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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Moi aussi j’ai vu Vice Versa 2 (Inside out 2) de Kelsey Mann

Le premier avait été une bonne surprise même si je me souviens mal des détails (9 ans plus tard). Cela dit, le 2 reprend quasiment le même format : aller-retours entre Riley et le « Headquarter » (ça sonne mieux en anglais), fuite d’une partie des émotions etc. Honnêtement c’est plutôt bien fait (et court !!!! ouf), techniquement c’est parfait, mais ça fait vraiment « suite ». Suite annoncée dès la fin du 1, certes, mais suite quand même.

J’ai toujours des soucis avec le fait que les émotions soient aussi mécaniques dans le contrôle de Riley, ou que la puberté, et ses émotions liées, arrivent d’un coup. J’imagine que c’est un choix d’avoir des enjeux très mineurs (dans le cadre d’un stage de hockey de trois jours, j’ai un peu baillé) mais du coup ça fait un peu « tout ça pour ça ? »

Je comprends que le film plaise (en fait c’est un méga carton^^) car il a beaucoup de qualités et s’adresse à un large public. J’ai un sentiment qu’on aurait pu faire mieux, plus ambitieux, plus grand, plus unique.

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Les Fantômes, premier film de Jonathan Millet (qui vient du documentaire)

Strasbourg, 2017. Un exilé syrien tente de retrouver un de ses bourreaux. Il a une photo floue mais ne connait pas son visage car il était cagoulé quand il était en prison. Mais il reste les odeurs, les sons etc

L’affiche vante « Un implacable thriller d’espionnage » et je trouve que c’est survendu. A mon grand dam (mais j’étais pas super en forme pour la séance), j’ai trouvé ça plutôt bof alors que le sujet est intéressant, le casting est très bon (Adam Bessa, impeccable), mais le rythme… Je pense que c’est vraiment le genre de films à soutenir car c’est bien que ça existe mais j’ai trouvé le temps long, surtout que je m’attendais à être accroché à mon siège alors que non. J’espère que c’est que moi.

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[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

R.Graymarch wrote:

Les Fantômes, premier film de Jonathan Millet (qui vient du documentaire)

Strasbourg, 2017. Un exilé syrien tente de retrouver un de ses bourreaux. Il a une photo floue mais ne connait pas son visage car il était cagoulé quand il était en prison. Mais il reste les odeurs, les sons etc

L’affiche vante « Un implacable thriller d’espionnage » et je trouve que c’est survendu. A mon grand dam (mais j’étais pas super en forme pour la séance), j’ai trouvé ça plutôt bof alors que le sujet est intéressant, le casting est très bon (Adam Bessa, impeccable), mais le rythme… Je pense que c’est vraiment le genre de films à soutenir car c’est bien que ça existe mais j’ai trouvé le temps long, surtout que je m’attendais à être accroché à mon siège alors que non. J’espère que c’est que moi.

Ah oui, je l’ai vu aussi, et comme toi, je me suis ennuyée pendant le film. Très très long.

J’ai également Trap (le dernier Shyamalan) : je dirais que c’est pas son pire, je me suis quand même beaucoup amusée pendant le film. Pas sûre que ça soit totalement le projet du réalisateur, mais le truc est tellement gros que ça m’a fait beaucoup rire ! Mais le film n’arrive pas à finir, la fin est idiote, et les acteurs en font des tonnes. Donc booon au final, je recommande pas vraiment xD

Et j’ai vu Blink Twice (de Zoe Kravitz). Il y a des effets de réalisation qui m’ont beaucoup lassée, mais des idées qui m’ont bien plu. Je suis assez sensible aux films de « female rage » faut dire, ça tire sur ma corde sensible ^^

~~ Always ~~

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Le Fil de Daniel Auteuil

Jean Monier (Daniel Auteuil) défend corps et âme Nicolas Milik (Grégory Gadebois) soupçonné d’avoir assassiné sa femme

Je voulais voir ce film car je sais qu’il est inspiré d’une histoire de Maître Mô (je n’ai pas lu son livre mais j’ai entendu beaucoup d’échos sur sa personnalité). L’inspiration ne paraît pas tout à fait fidèle : ancien pénaliste qui a abandonné cette branche suite à un procès (??), ou même le fait que ça se passe en Provence (avec des apartés qui n’apportent rien du tout à l’intrigue) quand je crois que la réalité était dans le Nord. La personnalité parait loin de ce que j’ai lu de maître Mô. Bref, je subodore que l’inspiration n’est pas ultra fidèle

Le film est un film de procès : j’ai trouvé ça pas mal fait mais vraiment pas original pour deux sous. Le truc, c’est que tout l’intérêt du film se trouve à la fin, donc il faut supporter 1h45 de construction un peu scolaire et attendue pour être surpris en bien. Je suis sorti du film avec une meilleure impression que pendant l’intégralité de la projection (c’est mieux que le contraire^^). Mais je me dis que faudrait que je lise le livre pour avoir la version de l’auteur.

