Le Château de Hurle (Howl’s Moving Castle) de Diana Wynne Jones
Quel conte absolument charmant ! On fleurte avec le Magicien d’Oz, avec pourtant une magie totalement propre au livre, qui nous amène dans un monde magique rempli de personnages hauts en couleur et de charmantes trouvailles. J’ai retrouvé un peu de mon émerveillement d’enfant au travers des pages, en suivant Sophie et son caractère bien trempé, Hurle cet énergumène inclassable, et Calcifer si touchant. C’est à la fois un conte qui nous amène dans les contrées confortables de la magie enfantine, mais aussi et surtout qui nous emporte et nous plonge dans des couleurs, des bruits, des odeurs… tout en racontant aussi de jolies choses sur l’acceptation de soi et sur le fait de se confronter à ses propres démons.
J’ai vu un nombre non négligeable de fois la version Miyazaki, mais le roman m’a quand même apporté bien des surprises. L’univers onirique de Miyazaki se marie évidemment parfaitement au conte originel, et à la lecture, on n’est pas surpris qu’il ait été envouté au point de vouloir en faire sa version, mais il en fait sa version, et le conte originel compte plein de petites péripéties qui lui sont propres et qui sont charmantes à suivre. Bien sûr, les images de Miyazaki me venaient tout de même en tête à la lecture, je ne pouvais pas ne pas visualiser Calcifer, ou le château ambulant, mais la plongée m’a permis de redécouvrir l’histoire, qui a tout autant de charme sur papier qu’à l’écran.
Vraiment une lecture complètement doudou !