[TSS] L'Epée Lige

[Eridan VervoyantPosts : 6373]

Topic de discussion, concernant L’Épée Lige, la deuxième nouvelle de Dunk et l’Œuf. Bon, pour ceux qui était sur le groupe facebook, je suis désolé, mais je vais reprendre une publication que vous avez peut-être déjà vu. ^^

Lors de ma première lecture, je me suis ennuyé et je n’ai pas voulu y retoucher pendant longtemps. A ma deuxième lecture, j’ai ressenti la chaleur qui suffoquait les personnages … J’ai fini ma quatrième relecture, et je suis en train de me demander à ma grande surprise si ce n’est pas devenu ma nouvelle préférée de cette série … O_o
Comment une telle chose a pu se produire ?

1) Les descriptions sont fabuleuses, cette chaleur écrasante est omniprésente et crée un vrai malaise.
2) On parle du futur mestre-Aemon … En bon fan-boy, j’adore ce genre de clin-d’œil. On ne le voit pas comme mestre, on le voit comme un frère, partageant un moment de vie avec Aegon et Dunk … et c’est touchant.
3) La relecture permet d’apprécier certaines subtilités, qui échappent la première fois, surtout que le style de GRRM, avec beaucoup de sous-entendus, n’est pas toujours facile à apprécier en première lecture : le coup de la botte de l’Œuf, par exemple.
4) On nous parle enfin de la rébellion Feunoyr … du point de vue d’un rebelle ! Point de vu biaisé, mais tellement plus intéressant que ce qu’aurait pu nous apprendre un loyaliste ! C’est original, c’est inattendu … C’est juste bien joué.
5) Le conflit entre Tyssier et Osgris semble médiocre, par rapport aux enjeux habituelles … Pourtant, c’est toujours le même problème que d’habitude : une histoire de survie, c’est juste qu’il se déroule à échelle réduite, et GRRM a l’intelligence de nous le rappeler, par la bouche de Dunk. Le lecteur en prend conscience en même temps qu’Aegon : ce qui se passe est grave, ce qui se passe est important.
6) La question des femmes et de leur rapport au pouvoir dans cet univers est centrale dans cette nouvelle : lady Rohanne qui fait l’équilibriste entre cruauté et sagesse, pour tenir tous ses ennemis en respect. Ca répond en partie à la propre quête de sa descendante, Cersei, qui refuse de se soumettre aux règles de la société juste parce qu’elle est une femme (sauf que Rohanne est plus cool et plus fine).
7) Les leçons de vie que reçoit l’Œuf. Ca m’était complètement passé au dessus de la tête durant les premières lectures … mais en fait tout est là : avant ça, Aegon n’est qu’un banal prince, qui a peu ou prou la même mentalité princière que sa parentèle : il est fier et borné, limite méprisant. Pourtant, c’est dans cette nouvelle qu’il va commencer à développer cette mentalité proche des « paysans », qui fera sa particularité. Il se rend compte qu’un homme qu’il respecte est peut-être un de ces bâtards que la société et son père méprisent. Il apprend à respecter les humble paysans, car Dunk lui montre qu’ils peuvent détenir des savoirs qui lui sont inconnus (ça offre d’ailleurs un parallèle tellement magnifique avec Sandor et Joffrey, où c’est tout le contraire …)
8) Cette nouvelle annonce la suite : on nous parle de Gormon Peake … et dans la nouvelle suivante, le voilà. On nous parle de Freuxsanglant, de Dagon Greyjoy et de Gerold Lannister, et ils seront des personnages importants (normalement) dans la suite. On nous parle du Nord (et normalement, la nouvelle n°4 sera à Winterfell). On nous parle même du rapport d’Aegon aux filles (et la nouvelle n°5 pourrait porter sur sa rencontre avec sa future femme). On nous parle de rébellion Feunoyr, et les personnages vont assister à la plupart d’entre elles … On passe du temps avec Rohanne Tyssier, et elle épouse quelqu’un d’important, qui deviendra un des principaux alliés d’Aegon dans les années qui suivent … et on ne doute pas que Rohanne elle-même rejouera encore un rôle important dans la vie de Dunk

