’ailleurs, on peut se demander ce que Quirrell aurait fait si Harry n’était pas arrivé dans la septième pièce secrète où est cachée la pierre philosophale. Comment aurait-il pu la trouver ? La magie de Voldemort aurait-elle été assez puissante pour surmonter celle de Dumbledore ? Je suis d’accord avec DNDM pour considérer les autres épreuves comme trop faciles pour tout sorcier un tant soit peu doué (mais elles fonctionnent très bien pour des élèves de première année, et permettent à Ron de montrer son courage et son dévouement). En revanche, cette dernière épreuve était probablement impossible à surmonter pour les ”méchants”.

    r/harrypotter - Oh.

    A propos de méchants (et ce sera ma dernière réflexion, il serait temps que je m’arrête), la meilleure trouvaille dans ce tome est le personnage de Snape (Rogue en VF). Pour un bouquin destiné à de jeunes ados, un personnage aussi complexe et nuancé est une très bonne chose. Il montre qu’une même personne peut être à la fois mesquine, retorse et rancunière, et en même temps digne de confiance et désintéressée. Une énigme pour le lecteur, qui ne fera que s’approfondir dans les tomes suivants.

    Snape est peut-être la meilleure trouvaille des sept tomes d’Harry Potter, et pas seulement du premier, en fait. Sa personnalité, ses motivations et son alignement réel sont l’un des gros moteurs des bouquins tout du long. Je n’étais pas réellement dans le fandom à l’époque, mais je crois me souvenir que ça turbuinait pas mal dans le fandom à son sujet, avec plein de théories plus ou moins loufoques (genre, Snape est un vampire, théorie qui ma foi, dans des livres où l’on nous parle de vampire à chaque tome et où l’on croise des loups-garous dans des rôles importants, n’est pas déconnante).

    Allez, tome 2:

    Harry Potter (#2) and the Chamber of Secrets (J.K. Rowling)

    Harry Potter and the chamber of secrets

    Un tome un peu plus long (10 h de lecture, c’est pas immense mais quand même plus épais que le tome 1).

    Le classique début « dans le monde réel », les Dursley plus infects que jamais, et l’introduction de Dobby. Celui-ci, on le sait, deviendra un personnage chéri de bon nombre de lecteurs. Mais j’ai été étonné de voir que, dans ce tome, il est finalement très en retrait: il apparaît au début, une fois en cours de route, et revient à la fin. Mais au final il reste assez absent.

    A son sujet, on peut remarquer que Harry & Compagnie ont raison sur toute la ligne dès leur première conversation à son sujet: Dobby est l’elfe des Malefoy. Ils n’ont pas le mobile, mais ils ont les bons coupables.

    J’ai beaucoup aimé la découverte de la famille Weasley, aussi adorable et généreuse que les Dursley sont infects. Des persos très réussis.

    Une petite impression de « facilité » sur ce bouquin: Harry, Ron et Hermione sont toujours au bon endroit au bon moment (ou au mauvais endroit au mauvais moment, comme vous voulez). Il y a environ 1000 élèves à Poudlard, mais c’est toujours eux qui vont tomber les premiers sur des corps pétrifiés, être chez Hagrid quand débarque chez lui un ministre, un directeur d’école puis finalement un grand méchant… Et quand un plafond s’écroule, Harry est évidemment du bon côté pour pouvoir se faire une scène finale en solo.

    Le plot ne tient, aussi, que parce qu’ils sont trop stupides pour dire ce qu’ils savent aux adultes.

    « Mr Dumbledore, un elfe nommé Dobby m’a fait des mises en garde chelous, y a t-il moyen de savoir à qui il appartient? »

    « Mr Dumbledore, regardez ce cahier chelou que je viens de trouver. »

    « Mme McGonnagal, on sait à peu près où se trouve l’entrée de la chambre des secrets, et… Ha oui, on est dans le placard de la salle des profs, mais bon c’est un détail ça, Ginny est en danger, venez. »

    Mais non, le trio perd toutes les occasions possibles de ce genre, mais par contre ils vont voir Lockhart… (Facepalm).

    Par contre, joli travail sur le « journal intime de Ginny », évoqué très tôt (le jour de la rentrée, ils font demi-tour plusieurs fois parce que les enfants Weasley ont tous oubliés des trucs, et une fois c’est parce que Ginny a oublié son journal intime), sur le fait que Ginny n’est jamais totalement oubliée dans l’histoire (même si elle pourrait être plus présente), et sur la fausse piste Percy aussi (même si ça tombe un peu à plat finalement et que ça c’est expédié en une ligne).

