Saga Hunger Games (Suzanne Collins)

  • Ce sujet contient 3 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Liloo75, le il y a 1 semaine et 3 jours.
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  • #210573
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Saga qu’on ne présente plus, Hunger Games a marqué son temps et engendré bien des tentatives de recréer la magie de cette dystopie, pour le meilleur et pour le pire ^^
    Récemment, un nouveau préquel de la saga, consacré au personnage d’Haymitch, a vu le jour. Nous en avons longuement discuté avec Jon et Schrödi :

    D’autres avis disséminés sur le forum, consacrés au préquel précédent, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur : moi-même ; Schrödi

    Et vous alors, vous avez lu la saga originale ? Ses préquels ?

    ~~ Always ~~

    #210576
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3797

    Merci pour l’émission d’hier soir. Je vais rédiger un avis détaillé sur ce bouquin.

    En quelques mots, je l’ai beaucoup aimé, même si forcément le lecteur sait qui va gagner les jeux. Mais l’enjeu est plus sur le « comment » et « pourquoi » que sur le « qui ».

    J’ai trouvé le livre très émouvant. Les chansons m’ont beaucoup touchée également. Elles parlent d’un corbeau et de fraternité, alors…forcément.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 5 jours par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #210578
    Nymphadora
    • Vervoyant
    • Posts : 8653

    Les chansons m’ont beaucoup touchée également. Elles parlent d’un corbeau et de fraternité, alors…forcément.

    C’est avant tout une référence directe au poème The Raven d’Edgar Allan Poe (qui est merveilleux, avouons-le ^^ mais qui est aussi un poème ultra référencé de partout dans la culture américaine, c’est un classique absolu. George est loin d’avoir la primauté du corbeau xD)

    ~~ Always ~~

    #210651
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3797

    J’ai lu Lever de Soleil sur la Moisson de Suzanne Collins

    Après nous avoir narré la jeunesse tragique du président Snow, Suzanne Collins revient pour nous raconter qui était le jeune Haymitch. Nous le connaissions comme le mentor de Katniss et Peeta dans le premier Hunger Games. Nous l’avions ainsi découvert alcoolique et désabusé (mais qui ne le serait pas après avoir participé aux Jeux ?).
    Quel jeune homme était-il 24 ans plus tôt ? C’est ce que ce tome va nous permettre de découvrir.
    Il vit dans le District 12, avec sa mère et son jeune frère Sid. Il aide comme il peut sa famille, et travaille en douce pour Hattie, qui fabrique de l’alcool, une activité prohibée dans les districts.
    Sa vie est remplie de joie grâce à sa relation amoureuse avec Lenore Dove, une jeune fille qui se plaît à s’habiller avec des couleurs vives et qui est musicienne. Nous devinons immédiatement qu’il s’agit d’une Covey, et le lien avec la Lucy Gray du tome précédent (La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur) apparaît comme une évidence.

    Le livre débute le jour de la Moisson, c’est aussi le jour de l’anniversaire de Haymitch. Quelle poisse d’être né le jour où les tributs de chaque district sont choisis pour participer aux Jeux organisés par le Capitole.
    Qui plus est, cette année marque les Jeux de l’Expiation. Ce ne sont pas deux, mais quatre tributs qui vont être moissonnés.
    Haymitch semble plutôt optimiste, insouciant, il croit en sa chance, il va passer à travers, pense-t-il.
    Le lecteur sait dès le début que Haymitch va forcément être choisi pour ces Jeux, mais également qu’il va gagner, puisqu’il est va devenir le mentor du 12.

    Alors, quel est l’intérêt de ce bouquin dont la fin est connue à l’avance, me direz-vous ? Eh bien, je vous répondrais que ce qui compte c’est le chemin, plus que le but.

    Qui était le jeune Haymitch ? Comment s’est-il retrouvé aux Jeux ? Comment ces Jeux de l’Expiation se sont-ils déroulés ? Avec qui a-t-il noué des liens d’amitié indéfectibles ? Qui étaient les autres participants ? De quel bois étaient-ils faits ? Pourquoi ne se sont-ils pas révoltés contre le Capitole ?
    Comment 48 gamins armés et, pour certains d’entre eux, entraînés à se battre et à tuer, ont-ils pu subir sans broncher cette barbarie ?
    C’est aussi la question politique que j’ai retrouvée derrière ce roman. Comment les peuples acceptent-ils de se laisser malmener, massacrer par des dirigeants, quand ceux-ci n’ont que le bien commun à la bouche, et leur intérêt personnel au coeur ?

    Ce livre, nous permet de retrouver des personnages que nous connaissions déjà : Plutarch, qui travaille pour le Capitole mais qui prévoit déjà de se rebeller un jour, le président Snow, égal à lui-même (celui des premiers tomes), Effie qui fait son apparition comme styliste improvisée des tributs du 12, Beetee, Wiress et Mags, etc. Je n’en dis pas plus, les autres vous allez les découvrir et vous dire : bon sang, celui-là c’est le père de…

    J’ai beaucoup aimé ce roman. Déjà parce que Suzanne Collins a un talent certain pour nous planter un décor et nous présenter les protagonistes de l’histoire en quelques mots.
    Vous aviez oublié à quoi ressemble le District 12, elle vous le rebalaye en quelques phrases. Vous ne connaissez pas les amis de Haymitch, qu’à cela ne tienne, elle va vous les présenter et vous allez rapidement vous attacher à l’un ou à l’autre en fonction de vos affinités.
    Vous trouvez que les riches habitants du Capitole n’ont aucune classe ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls et vous allez faire la connaissance d’une alliée qui n’a pas sa langue dans sa poche.
    Tous les personnages secondaires sont bien dessinés, ils sont caractérisés, mais jamais caricaturaux. Vous allez rire et pleurer avec eux, je vous le promets.
    Moi qui n’avais pas d’affection particulière pour Haymitch, j’ai appris à le connaître et à l’apprécier.
    Les chansons qui viennent ponctuer le récit apportent un supplément d’âme. Il n’y a pas de partition, mais j’entends la musique qui les accompagne.
    Bon voyage en compagnie d’Haymitch, le garçon en vaut la peine.

    C’est avant tout une référence directe au poème The Raven d’Edgar Allan Poe (qui est merveilleux, avouons-le ^^ mais qui est aussi un poème ultra référencé de partout dans la culture américaine, c’est un classique absolu.

    Merci pour la référence !

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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