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[Crys Terreur des SpectresPosts : 1675]

Plutôt d’accord avec toi sur The King que j’ai trouvé assez prétentieux pour ce que c’était (il est pile dans les clichés des films historiques du moment je trouve, avec ce que ça a de longueurs et de fausses bonnes idées). Pour Klaus ça avait l’air vraiment sympa (pour le coup c’est la seule bande-annonce qu’on a eu avant La Reine des Neiges II entre deux pubs de jouets) et je pense que ça va se faire dans la semaine avec un lait de poule ! (à noter que ce sont des anciens de chez Disney « Europe » qui ont produit le film, les gars qui ont travaillé notamment sur Hercules et Tarzan de mémoire) 😉

Et le Tombeau des Lucioles est une bombe (de larmes) je ne peux qu’approuver (j’ai jamais réussi à le revoir « adulte »).

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3078]

Pandémie wrote:

J’ai aussi vu le Tombeau des lucioles. Un chef d’œuvre, tout simplement, j’ai chialé comme jamais.

Crys wrote:

Et le Tombeau des Lucioles est une bombe (de larmes) je ne peux qu’approuver (j’ai jamais réussi à le revoir « adulte »).

Je me joins à Pandémie et à Crys, allez voir ce film ! Et préparez vos mouchoirs !

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4344]

Ah la la ! « Le Tombeau des lucioles », quelle claque ! La cruauté de la guerre et de l’après-guerre à hauteur d’enfant, sans mièvrerie et déchirant.

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[Yoda Bor Pisteur de GéantsPosts : 1135]

C’est hors de question que je le revois un jour alors que je l’ai trouvé magnifique.

Arys du Rouvre 💜

[Sans-Visage Patrouilleur ExpérimentéPosts : 470]

Qu’est-ce que j’ai pu chialé sur le Tombeau des lucioles… Notamment la deuxième fois où je l’ai vu. Je pleurais même sur les moments « pas trop tristes » car je savais ce qui allait arriver et j’anticipais. Alors à la fin je vous raconte pas… Je l’ai vu une première fois alors qu’il passait à la télé, puis ma sœur m’a offert le coffret collector.

[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4344]

Vu « Gloria Mundi ». Je suis un grand fan de Guédiguian et de sa troupe de fidèles acteurs, mais là, je n’ai pas été convaincu. La mouise s’acharne vraiment trop sur ce petit groupe de personnages (surtout sur le jeune couple joué par Anaïs Demoustier et Robinson Stévenin), et, quand le sordide s’en est mêlé (une relation sexuelle, je n’en dirai pas plus), c’en a été trop pour moi. Les acteurs sont excellents, et le propos du réalisateur (comment les conditions économiques dressent les pauvres les uns contre les autres, en les mettant en concurrence mutuelle, jusque dans la sphère de la famille et de l’intime) est honorable, mais, puor une fois, j’ai trouvé que le propos manquait de finesse et de subtilité.

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[Eridan VervoyantPosts : 6316]

Vu la Reine des Neiges 2. Je sens que le film va être commenté à outrance, donc je vais faire simple : lisez l’avis de Crys. Tout est dit. ^^

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

Lapin rouge wrote:

Ah la la ! « Le Tombeau des lucioles », quelle claque ! La cruauté de la guerre et de l’après-guerre à hauteur d’enfant, sans mièvrerie et déchirant.

Yoda Bor wrote:

C’est hors de question que je le revois un jour alors que je l’ai trouvé magnifique.

Tout pareil. J’ai pris un telle claque émotionnelle (d’autant plus forte que c’est à hauteur d’enfant), j’ai tellement pleuré en le regardant que je suis en incapacité de pouvoir le revoir.

De mon côté, adolescence oblige, j’ai montré (quasi) tous les films de John Hugues à Alice, étant le réalisateur qui a marqué la mienne. A défaut d’avoir des p’tits copains (trop rêveuse pour prendre le risque d’être déçue), je gloussais devant ses films. Elle a eu les mêmes coups de cœur que moi : Breakfast Club (je me souviens avoir essayé – en vain – d’être collée pour pouvoir vivre la même rencontre que les personnages du film ^^) et L’amour à l’envers (Keith ♥)

Ce soir, elle m’emmène au cinéma pour voir Joker de T. Phillips qu’elle a adoré.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 11 mois par Aspics des sables.