 

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[Eridan VervoyantPosts : 6373]

R.Graymarch wrote:

Le Fil de Daniel Auteuil

J’avoue que je suis un peu curieux de le voir … mais je redoute beaucoup, mais vraiment BEAUCOUP son contenu et notamment, cette fameuse fin, qui semble si importante pour l’appréciation du film. 

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Désolé, je ne peux pas t’aider davantage. De ce que j’ai vu ou lu, le film ajoute du drama ou du pathos, côté avocat.

Beetlejuice, Beetlejuice de Tim Burton

La suite, 36 ans après (quand même !). J’ai une histoire bizarre avec le premier film : lors d’un festival d’une nuit de Tim Burton, c’était le dernier film. On ne connaissait que des bribes de l’hideux dessin animé et on a hésité à partir avant le début du film. On est resté et on a adoré. Je l’ai revu lors d’un cinéma en plein air (juste après Les Noces funèbres que j’aime aussi beaucoup) il y a 4-5 ans : je crois que la nostalgie a joué, car si le film est vraiment sympa, les effets spéciaux sont complètement dépassés et je doute que cela plaise à quelqu’un de moins de 20 ans qui découvre ça aujourd’hui

Et là, une suite avec une bonne partie du casting original (sauf ceux qui ont des soucis avec la justice…). Je pense que voir la suite sans connaître le premier, ça doit être différent, car le film part de la fin du premier, en développant les personnages (ce qu’ils ont fait pendant 30 ans). Le film est très bordélique (comme le premier), il y a des histoires secondaires (?) qui semblent ne jamais avoir de fin, d’autres qui se terminent abruptement… en fait ce sont souvent des prétextes pour faire des scènes rigolotes, ou complètement barrées.
Je suis un peu gêné de voir qu’ils ont refait des effets spéciaux « comme dans le premier » alors que la technologie a évolué et que leur budget est beaucoup plus conséquent. Les acteurs sont bons et s’amusent beaucoup, et d’ailleurs moi aussi. Ce n’est pas un film génial, mais j’ai passé un bon moment devant la loufoquerie du truc grâce aussi au fait que les acteurs cabotinent.

Comme j’ai entendu ailleurs : « Est ce qu’une suite était nécessaire ? Non. Est-ce que ce film est plaisant à regarder ? Oui »

Et apparemment, les Tim Burton récents n’étaient pas vraiment à ce niveau (je ne peux pas dire, ça fait très longtemps que je n’en ai plus vu)

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[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

R.Graymarch wrote:

Ce n’est pas un film génial, mais j’ai passé un bon moment devant la loufoquerie du truc grâce aussi au fait que les acteurs cabotinent.
Comme j’ai entendu ailleurs : « Est ce qu’une suite était nécessaire ? Non. Est-ce que ce film est plaisant à regarder ? Oui »

Tout pareil. J’ai passé un chouette moment. Je ne sais pas à quel point le film plaira à ceux qui n’ont pas vu le premier film mais en tout cas, moi ça m’a amusée.

Et sinon j’ai vu et beaucoup aimé Emilia Perez de Jacques Audiard. Le postulat est assez surprenant (une comédie musicale sur une narco qui transitionne c’est concept ^^) mais j’ai été complètement happée par la fable. Que ce soit la musique, la réalisation, les acteurices… tout m’a convaincue, j’ai ressenti une forme de magnétisme qui m’a embarquée.

~~ Always ~~

[Pandémie Fléau des AutresPosts : 2890]

J’ai aussi été emporté par Emilia Perez. Performance incroyable du cast et prouesse d’écriture. Le chef de cartel qui se transforme en madone avec chorés et des chorales, ça aurait pu être ridicule, militant, grotesque, mais c’est puissant, humaniste, touchant et en plus, sur le plan de l’image, magnifique. Oh la claque cinématographique. A voir en espagnol sous-titré.

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Suite à vos avis, je suis allé voir Emilia Pérez de Jacques Audiard (j’ai juste zappé Les Olympiades). Je ne saute pas au plafond mais force est de reconnaître que le projet est super risqué (sur le papier, on se dit que dans 9 cas sur 10, ça va au naufrage) et en fait c’est très bien réalisé, joué, mis en scène. Franchement, c’est super carré. Chapeau. (finir sur du Brassens remixé à la sauce locale, faut dire que c’est balaise)

• Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois par R.Graymarch.

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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Les Barbares de Julie Delpy

Dans cette fable, le conseil municipal de Paimpont en Bretagne vote en 2022 l’accueil de réfugiés ukrainiens dans la commune. Tout est prêt pour leur arrivée, sauf que « l’ukrainien est très demandé » donc il n’y en a plus sur le marché. A la place arrive une famille syrienne.

On est clairement dans le pendant « gauchiste » des comédies à la Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?. L’intention est sincère, c’est dékà ça, mais est-ce que cela suffit ? Pas vraiment à mon sens : c’est un conte caricatural (si vous avez pensé à The Old Oak, c’est très différent) avec des personnages très typés (et très bien interprétés). Il y a des scènes rigolotes et des tirades marrantes mais la fin est assez convenue (je me demandais où ça allait aller, et comment finir). