Tormund Fléau-d’Ogres

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Personnages Tormund Fléau-d’Ogres

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    DNDM
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    Je reposte ici quelque chose que j’avais dû mettre sur l’ancien forum, et qui est dans Les mystères du trône de Fer tome 1: les mots sont du vent (peut-être avec quelques formulations différentes, j’ai repris ici une version de travail avec les citations en français et en anglais).

    J’ai également développé un peu sur la partie sur les Mormont (voir AJOUT MORMONT), l’idée que la fille Omble et Tormund auraient pu avoir un enfant, et à la fin j’ai ajouté une partie concernant les enfants de Tormund dans ‘père hospitalier »).

    Tormund, roi des menteurs

    « Jon Snow, before you stands Tormund Giantsbane, Tall-talker, Horn-blower, and Breaker of Ice. And here also Tormund Thunderfist, Husband to Bears, the Mead-king of Ruddy Hall, Speaker to Gods and Father of Hosts. »

    « That sounds more like me, » said Tormund. « Well met, Jon Snow. I am fond o’ wargs, as it happens, though not o’ Starks. »

    « Jon Snow, devant toi se tient Tormund Fléau-d’Ogres Haut-Disert, Cor-Souffleur et Brise-Glace. Sans compter Tormund Poing-la-Foudre, Epoux-d’Ours, sire Hydromel de Cramoisi, Parle-aux-Dieux, Père Hospitalier.

    – Voilà qui me ressemble davantage, dit Tormund. Bienvenue, Jon Snow. Il se trouve que j’ai un gros faible pour les zomans. »i

    Tormund Fléau-d’Ogres, Haut-Disert, Cor-Souffleur, Brise Glace, Poing-la-Foudre, Époux-d’Ours, sire Hydromel de Cramoisi, Parle-aux-Dieux et Père Hospitalier. Voilà comment Tormund est présenté au lecteur : avec une liste impressionnante de titres.

    Par ailleurs, le lecteur apprend assez rapidement que Tormund est aussi et avant tout un très, très gros menteur. Mais pas le genre de menteur qui essaie de faire croire à ses mensonges. Plutôt le genre de rigolo qui raconte des histoires à dormir debout autour d’un repas trop arrosé. À l’écouter, Tormund aurait un pénis énorme, aurait couchée avec une géante puis avec une ourse…

    Pour le pénis, il faudra demander à George R.R. Martin. Pour le reste… Les histoires à dormir debout de Tormund n’auraient-elles pas un fond de vérité ?

    Fléau-d’Ogres (Giantsbane)

    Pour commencer, relisons les titres complets du bonhomme, en anglais. Le premier : Fléau-d’Ogre (Giantsbane). D’où vient ce surnom de Giantsbane, déjà, selon Tormund ?

    Is it true you killed a giant once?” he asked Tormund as they rode. Ghost loped silently beside them, leaving paw prints in the new-fallen snow.

    Now why would you doubt a mighty man like me? It was winter and I was half a boy, and stupid the way boys are. I went too far and my horse died and then a storm caught me. A true storm, not no little dusting such as this. Har! I knew I’d freeze to death before it broke. So I found me a sleeping giant, cut open her belly, and crawled up right inside her. Kept me warm enough, she did, but the stink near did for me. The worst thing was, she woke up when the spring come and took me for her babe. Suckled me for three whole moons before I could get away. Har! There’s times I miss the taste o’ giant’s milk, though.”

    If she nursed you, you couldn’t have killed her.”

    I never did, but see you don’t go spreading that about. Tormund Giantsbane has a better ring to it than Tormund Giantsbabe, and that’s the honest truth o’ it.”

    « Est-il vrai que vous avez un jour tué un géant ? » demanda-t-il à Tormund. Fantôme, qui trottinait sans bruit à leurs côtés, traçait dans la neige un sillage de pattes noires. « Et pourquoi ça t’étonnerait d’un type aussi costaud que moi ? C’était l’hiver, j’étais encore à demi gamin, et bête comme tous les gamins. Je m’éloigne beaucoup trop, mon cheval meurt, et puis me v’là pris dans une tempête. Une vraie tempête, pas un petit saupoudrage comme en ce moment. Har ! Je comprends qu’elle sera pas arrêtée que j’aurai crevé gelé. Alors, je me dégotte une géante qui roupillait, j’y ouvre le bide et je m’y fourre dare-dare. Bon, elle me tient assez au chaud, ça oui, mais un peu plus et j’étais eu – cause l’odeur. Mais le pire truc fut qu’en se réveillant, le printemps venu, v’là-t-y pas qu’elle me prend pour son chiard ? Trois pleines lunes qu’elle me force y téter les miches, jusque j’arrive m’échapper. Har ! Fait belle lurette que le goût que ç’a, le lait de géante, oublié j’ai, toujours.