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

Je ne vais quasi plus au cinéma, trop cher, trop fort, trop souvent en 3D… Du coup, j’avais tendance à privilégier les films qui nécessitent d’être vus sur grand écran, ceux qui en mettent plein la vue (ce qui ne colle absolument pas avec ce que je suis, d’ailleurs). Ayant été pas mal déçue par ces derniers, je me suis dit qu’il était temps de revenir à ce que j’aime : le scénario, la photographie, la bande-son, le jeu des acteurs.

Quand Alice m’a conseillé d’aller voir Joker, je n’ai pas relevé tout-de-suite parce que je ne suis pas fan de Batman. Et, même si le personnage du Joker m’a toujours intriguée, il apparaît bien souvent surjoué et finit par me taper sur les nerfs (sauf Heath Ledger). Mais, portée par son plaisir à vouloir me le faire découvrir, j’y suis allée.

N’ayant rien lu concernant le film – ni synopsis, ni critiques – , j’étais vierge de tout avis et je pense que ça m’a beaucoup aidée à prendre le film tel qu’il est.

Et, en ce qui me concerne, je l’ai trouvé très bon parce qu’extrêmement juste.

Il y a un gros boulot au niveau psychologique. La pathologie psychiatrique n’est pas fantasmée, elle est décrite d’un point de vue clinique pur. Les symptômes existent, l’évolution possible – si on tient compte de la personnalité et de l’histoire de vie d’Arthur Fleck – jusqu’au point de rupture et la décompensation que ce dernier engendre.

Il n’est pas, selon moi, dans l’apologie du mal, ni dans la recherche de nous rendre empathique envers le personnage, il n’a pas non plus l’ambition de nous faire accepter les actes d’Arthur Fleck mais de nous faire comprendre comment le Joker a pu se construire, naître de sa pathologie. Et la part de responsabilité qu’à la société dans cette naissance (en particulier dans la prise en charge des personnes nécessitant des soins psychiatriques).

Ce qui est inquiétant, c’est le fait qu’une partie de la population s’empare de ce personnage pour agir, soit-disant, en son nom, s’appropriant et interprétant ses actes. C’est ce qui, personnellement, m’a mise mal à l’aise. Pas le Joker lui-même. Lui, il est malade, il nécessite des soins.

La frontière entre névrose et psychose est fragile, c’est cette réalité qu’a ravivé, chez moi, ce film et dont la société doit tenir compte.

J’ai d’autant plus aimé ce film que la BO et la photographie sont à tomber et l’ensemble des acteurs bons : De Niro, Frances Conroy (Six Feet Under <3), Zazie Beetz et, naturellement, Joaquin Phoenix qui porte quasi tout le film sur les épaules et qui a su très justement renvoyé certains troubles neuro-psychiatriques dont on peut être atteint.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 10 mois par Aspics des sables.
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[JN Terreur des SpectresPosts : 1909]

Pas encore vu Joker, même si au vu de ses influences, il faudra certainement que je franchisse le pas un de ces quatre. 🙂 Si mini-Aspic l’a adoré, je te conseille de lui montrer (si elle ne les a pas déjà vus!!) les Scorsese dont Joker a apparemment grandement hérité et auxquels il a rendu hommage : Taxi Driver et La Valse des pantins, entre autres. Mais toute la filmographie de Marty devrait lui plaire potentiellement. 🙂

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

JN wrote:

 Taxi Driver et La Valse des pantins, entre autres. Mais toute la filmographie de Marty devrait lui plaire potentiellement.

Tu as raison de me renvoyer à la filmographie de Marty, je ne crois pas qu’elle connaisse !

Sinon, elle a déjà vu Taxi Driver qu’elle a, en effet, adoré. Elle a d’ailleurs apprécié voir De Niro dans Joker.

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3078]

J’ai vu Le Mans 66 hier soir et, c’était un bon film !

Les 24H du Mans m’intéresse peu (mais, le film m’intéressait malgré le sujet). Le film intéressait beaucoup ma mère (qui est Mancelle) et qui a bien aimé le film aussi. ^^

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Spoiler:

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3716]

J’ai vu Star Wars épisode IX.

