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  • Ce sujet contient 590 réponses, 86 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Eridan, le il y a 1 semaine et 2 jours.
30 sujets de 391 à 420 (sur un total de 591)
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  • #149471
    Pandémie
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    J’ai regardé Godless, une minisérie de western de Scott Frank, le créateur du Jeu de la Dame. Un jeune hors-la-loi cherchant à échapper à l’emprise d’un chef de bandits sociopathes trouve refuge dans une cité minière d’un Nouveau-Mexique sans loi, petite ville peuplée essentiellement de femmes après un accident qui a tué la quasi totalité des hommes au fond du puits. La série s’empare vraiment bien du genre, les paysages sont magnifiques, la musique top, le casting nickel, et il y a un discours intéressant sur la filiation entre le jeune bandit et son « père » adoptif meurtrier, sur la violence et sur la tolérance des uns envers les autres (femmes et hommes, blancs et noirs, colons et indiens). La série sait aussi prendre par surprise le spectateur en tuant brutalement un personnage ou un groupe qu’on pensait sauver la situation ou avoir une sortie flamboyante. Et comme elle se finit au bout de 6 ou 7 épisodes, par de risque de faire la saison de trop.

    Les points faibles, car il y en a… Le féminisme, même s’il est très présent, est surtout parmi les personnages secondaires, les principaux sont tous masculins. Il y a beaucoup de morts et de massacres, souvent un peu bêtes, les gens restants au milieu de la rue ou sortant se prendre une balle. Les méchants de la bande sont un peu inconsistants et il y a un léger abus de flashback en deuxième partie.

     

    J’ai également vu Lupin, avec Omar Sy dans le rôle de Assane Diop, un escroc s’inspirant du célèbre gentleman pour venger son père injustement accusé de vol par ses riches employeurs. Le début est assez fin, le héros va puiser dans les livres auxquels son père l’a initié pour le venger, au travers d’une critique sociale sur l’inégalité des chances, le racisme ou colonialisme latent, etc. Un casse astucieux au Louvres est organisé en jouant sur les petites mains que personne ne regarde lorsqu’elles font le ménage et sur les préjugés raciaux. Sy incarne est un type sympa, la série est plutôt feel good, on se dit qu’on va passer un bon moment. Ce n’est pas vraiment le Lupin qu’on connaît mais un autre Lupin plus 2020, et c’est pas si mal.

    Sauf qu’assez rapidement, ça tourne en un épisode de Julie Lescaut revisité avec la production Netflix. Il y a plein de raccourcis et d’erreurs de mise en scène, c’est absurdement gentillet. Comment repérer un méchant dans un wagon de transport public? Chantez Joyeux Anniversaire, le seul qui ne chante pas en faisant une tête de gros méchant est le gros méchant. Pfff… Et ça se finit sur un cliffhanger moisi, il n’y a même pas de conclusion alors que la série semble avoir fait le tour. De plus, elle se tire une balle dans le pied de la critique sociale en montrant quasi exclusivement un Paris pour touristes, le Louvres, des palaces et hôtels particuliers ou des lycées privés, des trottoirs propres et des serveurs sympas, bref, celui dans lequel personne ne vit sans avoir un compte en banque à 8 chiffres, sans doute pour mieux vendre la série à l’étranger. Dommage, ça partait pas mal.

    #150518
    Nymphadora
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    The Boys : Série super-héroïque délirante, vulgaire et irrévérencieuse, je me suis bien amusée avec ces « supes » sans morale. La seconde saison est un ton en dessous mais comme j’ai enchaîné les deux saisons,je pense que ça s’est un peu moins senti que si j’avais du attendre un an pour la voir et être déçue. En tous cas, un divertissement fun et cynique.

    The Terror : Série anthologique glaçante (ouais c’est le cas de le dire), la première saison, adaptation d’un roman de Dan Simmons, nous emmène à bord du HMS Terror et du HMS Erebus coincés dans les glaces. Avec une dose de supernaturel très bien gérée (les vrais monstres c’est les hommes mais la menace est quand même là), des acteurs excellents et une atmosphère hyper bien rendue, la saison est de très très bon niveau… Mais je me suis quand même sentie un peu bête devant la série – et donc forcément ça m’a un peu agacée – parce que j’ai mis mille ans à repérer qui était qui au delà des « stars » du casting (Jared Harris, Tobias Menzies et Ciarán Hinds)… Tous habillés pareil dans un décor très sombre, je n’arrivais juste pas à comprendre qui était qui, et ça m’a beaucoup gênée (forcément quand tu sais plus qui est qui, c’est dur de piger leurs motivations xD ).
    La seconde saison est très très différente : on nous amène là dans les camps américains de japonais pendant la seconde guerre mondiale. Sujet très fort, et très rarement abordé, j’ai beaucoup apprécié l’intrigue historique… Mais la gestion du rythme, et le surnaturel omniprésent (alors qu’il était suggéré et que le focus était sur les hommes dans la première saison) font de la seconde saison une saison un cran en dessous de la première… mais d’un autre côté, au moins là j’ai compris qui était qui xD

    ~~ Always ~~

    #150520
    Crys
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    Deux séries récemment vues. D’une part la saison 1 de Defending the Guilty, série britannique avec une saison 1 de 8-9 épisodes de 20 minutes. Une vibe à la Parlement, on y suit une bande de stagiaires d’un cabinet d’avocats spécialisés dans la défense des coupables. Donc humour noir et administratif à souhait, et ambiance londonnienne au menu. Pas une excellente série, mais un moment sympa.

