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- Ce sujet contient 952 réponses, 76 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par R.Graymarch, le il y a 1 jour et 4 heures.
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1 juillet 2018 à 23 h 04 min #28745Corondar
- Pisteur de Géants
- Posts : 1437
Sans un bruit
Dans un futur très proche, l’humanité a été balayée par des créatures carnassières qui se repèrent au son.
On suit une famille survivant dans une ferme de l’Amérique profonde : leur fille étant sourde, ils communiquent dans le silence depuis « l’invasion » et tentent de survivre dans ce monde post-apocalyptique.
De et avec John Krasinski, on a aussi sa femme à la ville, Emily Blunt, qui joue sa femme devant la caméra également. Un film assez dépouillé : très peu de dialogue, un casting très réduit (4 rôles principaux et pas beaucoup plus…), mais un film très surprenant. Je m’attendais pas du tout à ça. Le film mélange les genres : post-apo, film familial (dans le sens où son sujet principal est une cellule familiale), thriller, drame, voire un poil d’horreur (mais très léger).
J’ai beaucoup aimé, puisque j’ai trouvé que le film était très bon dans chacun de ses genres. La réalisation est très efficace, le jeu aussi. Le film ménage très bien ses effets, même si je suis un peu plus critique sur certains choix (quelques jump scare très faciles, et une « promesse » sonore qui a un petit goût d’inachevé). Mais vraiment un très bon film.2 juillet 2018 à 18 h 31 min #28901Lapin rouge- Fléau des Autres
- Posts : 4416
Vu deux films, le premier que je pensais pas terrible et qui s’est révélé plutôt une bonne surprise (Bécassine) et le deuxième l’inverse (Trois visages).
Je suis plutôt fan des frères Podalydès, mais je ne pensais pas aller voir Bécassine, car je craignais un propos un peu plat et vide. En fait, c’est un joli petit film, plutôt tendre et naïf, comme son héroïne, mais pas nunuche ni bécasson. L’esprit des histoires illustrées est bien capté (m’a-t-il semblé, j’ai pas lu tous les albums, loin de là), l’atmosphère est délicieusement surannée, on sourit souvent. Donc plutôt une réussite, mais pas le chef d’œuvre de l’année et pas le meilleur Podalydès (j’avais préféré Comme un avion, par exemple).
Trois visages, le dernier Panahi, prix du scénario à Cannes (on se demande bien pourquoi. Prix de la mise en scène, à la rigueur, mais le scénario…)… On m’avait dit le plus grand bien de Taxi Téhéran (que je n’ai pas vu), du coup je suis allé voir celui-là… et je me suis copieusement ennuyé : un film lent, ça peut être envoûtant, hypnotique, méditatif, austère… mais quand c’est raté (en tout cas me concernant), ben c’est très long. Pour vous donner une idée, chaque fois qu’un personnage s’approche ou s’éloigne de l’action (si on peut dire), on a droit à un plan fixe sur l’horizon, avec ledit personnage qui arrive ou qui part, en temps réel, et sans qu’on vous fasse grâce d’un seul de ses pas (et le tout sans musique). Bref, je suis resté en dehors. Pourtant je ne demandais qu’à entrer (comme disait Thormund à Jon devant le Mur).
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.3 juillet 2018 à 5 h 50 min #28985Jaqen- Fléau des Autres
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Je viens d’écouter la panthère noire. Un film de Marvel. C’est distrayant mais sans plus! Le scénario est plutôt faible et il m’a fallu du temps pour comprendre où l’histoire allait. De plus, la fin est très prévisible.
3 juillet 2018 à 12 h 22 min #29028Corondar- Pisteur de Géants
- Posts : 1437
Je viens d’écouter la panthère noire. Un film de Marvel. C’est distrayant mais sans plus! Le scénario est plutôt faible et il m’a fallu du temps pour comprendre où l’histoire allait. De plus, la fin est très prévisible.
Personnellement je cherche toujours à comprendre comment autant de gens peuvent s’extasier sur ce scénario. Chez moi, Black Panther fait parti des plus mauvais Marvel et d’assez loin.
4 juillet 2018 à 14 h 05 min #29180Ser Damien Florent- Pas Trouillard
- Posts : 550
Je viens d’écouter la panthère noire. Un film de Marvel. C’est distrayant mais sans plus! Le scénario est plutôt faible et il m’a fallu du temps pour comprendre où l’histoire allait. De plus, la fin est très prévisible.