    Mais si elle vous a nourri, c’est que vous ne l’aviez pas tout à fait tuée.

    Jamais de la vie, mais va pas m’ébruiter ça partout. Parce que ça sonne quand même mieux, Tormund Fléau-d’Ogre, hein ? que Tormund Bébé-d’Ogre, ça, c’est la vérité vraie. »

    Cette histoire est bien embrouillée. On y apprend, déjà, qu’il s’agirait d’une géante, pas d’un géant, et que Tormund ne l’aurait en fait jamais tué. Si on relit ce passage, on comprend en fait que Tormund s’est fourré dans le « ventre » d’une « géante » histoire de se tenir chaud, et qu’après ces débuts un poil brutaux, il a passé trois mois à lui suçoter les tétons. Et de temps à autre, cette « géante » lui manque (en anglais : There’s times I miss the taste o’ giant’s milk).

    As-t-on besoin d’un dessin pour comprendre que « Tormund Bébé-d’Ogre » serait en effet un surnom bien plus approprié pour cette histoire ?

    Mais alors, qui serait cette « géante » dont le jeune Tormund serait tombé amoureux ? [Ajout : et probablement avec qui il a eu au moins un enfant, vu qu’il dit que le « lait de géant » lui manque. »

    Des géants et des géantes, il y en a, du côté civilisé du Mur : la famille Omble, dont l’emblème est un géant.

    Et une jeune fille Omble a été enlevée une trentaine d’années avant la saga.

    When Mors was young he was a fearsome fighter. His sons died on the Trident, his wife in childbed. His only daughter was carried off by wildlings thirty years ago. »

    « Quand il était jeune, Mors était un farouche combattant. Ses fils ont péri sur le Trident, sa femme en couches. Sa fille unique a été emportée par des sauvageons il y a trente ans. »ii

    Il y a trente ans, Tormund était un jeune homme. On sait que chez les sauvageons, il est de coutume d’enlever les jeunes filles. Un jeune sauvageon qui réussit l’exploit de kidnapper une fille de la noblesse de Nord y gagnerait une certaine renommée (Tormund est un chef sauvageon) et certainement un surnom imagé : Giantsbane, Fléau-d’Ogres.

    Époux-d’Ours

    Tormund raconte ensuite une seconde histoire à Jon Snow. Histoire qui se passe encore une fois pendant une tempête, et qui est encore une fois aussi amusante qu’incroyable : cette fois-ci, ce n’est pas avec une géante que Tormund copule, mais avec une ourse.

    Well, here’s a tale for you. It were another winter, colder even than the one I spent inside that giant, and snowing day and night, snowflakes as big as your head, not these little things. It snowed so hard the whole village was half buried. I was in me Ruddy Hall, with only a cask o’ mead to keep me company and nothing to do but drink it. The more I drank the more I got to thinking about this woman lived close by, a fine strong woman with the biggest pair of teats you ever saw. She had a temper on her, that one, but oh, she could be warm too, and in the deep of winter a man needs his warmth. The more I drank the more I thought about her, and the more I thought the harder me member got, till I couldn’t suffer it no more. Fool that I was, I bundled meself up in furs from head to heels, wrapped a winding wool around me face, and set off to find her. The snow was coming down so hard I got turned around once or twice, and the wind blew right through me and froze me bones, but finally I come on her, all bundled up like I was. The woman had a terrible temper, and she put up quite the fight when I laid hands on her. It was all I could do to carry her home and get her out o’ them furs, but when I did, oh, she was hotter even than I remembered, and we had a fine old time, and then I went to sleep. Next morning when I woke the snow had stopped and the sun was shining, but I was in no fit state to enjoy it. All ripped and torn I was, and half me member bit right off, and there on me floor was a she-bear’s pelt. And soon enough the free folk were telling tales o’ this bald bear seen in the woods, with the queerest pair o’ cubs behind her. Har!” He slapped a meaty thigh. “Would that I could find her again. She was fine to lay with, that bear. Never was a woman gave me such a fight, nor such strong sons neither.”