Je le conseille à tous, fan de la Guerre des Étoiles ou pas. Le film est plus psychologique que les précédents.

Il dure 2h22 mais je n’ai pas vu le temps passer.

Je ne raconte rien, pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui voudront aller le voir. Mais les fans de GOTH vont se reconnaître dans certaines scènes 😉

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Nymphadora VervoyantPosts : 8371]

Note de modération : Pour parler plus précisément du dernier Star Wars, je vous invite à vous rendre dans le topic dédié à la saga de films : https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/films-star-wars/

~~ Always ~~

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3716]

Merci Nymphadora 😊

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Crys Terreur des SpectresPosts : 1675]

Pour rester pas loin de Star Wars mais pas trop non-plus, on a été voir le dernier film de Rian Johnson (dont j’avais beaucoup aimé Looper), A couteaux  tirés (Knives Out en VO) et j’ai trouvé que c’était excellent. On se retrouve avec un genre d’enquête à la Agathe Christie (un auteur de polar célèbre meurt le soir de sa fête d’anniversaire, mais qui est le coupable ?), avec des retournements de situation et des tragédies familiales. C’est plutôt bien écrit le dénouement n’est qu’à demi-prévisible pour qui arrive à lier les quelques indices laissés à disposition du spectateur pendant le film. Je suis toujours un peu admiratif de ce type d’exercice qui impose de laisser assez de pistes visibles pour que le spectateur puisse se dire « ah mais oui bien sûr ! » à la fin sans se dire « mais on m’a tout caché forcément je pouvais pas savoir ! ». Les acteurs sont vraiment au top, Daniel Craig que j’aime beaucoup d’habitude déjà est vraiment excellent dans sa parodie de Poirot, et c’est également valable Ana de Armas et autres Jamie Lee Curtis. Chris Evans est à contre-emploi de son registre de Captain America ce qui prouve qu’il peut faire autre chose que le bourrin patriotique.

Spoiler:

Le voir se faire gerber à la tronche c’était juste de l’or en barre !

Bref, la bonne surprise, vraiment !

Dans un autre registre, je ne peux qu’appuyer ceux qui ont vu Klaus : c’est le chouette film de Noël. Une fois de plus j’aurais préféré le voir en salle car les détails dans ce genre de film d’animations sont toujours mieux sur grand écran mais c’est là mon seul regret.

Enfin dans les déceptions, il y a le Jumanji 3 qui est une simple redite du précédent, ce qui est dommage car son prédécesseur fourmillait de petites trouvailles qui rendaient cette nouvelle interprétation très différente du film d’origine et en faisait une bonne surprise. L’essai n’est pas transformé ici, c’est juste le même avec Dani de Vito et Danny Hudson en plus donc bon, pas très intéressant. Dommage vraiment, car il y avait matière à continuer de faire du divertissement intelligent sur les jeux vidéos…

[JN Terreur des SpectresPosts : 1909]

Pas encore vu Knives Out mais si vous voulez voir du bon Rian Johnson (genre, pas The Last Jedi :trollface:) et que vous aimez Looper, je recommande son premier film, Brick, avec un très jeune Joseph Gordon-Levitt méconnaissable, qui est une belle pépite indé un peu edgy mais bien fun.

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[Nymphadora VervoyantPosts : 8371]

Je plussois l’avis de @crys sur A couteaux  tirés qui est très chouette. Pas forcément novateur, mais vraiment très sympa : plein d’humour, des acteurs au top, dont on voit qu’ils s’éclatent, un who-dunnit efficace… Un très chouette film à aller voir.

J’ai également été voir la Reine des Neiges 2, et c’était choupi. Pas le dessin animé du siècle, mais j’ai aimé le côté Broadway de la musique (je suis très très fan de comédies musicales^^) et j’ai été très sensible au personnage de Kristof, qui a un rôle miniature… et justement : tant mieux ! « Okay what do you need, I’m there to help » ça me fait hyper plaisir à voir : il soutient son amoureuse, sans tirer la couverture sur lui, sans avoir une princesse à sauver, et j’aime ça.

(Par contre contrairement à Crys et son avis auquel j’adhère globalement, personnellement, Olaf à continué à me soûler.)