    Et j’ai enfin mis les pieds dans Dix pour cent. J’hésite à mater la quatrième saison, j’ai vu les retours selon lesquels c’était moins bien. Dans les plus, y a la qualité des acteurs (Laure Calamy <3), dans les moins, y a l’artificialité des situations et la surenchère de quiproquos improbables qui, s’ils sont mieux menés sur les dernières saisons (Fitoussi est moins académique dans sa réalisation que Klapich ou Tirard au démarrage). J’ai trouvé ça cousu de fils blancs tout du long, certaines blagues je veux plus les (pré)voir (« personne te dit jamais rien sur ton haleine ! » et la scène se conclue sur le mec qui souffle dans sa main…). Dans le vraiment très positif, y a certains points de sociétés abordés dans la série (saison 3 entre les infirmières dans le dernier épisode, ce qui fait forcément écho à notre crise sanitaire ; les histoires de reconnaissance par le père dans les couples homos ; etc.), même si parfois je me demandais si c’était bien l’endroit (la réponse est éminemment oui quand on voit les audiences sur France 2). Résultat on en apprend sans doute plus sur les entreprises familiales que sur le cinéma mais après tout pourquoi pas.
    J’ajouterai que sur le sujet, j’ai peut-être été beaucoup trop marqué par mon visionnage de la beaucoup plus débile et misogyne Entourage du début des années 200 d’où une impression de déjà-vu un peu latent. Et je suis aussi beaucoup moins sensible au cinéma français qu’anglo-saxon, d’où un enthousiasme un peu réfréné.

    #150522
    Aerolys
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    J’ai également vu Lupin, avec Omar Sy dans le rôle de Assane Diop, un escroc s’inspirant du célèbre gentleman pour venger son père injustement accusé de vol par ses riches employeurs. Le début est assez fin, le héros va puiser dans les livres auxquels son père l’a initié pour le venger, au travers d’une critique sociale sur l’inégalité des chances, le racisme ou colonialisme latent, etc. Un casse astucieux au Louvres est organisé en jouant sur les petites mains que personne ne regarde lorsqu’elles font le ménage et sur les préjugés raciaux. Sy incarne est un type sympa, la série est plutôt feel good, on se dit qu’on va passer un bon moment. Ce n’est pas vraiment le Lupin qu’on connaît mais un autre Lupin plus 2020, et c’est pas si mal. Sauf qu’assez rapidement, ça tourne en un épisode de Julie Lescaut revisité avec la production Netflix. Il y a plein de raccourcis et d’erreurs de mise en scène, c’est absurdement gentillet. Comment repérer un méchant dans un wagon de transport public? Chantez Joyeux Anniversaire, le seul qui ne chante pas en faisant une tête de gros méchant est le gros méchant. Pfff… Et ça se finit sur un cliffhanger moisi, il n’y a même pas de conclusion alors que la série semble avoir fait le tour. De plus, elle se tire une balle dans le pied de la critique sociale en montrant quasi exclusivement un Paris pour touristes, le Louvres, des palaces et hôtels particuliers ou des lycées privés, des trottoirs propres et des serveurs sympas, bref, celui dans lequel personne ne vit sans avoir un compte en banque à 8 chiffres, sans doute pour mieux vendre la série à l’étranger. Dommage, ça partait pas mal.

    Je suis de ton avis. J’espère que la seconde partie rattrapera le coup.

    Et tu m’as donné envie de regarder Godless, tiens. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #151505
    Boney (Aiglon)
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    Je viens de bouffer voir « Coup pour coup ».

    Voilà, c’est un bon vieux Jean-Claude Van Damme de 1990. Notre Jean-Claude qui met des gros coups de pied hélicoptère dans une prison qu’il a infiltrée car il se passe des choses chelous (ouais, encore plus que dans une prison lambda où on fait de la muscu entre deux parties de Play).

    Oh, wait. Non, ça c’est « CoupS pour coupS ».

    Non, la série Netflix en question, c’est « coup pour coup ». J’ai pas cherché le pourquoi de cette traduction car le titre original est « los favoritos de Midas ». Comme son nom l’indique, cette série est une imitation de Pablo Mira dans un épisode de « en deux-deux » une production espagnole. Le picth ? Un groupe clandestin fait chanter un capitaine d’industrie sur une idée simple : « tu lâches tes thunes sinon on fume des gens au hasard. » En parallèle, une reporter travaillant pour un journal dont notre homme d’affaires est proprio, rédige un article sur un business entre le gouvernement syrien et …. la banque qui finance le papier en question.

    Ajoutez que la série est tirée d’une nouvelle de Jack London publiée en 1901 et que les méchants envoient des lettres cachetées avec un « M » qui rappelle ma photo de couverture  l’œuvre d’Edgar P. Jacobs (Blake et Mortimer, « la marque jaune » pour les paresseux). Midas, pour mieux situer, est un personnage mythologique de l’Antiquité qui touchait en or tout ce qu’il touchait, jusqu’à la bouffe. Une malédiction sous un air de don.