    « Hé bien, voici nouveau conte pour toi. C’était un autre hiver, encore plus froid que çui dans le ventre à la géante, et il neigeait jour et nuit, des flocons gros comme ta tête, pas des morpions comme aujourd’hui. Il neigeait si dur que tout le village était à moitié enfoui. J’étais dans ma demeure de Cramoisi, avec rien qu’un fût d’hydromel comme vis-à-vis, et rien à fiche que le boire. Plus que je buvais, plus que je pensais à cette femme qui vivait tout près, une belle forte femme, avec les nichons plus gros que t’as jamais vu. Un caractère de cochon, celle-là, mais, ah…, des moments de chaleur aussi, et, en plein hiver, un homme, faut que ç’a son chaud. Plus que je buvais, plus que je pensais à elle, et plus que j’y pensais, plus que l’engin me venait dur, tant qu’à la fin je peux plus tenir. Fou que j’étais, je m’empaquette dans les fourrures de pied en cap, je m’enroule la figure dans le lainage, et me v’là parti chez elle. La neige tombait si fort qu’elle me fait toupiller deux trois tours, et le vent me passait au travers et me gelait les os, mais finalement je tombe sur elle, empaqueté comme j’étais. Un de ces caractères qu’elle avait, terrible, et de se battre comme une furie quand j’y pose la main dessus. Tout ce que j’arrive, c’est la charrier chez moi et la sortir quand même de ses fourrures, mais ça terminé, ah…, la voilà plus bouillante encore que je me rappelais, tant y a qu’on se donne du bon vieux temps, et puis je m’endors. Le matin suivant, quand je me réveille, la neige avait cessé et le soleil brillait, mais j’avais pas la forme pour en jouir. Tout lacéré que j’étais, tout déchiqueté, et l’engin tranché ras, là, d’un coup de dents, et y avait sur mon sol une pelure d’ourse. Et ç’a pas tardé que le peuple libre, y se mette à jaser de cette ourse à poil qu’on voyait dans les bois, avec derrière deux petits qu’étaient pas banals. Har ! » Il claqua sa cuisse viandue. « Si seulement je pouvais la retrouver… Elle était fameuse à coucher avec, cette ourse. Y a pas jamais eu de femme que j’ai dû tant me battre avec, et qui m’a non plus donné des fils si vigoureux.

    Que pourriez-vous faire si seulement vous la retrouviez ? demanda Jon en souriant. Vous avez dit qu’elle vous avait tranché l’engin à ras d’un coup de dents.

    Qu’à moitié. Et ma moitié d’engin est deux fois plus longue que l’engin à n’importe qui. »iii

    Donc, après son aventure avec une géante, Tormund en a eu une avec une ourse, un peu sur le même schéma : d’abord on se tape dessus, ensuite on se fait des câlins. Résultat de l’aventure : deux enfants.

    Tout comme on trouve des géantes dans les Sept Couronnes, on y trouve aussi des ourses. Maege Mormont, Dame de l’île aux Ourses, par exemple. Son emblème est un ours, et elle a cinq filles dont personne, à part elle, ne connaît le père. Les rumeurs, parfois répandues par les femmes Mormont elles-mêmes, prétendent que celles-ci se changent en ourses (ce qui rappelle les histoires comme quoi les Stark se changeraient en loups), et qu’elles se reproduisent avec des ours.

    My children were fathered by a bear.” Alysane smiled. Her teeth were crooked, but there was something ingratiating about that smile. “Mormont women are skinchangers. We turn into bears and find mates in the woods. Everyone knows.iv

    Et rappelons que Tormund dit avoir « un gros faible pour les zomans ».

    [AJOUT MORMONT:]

    J’avais mis précédemment que Maege et Tormund pouvaient être amants, mais comme Alysanne, la fille de Maege, est également une mère ayant deux enfants « dont le père est un ours », je pense en fait que les relations sauvageons-Femme Mormont sont bien plus fréquentes et codifiées que ce que le reste des Sept Couronnes l’imagine.