Enfin, j’ai vu Brooklyn Affairs par Edward Norton. Le pitch : New York dans les années 50. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Là déjà vous me dites « oula Gilles de la Tourette sérieux »… eh bah étonnamment j’ai pas trouvé ça trop surjoué ou caricatural. Et ce polar noir à l’ancienne m’a emportée. Un film plutôt sympatoche. Et la BO pleine de morceaux jazzy est excellente.

~~ Always ~~

[Crys Terreur des SpectresPosts : 1675]

JN wrote:

Pas encore vu Knives Out mais si vous voulez voir du bon Rian Johnson (genre, pas The Last Jedi :trollface:) et que vous aimez Looper, je recommande son premier film, Brick, avec un très jeune Joseph Gordon-Levitt méconnaissable, qui est une belle pépite indé un peu edgy mais bien fun.

Cool, je me demandais ce que ça valait parce qu’en fait… je crois que j’aime bien Rian Johnson (ses épisodes de Breaking Bad étaient déjà cool en fait). Je jetterai un oeil à The Brother Blooms aussi je pense.

[Eridan VervoyantPosts : 6316]

Comme Crys (décidément ! ^^), j’ai bien aimé A couteaux tirés. Bon, perso, j’avais vu venir certains indices un peu « gros » concernant la résolution finale, peut-être à force de regarder des Hercule Poirot, justement … Mais au final, le film joue avec tes attentes et te retourne le cerveau et la résolution te prend quand même de cours (Je pense qu’on aurait d’ailleurs bien du mal à la résumer ici). J’ai bien aimé la première grosse révélation qui casse le rythme du film et la monotonie annoncée de l’enquête policière.

Bon par contre, contrairement à Crys

Spoiler:

La gerbille finale, c’est juste dégueu ! … Et franchement, ça nous a tellement fait penser à « Quand je suis content, je vomis … » de La Cité de la peur qu’on est un peu sorti du film à ce moment-là.

Pas bien grave. Ca se regarde super bien, c’est sympa jusqu’à la fin.

Et Klaus est bien sympa aussi. Bon, je trouve juste la scène de révélation/reproche entre personnage un peu forcée, mais c’est bien le seul truc que j’aurais à reprocher. 😉

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[Nymphadora VervoyantPosts : 8371]

Concernant la fameuse scène dont parlent Eridan et Crys, je suis assez d’accord avec toi, Eridan, c’était vraiment too much, et ça m’a aussi fait lever les yeux au ciel très haut pendant le film ^^ Mais le film reste très réjouissant.

Sinon j’ai vu The Irishman, les retrouvailles de Martin Scorsese avec Robert de Niro, qui donne la réplique à Al Pacino et Joe Pesci, le tout sur Netflix pendant 3h30. On suit la confession d’un tueur à la fin de sa vie, qui revient sur son entrée dans la pègre et sur le meurtre d’un haut personnage dont je tairai le nom pour ne pas vous spoiler.
Bah 3h30 c’est looooong. Le film aurait mérité d’être édité je pense : là Scorsese se fait plaisir, il revient à son sujet chéri avec ses copains chéris, mais ça part en digressions et longueurs. C’est pas que j’ai détesté, mais il m’en est resté une impression de fadeur et de mollesse. Possiblement aussi parce que je suis passée à côté de certaines références à l’histoire américaine récente (les syndicats de routiers, les procès de Bobby Kennedy…). Et accessoirement, j’ai été plusieurs fois sortie du film par un détail débile mais : faire passer De Niro pour un irlandais au milieu de la mafia italienne en lui foutant des lentilles bleues alors que bon, c’est lui le mafieux italien de tous ses films… bah c’est con mais ça m’a sorti de l’histoire ^^ Bref the Irishman, si ça avait duré 1h30 j’aurais dit oui, mais là 3h30 c’est trop pour moi.

~~ Always ~~

[Mestre Tomassen Frère JuréPosts : 97]

Pour The Irishman, sans être exceptionnel, j’ai pris plaisir à le regarder.

Par contre la tête retouché de De Niro, j’ai eu du mal.

Scorsese m’a donné l’impression avec ce film de faire son « vieille canaille » de Johnny, Eddy et Dutronc. Un projet plaisir de fin de carrière avec l’envie (et l’excuse) de retrouver des amis qui l’ont suivis toute sa carrière.