Personnellement je cherche toujours à comprendre comment autant de gens peuvent s’extasier sur ce scénario. Chez moi, Black Panther fait parti des plus mauvais Marvel et d’assez loin.
Il est assez sympa à regarder, pas le meilleur c’est sur, après il y a eu toute la hype « black power »™©® autour du film qui à ammené du monde dans les salles.
You're gonna carry that weight
4 juillet 2018 à 16 h 27 min #29200DNDM- Fléau des Autres
- Posts : 3131
Personnellement je cherche toujours à comprendre comment autant de gens peuvent s’extasier sur ce scénario. Chez moi, Black Panther fait parti des plus mauvais Marvel et d’assez loin.
Bah d’un point de vue purement scénario / mise en scène / musique / jeu d’acteur* (tous les critères sur lesquels on juge un film en temps normal, quoi), rien d’exceptionnel en effet.
Je pense que le Black Panther ne marque pas par son scénar (j’ai entendu personne s’extasier dessus, en tout cas), mais plus par le geste que représente la création d’un tel film: casting et personnages 98% noir, équipes idem, vrai travail sur les décors / costumes / langues… et surtout, film afrofuturiste positif. On commençait à voir poindre l’afrofuturisme dans plusieurs autres médias, mais un film à 40 brazillions de dollars qui s’empare plutôt bien du sujet et en fait quelque chose de regardable par tout le monde, c’est nouveau. Du coup, c’est plus pour ça que le film va rester: c’est un tournant dans l’histoire du cinéma, simplement par le geste que représente le choix de financer une superproduction avec un super-héros noir qui sauve son pays d’Afrique jamais colonisé, plutôt qu’un super-héros blanc qui sauve New York.
C’est aussi, perso, ce qui m’a poussé à aller voir ce film (alors que j’ai pas vu les autres Marvels récents): y’avait là quelque chose de nouveau. Au final, pas révolutionnaire ni même mémorable à plein de niveaux, une fois le film vu, mais nouveau quand même.
Ha, et les persos féminins sympatoches et positifs, aussi.
Un petit lien au passage: Black Panther peut être considéré comme la première super production afrofuturiste de l’histoire.
*Bon si, question jeu d’acteur, la performance de Michael B. Jordan en Killmonger vaut quand même le coup d’œil.
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/4 juillet 2018 à 16 h 31 min #29201JN- Terreur des Spectres
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D’ailleurs, au final, peu d’importance que ce soit bon ou non. Comme l’explique très bien DNDM c’est déjà un immense geste d’avoir une si grosse production avec un casting presque entièrement afro-américain: ce genre de films devraient tout autant être une normalité que des films possédant un casting majoritairement blanc « caucasien » (je déteste ce terme mais c’est juste pour me faire comprendre). Pas besoin qu’il s’agisse d’un film militant ou autre, juste des films normaux avec de nouvelles normes sur les personnes représentées; un droit à l’indifférence.
« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake
4 juillet 2018 à 16 h 38 min #29203Corondar- Pisteur de Géants
- Posts : 1437
Personnellement on m’avait vanté un film au scénario politique novateur et engagé. Du coup, forcément, vu que c’est une version IRL du Roi Lion j’ai été un peu déçu . Même visuellement, j’ai trouvé ça assez laid (bon ça c’est très subjectif). Et j’avoue avoir trouvé le film très limite sur certains messages qu’il véhicule.
4 juillet 2018 à 17 h 57 min #29221Tizun Thane- Pisteur de Géants
- Posts : 1289
Le scénar de Black Panther est particulièrement classique, et n’a strictement rien de novateur. Il cumule d’ailleurs pas mal d’incohérences internes regrettables. A titre personnel, j’ai lâché l’affaire au 3e acte supposé en mettre plein la vue.
Il reste un divertissement agréable.
Personnellement on m’avait vanté un film au scénario politique novateur et engagé. Du coup, forcément, vu que c’est une version IRL du Roi Lion j’ai été un peu déçu . Même visuellement, j’ai trouvé ça assez laid (bon ça c’est très subjectif). Et j’avoue avoir trouvé le film très limite sur certains messages qu’il véhicule.
Visuellement, le meilleur (la vision du Wakanda) côtoyait le pire (pas mal d’effets spéciaux piquaient les yeux). Sur le message véhiculé, il y en a un? Lequel?