    L’histoire originale (que je n’ai pas lue, donc je ne peux pas comparer) est mixée de manière très contemporaine: la collusion entre affaires et médias dans un contexte explosif (une Espagne secouée par une vague de contestations qui sombre dans l’insurrection généralisée, en mode Gilets jaunes 2.0). Ca pourrait être vu comme une sorte de Casa de Papel (Espagne + Netflix) inversé, dans le sens où on suit les victimes et pas les voleurs. Dans les faits, il y a beaucoup (beaucoup, vraiment beaucoup) moins d’action, c’est plus psychologique, et tant mieux. Il est assez facile de s’identifier aux protagonistes et à leurs états d’âme. Perso, je serais à la place de Victor (notre Midas moderne avec sa fortune maudite), je mettrais moins de nonchalance à ouvrir les mails ou SMS des « méchants » et je ne sais pas si j’aurais la tête à faire des séances de running pépouze dans le Madrid by night. Chacun sa life après.

    Bref, j’ai beaucoup apprécié… sauf la fin. Allez hop, balises spoilers:

    Spoiler:
    Non mais sérieux, le mec a tué quelqu’un pour « racheter » sa dette, sa copine journaliste honnête meurt. Jusque là, c’est dans le ton de la série. Et puis il reçoit un mail des méchants pour dire qu’il est un des leurs et qu’un Uber l’attend en bas. Il descend et semble voir un visage familier quand la porte s’ouvre. Il monte et puis c’est tout.

    Autant, les fins ouvertes je kiffe. Mais quand c’est bien fait. Quand on a une chance de la comprendre. Une fin ouverte, c’est « vous l’avez compris, mais on laisse planer un doute ». Netflix ferait bien de voir les clôtures de Mad Men ou Les Sopranos (j’y reviens toujours je sais) avant de nous laisser sur notre fin de cette façon.

    Sinon, toujours en série, j’ai vu récemment Lupin et comme dit plus haut, c’est divertissant.

    Edric Dayne, aka « le vrai prince qui fut promis » au casting 2019
    Troll de père en fils depuis 1960

    Spoiler:

    #151531
    Crys
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    Bon, ben j’ai fini par mater la saison 4 de Dix pour cent. C’est pas une fin très heureuse mais après tout pourquoi pas. J’ai pas été fan de tout, mais en revanche, l’agente de Starmédia et ses deux subalternes m’ont beaucoup amusé. C’était une bonne idée quoi qu’un peu tardive dans le déroulé de la série. Bref, restait Laure Calamy, que j’aime toujours autant même si la plupart des autres acteur sont assez impeccables aussi.

    Du coup je suis resté côté français pour les séries en matant le « french Stranger Things » de Canal : OVNI(s). J’ai vraiment beaucoup aimé. C’est pas du tout dans le ton de ST vu qu’on a un genre de fantastico-sf mais qui tire plus sur la bienveillance et l’étrange que sur le côté effrayant de la chose. Les dialogues sont assez croustillants, les couleurs bien vives (dans le gris morne de notre quotidien actuel ça fait du bien), l’humour est tout à fait celui que j’aime, bref, 12 épisodes de 30 minutes qui passent bien vite !

    J’ai ensutie tenté, pour rester sur Calan le Paris Police 1900. J’ai trouvé ça nul (et pourtant y avait Christian Hecq que j’aime beaucoup). Y a trop de pognon pour que ça déborde et donc que ça surprenne un peu. Les personnage sont fades, l’enquête est pas des masses intéressantes, les analogies avec la France d’aujourd’hui sont trop évidentes pour être subtiles et les flics s’enfoncent tous dans les clichés. Bref, à moins que le côté « costume » posé sur des tropes de films policiers vous satisfassent, passez votre chemin.

    Enfin dans un registre anglo-saxon, j’ai attaqué Your Honor où l’on suit un juge américain qui couvre l’homicide involontaire de son fils (accident) et son délit de fuite pour le protéger. On est entre Breaking Bad et Broadchurch sur le plan ambiance. Brian Cranston qui se fout dans la merde pour le premier et le côté anxiogène de la mise en scène pour le second.  J’ai pas fini, mais j’aime beaucoup. 🙂

    #153566
    Corondar
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    L’effondrement

    Série française de 8 épisodes assez courts (entre 10 et 25 minutes ?). Chaque épisode est présenté comme un plan séquence suivant un personnage principal (certains personnages qu’on croise lors d’un épisode peuvent réapparaître plus tard) dans une France plongée en plain chaos suite à l’effondrement de la société (la raison précise de cet effondrement n’est pas plus explicitée que ça, mais on comprend qu’une crise mondiale entraîne des réactions en chaîne incontrôlables : pénurie d’énergies, pannes de courant, pénuries alimentaires…). Chaque épisode avance dans la chronologie post début de l’effondrement (le premier épisode est à J+2, le second à J+4….), sauf le dernier (qui se passe quelques jours avant le début de l’effondrement).

    Autant dire que j’ai été plus qu’emballé par cette série, qui offre un rythme et une tension incroyables. La série m’a laissé en apnée : vous sortez de chaque épisode essoré, vivant de manière primale ce que traversent les personnages (et c’est assez moche une civilisation qui s’effondre). Chaque épisode questionne grandement le spectateur : et nous, que ferions nous dans ces situations ? Céderions nous aussi à la loi du plus fort ou essayerions nous de garder un peu d’humanité ? Série par contre extrêmement angoissante et anxiogène, surtout en ces temps compliqués. Je déconseille fortement aux dépressifs de la regarder, et évitez à tout prix d’enchaîner son visionnage avec celui de la très excellente Years and years (qui a certains points communs sur le fond tout en étant très différente sur la forme) : le visionnage rapproché des deux séries pourrait vous pousser à avaler un tube de valium .