[Pandémie Fléau des AutresPosts : 2883]

Nymphadora wrote:

Concernant la fameuse scène dont parlent Eridan et Crys, je suis assez d’accord avec toi, Eridan, c’était vraiment too much, et ça m’a aussi fait lever les yeux au ciel très haut pendant le film ^^ Mais le film reste très réjouissant.

Sinon j’ai vu The Irishman, les retrouvailles de Martin Scorsese avec Robert de Niro, qui donne la réplique à Al Pacino et Joe Pesci, le tout sur Netflix pendant 3h30. On suit la confession d’un tueur à la fin de sa vie, qui revient sur son entrée dans la pègre et sur le meurtre d’un haut personnage dont je tairai le nom pour ne pas vous spoiler.
Bah 3h30 c’est looooong. Le film aurait mérité d’être édité je pense : là Scorsese se fait plaisir, il revient à son sujet chéri avec ses copains chéris, mais ça part en digressions et longueurs. C’est pas que j’ai détesté, mais il m’en est resté une impression de fadeur et de mollesse. Possiblement aussi parce que je suis passée à côté de certaines références à l’histoire américaine récente (les syndicats de routiers, les procès de Bobby Kennedy…). Et accessoirement, j’ai été plusieurs fois sortie du film par un détail débile mais : faire passer De Niro pour un irlandais au milieu de la mafia italienne en lui foutant des lentilles bleues alors que bon, c’est lui le mafieux italien de tous ses films… bah c’est con mais ça m’a sorti de l’histoire ^^ Bref the Irishman, si ça avait duré 1h30 j’aurais dit oui, mais là 3h30 c’est trop pour moi.

Bon ca confirme un peu toutes mes craintes qui m’ont fait reagarder autre chose plutôt que de me lancer.
Sinon comme je connais un peu ce pan là de l’histoire, je pense que j’ai deviné qui il tue. Je me demande juste quelle version a retenu Scorsese, même si c’est moins passionnant que JFK.

[JN Terreur des SpectresPosts : 1909]

DeNiro jouait déjà un irlandais dans Les Affranchis, et pas toujours le mafieux italien. ^_^

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[Bane Pas TrouillardPosts : 547]

Pour A couteaux tirés, je rejoint les avis de mes camarades, un super bon polar humoristique à la Hercule Poirot, où le mélange intrigue-humour fonctionne bien grâce à la mise en scène et aux acteurs qui tiennent très bien leurs rôles. Tout particulièrement Daniel Craig que je trouve ici bien meilleur qu’en James Bond.

Le Mans 66 fut aussi une belle surprise pour moi; plus qu’un simple film de course, c’est avant tout l’histoire de passionnés de courses automobiles qui  se retrouvent  mêlés dans un affrontement entre 2 gros constructeurs mais qui vont en profiter pour  poursuivre leurs rêves et faire ce qu’ils aiment malgré la pression de l’appareil commercial.

Et pour le dernier Jumanji , je me suis bien marré avec cet opus où l’on retrouve (et notre cher limier) pas de trucs drôles du précédent opus.0

"Je suis celui qui restaurera la gloire et la puissance des Sith.
On m'appelle Bane"- La Règle des Deux

[Nymphadora VervoyantPosts : 8371]

J’ai décidé de passer outre les critiques ultra négatives et j’ai vu Cats. Mais bon je ne vais pas améliorer la réputation du film, malgré tout mon amour pour la comédie musicale d’origine ^^

J’ai vu la comédie musicale il y a quelques années à Broadway, et ça m’avait laissé un super souvenir : les chansons sont un peu inégales, mais le spectacle sur scène est bluffant. On n’assiste pas juste à une comédie musicale gentillette, on assiste à un ballet. Les morceaux dansés sont sublimes sur scène et on en prend plein la vue, le spectacle étant bien plus tourné sur la danse que pour d’autres comédies musicales que j’ai pu voir. Certaines chansons sont entraînantes (même si comme je le disais, je trouve le tout inégal) et la cerise sur le gateau qu’est Memory reste l’une des chansons les plus célèbres de Broadway, et colle de sacrés frissons chantée en live. La narration est un peu absurde (absurde qui est bien sûr encore souligné par le fait que les acteurs sont grimés en chats… ce qui passe plutôt bien sur scène car les danseurs restent très humains : on est plus dans une figuration façon ballet, un peu comme quand on voit le ballet des souris dans casse-noisette), mais on n’est clairement pas là pour l’histoire (une genre de concours de chant entre chats, dont l’issue désignera le félin qui montera au paradis pour revivre… paye ton histoire xD). On assiste à une oeuvre scénographique plus qu’à une histoire chantée.
Bref, tout ça pour dire que j’aime beaucoup la comédie musicale initiale.

