Shenandoah, les prairies de l'honneur

  • Ce sujet contient 8 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Chat-qui-boite, le il y a 5 années et 12 mois.
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  • #38283
    Ereksen
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    Shenandoah, nom du film VO tiré de celui d’une vallée de Virginie.

    « Les prairies de l’honneur » en VF. Quel titre à chier !

    Film de 1965, j’avais 10 ans. S’il est passé à la télévision des années plus tard (car notre chaine unique nationale respectait le cinéma), je ne l’ai pas vu, je devais être déjà en internat.

    Effectivement, il n’aurait pas passé sur certaines chaines actuelle, parce que ce n’est pas dans l’air du temps, où toutes les vilénies humaines peuvent passer, ou presque, pourvu que ce soit fait avec moult effets spéciaux et grand sens de l’esthétique, ou au contraire sous la forme dite « ironique » à la mode, que j’appelle de l’impertinence.

    Et pourtant les vilénies sont dedans : ce film est profondément pacifiste.

    Alors pourquoi en parler, de ce film, qui n’est pas à la mode ?

    Parce que je me suis senti comme ce vieux papa…

    Parce que je lui ai envié la jeunesse, ses six fils, et surtout sa fille, un vrai petit homme d’une trempe hors norme.

    Parce que tous étaient beaux, le papa comme ses enfants, et qu’il y avait aussi un bon pasteur (au final, mais ce n’était pas évident) et un bon docteur (là c’était sûr dès le départ).

    Et plein de gens navrés, qui ne faisaient que leur travail ou que ce que l’on attendait d’eux.

    Le passage du train de fourgons à bestiaux… Je l’ai vu venir dès que le lieutenant a dit qu’il avait des horaires à respecter.

    Parce que j’en ai eu les larmes au yeux, et c’est un signe. D’une belle jeunesse (que sont t-ils devenus ?), de beaux sentiments, de belles actions.

    Parce que ce film à un contexte. Et que c’est du vécu, d’un peu loin, mais du vécu tout de même.

    1960 : Birmingham est surnommé Bombingham, pour ses attentats à la bombe ségrégationnistes du Ku Klux Clan
    1961 : Freedom Rides
    1963 (Printemps) Campagne de Birmingham – Robert Francis Kennedy (Bob) Attorney général envoie la milice en protection et engage son frère John dans la lutte pour les Droits Civiques.
    1963 (Aout) : Marche sur Washinton « I have a dream ».
    1963 (Sept.) Attentat du KKK conte une église noire de Birmingham : 4 jeunes filles sont tuées, et 22 enfants blessés
    1963 (Nov.) Assassinat du président John Snow Fitzgerald Kennedy – Lindon B. Johnson devient président, Bob démissionne.
    1964 : Accroissement rapide de l’engagement américain au Sud-Vietnam (tient donc…)
    1964 : Campagne de sondages d’opinion et il en ressort : « King est un extrémiste et les revendications civiques sont excessives »… Que peut-ont en déduire sur les sondages d’opinion et leur caractère impartial et quasi-législatif ?
    1964 (juillet): Civil Rights Act.
    1964 (Octobre) : Le prix Nobel de la paix est attribué à Martin Luther King.
    1965 (Juin) : Sortie du film Shenandoah.
    1665 : Voting Rights Act.

    Nota bene : Le sénateur Mac Carthy était déjà écarté (puis mort alcoolique) depuis 1954 (2 décembre) , mais John Edgar Hoover, le très puissant directeur du FBI était encore en poste.
    On sait par la suite ce qui arriva à BOB.

    « Some men see things as they are and say, why; I dream things that never were and say, why not ».
    Oui, désolé, je traduis : « Certains hommes voient les choses telles qu’elles sont et disent : pourquoi ? Je rêve de choses qui n’ont jamais été et dis : pourquoi pas ? »
    C’est de George Bernard Show… un rêveur certainement, comme Bob, mais le rêve n’est pas achevé, loin de là.

    Je crois que j’ai tout dit. J’ai juste passé la matinée à recoller les morceaux du puzzle. Certains morceaux, pas tous.

    Cette analyse n’est pas du recopiage, ou ce qu’en pensent d’autres critiques. C’est ce que j’en pense.  ce que j’ai ressenti. J’ai juste été revoir les éléments d’actualité de l’époque. Pour plus de précision.

    Et vous avez le droit de réagir. De ne pas être d’accord. De dire que tout cela c’est du passé, une vieille histoire, de croire que cela n’arrivera plus, et j’espère bien que ce sera le cas, pour vous, votre avenir.