- Se venger, c’est pas bien, mais parfois il est nécessaire de tuer ses ennemis quand même pour avoir la paix?
- La meilleure façon de désigner le leader de la nation la plus avancée au monde, c’est un duel rituel pour légitimer le prince héritier du trône?
- Il faut s’ouvrir au monde, mais pas trop?
4 juillet 2018 à 18 h 19 min #29231Corondar- Pisteur de Géants
- Posts : 1437
Sur le message véhiculé, il y en a un? Lequel?
- Se venger, c’est pas bien, mais parfois il est nécessaire de tuer ses ennemis quand même pour avoir la paix?
- La meilleure façon de désigner le leader de la nation la plus avancée au monde, c’est un duel rituel pour légitimer le prince héritier du trône?
- Il faut s’ouvrir au monde, mais pas trop?
Entre autres . Mais pas que. Je trouve que pour le coup le film véhicule une vision très réductrice de la manière dont les blancs perçoivent l’Afrique et les Africains. Tous les blancs présentés dans le film (sans exception, y compris le personnage incarné par
BilboWatsonMartin Freeman) ont une vision condescendante et coloniale de l’Afrique. Je ne doute pas que ce soit hélas le cas de beaucoup (trop) de gens, mais c’est pas une raison pour se vautrer ainsi dans la caricature. Franchement, remplacer du racisme anti noirs par du racisme anti blancs, j’ai du mal à percevoir le progrès ou la plus valu là dedans.
En nettoyant la salle dans le cinéma où je travaille pendant le générique, j’ai découvert mi amusé mi choqué en regardant les crédits que le gros bof de l’ONU qui s’exprime à la fin (et qui fait une remarque ultra raciste du genre « qu’est ce qu’un pays de bergers arriérés pourrait offrir au monde ? ») est censé être l’ambassadeur français .
Quant à l’aspect novateur du casting, j’ai du voir trop de films de blacksploitation dans ma jeunesse pour trouver ça si « nouveau ». Après si c’est le fait que ce soit un blockbuster, alors oui, c’est une première.4 juillet 2018 à 18 h 27 min #29235JN- Terreur des Spectres
- Posts : 1909
Quant à l’aspect novateur du casting, j’ai du voir trop de films de blacksploitation dans ma jeunesse pour trouver ça si « nouveau ». Après si c’est le fait que ce soit un blockbuster, alors oui, c’est une première.
Ben, oui, là est tout l’intérêt. Tu trouveras toujours pas mal de productions occidentales mettant en scène des gens appartenant à des « minorités » dans les pays où sont tournés les films en question. En revanche, participer à un processus de « normalisation » de la présence de ces personnes dans des castings de blockbuster, c’est essentiel. Je ne vois pas pourquoi les castings quasi-exclusivement composés de personnes noires devraient être réservés à la blaxploitation, et les blockbusters devraient se cantonner à des castings presque entièrement composés de blancs avec « le black de service »…
« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake
4 juillet 2018 à 18 h 32 min #29237Corondar- Pisteur de Géants
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Quant à l’aspect novateur du casting, j’ai du voir trop de films de blacksploitation dans ma jeunesse pour trouver ça si « nouveau ». Après si c’est le fait que ce soit un blockbuster, alors oui, c’est une première.
Ben, oui, là est tout l’intérêt. Tu trouveras toujours pas mal de productions occidentales mettant en scène des gens appartenant à des « minorités » dans les pays où sont tournés les films en question. En revanche, participer à un processus de « normalisation » de la présence de ces personnes dans des castings de blockbuster, c’est essentiel. Je ne vois pas pourquoi les castings quasi-exclusivement composés de personnes noires devraient être réservés à la blaxploitation, et les blockbusters devraient se cantonner à des castings presque entièrement composés de blancs avec « le black de service »…
J’ai jamais considéré que les films de blacksploitation s’adressaient uniquement au public noir. A l’époque où ils étaient conçus oui. Mais j’en ai beaucoup regardés et appréciés pour leurs qualités propres, indépendamment de la couleur de leur casting. Je comprends bien votre point de vue sur ce que ce film pourrait représenter comme « innovation », surtout pour la communauté noire dans le cadre de son histoire. Mais en ce qui me concerne je suis sans doute déjà trop convaincu par le droit à l’indifférence pour relever ce point comme véritablement marquant à mes yeux. Mais je comprends tout à fait que pour tout un tas de gens cela puisse être perçu comme un point positif.