    Et joli révélation finale, aussi, concernant l’intrigue principale. Il me semble qu’en primolecture je n’avais clairement pas vu venir le truc (bon en même temps, difficile à deviner quand même. Mais j’aime bien ce plot).

    Et pour le coup, les épreuves pour arriver à la scène finale, et la scène finale du tome, ne sont pas une blague comme dans le tome 1: seul un parseltongue motivé et intéressé par les secrets de Serpentard peut trouver l’entrée, donc ça explique pourquoi personne ne la trouve. Le monstre est réellement d’une dangerosité totale, et Harry manque d’y laisser sa peau (double merci le phénix, sans qui Harry Potter n’avait aucune chance).

    Au final, 10 heures très plaisantes, malgré les quelques facilités (mais j’ai vu bien pire dans des bouquins jeunesses).

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #208040
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    JKR n’est pas la première autrice à avoir eu l’idée d’une école de magie. A ma connaissance, c’est Ursula K. Le Guin qui l’a inventée dans le premier tome du cycle de Terremer. Mais c’est JKR qui a le plus exploité ce thème en en faisant le cadre quasi immuable de tout son cycle.

    Alors ça date de bien avant selon internet 😉 Précisément 1885 avec « La Scholomance », école de Magie noire.

    Emily Gerard, autrice écossaise mariée à un cavalier hongrois stationné en Roumanie, donne une première description détaillée dans son article « Transylvanian Superstitions » à la page 136 du magazine littéraire anglais The Nineteenth Century de juillet 1885. L’article fut par la suite reproduit et étendu dans son ouvrage The Land Beyond the Forest, publié en 1888 :

    « Au sujet des orages, je pourrais aussi mentionner ici la Scholomance, une école censée exister quelque part au cœur des montagnes où tous les secrets de la nature, le langage des animaux, et tous les sorts de magie et charmes imaginables sont enseignés par le diable en personne. Seuls dix étudiants sont admis à la fois ; et quand le cours de l’apprentissage a expiré et que neuf d’entre eux sont libres de rentrer chez eux, le dixième est détenu par le diable en guise de paiement, et monté sur un Ismeju (dragon), il devient désormais l’aide-de-camp du diable et l’assiste pour « faire le temps », c’est-à-dire pour préparer la foudre. Un petit lac, infiniment profond, situé très haut dans les montagnes au sud de Hermanstadt, est censé être le creuset où est brassée la foudre, et par beau temps le dragon dort sous les eaux. »

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    #208042
    DNDM
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    Alors ça date de bien avant selon internet Précisément 1885 avec « La Scholomance », école de Magie noire.

    Même avant ça apparemment. De lien en lien, Wikipédia m’a renvoyé à La Cueva de Salamanca, autre histoire qui a probablement inspiré la Scholomance, avec le diable (ou Hercule dans une version avant cela) qui donne des cours dans une grotte espagnole, et quelques gros points communs (enseignement pendant 7 ans sans voir la lumière du soleil, un élève sur 10 laissé en paiement au diable…). Première mention écrite en 1464, apparemment.

    En fouillant un peu je trouve également Domdaniel dans les contes des milles et une nuit (pas uniquement une école, à première vue plus un lieu de rendez-vous des sorciers et créatures magiques, mais avec un sorcier qui y tient école quand même).

    Y’a aussi un prêtre et historien islandais devenu personnages de contes, qui aurait fait des études à « l’école noire », à Paris ou en Allemagne, dès le XI-XIIe siècle.

    M’étonnerait pas qu’on en trouve d’autres en fouillant dans le folkore asiatique, indien, russe, hébreu, chez les grecs antiques ou égyptiens ou je ne sais où ( @babardesbois, t’as pas une école de magie mésopotamienne cachée par hasard?)

    Dans la production contemporaine, il doit y avoir pas mal d’école de ce type dans la littérature anglaise. Pour le procès en inspiration/copie, le cas le plus souvent cité est il me semble la série d’Antony Horowitz Groosham Grange (L’île du crâne + Maudit Graal, en français), qui a en effet énormément de similitudes avec Harry Potter. Je me souviens d’avoir lu ces deux livres avant Harry Potter, les ayant trouvé dans le CDI de mon collège, et j’avais beaucoup aimé. Les quelques souvenirs que j’en ai me font en effet penser que pas mal de choses à Poudlard sont très inspirées de Groosham Grange.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #208043
    Eridan
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    Pour le procès en inspiration/copie, le cas le plus souvent cité est il me semble la série d’Antony Horowitz Groosham Grange (L’île du crâne + Maudit Graal, en français)

    Eh oui ! Forcément. Perso, comme inspiration/copie/œuvre similaire, je pense toujours à Amandine Malabul, sorcière maladroite de Jill Murphy (1974 – 2018). ^^ On retrouve des sorcières réunies dans un pensionnat, des balais volants, des chats … Amandine a deux amies et une rivale (qui vient d’une famille snob) ; Mlle Bâtonsec ressemble à un mix entre McGonagall et Rogue. Et je pense qu’on peut en trouver bien d’autres !