    Parce que j’ai été éduqué dans une après-guerre-mondiale-bis pas glorieuse du tout (la guerre et aussi l’après guerre). Alors que des ignares ou des menteurs vous chantent les « trente glorieuses ». Mais les gens savaient se battre, autrement qu’avec des guerres chirurgicales en ce temps là. Les combats les meilleurs sont pacifiques, des combats d’opinion, et les victoires purement militaires sont sans lendemain, car l’histoire n’est pas écrite QUE par les vainqueurs.

    Désolé…

    - Je me trouvais auprès d'elle quand elle est morte, rappela Ned. Elle souhaitait revenir chez elle, ici, près de père et près de Brandon. » Il l'entendait encore retentir son cri - Promets-moi -, dans la chambre où l'odeur du sang se mêlait au parfum des roses. « Promets-moi, Ned ! »... il revoyait enfin la paume s'ouvrir et répandre, noirs et fanés, les pétales de roses.
    (AGOT, Tome 1, Chapitre 5, Eddard)

    #38322
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    Je l’ai également découvert hier soir.

    Shenandoah, nom du film VO tiré de celui d’une vallée de Virginie. « Les prairies de l’honneur » en VF. Quel titre à chier ! Film de 1965, j’avais 10 ans. S’il est passé à la télévision des années plus tard (car notre chaine unique nationale respectait le cinéma)

    Te souviens-tu combien de temps devait s’être légalement écoulé depuis sa sortie avant qu’un film puisse être télédiffusé ? Beaucoup, en tout cas : 10 ans ? C’est comme ça que les gens de notre génération ont vu à la télé nombre de films antérieurs aux années 50 ! Il faut dire aussi qu’on ne nous sortait pas dans les 5 nouveaux films par semaine et qu’ils tenaient l’affiche un bout de temps !

     

    … Effectivement, il n’aurait pas passé sur certaines chaines actuelle, parce que ce n’est pas dans l’air du temps, où toutes les vilénies humaines peuvent passer, ou presque, pourvu que ce soit fait avec moult effets spéciaux et grand sens de l’esthétique, ou au contraire sous la forme dite « ironique » à la mode, que j’appelle de l’impertinence. Et pourtant les vilénies sont dedans

    Eh, voui..En ces temps lointains, pas besoin de « scènes-choc » pour dire les choses  ! Exemple : le plan rapproché sur les bottes des trois hommes montant l’escalier vers la chambre où la jeune femme s’est réfugiée suffisent à dire quel va être son horrible sort…

     

    Et pourtant les vilénies sont dedans : ce film est profondément pacifiste. Alors pourquoi en parler, de ce film, qui n’est pas à la mode ? Parce que je me suis senti comme ce vieux papa… Parce que je lui ai envié la jeunesse, ses six fils, et surtout sa fille, un vrai petit homme d’une trempe hors norme. Parce que tous étaient beaux, le papa comme ses enfants, et qu’il y avait aussi un bon pasteur (au final, mais ce n’était pas évident) et un bon docteur (là c’était sûr dès le départ). Et plein de gens navrés, qui ne faisaient que leur travail ou que ce que l’on attendait d’eux. Le passage du train de fourgons à bestiaux… Je l’ai vu venir dès que le lieutenant a dit qu’il avait des horaires à respecter. Parce que j’en ai eu les larmes au yeux, et c’est un signe. D’une belle jeunesse (que sont t-ils devenus ?), de beaux sentiments, de belles actions. Parce que ce film à un contexte. Et que c’est du vécu, d’un peu loin, mais du vécu tout de même.

    Effectivement, le parallèle entre la guerre mettant fin à l’esclavage et ce qui se passait « I.R.L. » à l’époque aux Etats-Unis est évident !