Chez moi c’était largement insuffisant pour oublier les défauts du film.4 juillet 2018 à 18 h 53 min #29241JN- Terreur des Spectres
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J’ai jamais considéré que les films de blacksploitation s’adressaient uniquement au public noir. A l’époque où ils étaient conçus oui. Mais j’en ai beaucoup regardés et appréciés pour leurs qualités propres, indépendamment de la couleur de leur casting. Je comprends bien votre point de vue sur ce que ce film pourrait représenter comme « innovation », surtout pour la communauté noire dans le cadre de son histoire. Mais en ce qui me concerne je suis sans doute déjà trop convaincu par le droit à l’indifférence pour relever ce point comme véritablement marquant à mes yeux. Mais je comprends tout à fait que pour tout un tas de gens cela puisse être perçu comme un point positif.
Chez moi c’était largement insuffisant pour oublier les défauts du film.Euh… il y a immense quiproquo, là, Coco.
Je ne parle pas de « s’adresser à un public exclusivement noir ». Bien au contraire. Je disais que le casting (et non pas le public, grosse différence quand même) majoritairement noir ne devrait pas être réservé à un genre de films particulier. Et ce justement pour le droit à l’indifférence. Ce qui ne veut pas dire que toi ou moi ne pouvons pas nous identifier à des afro-américains, des asiatiques, des latinos en matant un film, mais simplement que le grand public et les blockbusters devraient pouvoir présenter des films comme ceux-là.
Black Panther reste un film bancal, mais pas inutile, c’est ce que je pense en tout cas.« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake
4 juillet 2018 à 19 h 12 min #29244Tizun Thane- Pisteur de Géants
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Mais en ce qui me concerne je suis sans doute déjà trop convaincu par le droit à l’indifférence pour relever ce point comme véritablement marquant à mes yeux.
Amen.
Ce qui ne veut pas dire que toi ou moi ne pouvons pas nous identifier à des afro-américains
Pas mal de soutiens du film ont malheureusement dit le contraire pour encenser le film, sans comprendre qu’il s’agissait juste d’un plan marketing
Et puis, si je voulais te taquiner Jean, j’ajouterai que les gens du Wakanda ne sont pas afro-américains, mais Africains d’un pays imaginaire. 😉
4 juillet 2018 à 19 h 14 min #29245JN- Terreur des Spectres
- Posts : 1909
Et puis, si je voulais te taquiner Jean, j’ajouterai que les gens du Wakanda ne sont pas afro-américains, mais Africains d’un pays imaginaire.
Je ne faisais pas référence aux wakandais, mais aux personnages de blaxploitation, pour le coup 😀
« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake
5 juillet 2018 à 0 h 09 min #29289Corondar- Pisteur de Géants
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J’ai jamais considéré que les films de blacksploitation s’adressaient uniquement au public noir. A l’époque où ils étaient conçus oui. Mais j’en ai beaucoup regardés et appréciés pour leurs qualités propres, indépendamment de la couleur de leur casting. Je comprends bien votre point de vue sur ce que ce film pourrait représenter comme « innovation », surtout pour la communauté noire dans le cadre de son histoire. Mais en ce qui me concerne je suis sans doute déjà trop convaincu par le droit à l’indifférence pour relever ce point comme véritablement marquant à mes yeux. Mais je comprends tout à fait que pour tout un tas de gens cela puisse être perçu comme un point positif. Chez moi c’était largement insuffisant pour oublier les défauts du film.
Euh… il y a immense quiproquo, là, Coco. Je ne parle pas de « s’adresser à un public exclusivement noir ». Bien au contraire. Je disais que le casting (et non pas le public, grosse différence quand même) majoritairement noir ne devrait pas être réservé à un genre de films particulier. Et ce justement pour le droit à l’indifférence. Ce qui ne veut pas dire que toi ou moi ne pouvons pas nous identifier à des afro-américains, des asiatiques, des latinos en matant un film, mais simplement que le grand public et les blockbusters devraient pouvoir présenter des films comme ceux-là. Black Panther reste un film bancal, mais pas inutile, c’est ce que je pense en tout cas.