    Calls

    Série de Canal Séries qui présente des enregistrements sonores présentés comme des archives réelles, collectés sur une période de temps assez large (plusieurs années) et sur différents supports (enregistrements téléphoniques, micros, talkies-walkies…). C’est assez difficile de parler du fonds sans risquer de spoiler. Disons que globalement chaque épisode constitue la pièce d’un puzzle qui retrace et explique les prémices d’une catastrophe mondiale (c’est moi ou il y a comme un gimmick dans les séries de qualité actuelles ?).
    Précisions de taille : il existe une version française (3 saisons) et une version américaine (1 saison). J’ai d’abord regardé (écouté ?) la version américaine, avant de découvrir que cette dernière était une adaptation de la version française (dont je n’ai pas encore regardé la saison 3). Si la version américaine s’inspire très largement du concept français sur la forme, l’histoire y est sensiblement différente, la version française étant plus étayée et offrant une variation différente de la version américaine quant aux causes de la catastrophe mondiale.
    Tout comme la série précédente, là aussi on est sur une série extrêmement anxiogène (certains épisodes m’ont carrément terrifié), ce qui est bluffant puisque l’on a aucune image, juste des dialogues enregistrés. Les prestations des acteurs sont d’ailleurs assez saisissantes puisque chaque enregistrement a des accents de vérité impressionnants (le jeu consistant à reconnaître les voix des acteurs, puisqu’on a un défilé de stars, aussi bien dans la version américaine que française).

    Les irréguliers de Baker Street

    Le docteur Watson recrute l’aide de plusieurs adolescents des rues de Londres pour le fournir, lui et son irascible compagnon détective, en informations diverses quant à des événements étranges frappant la capitale londonienne.
    Que dire si ce n’est que j’ai trouvé ça mauvais de bout en bout . J’ai très péniblement terminé la saison. Les jeunes acteurs sont très mauvais, on est à des années lumières des romans (le surnaturel est partout, tendance Stranger Things ?), et sur la forme c’est aussi catastrophique (on sent que le budget est limité, les décors sonnent faux, c’est filmé et éclairé à la truelle, seuls les costumes surnagent un peu ?). Mais là où on touche le fond c’est sur le massacre infligé aux personnages de Watson et Holmes. Affront suprême : les « enquêtes » sont soit inexistantes soit expédiées. Bref, fuyez…

    #153603
    Nymphadora
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    J’ai terminé Dix pour Cent, et je rejoins @crys : pourquoi pas. La dernière saison ne réussit pas tout, mais reste largement regardable, et dans son ensemble, la série m’aura amusée, aura su aborder quelques sujets de front mine de rien, et s’en tire avec les honneurs. (Et moi aussi je kiffe Laure Calamy <3)

    J'ai ensuite enchaîné sur Unorthodox : une mini-série (4 épisodes) qui nous présente Esty, jeune femme qui a grandi dans un milieu ultra-orthodoxe à Brooklyn, et prend la fuite, vers Berlin. On nous présente en parallèle ses premiers pas à Berlin, recherchée par son mari et sa famille, et en flash-back, des éléments de sa vie au sein de sa communauté fermée, qui la font petit à petit basculer vers une recherche de liberté. Loin d’être une charge contre ce milieu ultra-patriarchal, on nous présente les choses avec nuances (j’ai notamment beaucoup aimé le personnage du mari, gentil garçon confus, embrigadé dans une idéologie qui ne lui permet pas de comprendre). Certaines scènes sont particulièrement émouvantes, et l’actrice principale, Shira Haas, est d’une grande justesse. Je recommande chaudement !

    ~~ Always ~~

    #153629
    Lestival
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    Les irréguliers de Baker Street

    Le docteur Watson recrute l’aide de plusieurs adolescents des rues de Londres pour le fournir, lui et son irascible compagnon détective, en informations diverses quant à des événements étranges frappant la capitale londonienne. Que dire si ce n’est que j’ai trouvé ça mauvais de bout en bout . J’ai très péniblement terminé la saison. Les jeunes acteurs sont très mauvais, on est à des années lumières des romans (le surnaturel est partout, tendance Stranger Things ?), et sur la forme c’est aussi catastrophique (on sent que le budget est limité, les décors sonnent faux, c’est filmé et éclairé à la truelle, seuls les costumes surnagent un peu ?). Mais là où on touche le fond c’est sur le massacre infligé aux personnages de Watson et Holmes. Affront suprême : les « enquêtes » sont soit inexistantes soit expédiées. Bref, fuyez…

    Je suis allé jusqu’au bout mais mon impression a été « tout ça pour ça ». Certains personnages sont vraiment maltraités dans leur développement. On va dire que le point positif est la présence de Rory McCann.

    Je n’espère surtout pas une saison 2.

    Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
    Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
    Brynden Tully au Casting 2019

    Spoiler for NOARLAAAK !!!

    #153673
    Pandémie
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    J’ai regardé un bout de la Voie du tablier sur Netflix. C’est un animé au choix artistique assez déstabilisant, à savoir que les scènes sont figées comme dans un manga, avec seuls quelques éléments qui bougent (la bouche, la main tenant un couteau,…). Il n’y a pas vraiment d’intrigue non plus, mais une suite de sketchs assez courts (3-4 par épisode). Mais le propos est assez amusant: une pointure parmi les hommes de main yakuza disparaît après avoir annihilé un gang ennemi à coup de barre en métal et ressurgit en tant qu’homme au foyer, sa femme faisant carrière, à cuisiner et faire le ménage. Ca donne des situations totalement décalées puisqu’il a un look et un parlé de gangster au milieu d’un cours de cuisine avec les voisines par exemple.