    J’ai découvert Amandine juste après Harry en fin d’école élémentaire/début collège, et malheureusement, la petite sorcière a souffert de la comparaison. Les enjeux sont moins importants, le message moins fort et l’univers globalement moins enchanteur et foisonnant, plus triste et lourd.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #208046
    Obsidienne
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    J’ai terminé également

    . ..les premiers chapitres étant consacrés à la mise en place. Évidemment, pour ce premier tome, celle-ci est particulièrement longue et couvre les onze premières années de vie du héros, avec heureusement pas mal d’ellipses. Il faut 5 chapitres sur 17 pour que Harry se retrouve enfin devant le quai 9 3/4 de King’s Cross.

    J’avais découvert Harry Potter quand on l’avait offert à ma fille, en édition de poche ; c’était donc déjà un livre dont on parlait depuis un bout de temps . Toujours un peu réticente face aux battages médiatiques, j’ai voulu me faire une opinion .
    Aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, je ressens la même aversion pour le ton du début . J’avais failli abandonner , ne sachent pas si je lisais une histoire solide ou une amusette pour de très jeunes lecteurs.
    La fuite de Vernon est plus difficile à avaler que toute la magie du livre !
    J’ai noté que cette différence de ton existe dès le début : la partie de l’arrivée d’Harry à Private Drive ( au milieu d’un texte sur les Moldus ) est écrite dans le style  » monde Sorcier sérieux  »  et non  » Moldus bêbêtes « .
    Obstinée, j’ai sauté jusqu’à l’arrivée à Poudlard où j’ai plongé dans la magie, pour un bonheur qui dure  » Always  » !

    . La magie de Voldemort aurait-elle été assez puissante pour surmonter celle de Dumbledore ? Je suis d’accord avec DNDM pour considérer les autres épreuves comme trop faciles pour tout sorcier un tant soit peu doué (mais elles fonctionnent très bien pour des élèves de première année, et permettent à Ron de montrer son courage et son dévouement). En revanche, cette dernière épreuve était probablement impossible à surmonter pour les ”méchants”.

    C’était peut-être le but : empêcher les élèves d’accéder à la dernière salle ?

    A propos de méchants (et ce sera ma dernière réflexion, il serait temps que je m’arrête), la meilleure trouvaille dans ce tome est le personnage de Snape (Rogue en VF). Pour un bouquin destiné à de jeunes ados, un personnage aussi complexe et nuancé est une très bonne chose. Il montre qu’une même personne peut être à la fois mesquinne, retorse et rancunière, et en même temps digne de confiance et désintéressée. Une énigme pour le lecteur, qui ne fera que s’approfondir dans les tomes suivants..

    Ahh Snape ! Effectivement, la saga est autant son histoire que celle d’ Harry. En outre, on peut sans souci développer l’hypothèse  » Snape est un vampire  » ! Rien ne le contredit !

      …..Je trouve en effet très futé de la part de J.K. Rowling le fait de l’avoir écrite en suivant la croissance de son héros et de ses amis, en parallèle de celle de son public-cible : dans le premier tome, Harry, Ron, Hermione et leurs condisciples ont onze ans, et le livre est écrit pour des enfants du même âge.

    Effectivement, c’est ( autant que je sache ) unique !
    Merci pour ces liens vers l’antériorité des Ecoles de Magie/Sorcellerie : j’ai encore beaucoup à découvrir !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 2 jours par Obsidienne.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #208048
    Lapin rouge
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    Allez, tome 2:

    Euh… Va falloir ralentir un tantinet le rythme, sinon je ne vais pas pouvoir suivre. Pas même deux semaines entre chaque tome, c’est trop rapide pour moi.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #208049
    DNDM
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    J’ai découvert Amandine juste après Harry en fin d’école élémentaire/début collège, et malheureusement, la petite sorcière a souffert de la comparaison. Les enjeux sont moins importants, le message moins fort et l’univers globalement moins enchanteur et foisonnant, plus triste et lourd.