Nous sommes d’accord. Quand je disais que ces films s’adressaient avant tout à un public afro-américain je parlais uniquement des films de blacksploitation, pas de black panther. Dans les années 1970, ces films là visaient prioritairement ce public, et les blancs ne les regardaient pas beaucoup (y avait d’ailleurs beaucoup de fantasmes chez les blancs sur ces films là).
Sur le constat on est d’accord : c’est pas parce qu’un film traite un sujet particulier ou ne se passe que dans une certaine communauté qu’il ne doit intéresser que les gens concernés par ce sujet ou faisant partis de cette communauté. Et à cette aune là, oui je perçois l’aspect important que peut avoir black panther. Mais c’était pas suffisant pour me faire trouver le film bon .5 juillet 2018 à 0 h 50 min #29307Lady Clegane- Frère Juré
- Posts : 81
J’ai vu Sans un bruit à l’occasion de la fête du cinéma et j’ai passé un très bon moment. Alors oui c’est pas hyper original, ça n’invente rien et ça fait pas peur malgré l’étiquette épouvante-horreur, mais j’ai trouvé que c’était un chouette film d’ambiance qui tient en haleine. Le rythme ne faiblit jamais, l’histoire va à l’essentiel, c’est bien filmé, c’est pas inintéressant, donc voilà au final que demander de plus ? Bon comme d’hab, j’aurais aimé que ce soit un poil plus dark/dramatique au final, mais l’équilibre est bon. Un bon blockbuster à huis clos.
There is only one god and his name is Death, and there is only one thing we say to Death: "Not today".
7 juillet 2018 à 7 h 58 min #29813Ratatosk- Éplucheur de Navets
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La semaine dernière, je suis allée voir A prayer before dawn, de Jean-Stéphane Sauvaire, premier gros rôle de
John ShelbyJoe Cole au cinéma. C’est l’histoire (vraie) de Billy Moore, un boxer camé arrêté en Thaïlande pour possession de drogue, qui finit donc dans une prison thaïlandaise, ce qui n’est pas l’endroit le plus choupi de l’univers.Je vais commencer par le seul point négatif, pour moi : le film est trop explicite. J’ai aucun mal avec la violence, et elle est forcément omniprésente dans le milieu carcéral thaïlandais, mais là c’est presque trop cru (et même dès le début avec son arrestation, c’est quand même ultra explicite et ça peut déranger). En particulier, il y a une scène de viol dans la prison, on s’y attend vu le contexte de l’histoire mais elle est filmée en gros plan, très longue et réaliste. Des gens ont quitté la salle à ce moment-là et je peux comprendre. Je pense que ça aurait mérité un avertissement, peut-être, ou alors de passer le film en -18 (il est en -16). Pour ma part, j’ai pas été spécialement dérangée mais ça peut être un défaut du film.
Mais sinon à part ça, c’était absolument génial ! Joe Cole, déjà, complètement majestueux. C’est définitivement un bon acteur et il est d’une efficacité incroyable dans ce film. Tout transparaît sur son visage, dans ses gestes, de manière tellement juste. Il n’y a pas beaucoup de dialogues, la plupart du temps c’est en thaïlandais (parfois sans sous-titres) et il n’y participe pas. Ses rares répliques donnent quelques informations sur Billy Moore mais assez peu, finalement. Non, vraiment, on capte absolument toute la personnalité du mec alors qu’il ne parle quasiment pas. Il est juste parfait
et je l’aime.Ensuite, la mise en scène est vraiment excellente. Le film est tellement immersif, tellement violent et bruyant qu’on est littéralement avec lui dans la prison, tout le temps, sans repos. J’ai aimé la façon de filmer l’environnement, en mettant en avant les corps (souvent très tatoués), ou plutôt la multitude de corps entassés sans espace. Et autant le film est centré sur Billy Moore, autant il est quand même très souvent montré comme un individu dans une masse. Beaucoup de scènes ne se focalisent pas sur lui explicitement mais exploitent très bien le fait qu’il soit blanc et dénote totalement avec les autres détenus. Du coup on le remarque alors que c’est même pas lui qu’on regarde mais tout un ensemble.
Les combats de boxe, aussi, sont vraiment très bien filmés. On a du mal à suivre, ça bouge, c’est juste de la violence à l’état pur (surtout quand le personnage est complètement drogué) mais on comprend parfaitement tout ce qu’il se passe. Mention spéciale au dernier combat, qui est d’une perfection incroyable. J’ai vraiment vécu le truc, dans la peau de Billy Moore. Encore une fois, c’est très immersif et réussi !