    Mais la mise en scène est tellement déroutante et les effets sonores, la musique et la voix prennent ellement de place que j’ai décroché pour aller lire le manga, qui est une petite perle d’humour et de remise en question des rôles dans le couple, avec en plus une vision du quotidien des japonais.

    #153750
    Aerolys
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    La dernière série que j’ai terminé est Devilman Crybaby.

    Je suis assez mitigé à vrai dire. Je me suis beaucoup attaché aux personnages, bon ou mauvais. La conclusion m’a beaucoup plu également. Le seul bémol (enfin, c’est à la fois un aspect positif et négatif selon moi) est l’utilisation des éléments choquants. J’ai trouvé par moment que c’était trop. Ca permet de souligner la cruauté de l’univers dans lequel se déroule la série mais par moment j’ai eu l’impression que c’était là juste pour choquer sans rien apporter à la série.

    Donc, âmes sensibles s’abstenir. ^^

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    Spoiler:
    #154275
    Fleurdecerisier
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    The Walking Dead. Autant je trouve les premières saisons ultra bien et prenantes mais à partir de la 5…ouch ça dégringole beaucoup. C’est limite triste d’assister à la dégringolade d’une des séries les plus populaires du début des années 2010 (à juste titre) à une série qui est tombée dans l’oubli et le désintérêt le plus total.

    #154277
    Roche_Amelie81
    • Éplucheur de Patates
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    Moi j’ai vu The Undoing, c’était très bien, et aussi Alice in Borderland sur Netflix.

    #154281
    Corondar
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    Dans la catégorie « série avec des beaux gosses »

    Now Apocalypse de Gregg Araki

    Je me permets de préciser l’auteur, puisque pour ceux qui connaissent son travail en tant que réalisateur, ça vous aidera à vous faire une idée de ce à quoi ça ressemble. En effet, cette série c’est du Araki (tendance Kaboom) pur jus : si vous aimez le réalisateur et son style, foncez, si vous y êtes allergique, fuyez loin…
    On suit une bande d’amis (jeunes et beaux) vivant à Los Angeles, de manière un peu désœuvrée et oisive. Le héros (très mignon), qui s’appelle Ulysses (la référence mythologique est voulue : on va suivre son périple fantasmagorique), glandouille dans la Cité des Anges de petit boulot en petit boulot, il est ami avec un coloc un peu neuneu (mais beau à se damner et qui se fait entretenir par ses parent richissimes), qui essaye de devenir scénariste à Hollywood, et une fille (belle à se damner, je pense que vous avez compris) qui tente de devenir actrice (qui en attendant est cam girl pour arrondir les fins de mois).
    On suit donc les aventures de ces 3 personnages, essentiellement leur vie sentimentale, et sexuelle (on est chez Araki…), laquelle est très débridée chez les 3 (Ulysses est gay, on est chez Araki ). Le tout sur fond de complot extra-terrestre reptilien visant à violer des humains et à préparer la fin du monde (c’est pas une blague, on est chez Araki…). Voilà, avec tout ça vous savez si vous pouvez tenter le coup ou ne pas regarder . Personnellement, même si je ne peux que constater l’immense vacuité du propos, j’aime toujours le style bariolé et kitsch du réalisateur, et les personnages totalement à la masse.

    911 et 911 Lone Star

    Attention, plaisir coupable totalement assumé. On suit dans la première série la vie des services d’urgence (standard du 911, policiers et caserne de pompiers) de Los Angeles, dans la seconde la vie des services d’urgence (standard du 911, policiers et une caserne de pompiers) d’Austin. Dans les deux cas, c’est totalement irréel au niveau des situations (LA se prend des tsunamis, des tremblements de terre, Austin se prend une éruption volcanique et une tempête solaire ), là aussi tout le monde ou presque est canon (en ce qui me concerne, je suis un gay basique : tu me mets des pompiers en uniforme, je suis déjà conquis ). Par contre, je dois avouer qu’au delà du plaisir coupable, je trouve que les deux séries arrivent à présenter des personnages éminemment sympathiques et attachants, et je suis avec un réel plaisir de fanboy les aventures de tous ces personnages. C’est produit par Ryan Murphy, c’est donc là aussi très gay friendly.

    Voilà, c’était ma séquence « plaisir coupable »…

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Corondar.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Corondar.
    #154288
    Aerolys
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    J’ai terminé récemment Trigun.

    Sur de nombreux points, ça m’a fait penser à Cowboy Bebop. En-dehors de ça, le mélange SF et western marche très bien ici. Si vous aimez les animes, je vous invite à le regarder. ^^

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    Spoiler:
    #154300
    DNDM
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    911

    Haha quand j’étais jeune j’avais regardé New York 911, un instant j’ai cru que c’était cette série là dont tu parlais. ^^

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #154302
    Corondar
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    911

    Haha quand j’étais jeune j’avais regardé New York 911, un instant j’ai cru que c’était cette série là dont tu parlais. ^^

    Non, mais excellente série au demeurant…

    #154711
    Aerolys
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    J’ai du retard dans ce topic. ^^’

    La dernière série que j’ai terminé est Samuraï Champloo de Shin’ichirô Watanabe (qui a notamment fait Cowboy Bebop (que j’ai vu également pendant le premier confinement)).

    J’ai beaucoup aimé les personnages qui se complètent bien, je trouve. Même s’il n’égale pas Cowboy Bebop, ça reste un excellent anime qui a réussi à me décrocher une petite larme de temps en temps.