    Elles disent toujours qu’elles doivent se protéger des Fer-nés, mais ne disent rien sur les sauvageons, alors que leur île est très exposée à des visites en bateau depuis le Nord. Parce qu’elles ont des pactes de mariage avec eux? Après tout, Tormund est « Epoux-d’Ours », pas « Amant-d’Ours ».

    Un peu comme Skagos, l’île-aux-ours dépend officiellement du Nord mais est de facto tellement proches des sauvageons géographiquement et culturellement qu’il y a probablement plus d’échange avec eux qu’on ne le pense.

    Et alors que les Mormont ne semblent avoir que des filles, Tormund a quatre fils et une fille. Le pacte de mariage viendrait peut-être avec un accord concernant les enfants: les Mormont garent les filles, les sauvageons les garçons.

    [Fin de l’ajout]

    Tout comme pour l’histoire avec la géante, l’histoire avec l’ours commence de façon mouvementée, et semble se terminer de façon plus consentie.

    Ce genre de relation semble d’ailleurs être, pour Tormund, le schéma classique des relations hommes-femmes. Et Tormund n’est apparemment pas le seul à avoir des surnoms imagés donnés en fonction de ses rapports avec la gent féminine. Preuve en est, la conversation entre Tormund et Jon lors des pourparlers pendant la bataille du Mur, dans laquelle il se félicite successivement que sa fille Munda ait à moitié arraché l’oreille du sauvageon surnommé Longspear, qui tentait de l’enlever, avant de dire qu’elle semble plus qu’heureuse avec lui, vu que celui-ci n’est pas surnommé ainsi (« longue lance ») parce qu’il se bat avec une lance.

    What happened to that leg?”

    An arrow. One of Ygritte’s, I think.”

    That’s a woman for you. One day she’s kissing you, the next she’s filling you with arrows.

    She’s dead.”

    Aye?” Tormund gave a sad shake of the head. “A waste. If I’d been ten years younger, I’d have stolen her meself. That hair she had. Well, the hottest fires burn out quickest.” He lifted the skin of mead. “To Ygritte, kissed by fire!” He drank deep.

    To Ygritte, kissed by fire,” Jon repeated when Tormund handed him back the skin. He drank even deeper.

    Was it you killed her?”

    My brother.” Jon had never learned which one, and hoped he never would.

    You bloody crows.” Tormund’s tone was gruff, yet strangely gentle. “That Longspear stole me daughter. Munda, me little autumn apple. Took her right out o’ my tent with all four o’ her brothers about. Toregg slept through it, the great lout, and Torwynd . . . well, Torwynd the Tame, that says all that needs saying, don’t it? The young ones gave the lad a fight, though.”

    And Munda?” asked Jon.

    She’s my own blood,” said Tormund proudly. “She broke his lip for him and bit one ear half off, and I hear he’s got so many scratches on his back he can’t wear a cloak. She likes him well enough, though. And why not? He don’t fight with no spear, you know. Never has. So where do you think he got that name? Har!v

    « T’est arrivé quoi, ta patte ?

    Une flèche. Une d’Ygrid, je crois.

    Une femme pour toi, ça. Te bécote un jour et, çui d’après, te farcit de flèches.

    Elle est morte.

    Ouais ? » Tormund secoua tristement la tête. « Un gâchis. Que si j’aurais eu dix ans de moins, je me la fauchais pour moi. Ces cheveux qu’elle avait… Enfin…, les feux, plus brûlant que c’est, plus que ça s’éteint vite. » Il leva la gourde d’hydromel. « À Ygrid, baisée par le feu ! » Il téta un grand coup. « À Ygrid, baisée par le feu », fit écho Jon après que Tormund lui eut passé la gourde. Et d’y téter encore plus goulûment. « C’est toi qui l’as tuée ?

    — Mon frère. » Il ignorait lequel d’entre eux et espérait bien ne jamais l’apprendre.

    « Putains de corbacs que vous êtes. » Tout bourru qu’il était, le ton marquait une bizarre sympathie. « Ce salaud d’Echalas m’a fauché ma fille. Munda, ma petite pomme d’automne à moi. Te me l’a fauchée sous ma tente, là, quoiqu’y avait dans le coin quatre frères à elle. Toregg, il s’est même pas réveillé, c’t espèce de grand pendard, et Torwynd…, ben, Torwynd Toutou, ça dit pas tout ce qu’y a à dire, hein ? Les plus jeunes au moins se sont battus, quand même.