    Un peu pareil chez Anthony Horowitz: on est plus sur de l’humour noir, avec une école de sorciers assez clairement maléfiques, et autant que je me souvienne il n’y avait pas d’enjeu général à la Voldemort.

    Spoiler:
    au début le héros déteste son nouveau collège qui est plein de mystères chelous mais où on ne lui dit pas franchement « tu es un sorcier, David » ; il rencontre les équivalents d’Hermione et Ron dans le train, mais le Ron de service meurt au cours du livre 1 et est un fantôme (et un perso ultra secondaire) dans le tome 2 … Bref, pas du tout le même rapport à l’école de magie, à l’amitié, pas du tout les mêmes moteurs du récits

    …..Je trouve en effet très futé de la part de J.K. Rowling le fait de l’avoir écrite en suivant la croissance de son héros et de ses amis, en parallèle de celle de son public-cible : dans le premier tome, Harry, Ron, Hermione et leurs condisciples ont onze ans, et le livre est écrit pour des enfants du même âge.

    Effectivement, c’est ( autant que je sache ) unique !

    Nope, c’est au contraire assez courant. 😉
    Grosso modo sur une série avec des personnages récurrents, les deux choix principaux vont être:

    • de les figer à un âge et dans un temps immuable (floating timeline), ce qui est très courant dans plein d’histoires pour petits enfants (genre Tchoupi ou Petit ours brun) , grands enfants ou adolescents (le club des cinq d’Enyd Blyton et tous les bibliothèques vertes du genre, les Phillipe Ebly dont on parle par ici,  toutes les BD franco-belges ou comics américains, les Simpsons…) et même adultes (James Bond…). Choix courant parce que personne ne vient demander une cohérence globale à l’œuvre, Petit Ours Brun peut fêter 120 fois Noël et souffler 421 fois son gâteau d’anniversaire des 3 ans s’il le veut.
    • ou de faire vieillir les persos au fil du temps, choix plus rare parce que du coup ça entraine plus de contraintes (il faut une timeline cohérente, et une unique historie globale, qui ne permet pas de réutiliser les personnages ensuite). Mais ça se trouve dans Thorgal, Ann de Green Gables, Malory School d’Enyd Blyton, Groosham Grange dont je parle plus haut, La petite maison dans la prairie, et de façon générale pas mal de romans d’apprentissage.

    Après, on peut discuter plus précisément de si l’écriture de JKR accompagne l’évolution du héros, et se complexifie au fil du temps dans la prose et dans les intrigues. C’est fort possible. Les bouquins deviennent plus gros, avec plus de personnages, des intrigues plus complexes, des éléments des premiers tomes sont revisités et complexifiés (la « magie – maman » qui a sauvé Harry dans le tome 1, le carnet de Tom Jedusor dans le tome 2 qui devient plus tard un Horcruxe…)…

    Euh… Va falloir ralentir un tantinet le rythme, sinon je ne vais pas pouvoir suivre. Pas même deux semaines entre chaque tome, c’est trop rapide pour moi.

    J’avais déjà lu les deux premiers tomes avant de commencer à en parler ici, pour rappel, du coup j’avais de l’avance. 😉

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #208050
    Yunyuns
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    Celles et ceux qui ont eu la chance d’avoir 11 ans en 1997 et qui ont grandi avec la saga ont probablement eu la chance de connaître une expérience littéraire inédite et merveilleuse.

    Je n’avais pas l’âge exact, mais j’ai lu les tomes 1 à 4 entre 11 et 12 ans, puis le 5 à 13 ans, le 6 à 15 ans et le 7 à 17 ans, et en effet, grandir en même temps que les personnages était vraiment une expérience géniale.

    Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

    #208056
    Obsidienne
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    …..Je trouve en effet très futé de la part de J.K. Rowling le fait de l’avoir écrite en suivant la croissance de son héros et de ses amis, en parallèle de celle de son public-cible : dans le premier tome, Harry, Ron, Hermione et leurs condisciples ont onze ans, et le livre est écrit pour des enfants du même âge.

    Effectivement, c’est ( autant que je sache ) unique !

    • ou de faire vieillir les persos au fil du temps, choix plus rare parce que du coup ça entraine plus de contraintes (il faut une timeline cohérente, et une unique historie globale, qui ne permet pas de réutiliser les personnages ensuite). Mais ça se trouve dans Thorgal, Ann de Green Gables, <i>Malory School </i>d’Enyd Blyton, Groosham Grange dont je parle plus haut, La petite maison dans la prairie, et de façon générale pas mal de romans d’apprentissage.