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    Spoiler:
    #154728
    Pandémie
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    J’ai regardé Le serpent, histoire vraie mais romancée d’un tueur en série français en Asie du Sud-est dans les années 70. C’est vachement classe, l’interprétation au top, surtout Tahar Rahim dans le rôle du tueur,  même si parfois le casting galère avec les langues 😝.  La reconstruction et la photo sont magnifiques. Mais c’est un peu confus et longuet, arrivé au bout, je me suis dit que ça aurait fait un excellent film de 2h façon Zodiac plutôt qu’une série.

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    #155153
    Aerolys
    • Fléau des Autres
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    J’ai terminé hier soir La légende de Korra, la séquel d’Avatar, le dernier maître de l’air.

    La série est excellente même si je l’ai trouvé en-dessous de sa grande sœur.

    Ce qui m’a plus dans la première saison est dû, je pense, au fait que, ayant vu Avatar avant, j’ai pu apprécier les évolutions qu’il y a eu entre les deux séries (l’évolution de la maîtrise du métal par exemple).

    La saison deux, même si c’est la saison que j’ai le moins aimé à cause de la romance, apporte pas mal au lore à l’univers d’Avatar (ça se discute si c’est une bonne chose ou non mais j’ai beaucoup aimé ce que ça a apporté).

    Concernant la saison trois et quatre, ce sont les plus abouties et j’ai surtout aimé la saison quatre et sa conclusion.

    Foncez voir Avatar et La légende de Korra !

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #155164
    O’Cahan
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    Je viens tout juste de commencer une nouvelle série policière HBO Mare of Easttown avec Kate Winslet et après 2 épisodes, je dois dire que c’est très prometteur. Même si le scénario semble quelque peu classique, je trouve l’actrice assez épatante.

    please mind the gap between your brain and the platform

    #155302
    Liloo75
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    Je viens tout juste de commencer une nouvelle série policière HBO Mare of Easttown avec Kate Winslet et après 2 épisodes, je dois dire que c’est très prometteur. Même si le scénario semble quelque peu classique, je trouve l’actrice assez épatante.

    Je confirme. J’ai regardé les premiers épisodes de Mare of Easttown, et j’ai été happée par cette série. Outre l’enquête policière qui se déroule en allant de découvertes en rebondissements, c’est aussi l’occasion d’avoir une photographie d’une petite ville de Pennsylvanie où tout le monde se connait. Ce qui ne rend pas aisée l’enquête de Mare (sergent de police) qui découvre au fur et à mesure que ses proches ont un lien plus ou moins direct avec le meurtre.

    Kate Winslet est impeccable. Pour ce rôle, elle a accepté de se montrer sous un jour très peu glamour (doux euphémisme). Ce qui n’est pas évident pour une actrice. Chapeau !

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #155334
    O’Cahan
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    Kate Winslet est impeccable. Pour ce rôle, elle a accepté de se montrer sous un jour très peu glamour (doux euphémisme). Ce qui n’est pas évident pour une actrice. Chapeau !

    Moi je trouve au contraire que ça me la rend encore plus attirante ! Eh oui, ça fait un choc l’absence de maquillage à l’écran, la première fois.

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    #155356
    Eridan
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    Je n’aime pas les super-héros …

    Genre, vraiment pas. Même les trucs « cools » comme le MCU, les Gardiens de la Galaxie ou Dead Pool, je ne supporte pas. Je ne vous parle même pas de superman et sa bande ! Ils sont peu nombreux à trouver grâce à mes yeux. Et récemment, un petit nouveau est venu s’ajouter à la liste :

    (Avertissement : série d’animation, disponible sur amazon prime)

    Tout commence dans un univers terrien classique, proie des attaques extra-terrestres et trans-dimensionnels, des monstres et des savants-fous. Ce monde est protégé par la Ligue des Justiciers du coin, une copie du s.h.i.e.l.d. et par Omni-man (superman avec une moustache). Son fils, Mark (Peter Parker sans moustache), rêve de devenir super-héro à son tour. Son rêve va s’exaucer le jour où ses pouvoirs apparaissent, et il va devenir le héros « Invincible » … Mais Mark va vite découvrir qu’être un super-héros est éprouvant, fait vite perdre le sens des réalités et que malgré ses bonnes intentions, ses actions ont des conséquences négatives.
    En parallèle, dès la fin du premier épisode, la Ligue des Justiciers locale se fait trucider par … non, ça je vous le dis pas, vous découvrirez en regardant. ^^

    Alors, pourquoi c’est bien ?