Bref, cette nouvelle est riche, très riche (et je n’ai pas encore tout cité), même si c’est une richesse cachée. Moi en tout cas, je l’aime ! ^^

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[Aurore Fléau des AutresPosts : 2293]

Personnellement, j’ai aimé l’ensemble de nouvelles depuis le début. J’ai regretté que les choses entre Dunk et Rohanne Tyssier ne soient pas allées plus loin et que le fameux descendant de Dunk qui circule dans ASOIAF ne soit pas en fait un Lannister, histoire de nous surprendre une nouvelle fois ! Mais les dates ne collent pas, sauf si les deux se soient retrouvés avant que Aegon V ne devienne roi (en 233, Rohanne est morte en 230).

[Eridan VervoyantPosts : 6373]

Moi, je n’exclue pas qu’il y ait eu plus entre eux (le comics va d’ailleurs jusqu’à montrer un baiser, qui est non-canon, mais sait-on jamais ^^) … Mais je ne pense pas à un descendant que Rohanne aurait fait passer pour un Lannister, je pense plus à quelqu’un qui aurait connu une ascension sociale rapide, trop par rapport aux standards d’ASOIAF …

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[Bane Pas TrouillardPosts : 547]

C’est vrai que c’est l’une des meilleurs nouvelles sur l’univers d’ASOIF et bien qu’il soit possible que les deux (Dunk et Rohanne) ait une relation amoureuse, c’est même évident, je ne crois pas qu’ils aient sauté le pas.

Dunk car il ne risquerait pas de porter atteinte à l’honneur de sa dame qui doit assurer sa position et son fief par son mariage avec Osgris.

Rohanne Tyssier se permet le plus qu’elle le peut par son baiser, car même dans son coin perdu du Bief il lui faut bien tenir son rang et sauver les apparences.

Après je peux me tromper.

 

"Je suis celui qui restaurera la gloire et la puissance des Sith.
On m'appelle Bane"- La Règle des Deux

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3098]

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle, même si je ne la trouve pas aussi intéressante que la première nouvelle qui parle de la rencontre des deux protagonistes. C’est avec cette nouvelle que j’ai appris l’existence des feunoyrs (je n’avais lu que la première intégrale à cette époque). Je m’étais facilement attaché aux personnages (enfin quand je dis « personnages », je pense à Rohanne et à Eustace Osgris). Le début de la nouvelle m’a marqué (le moment où Dunk enterre un de ses chevaux et repense à Arlan, Baelor et à au fils de ce dernier (dont on apprend que ce dernier est mort à cause du Fléau de Printemps comme son grand-père) et se dit qu’il pleure pour un cheval mais qu’il n’a versé aucune larme pour Arlan ou pour Baelor). C’était pas grand chose mais, je me souviens très bien du début…

 

Fun fact : Je me suis découvert une attirance pour les rousses juste après avoir terminé la nouvelle.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Orion Pas TrouillardPosts : 647]

Pour moi l’épée lige est celle où j’ai le moins accroché en première lecture. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Mais c’est vrai qu’avec du recul, elle est très enrichissante car elle apporte un autre point de vue. Du fait des protagonistes qui sont tout de même d’importance moindre, ça permet d’avoir la petite histoire qui vient néanmoins s’inscrire dans la grande.

[O’Cahan Exterminateur de SauvageonsPosts : 772]

Laborieux début de lecture ! J’ai dû m’y reprendre plusieurs fois avant de bien rentrer dans l’histoire, jusqu’à globalement la rencontre de Dunk avec Rohanne que j’ai trouvé très intéressante (la gifle !). Pour une première lecture, je pense que je peux affirmer que j’ai préféré Le Chevalier Errant à celle-ci, même si comme Eridan l’a dit dans son premier post, les enjeux montrés dans celle-ci sont au moins aussi importants que dans la première nouvelle. J’ai vraiment apprécié le personnage d’Eustace qui défend à tout prix ce qu’il croit lui revenir et les conséquences de son engagement passé. La scène où il est à moitié ivre et où il se renverse du vin dessus tout en se remémorant une gloire perdue était d’ailleurs assez touchant.