    Frappant aussi, le glissement inexorable d’un ton léger (la bonne bagarre de ciné où on finit dans l’abreuvoir !) au drame final ! Comme il est difficile d’être pacifiste !

    tout cela c’est du passé, une vieille histoire, de croire que cela n’arrivera plus

    Je devais avoir une douzaine d’années quand j’ai dit à ma mère je ne sais plus quoi à propos de « la dernière guerre ». Elle m’a répondu :  » Laquelle? Depuis ma naissance (en 1915) il y a toujours eu une guerre quelque part. » C’est, hélas, toujours vrai…

    *  S’en va cultiver son jardin *

     

     

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #38325
    JN
    • Terreur des Spectres
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    Eh, voui..En ces temps lointains, pas besoin de « scènes-choc » pour dire les choses ! Exemple : le plan rapproché sur les bottes des trois hommes montant l’escalier vers la chambre où la jeune femme s’est réfugiée suffisent à dire quel va être son horrible sort…

    Les « scènes-choc » et des manques de subtilités flagrants dans certains films ont toujours existé. C’est moins une question d’époque que de cinématographie subtile. J’ai du mal à associer ça au « cinéma de nos jours », vu que je n’aime pas tomber dans le « c’était mieux avant », il y a toujours eu de tout temps un cinéma racoleur et marketing.

    Quoique j’admet c’est chose plus commune que de montrer de la violence à l’état brut de nos jours, dans la mesure où elle est banalisée. Et le degré de violence d’une « scène-choc » de l’époque n’est pas comparable à celui d’une faite aujourd’hui. Mais l’intention était quand même là, parfois, même en 65 (7 ans plus tard, je rappelle qu’Orange Mécanique sort en salles). Et encore, je parle de « cinématographie subtile », mais beaucoup argueraient, par exemple pour Orange Mécanique, que ce n’est pas un « défaut » d’avoir montré une violence explicite pour choquer, mais bien tout le but du film. 🙂

    Sans parler de certains types de scènes qui choquent quoiqu’il arrive et choqueront toujours (Irréversible de Gaspar Noé, 16 ans plus tard, va toujours autant choquer, et il en sera de même dans 20 ans, pareil pour Salò ou les 120 Journées de Sodome qui choque encore aujourd’hui 42 ans plus tard).

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #38326
    Obsidienne
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    Eh, voui..En ces temps lointains, pas besoin de « scènes-choc » pour dire les choses ! Exemple : le plan rapproché sur les bottes des trois hommes montant l’escalier vers la chambre où la jeune femme s’est réfugiée suffisent à dire quel va être son horrible sort…

    Les « scènes-choc » et des manques de subtilités flagrants dans certains films ont toujours existé. C’est moins une question d’époque que de cinématographie subtile.

    Tout de même un peu ! Exemple dans la vraie vie : je me souviens qu’au journal télévisé, on avait prévenu d’une scène très dure montrant une scène d’ attentat au Liban. Le présentateur avait dit que, durant toute le séquence difficilement soutenable , on entendrait le chant du muezzin…

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
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    #38337
    Chat-qui-boite
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    C’est vrai, la suggestion peut être plus forte que l’image crue: C’est qu’elle fait travailler l’imagination du spectateur le rendant actif et non pas récepteur passif d’une avalanche d’images (violence,sexe…) Je me souviens qu’à la sortie d’Orange mécanique on soulignait le côté pédagogique du film contre la violence ce qui n’était pas le cas de Sam Pekimpah dans ce film où un gentil prof ( Dustin Hoffman ?) devient enragé pour venger le viol de sa femme qui nous est montré complaisamment ( Quelqu’un se rappelle le titre du film?). Ce n’est tomber dans le « c’était mieux avant » que de repérer les filiations et les influences puis de constater l’évolution. La première scène violente que j’ai « vue » au cinéma a été accentué par le geste protecteur de ma mère qui m’a caché les yeux, du coup je ne l’ai jamais oubliée: C’est quand Michel Strogof (Curd Jurgens) est attaché et qu’on lui approche des yeux  un tison chauffé à blanc… Il me semble qu’à cette époque là la violence suprême c’était la peur de la bombe atomique et les reportages sur la guerre d’Algérie. De nos jours nous disposons de tant de médias que régulièrement la réalité dépasse le fiction. Alors oui, je trouve que les films sont plus crus, plus durs et tellement bien faits qu’on se demande si ça ne donne pas des idées aux faibles d’esprit.

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #38340
    R.Graymarch
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    Sam Pekimpah dans ce film où un gentil prof ( Dustin Hoffman ?) devient enragé pour venger le viol de sa femme qui nous est montré complaisamment ( Quelqu’un se rappelle le titre du film?)