Sauf que ce qui passe bien sur scène ne passe pas du tout en film… Dans le film, on s’attend justement à une histoire chantée, ce qui fait pshiiiit mécaniquement vu le concept d’origine. La figuration des chats est en plus super bizarre (on n’a pas juste grimé des humains en chats, on les a limite incrustés dans des têtes de chats, avec leurs petites oreilles qui bougent et tout… c’est hyper bizarre et gênant à regarder… et le pire c’est qu’en plus ils reprennent des espèces de mouvements de têtes de chats, genre on se fait des câlins l’un à l’autre en se frottant la tête… c’est complètement chelou xD)… Et le tout manque dramatiquement de second degré pour faire passer la pilule (à l’exception peut être de la prestation de Ian McKellen qui cabotine à mort et est vraiment fun^^ même si ça reste uuuultra chelou ces tronches de chats ^^) . Il y a des parties dansées, qui reprennent la scénographie originale, mais ça marche vachement moins bien à travers un écran de cinéma… En plus – sacrilège absolu – l’interprétation de Memory est immonde, pleine de trémolos. Bref, au final, il n’y a rien qui marche dans le film, c’est un beau gâchis.

~~ Always ~~

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

La Reine des Neiges II

Je n’avais pas aimé La reine des neiges I, je ne voulais donc pas aller voir le II mais comment refuser d’emmener sa filleule de 4 ans quand cette dernière vous le demande en vous regardant avec de grands yeux remplis d’espoir ❤️

J’y suis donc allée mais en faisant du boudin (ce qui l’a beaucoup fait rire 😁 ) et… ben – j’aurais pas parié un caillou dessus – j’ai aimé !

J’ai aimé parce que :

– S’il semble y avoir plus de chansons, elles ont cependant l’élégance de ne pas rester en tête. Certaines sont mêmes agréables à écouter.
– L’histoire est centrée sur les pouvoirs d’Elsa : leur origine, leur importance… Mais aussi la rencontre (et la fin tragique) de ses parents
– L’amour fraternel reste au cœur des actions et des interactions entre Elsa et Anna et, à une époque où c’est en voie de disparition, c’est chouette de le mettre en avant
– Chaque personne a son importance (et est en capacité de réaliser de grandes choses) – même en étant dénuée de pouvoir – et c’est toujours bien de le rappeler
– Les animations avec l’eau sont chiadées
– Anna est moins ch*ante, Kristoff moins niais, Olaf moins tête à claques, Elsa réellement libérée, délivrée et ça fait du bien de la voir ainsi !

Le fait que je sois hyper heureuse d’offrir à ma filleule son premier cinéma a dû sacrément aider. La voir avec des étoiles dans les yeux dès qu’elle apercevait Elsa ou encore éclater de rire à la seule vue d’Olaf aussi ❤️

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 10 mois par Aspics des sables.
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[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3078]

J’ai plus Play avec Max Boublil dimanche et, j’ai adoré ! J’ai beaucoup rigolé devant (mais, j’ai le rire facile donc… je ne sais pas si c’est vendeur venant de ma part). Mais, si vous ne savez pas quoi aller voir au ciné ou que vous hésitez à le voir, allez-y ! Foncez !

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 10 mois par Aerolys.

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Spoiler:

[Nymphadora VervoyantPosts : 8371]

Les Filles du Docteur March, dernière adaptation en date du roman Little Women par Greta Gerwig.