Eridan wrote:

Moi, je n’exclue pas qu’il y ait eu plus entre eux (le comics va d’ailleurs jusqu’à montrer un baiser, qui est non-canon, mais sait-on jamais ^^)

Il y a bien eu un baiser, non? ^^

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[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3098]

O’Cahan wrote:

Il y a bien eu un baiser, non? ^^

Je confirme, Rohanne et Dunk se sont embrassés dans la nouvelle. ^^

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Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Jaqen Fléau des AutresPosts : 4201]

C’est très difficile de départager les 3 tomes car pour moi ils font partie d’un ensemble.  C’est pour moi comme une seule histoire mais qui ne pouvais tenir en un seul livre.  L’épée lige montre la bravoure et la chevalerie de sir Duncan.

[Tizun Thane Pisteur de GéantsPosts : 1289]

Je pense être à contre-courant, mais…. c’est ma préférée des nouvelles de Dunk. A travers la querelle mesquine à propos d’une rivière dont tout le monde se fiche, c’est toute la mécanique des jeux de pouvoir qui est démontée.

Eridan wrote:

4) On nous parle enfin de la rébellion Feunoyr … du point de vue d’un rebelle ! Point de vu biaisé, mais tellement plus intéressant que ce qu’aurait pu nous apprendre un loyaliste !

Meilleure scène du livre! Sans compter que le dernier Osgris réussit le tour de force d’être à la fois touchant tout en restant la baudruche vide qu’il a toujours été.

J’aime beaucoup sa citation où il explique que le pardon de Daeron l’a rapetissé, le laissant vivre parmi ses fantômes et ses regrets.

[Eridan VervoyantPosts : 6373]

Tizun Thane wrote:

A travers la querelle mesquine à propos d’une rivière dont tout le monde se fiche

C’est justement là que réside la mécompréhension de beaucoup de lecteurs à mon avis et qui fait que cette nouvelle est parfois déconsidérée par les fans : la querelle peut paraître mesquine, sans importance, sans enjeu. Le lecteur a été habitué à des enjeux nationaux (dans les romans ou l’encyclopédie de Yandel, dans TMK et même un peu THK), ce conflit là paraît bien terne, bien réduit … à la limite du ridicule (et il l’est assurément un peu).

Seulement … seulement, la réponse est directement dans la nouvelle, lors d’une conversation entre Dunk et l’Œuf.

 » Roger de Pennytree était plus jeune que Wat-le-Mouillé quand il périt sur le champ de bataille d’Herberouge. Il y avait aussi dans l’armée de ton père des hommes qui venaient tout juste de se marier, et d’autres qui n’avaient jamais seulement embrassé une fille. Et il y en avait des centaines qui ne savaient pas non plus différencier leur pied gauche de leur pied droit… voire des milliers.
— Ce n’était pas pareil, affirma l’OEuf. Cela, c’était la guerre.
— Ceci en est une aussi. La même chose, mais en plus petit, voilà tout.
— En plus petit et plus absurde, messer.
— Il n’appartient ni à moi ni à toi d’en trancher, l’avisa Dunk. C’est leur devoir de partir en guerre quand ser Eustace les en somme. Et de mourir, si besoin est.

On est en réalité toujours face au même problème que dans toutes les autres histoires : « vaincre ou mourir » . Osgris et Tyssier ont des prétentions sur la rivière, mais chacun en a surtout besoin pour vivre et entretenir ses cultures, faire vivre ses serfs, etc. En cette période de sécheresse intense (l’averse à la fin de l’histoire n’a pas encore été prévue), l’eau est nécessaire pour l’un comme pour l’autre. Sans eau, il va finir par y avoir des morts de toute façon, d’un côté comme de l’autre.

Accessoirement, il y a un véritable enjeu politique pour Rohanne : on apprend au cours de la nouvelle la précarité de son statut et le danger qui pèse sur elle. Elle doit composer avec l’avidité de ses voisins, de ses gens, de sa famille … même de son suzerain ! Pour se faire respecter et garder ses adversaires à distance, elle se doit d’être impressionnante et inflexible. La moindre défaite, le moindre signe de faiblesse pourrait lui être fatale (quelqu’un se rappelle de lady Donella Corbois ? Une veuve apparaît déjà suffisamment comme une cible facile dans l’esprit de certains aventuriers et autres psychopates.) Bref, pour toutes ces raisons, Rohanne ne peut renoncer ni à l’eau, ni à punir un chevalier qui a commis des exactions contre ses gens sur ses propres terres.