Bref, je recommande très très fortement A prayer before dawn ! Même si on n’aime pas spécialement la boxe (c’est mon cas), tant qu’on n’est pas trop sensible à la violence, c’est, pour moi, définitivement un film à voir. Juste pour la performance de Joe Cole ♥ !
9 juillet 2018 à 11 h 09 min #30096Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8467
J’ai vu Love, Simon ce week-end : Comme l’a déjà dit Corondar, c’est un chouette teen movie efficace, avec des acteurs très bons dans leur rôle, qui fait plaisir à voir. Le genre de film qui te mettent la banane.
Et sinon j’ai vu les Indestructibles 2, et c’était sympa^^ Un bon divertissement familial. C’est léger, on se marre bien avec le bébé Jack-Jack… Je pense que je l’oublierai assez vite mais j’ai passé un bon moment. (Et j’ai kiffé le court métrage Bao juste avant ^^)
~~ Always ~~
17 juillet 2018 à 20 h 42 min #31688Rosie132- Terreur des Spectres
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« La danza de la realidad » : un film d’Alejandro Jodorowsky.
Extraordinaire histoire surréalistico-métaphorique qui nous surprend, nous déroute, nous agace même, mais qui ne nous laisse pas indifférent. Si l’on n’est pas trop familiarisé avec son oeuvre, cela risque même de nous perturber un peu. C’est un film fort, sincère et fouillé qui explore la psychologie des personnages sur fond allégorique et poétique.
C’est une oeuvre artistique qui décrit, entre autres, l’enfant rêveur et le vieil homme dans une quête de liberté, non sans avoir traversé des aventures où se mêlent la réalité et les folies collectives existentielles ou imaginaires.
17 juillet 2018 à 20 h 50 min #31690R.Graymarch- Barral
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Je l’avais vu lors de sa sortie (?) et j’en avais parlé sur feu le forum. Mon premier Jodorowsky et j’ai trouvé ça « baroque » si je suis plein de mansuétude. Disons que ça part vraiment super trop loin pour me plaire énormément. Pas trop ce que j’apprécie en général.
Je me souviens avoir écrit que s’il met 10 ans à faire chaque film qui raconte 7 ans de sa vie, on n’a pas fini ^^
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais21 juillet 2018 à 16 h 41 min #32478O’Cahan- Exterminateur de Sauvageons
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A voix haute : La Force de la parole (2017)
Documentaire de Stéphane de Freitas et Ladj Ly. Pendant 6 semaines, des étudiants de Seine-Saint-Denis vont se préparer au concours Eloquentia pour élire le meilleur orateur du 93 à l’université Paris 8. Eh ben, j’ai regardé sans connaître et sans avoir eu de retour, et ben quelle claque ! Je me suis trouvée à sourire avec ces jeunes, à être émue avec eux. La réalisation reste assez neutre pour laisser s’exprimer ces jeunes dans toute leurs personnalités. (Un film était d’ailleurs sorti y’a pas longtemps sur ce thème, Le Brio avec Camélia Jordana et Daniel Auteuil. Et quand je compare, le documentaire est franchement plus réussi). Je conseille ce doc à tous. Loin de nous abrutir d’un pessimisme moribond, on y voit une jeunesse française en plein élan et prête à défendre ses idéaux.
please mind the gap between your brain and the platform
21 juillet 2018 à 17 h 58 min #32502R.Graymarch- Barral
- Posts : 10380
Je me souviens en avoir parlé à sa sortie en salles (si le crash était pas là…. j’ai un doute… euh non vu le billet de blog, peu probable). J’ai beaucoup aimé le fait que ça mette au centre du sujet l’importance de la parole (en public) avec des gens qui n’ont a priori pas un environnement favorable pour la prendre (la parole) et bien l’utiliser. Après, au point de vue cinéma, c’est quand même ultra balisé (va et vient entre famille, cours et affrontement). On est bien plus dur ici.