    Je ne parlais que de ce cas …

    Après, on peut discuter plus précisément de si l’écriture de JKR accompagne l’évolution du héros, et se complexifie au fil du temps dans la prose et dans les intrigues. C’est fort possible. Les bouquins deviennent plus gros, avec plus de personnages, des intrigues plus complexes, des éléments des premiers tomes sont revisités et complexifiés (la « magie – maman » qui a sauvé Harry dans le tome 1, le carnet de Tom Jedusor dans le tome 2 qui devient plus tard un Horcruxe…)…

    Ca me semble assez évident et, effectivement, ce sera un sujet pour nos échanges sur les tomes suivants.

    Lapin rouge wrote:

    Euh… Va falloir ralentir un tantinet le rythme, sinon je ne vais pas pouvoir suivre. Pas même deux semaines entre chaque tome, c’est trop rapide pour moi.

    Pareil pour moi ; il va me falloir le temps de relire La Chambre des Secrets … en parallèle avec d’autres lectures 😉

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #208059
    Lapin rouge
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    Nope, c’est au contraire assez courant.

    Que des personnages vieillissent au rythme de l’intrigue, c’est en effet assez courant. Ce qui me semble unique dans le cas de HP (mais je peux me tromper), c’est que l’intrigue se complexifie au même rythme, et donc que le lectorat ciblé est également plus âgé. Je trouve ce triple synchronisme (personnages, intrigue, lectorat) remarquable.

    Merci pour les informations sur les autres romans faisant apparaître des écoles de sorcellerie.

    J’avais découvert Harry Potter quand on l’avait offert à ma fille, en édition de poche ; c’était donc déjà un livre dont on parlait depuis un bout de temps . Toujours un peu réticente face aux battages médiatiques, j’ai voulu me faire une opinion .
    Aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, je ressens la même aversion pour le ton du début . J’avais failli abandonner , ne sachent pas si je lisais une histoire solide ou une amusette pour de très jeunes lecteurs.
    La fuite de Vernon est plus difficile à avaler que toute la magie du livre !
    J’ai noté que cette différence de ton existe dès le début : la partie de l’arrivée d’Harry à Private Drive ( au milieu d’un texte sur les Moldus ) est écrite dans le style » monde Sorcier sérieux » et non » Moldus bêbêtes « .
    Obstinée, j’ai sauté jusqu’à l’arrivée à Poudlard où j’ai plongé dans la magie, pour un bonheur qui dure » Always » !

    Je dois être très bon public, car je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’histoire, en ayant à l’esprit bien sûr qu’il s’agit d’un roman jeunesse.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #208061
    Obsidienne
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    Nope, c’est au contraire assez courant.

    Que des personnages vieillissent au rythme de l’intrigue, c’est en effet assez courant. Ce qui me semble unique dans le cas de HP (mais je peux me tromper), c’est que l’intrigue se complexifie au même rythme, et donc que le lectorat ciblé est également plus âgé. Je trouve ce triple synchronisme (personnages, intrigue, lectorat) remarquable. Merci pour les informations sur les autres romans faisant apparaître des écoles de sorcellerie.[/quote ]

    Pareil pour ce triple synchronisme 🙂 !

    J’avais découvert Harry Potter quand on l’avait offert à ma fille, en édition de poche ; c’était donc déjà un livre dont on parlait depuis un bout de temps . Toujours un peu réticente face aux battages médiatiques, j’ai voulu me faire une opinion . Aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, je ressens la même aversion pour le ton du début . J’avais failli abandonner , ne sachent pas si je lisais une histoire solide ou une amusette pour de très jeunes lecteurs. La fuite de Vernon est plus difficile à avaler que toute la magie du livre ! J’ai noté que cette différence de ton existe dès le début : la partie de l’arrivée d’Harry à Private Drive ( au milieu d’un texte sur les Moldus ) est écrite dans le style » monde Sorcier sérieux » et non » Moldus bêbêtes « . Obstinée, j’ai sauté jusqu’à l’arrivée à Poudlard où j’ai plongé dans la magie, pour un bonheur qui dure » Always » !

    Je dois être très bon public, car je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’histoire, en ayant à l’esprit bien sûr qu’il s’agit d’un roman jeunesse.

    Ah, ah ! Tu es plus fort que moi , bravo frère Lapin !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines par Obsidienne.

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