J’ai mis du temps à l’apprécier, mais je trouve finalement cette intrigue à la fois complexe et très représentatif des conflits qui peuvent se produire à Westeros entre seigneurs vassaux et chevaliers fieffés. 😉

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[O’Cahan Exterminateur de SauvageonsPosts : 772]

Eridan wrote:

C’est justement là que réside la mécompréhension de beaucoup de lecteurs à mon avis et qui fait que cette nouvelle est parfois déconsidérée par les fans : la querelle peut paraître mesquine, sans importance, sans enjeu. Le lecteur a été habitué à des enjeux nationaux (dans les romans ou l’encyclopédie de Yandel, dans TMK et même un peu THK), ce conflit là paraît bien terne, bien réduit … à la limite du ridicule (et il l’est assurément un peu).

Personnellement, c’est pas tellement l’enjeu qui m’a rebutée, au contraire, c’est plutôt l’atmosphère générale qui m’a empêchée de rentrer complètement dedans, cet air suffoquant et saturé de chaleur, moite, aride. Je sais pas. Ajouté à ça Ser Bennis, au début j’en pouvais plus xD

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[Patchface Éplucheur de NavetsPosts : 10]

Ma nouvelle préférée des trois.

Pour tous les points qui ont été relevés plus tôt (la relation entre Dunk et l’Œuf, le point de vue d’un soutien Feunoyr, les personnages de la Veuve Rouge et de Ser Eustace Osgris, …), mais surtout pour le « réalisme » de l’histoire.

Si les difficultés des petites gens sont évoquées au cours des nombreuses traversées du Conflans dans la saga principale, elles sont tellement bien illustrées dans le fief du lion échiqueté. On voit que certains chevaliers fieffés contrôlent des territoires très réduits, avec une 20aine de serfs seulement (il me semble), dont aucun ne semble avoir la moindre qualification. On ne peut qu’imaginer la difficulté de survivre à la campagne, sans le sous. Encore plus lorsque l’ost est levé par Dunk et Bennis et que tous les hommes dans la force de l’âge abandonnent leurs champs pour apprendre à se battre.

Pourtant, la levée des troupes semble nécessaire dans ce monde féodal: ce que fait la Veuve Rouge condamne les habitants du fief de Ser Eustace, toutes les récoltes risquant d’être perdues. Son acte -au-delà de la valeur symbolique pour Ser Eustace -, est réellement un coup terrible pour les habitants du fief.

L’entraînement des troupes Osgris est également hyper intéressant. Lorsque Daven Lannister lève de nouvelles troupes après la défaite de Croix-Bœuf (ACOK), on imagine des guerriers certes inexpérimentés, mais des guerriers tout de même, armés et entraînés, et pas des paysans comme ceux d’Osgris. Pourtant, les soldats qui composent cette nouvelle armée ne devaient pas s’y connaître plus en matière de combat que Wat, Wat et Wat.

L’Histoire, comme dans ASOIAF, est surtout celle des grands hommes: c’est agréable de lire un peu plus « d’histoire sociale ».

[Raff-Tout-Miel Patrouilleur ExpérimentéPosts : 439]

Ma scène préférée est quand Dunk charge les paysans pour leur montrer ce qu’est une charge de cavalerie et les y préparer. La débandade associée aux surnoms de légumes des paysans, j’ai eu un fou rire, j’ai eu du mal à m’en remettre.

J’ai rien de plus à ajouter, le tour a été fait. A la différence près que j’ai accroché tout de suite, c’est probablement la nouvelle où on est immergé le plus dans ce que vit Dunk. On vit véritablement un quotidien médiéval banal, simple, avec toutes les sensations que peuvent donner la vie en extérieur. Pas d’intrigues tordues, juste un casse-tête et des personnages au fort tempérament.