Et sinon de mémoire le concours (donc ce n’est pas vraiment la faute du film) met en valeur plus l’esbroufe ou la manipulation que la conviction. En gros, faut convaincre ou émouvoir, quel que soit le thème, et même si on n’y croit pas du tout. Ouch, moi qui aurais aimé un peu d’humanité…
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DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais21 juillet 2018 à 19 h 29 min #32524O’Cahan- Exterminateur de Sauvageons
- Posts : 772
Je trouve la critique que tu as linké très dure et très injuste:
– Déification de la communication moderne : alors d’abord… quoi?! à quel moment? enfin la rhétorique/l’éloquence quitte à dire de la merde dans le fond, ça existe depuis l’Antiquité enfin…
– le héros sera celui qui va convaincre, peu importe s’il joue contre ses opinions ou contre la vérité » c’est un concours d’éloquence, i suppose
– instaurant en vainqueur le menteur s’il communique bien, renvoyant à l’humiliation » WHAT
– Comment croire complètement à ces destins individuels qu’on érige en modèles de réussite sociale ? mais je comprends toujours pas, on a vu le même film? on parle seulement de prises de paroles d’individus qui à la base n’en ont pas la chance
– Le gars qui fait tous les jours 20 kilomètres à pied pour se rendre à la fac fait tiquer (les vélos ça existe)« : alors il a expliqué dans ONPC que si son vélo crève, il doit se le porter pendant tout le trajet & surtout il préfère marcher parce qu’il peut penser et réfléchir silencieusement. Il le dit même dans le film, j’ai l’impression que ce monsieur n’a pas vu le même film que moi….
– on veut bien y croire à la rigueur, mais il eût fallu que le film s’intéresse aussi à un ou deux cas plus classiques pour se débarrasser de ce soupçon de poujadisme (euh le gars dont t’as parlé précédemment ?)
Un petit verre d’eau lui fera du bien, je crois.
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1 août 2018 à 23 h 32 min #34793Corondar- Pisteur de Géants
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Mission Impossible Fallout (6e opus de la saga quand même…)
J’étais partagé sur le premier volet (une très bonne première partie originale, une fin pas du tout raccord avec ce qui précédait), et j’avais détesté le second (le pire de John Woo : des ralentis partout avec des colombes).
Depuis le 3 c’est devenu nettement nettement mieux. La franchise est même devenue pour moi un must du film d’action (les 3 et 4 surtout). Ce 6e volet est une suite directe au précédent, où l’on continue la lutte contre les restes du Syndicat.
Niveau action ça envoie toujours du bois : je reste assez estomaqué par les cascades insensées de Tom Cruise (56 ans au compteur quand même). Il faut le voir cavaler partout, ramper, sauter, nager, escalader, piloter et j’en passe. Les courses poursuites et les scènes de combat sont toujours top (mention spéciale à la scène dans les toilettes et les poursuites dans Paris).
Mais c’est quand même le moins bon depuis les 2 premiers : c’est beaucoup trop long (2h20, sérieux…), le scénario est artificiellement alambiqué, le film lorgne un peu trop sur les tourments intérieurs du héros (c’est pas ce que j’attends de ce genre de franchise personnellement), et, malgré mon très haut niveau de tolérance aux cascades énormes et pas croyables, c’était trop même pour moi (la scène finale en hélico…).
Par contre, y a Henry Cavill, et ça c’est bien …
2 août 2018 à 10 h 13 min #34852Babar des Bois- Fléau des Autres
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Est ce que quelqu’un a vu My Lady ? J’adore Emma Thomson, je la trouve merveilleuse cette actrice, et je pense que rien que pour elle j’irais voir le film, dont le sujet m’intéresse également. Mais j’ai vu passer des critiques très mauvaises =(
#hihihi
Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)6 août 2018 à 15 h 18 min #35543R.Graymarch- Barral
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Le Masque d’hier disait que cela commençait super bien (à l’image du livre qui est très bien, il parait) mais que la fin était vraiment médiocre, si je résume. Du coup, on est + déçus.Et sinon en pas récent du tout, j’ai vu pour la première fois Bagdad Café (Out of Rosenheim) de Percy Adlon (1987), narrant un café improbable sur une route désertique du Nevada où débarque une Bavaroise. Gros succès en France à l’époque, le film vaut surtout pour une ambiance plus que pour son scénario. Donc la première moitié est bien longuette (film de 95 minutes pourtant). Ensuite, je me suis laissé prendre au film qui est mineur mais sympathique avec de jolis portraits, notamment féminins (mais pas que) et une galerie de personnages très atypiques et plutôt chaleureux.Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais6 août 2018 à 20 h 12 min #35595euzkadi de dorne- Pas Trouillard
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Ahhh CCH pounder et le dernier rôle de Jack Palance…
17 août 2018 à 0 h 54 min #37464Paillard- Patrouilleur Expérimenté
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Je sors de Le Monde est à toi , et c’était très bien!!! Romain Gavras a une mise en scène très soignée et bien stylé. Je le recommande vivement. C’est bien qu’on sache faire ce genre de films quand même c’est rassurant….