J’adore le roman, qui fait partie de mes lectures d’enfance. Les multiples adaptations ont bercé ma vie, entre les diffusions de mini-séries à Noël, le film qui mettait en scène Winona Ryder dans ma jeunesse, et même avec la diffusion en dessin animé quand j’étais petite ^^

Eh bien j’ai adoré cette nouvelle adaptation, qui apporte un vent de modernité à l’oeuvre tout en restant totalement fidèle à ce que je connais si bien (on retrouve beaucoup de citations exactes du livre dans les dialogues). Modernité qui est tout d’abord apportée par une temporalité inversée par rapport au roman et aux diverses adaptations que je connais : si d’habitude on suit linéairement le parcours de ces quatre sœurs de leur enfance aimante à l’âge adulte, suivant leur gentilles péripéties et drames, ici, le récit n’est pas linéaire mais se fonde sur des flashbacks savamment intégrés. Cela permet d’amplifier le message féministe de l’oeuvre de façon très appréciable, d’approfondir les personnages différemment, tout en rajoutant une touche de dynamisme pour le spectateur qui comme moi connaît l’histoire par cœur (sans pour autant perdre le spectateur qui n’est pas familier avec l’histoire, j’y suis allée avec mon mari qui n’a eu aucun soucis avec la temporalité sans connaître l’histoire).

A cela s’ajoute des actrices très chouettes, Saoirse Ronan en tête dans le rôle de Jo mais également une certaine Florence Pugh qui apporte une profondeur admirable au personnage d’Amy. Amy, d’habitude c’est la sale gosse tête à claques, mais le personnage devient dans cette adaptation une femme intelligente et fascinante. Une sacrée réhabilitation du personnage que j’applaudis.

Enfin, et surtout, j’ai été très sensible au message féministe du film qui prend encore plus forme dans la fin du film. Je développe en spoiler :

Spoiler:

La fin du film brouille les lignes de la fiction et la réalité concernant le mariage de Jo : dans le roman Jo finit mariée, ce qui étonne toujours tant son personnage indépendant est construit pour ne pas se marier. L’autrice, Louisa May Alcott, finit sur un happy end un peu bancal – et apparemment elle l’aurait regretté. Le film brouille les lignes en sous-entendant que peut-être le mariage n’est qu’un élément forcé, avec beaucoup d’intelligence.

Par ailleurs, on ressent tout au long du film la difficulté qu’ont ces demoiselles intelligentes et ambitieuses à s’émanciper, leur monde les cantonnant au mariage. Sans forcer, le film rend homage à un récit lui-même déjà féministe, en portant le message plus loin.

Bref, une vraie réussite à mes yeux que cette nouvelle adaptation !

~~ Always ~~

[no_one Terreur des SpectresPosts : 1720]

J’accumulais les films vus au ciné (Les Misérables, Proxima), sur Arte (Carol, La Complainte de Mackie) et sur Netflix (Nanette, Marriage Story) dont j’avais envie de vous parler en cette fin d’année 2019 (+ Joker et The Rise of Skywalker sur lesquels je me suis étendu sur le Slack) ; mais flemme et temps ayant fait leur affaire, nous voilà déjà en 2020. Ce sera donc pour le sujet idoine & je vous parlerai juste de The Lighthouse, co-écrit et réalisé par Robert Eggers (vu dans des conditions pas idéales, un drôle de halo bleuté s’étant invité en surimpression de la projection du film). En deux mots, c’est une réécriture du mythe prométhéen à la sauce lovecrafto-gay, écrit dans une langue évoquant Herman Melville, et filmé comme si Ingmar Bergman était revenu d’entre les morts…

Yup. C’est marrant de le voir après Portrait de la jeune fille en feu (qui reste au minimum le 2e meilleur film de 2019 pour moi après Parasite), vu que d’un côté on a un récit insulaire où cet aspect créée un chaleureux sanctuaire féminin ; quand c’est ici la source des maux de ces deux hommes, leur isolement (et la seule femme du film est explicitement un fantasme sans le moindre dialogue), sur une île moins sanctuaire que humide enfer ! Il y a solitude et solitude viendra peut-être également à l’esprit de ceux d’entre-vous qui ont lu cette nouvelle de Martin.

Bref : parfois bizarrement drôle, franchement crade aussi, glorieusement incarné par Defoe et Pattinson, et Robert Eggers sait clairement ce qu’il fait… mais ça ne m’a pas parlé plus que ça. Après, si vous êtes en manque d’œuvres « expérimentales », c’est sûrement pour vous.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 10 mois par no_one.
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"It's both possible, and even necessary, to simultaneously enjoy media while also being critical of its more problematic or pernicious aspects."
"Damsel in Distress: Part 1", Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian

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