    • C’est beau et bien animé, évidemment. C’est la base.
    • Il y a plein de référence ou de parallèle possible, avec plein d’univers de comics connu.
    • Même s’il y a un protagoniste (jeune, geek, un peu paumé, mais beau gosse … bref, un héro générique), la série raconte aussi en parallèle l’histoire d’autres personnages secondaires. Ça reste classique, mais perso, je préfère toujours les histoires de groupes ou avec plein de personnages, plutôt que les histoires d’un mec seul.
    • La série reprend les codes des univers de super-héros que je n’aime pas, et tout en s’y conformant parfois beaucoup, elle s’arrange aussi pour pointer du doigt justement tout ce qui m’agace d’habitude. si on te montre à la base un protagoniste croyant aux vertus du super-héroïsme et un peu paumé dans la vie, il se retrouve rapidement confronté aux horreurs de son travail, en particulier, l’ultra-violence et les risques : il y a des victimes civiles (blessés, morts) et des dégradations matérielles ; on évoque (un peu) le coût proéminent des installations et des réparations ; on fait remarquer que les super-héros laissent les vrais gens dans la mouise et n’inquiètent pas les barons de la pègre ; on évoque leur absence totale d’engagement pour l’écologie ou tout ce qui pourrait améliorer la vie des gens ; on se moque rapidement des costumes hyper genré ; on fait remarquer qu’ils ne sont pas très doués pour les punchlines … Un peu plus, et on les aurait montré s’occupant de politique et luttant contre l’évasion fiscale, mais bon, ça reste une série amazon, faut pas trop en demander non-plus.
    • La toute fin de cette saison 1 lui donne tout son sens et elle m’a surpris en bien. (ce qui n’arrive jamais d’habitude, les films de super-héros étant affreusement prévisibles et convenus).

    Je n’irai pas jusqu’à crier au chef d’œuvre, mais ça se regarde bien et vite (8 épisodes de 40 minutes) et si j’ai bien aimé, je me dis que d’autres y trouveront sûrement leur compte. 😉

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #155529
    Aerolys
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    J’ai terminé Space Dandy de Shin’chiro Watanabe (Samuraï Champloo, Cowboy Bebop). Même si j’ai beaucoup aimé la série, je la trouve bien en-dessous des deux autres. Je trouve les personnages moins travaillés que ceux des autres séries (même si l’alchimie entre les personnages marchent  toujours autant). ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

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    #155675
    Pandémie
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    J’ai regardé Innocent une mini-série espagnole commandée par Netflix pour adapter un roman d’Harlan Coben (qui apparemment a signé un contrat pour 10, donc on risque d’en voir d’autres). Le pitch: un jeune et beau futur brillant avocat sort en boîte: embrouille, baston, homicide involontaire. Sa peine purgée: seconde chance, femme, carrière, etc. Mais sa femme disparaît, il fait un coupable idéal.

    Vu l’auteur, il y a évidemment un suspens et des rebondissements de malades, mais cela au prix d’un nombre de coïncidences ou de justifications difficilement plausibles. Même si l’intrigue est cohérente, le tout est agencé aux forceps pour que cela tienne. Et 8 épisodes, c’est un peu long, surtout la fin. La délocalisation en Espagne fonctionne bien, le casting et l’image sont dépaysants. Mais ça reste une commande Netflix, avec ses codes visuels et ses limites,  une violence parfois insoutenable par exemple dans les scènes d’autopsie mais moins d’érotisme et de peau nue qu’au rayon fruits et légumes d’un supermarché en août. Ce qui est un peu embêtant quand une bonne partie se passe dans l’univers de la prostitution. Bref, comme un roman policier de Coben, ça occupe et divertit et puis ça s’oublie.

    Vu aussi Jupiter’s Legacy, nouvelle série de « Supes » de Netflix, adaptée d’un comic de Millar, connu entre autres pour Kick-ass et Kingsman . On suit deux histoires, le présent et l’origine des pouvoirs, située à l’époque du krach de Wall Street et de la Grande Dépression. Toutes les deux sont centrées sur Sheldon Watson- Utopian, incarné par un Josh « Transformers » Duhamel qui donne de sa personne pour le rôle, entouré  de sa famille et amis et ennemis. En 1929, il est le fils d’un industriel qui perd tout. Il sombre dans la folie et des visions qui le guident vers une île mystérieuse. 90 ans plus tard, il est père de famille dysfonctionelle et le leader d’une ligue de super-héros complètement dépassée par la violence des vilains qui les massacrent alors qu’eux-mêmes suivent le code de les arrêter. La jeune génération de super-héros n’en peut plus: drogues, dépression, rébellion.

    J’ai bien aimé de manière globale, mais déçu quand même. Le scénario veut montrer l’échec du capitalisme et du patriarcat, aussi bienveillant soit-il. Watson-Utopian est fondamentalement bon, mais son monde et sa famille partent en sucette quand même à force de devoir se plier à son code rigide. Ils ont mis les moyens pour le budget, y a de belles scènes et l’intrigue dans le passé était assez… intriguante. Mais le show n’ose pas assez, pas aussi impertinent que The Boys saison 1, pas aussi réfléchi que The Watchmen… Visuellement, ça hésite aussi entre le style graphique kitsch et fluo d’un comic et le réalisme. Les combats sont violents mais certains sont moins bien intenses que dans Kick-ass. On dirait que Netflix a voulu oser mais pas trop. Dommage, il y a dix ans, elle aurait révolutionné les séries de super-héros, là c’est juste une de plus, ni bonne ni mauvaise.

    #155770
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Mini série (4 épisodes) de Ava DuVernay : When They See Us
    La série est consacrée à l’affaire de la joggeuse de Central Park, qui fit a priori grand bruit aux Etats Unis il a quelques années. Une femme a été violemment attaquée et violée. Cinq adolescents noirs sont accusés à tort, de faux aveux sont extorqués, ils sont incarcérés… Une affaire sordide, un racisme nauséabond, et une mini-série qui se concentre sur ces jeunes, glaçante. La série a ses défauts : en se concentrant uniquement sur les jeunes, la lisibilité est parfois mauvaise, on ne comprends pas très bien quoi/quand pour mettre uniquement le focus sur les sentiments des accusés… J’imagine que les faits sont supposés connus, mais c’est pas le cas de tout le monde ^^ Et par ailleurs, en montrant l’erreur judiciaire évidente, le spectateur est face à des comportements tellement surréalistes que j’étais parfois dans un abîme de perplexité : les gens « d’en face », ceux qui accusaient, comment ont-ils pu commettre un truc pareil ? Je veux bien que le système soit raciste, tout ça, mais comment peut-on en arriver à un truc pareil en état de droit ? il m’a manqué une perspective « neutre » pour comprendre comment pleins de gens peuvent en arriver à faire mentir des enfants pour les condamner, là c’était tellement gros O_o Mais il n’en reste pas moins que la série touche au cœur, elle me marquera probablement pendant longtemps parce qu’elle m’a terriblement remuée. Et le jeu des acteurs est bouleversant.