    Les chiens de paille (Straw Dogs), 1971. Très bon film mais on ne sort pas vraiment calmé du cinéma ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #38349
    JN
    • Terreur des Spectres
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    Je vais pas m’étendre sur le sujet (on pourrait limite en ouvrir un sur la question tellement c’est intéressant ce débat 😀 ) pour ne pas trop taper dans le HS vu que je n’ai même pas vu Shenandoah, mais des films comme Taxi Driver (que j’adore, mais c’est pas la question, et je le dis autant que je respire) – 1976, Orange mécanique – 1972, Marathon Man – 1976, ou comme me le rappelle vogon sur le Slack : La Horde Sauvage – 1969 et Délivrance – 1972, tout ces films contiennent des scènes que je trouve infiniment plus crues, violentes et explicites que la plupart des films d’action ou thrillers qui sortent de nos jours.

    Et ce ne sont pas les années 60 ou 70 qui ont vu ça apparaître, dans un registre moins violent, Duel in the Sun en 1947 contenait déjà des scènes de sexe considérées comme « explicite » pour l’époque. Alors que le degré de violence/ »crudité » ait augmenté dans une scène choquante, je veux bien, mais le cinéma n’a pas attendu les années 2000 ou 2010 pour vouloir jouer sur la veine « scène choc » pour attirer du public et faire des coups de com.

    Et il existe beaucoup de films, de nos jours, qui savent suggérer sans montrer, la bonne cinématographie ne s’est pas arrêtée il y a quarante ans, et les blockbusters bourrins ne constituent pas la totalité du cinéma actuel.

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #38369
    Ereksen
    Bloqué
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    Je me souviens très bien de Orange mécanique et de délivrance, car j’étais au lycée, et ce genre de violence « gratuite, inattendue » nous avait vraiment choqué à l’époque… c’était nouveau. En sortant du film, nous nous sommes regardés, et nous n’en avons pas parlé… cela a été le mutisme… genre cela existe ? Non, c’est du cinéma…

    Par contre Marathon Man, finalement c’est plus classique, c’est attendu, nous savions ce que c’était, un nazi… Nos références n’en ont pas été bouleversées. Nous savions qu’il y en avait de par le monde et qu’il y avait des chasseurs de nazis. Mais que l’on puisse rencontre des nazillons comme cela  dans notre univers proche cela paraissait impensable. Nous connaissions la violence en Amérique, mais chez nous c’était impensable.

    On se comprend Obsidienne, Chat qui boite… L’explicite est inutile.

     

     

     

     

    - Je me trouvais auprès d'elle quand elle est morte, rappela Ned. Elle souhaitait revenir chez elle, ici, près de père et près de Brandon. » Il l'entendait encore retentir son cri - Promets-moi -, dans la chambre où l'odeur du sang se mêlait au parfum des roses. « Promets-moi, Ned ! »... il revoyait enfin la paume s'ouvrir et répandre, noirs et fanés, les pétales de roses.
    (AGOT, Tome 1, Chapitre 5, Eddard)

    #56929
    Chat-qui-boite
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 380

    J’ai relu le sujet aujourd’hui avec l’actualité que vous connaissez, en pensant au président américain que vous connaissez. Avec le recul on ne peut nier cette facination/répulsion que nous éprouvons pour beaucoup vis à vis du cinéma américain. Je suis originaire d’une ville où il y avait une base américaine,notre voisine d’en face, mariée avec un officier de l’air américain, nous avait emmenées ma soeur et moi faire les courses sur la base et prendre le repas du midi sur place. C’est comme ça que j’ai découvert le ketchup, les chips, les glaces dans des cartons et le jeune homme qui portait le sac en papier plein des achats jusqu’au coffre de la voiture. Rien d’étonnant? Sauf qu’à l’époque comme partout en France en rapportait les bouteilles en verre chez l’épicier pour récupérer la consigne et des glaces, on en mangeait en été quand le marchand de glaces au klaxon si particulier passait dans notre rue.

    Pour mon bonheur/malheur, en plus de son travail mon père était projectionniste et dans le 1er cinéma de la ville où il a travaillé, le patron était un fou de western….Je peux dire que j’ai biberonné à la culture américaine et sur le coup je n’en ai éprouvé que du bonheur. Ô shenandoe I long too see you…. you rolling river….Maintenant qu’on est tous comme des fous à se demander comment on en est arrivé à cette économie mondialisée qui est maître partout et qui ressemble tellement à un cul de sac pour la planète, j’ai comme une petite idée qu’on n’en a pas fini avec les retombées des deux dernières guerres mondiales. En ce moment je lis un roman islandais et c’est le 2eme auteur de ce pays qui exprime par un de ses personnages que « les amerloques ont tout bouleversé dans ce pays ». Je crois Ereksen qu’on se comprend pour plus que l’explicite.

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
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