Bon je sais pas ce que fout Isabelle Adjani là dedans mais bon. Elle a sûrement fait jouer ses réseaux pour avoir un autre rôle au cinéma enfin bref….
18 août 2018 à 12 h 58 min #37706R.Graymarch- Barral
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Plutôt en accord avec Nymphadora sur Les Indestructibles 2 de Brad Bird, surtout que j’aime assez peu le côté traditionaliste (réactionnaire ?) de la cellule familiale du 1er opus (oui, je sais, je suis tout seul).
Autre genre, Bécassine de Bruno Podalydès, qui est complètement déstabilisant et pas du tout satisfaisant tout en étant diablement intrigant. Je passe outre la polémique de quelques Bretons qui n’ont pas vu le film et s’imaginent que c’est une adaptation fidèle du livre qui en effet fleure « bon » le dégoût de la Bretagne. Podalydès surfe toujours sur sa vague un peu naïve et merveilleuse (comme un conte, un enchantement) : Bécassine n’est pas idiote du tout, elle est même plutôt maline, et elle ne voit pas les gens comme étant méchants. Le film est très léger, un peu creux et résolument optimiste malgré la ruine qui rôde (la faillite matérialisée par ces bouts de lustre qui tombent petit à petit, la mise en pension) et un ton un peu inquiétant si on creuse un peu. Les scènes de spectacle sont assez réussies (ainsi que le personnage haut en couleurs joué par le réalisateur) et comme je l’ai entendu ailleurs, il y a un personnage qui fait la fine bouche et une femme lui répond « allez, quand même, vous avez ri », ce qui peut être un bel aveu de la part du réalisateur au sujet de son propre film. On retrouve donc toute la bande de Bruno Podalydès et son ton si particulier. Mais il y a quand même des lenteurs. Le hic, c’est que je ne crois pas que le film plaise à des enfants. Et je doute que beaucoup d’adultes vont aller le voir à cause de l’image liée à l’héroïne éponyme.
Comme il n’est pas trop tard pour améliorer sa culture cinématographique, j’ai vu au cinéma Vol au dessus d’un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo’s Nest) (1975) de Miloš Forman. L’adaptation d’un livre (que je n’ai pas lu) où Jack Nicholson se fait passer (?) pour fou pour éviter de la prison. Un homme rebelle face au système, hmmm. Je n’ai que de trop vagues souvenirs d’Amadeus (le système de POV antagoniste est une idée de génie), mais j’avais trouvé fort intéressant Larry Flint (personnage détestable mais bon témoin de la liberté accordée par la société) et surtout j’avais été fasciné par Man on the Moon (un « comique » toujours dans la nouveauté, quitte à perdre son public ou lui-même).
Le film est un peu long (2h13) et certaines scènes durent trop, mais l’avantage c’est que les personnages secondaires (dont Danny de Vito et Christopher Lloyd !!!) ont de l’épaisseur, cela évite le « Jack Nicholson show » (il en fait des caisses mais bon il est censé être fou, alors…). Certaines scènes sont mémorables : match de basket, sortie en bateau, la fête, ou le world series de base-ball. Restent aussi les longues séances de groupe où l’infirmière Ratched (Louise Fletcher dans le rôle de sa vie) tient tête à tous ces aliénés. Énorme coup de coeur pour « Chief », l’Indien gigantesque et mutique (Will Sampson). On peut y voir les parallèles qu’on veut sur le traitement des prisonniers, des malades mentaux ou sur les totalitarismes (le réalisateur a fui la Tchécoslovaquie après tout), voire le suivi du personnage d’Easy Rider quelques années plus tard quand le système frappe fort contre les contestataires. C’est sans doute aussi pour ça que le film a vraiment peu vieilli (sachant que sa réalisation fut compliquée). La fin est à la fois triste, pleine d’espoir et de beauté.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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