    ~~ Always ~~

    #156896
    Corondar
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    Love Victor saison 2

    J’avais trouvé la saison 1 (un adolescent qui se rend compte qu’il est homosexuel) très mignonne et attendrissante. Mais, tout comme le film Love Simon, ça restait un peu sur la surface. Cette saison 2 est nettement plus mature (les hormones travaillent sérieusement tous les adolescents de la bande, gays ou hétéros) et aborde plus frontalement les difficultés d’un coming out, à une époque où c’est plus simple tout en restant une épreuve.

    Et je dois dire que la série aborde tout un tas de thèmes de manière intelligente et efficace, notamment la religion et  la sexualité. Le casting est toujours aussi efficace, et le personnage de Félix continue à me faire mourir de rire. Et je ne peux qu’applaudir des deux mains que ce genre de série existe désormais (je pense que ce genre de contenus va aider tout un tas d’adolescents dans le monde), je me bornerai tout au plus à déplorer que Disney ait mis la série à disposition de sa plate-forme dans tous les pays du monde, à l’exception des USA, où le contenu a été jugé trop « adulte » (si cette seconde saison est un peu plus frontale sur le thème de la sexualité, cela reste tout à fait grand public, en tout cas on n’y voit rien qu’on ne verrait dans une autre série pour ados où les personnages seraient tous hétéros) et la série n’y est donc disponible que sur Hulu. Allez, Mickey, encore un petit effort et tu arriveras à surmonter la pudibonderie américaine…

    Par contre, je ne remercie pas les scénaristes pour cette fin : c’est inhumain de nous laisser ainsi avec ce cliffhanger !

    Spoiler:
    J’aime beaucoup le personnage de Rahim, mais si Victor ne choisit pas Benji, je vais être tristesse .
    #157426
    Crys
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    Je ne sais pas exactement comment je me suis retrouvé devant MiXte, série française produite par Amazon, mais j’en suis fort content. En termes de scénario, on suit la vie (amoureuse surtout) d’élèves et de professeurs du lycée Voltaire, dans les Charentes en 1963, moment où les filles débarquent dans un milieu exclusivement réservé aux garçons. Il y a quelques clichés, des maladresses et parfois un jeu d’acteur de la part des jeunes pas toujours impeccable, mais c’est largement contrebalancé par les performances de l’ensemble du casting, le couple Bellanger en tête, même si ça fait bizarre de voir Pierre Deladonschamp avec des enfants une fois qu’on a vu les Chatouilles (et si vous n’avez pas vu ce film, courrez-y, c’est vraiment top). Y a même François Rollin, que l’on voit trop peu, qui s’invite.

    Au niveau des sujets on brasse pas mal et certains trouveront peut-être que ça parle plus d’aujourd’hui que d’hier. N’empêche que souvent, on se surprend à se dire « ah là dessus on a un peu évolué quand même » ou « putain, faut encore que ça bouge, hein ». Donc bien ouéj, Marie Roussin (la showrunneuse). La mise en scène est bien dynamique, on nous sert ça avec beaucoup de rock anglo-saxon bien mixé (le générique, c’est Wild Thing de The Troggs). A titre personnel ça m’amuse de voir qu’ils essaient de couvrir une année scolaire en filmant tout en hiver, mais c’est du détail.

    Franchement, donc, c’était plutôt fin, inattendu (un épisode au milieu, consacré à l’infirmière sans l’ombre d’un adulte, un peu à part, mais avec du parti pris de mise en scène, j’ai beaucoup aimé) et ça ne voulait pas essayer de faire du « French Sex Education you know » donc je recommande. J’ai même trouvé un peu dommage que ça soit produit par Amazon et que ça fasse pas son chemin jusque sur la télévision publique car y avait de quoi toucher plein de monde. En plus 8x36mn c’est vraiment vite vu 🙂

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 4 mois par Crys.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 4 mois par Crys.
    #157593
    Aerolys
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    Ce mois-ci, j’ai oublié de parler d’une série que j’ai terminé : Aggretsuko. L’histoire d’une jeune panda roux, Retsuko, travaillant en tant qu’employé de bureau. La série parle aussi bien de sa vie professionnelle que personnelle.

    La série est très bien écrite, les personnages attachants (ou détestables) mais je ne suis pas resté de marbre devant eux. Regardez-là, elle vaut le coup d’œil et est disponible sur Netflix.

    Autre série que je viens de terminer : Sweet Tooth, l’histoire d’un jeune hybride homme-cerf évoluant dans un monde post-apocalyptique suite à un virus (appelé le Fléau). C’est une adaptation du comics du même nom. J’ai adoré et je pense que je m’essayerais aux comics. ^^ Elle est également disponible sur Netflix.

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    Spoiler:
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