    Et Munda ? s’enquit Jon.

    Elle, c’est mon propre sang, dit fièrement Tormund. Elle y a démoli la lèvre et arraché presque une oreille d’un coup de dents, et c’ qu’y paraît qu’elle t’y a tellement griffé le dos qu’il peut pas mettre le manteau. Elle l’aime bien, à part ça. Et pourquoi qu’elle irait faire sa bégueule, dis ? Parce que c’est pas sans trique qu’il combat, tu sais. Jamais sans. D’où tu te figures, ho, qu’il tire ce nom qu’il a ? Har ! »

    Le titre d’Epoux-d’Ours de Tormund viendrait alors de sa relation avec Maege Mormont.

    Père Hospitalier

    Tormund a officiellement quatre garçons et une fille, et il n’est pas totalement sûr d’être le père de l’un des enfants. Cinq enfants dont un douteux : Tormund mérite sans trop de problème ce surnom de père hospitalier (father of hosts).

    [AJOUT ENFANTS:]

    Voyons qui peut être qui. Si on prend pour principe que les surnoms sont dans l’ordre chrnonologiques, l’aîné de Tormund, Toregg dit le Grand, chef sauvageon, pourrait être le fils eut avec la fille Omble. Il n’est pas forcément plus grand que la moyenne, mais il est 30 cm plus grand que son père, d’où son surnom. Les Omble sont pour la plupart très grands.
    Torwynd, dit Torwynd toutou (Torwynd The Tame, Torwynd le dompté), souvent malade, celui dont Tormund n’est pas sûr de l’ascendance, pourrait être un second fils de cette femme Omble, mais pas de Tormund, ou le fils d’une sauvageonne quelconque. Mais j’aime l’idée que la fille Omble, après une période de lune de miel, ait trompé Tormund en secret. On reviendra sur elle dans un autre topic.
    Dormund, qui a l’air assez farouche, et Dryn, qui ressemble à son père en miniature et est farouche aussi, pourraient être les « fils si vigoureux » eut avec l’ours, donc des enfant de Maege Mormont.
    Munda, qui elle aussi est farouche, je ne sais pas.

    Comme l’histoire avec des ours se termine avec deux oursons qui suivent l’ourse dans les bois, on peut aussi imaginer que cette union a donné deux filles gardées par Maege Mormont. La grande et svelte Dacey ne semble pas avoir le physique pour être une fille de Maege et Tormund. Alysane, en revanche, coche bien les cases. Et on ne sait pas à quoi ressemblent les 3 filles suivantes.

    [Fin de l’ajout]

    Pour terminer, reprenons la liste des surnoms de Tormund :

    • Fléau-d’Ogres (Giantsbane) : a kidnappé une Omble

    • Époux-d’Ours: a une relation compliquée et intermittente en cours avec Maege Mormont

    • Père Hospitalier (Father of Hosts) : il a plein d’enfants, et s’il semble collectionner les femmes sans trop se soucier dans un premier temps si elles sont consentantes ou pas, il accueille avec joie les enfants qu’il engendre

    • Sire Hydromel de Cramoisi (the Mead-king of Ruddy Hall) : pas forcément besoin de chercher un sens caché, Cramoisi / Ruddy Hall est apparemment le nom du « manoir » de Tormund

    • Haut-disert (Tall-Talker) s’explique de lui-même, Tormund étant le roi incontesté des menteurs, toujours prompt à exagérer ou embellir ses exploits, comme on vient de le voir

     

    Reste donc Horn-blower (Cor-Souffleur), Breaker of Ice (Brise Glace, mais avec une capitale à Ice, soulignons-le…), Thunderfist (Poing-la-Foudre), et Speaker to Gods (Parle-aux-Dieux), qui pour l’instant n’ont pas d’explication claire, même si les lecteurs peuvent avancer plusieurs explications. Mais les livres ne sont pas terminés !

    iA Storm of Swords / Intégrale 3 – Jon I

    iiA Dance with Dragons / Intégrale 5 – Jon IV

    iiiA Storm of Swords / Intégrale 3 – Jon II

    ivA Dance with Dragons / Intégrale 5 – The King’s Prize

    vA Storm of Swords / Intégrale 3 – Jon X

     

     

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

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