"A toi de choisir mon gars. Ou t'affrontes les fantômes, ou t'en deviens un."

[Aurore Fléau des AutresPosts : 2293]

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Rohanne Tyssier et comment elle expose sa difficile situation de femme-enjeu qui essaie de survivre dans un milieu où la moindre faiblesse risque de ne pas pardonner. J’aimerais vraiment que la suite explique comment elle est devenue Lady Lannister et si elle est si « sorcière » qu’on le dit.

[BigBucket Wull Éplucheur de NavetsPosts : 10]

Durant la deuxième relecture, je me rends compte que le grief qu’avait eu Dunk contre Ser Eustace lorsqu’il a appris son engagement aux côtés du « dragon noir » durant la première rébellion était un peu bizarre. Je n’ai jamais eu l’impression que le lion échiqueté avait menti à propos de son engagement, sa manière de raconter la bataille de l’Herberouge, de parler d’Aerys, et de Freuxsanglant était sans équivoque… Dunk n’a jamais compris que la déchéance de la maison de son maître était dû à un engagement auprès des « rebelles » ? Dunk le rempart lol.

[Yavanna Patrouilleur ExpérimentéPosts : 288]

Je trouve justement (mais c’est vrai dans les trois nouvelles) que la balourdise de Dunk nous oblige à être vachement plus attentif en tant que lecteur. Contrairement à la saga principale où on sait qu’il y a des complots et qu’on les cherche, là, on pourrait croire à une aventure plus simple, à la façon d’un « bilbo le hobbit » par rapport au Seigneur des anneaux. Je trouve aussi que le personnage de Dunk gagne en sagesse et en bravoure au fur et à mesure ; son évolution sur ce plan là est très intéressante. Puis ce retournement de situation à la fin, ce mariage qui tombe du ciel ! J’avais l’impression d’être dans un Mariveaux, et c’est assez agréable.

[Tomcat Pisteur de GéantsPosts : 1045]

BigBucket Wull wrote:

Je n’ai jamais eu l’impression que le lion échiqueté avait menti à propos de son engagement,

Ser Eustace ne ment pas en effet, mais il prend bien garde à ne pas nommer celui qu’il appelle le roi. Du point de vue de Dunk, qui ne sait pas ce qu’a été la maison Osgris par le passé, ce n’est pas si évident, et d’ailleurs, Egg n’a pas vraiment de doutes avant qu’ils ne rendent visite à Rohanne, alors qu’il capte tout de suite qu’il se passe quelque chose de pas net à Murs-Blancs, dans la nouvelle suivante. De plus, la déchéance de la maison Osgris est antérieure à la rébellion Feunoyr, Froide-Douve est octroyée aux Tisser pendant la Guerre de la Foi par Maegor, suite à l’engagement des Osgris pour la Foi Militante. Eustace Osgris espérait d’ailleurs que la victoire de Daeron  rendrait à sa maison son ancien prestige.

Je n’ai pas l’impression que sur ce coup-là, Dunk soit si benêt, c’est un chevalier errant et il n’a que peu de moyen d’être au fait des engagements et trahison des seigneurs locaux. Comme un autre personnage qualifié de « thick as a castle wall », Grenn, Dunk montre souvent un bon sens pratique et plutôt malin.

"When I'm king in my own right, I'm going to outlaw beets." Tommen. Best manifesto ever.

[Eridan VervoyantPosts : 6373]

Tomcat wrote:

Egg n’a pas vraiment de doutes avant qu’ils ne rendent visite à Rohanne, alors qu’il capte tout de suite qu’il se passe quelque chose de pas net à Murs-Blancs, dans la nouvelle suivante.

En même temps, Osgris n’est qu’un obscur vavasseur, un chevalier fieffé de rien … A l’inverse, certaines des bannières réunies à Murs-Blancs sont des noms de seigneurs plus prestigieux, plus connus, plus puissants qui ont pris part à la première rébellion (en particulier celle des Peake ou des Sunderland, par exemple …). C’est beaucoup plus facile à flairer que l’allégeance d’un simple chevalier.

D’ailleurs, ser Bennis au Bouclier Brun … Noir ou Rouge ? ^^

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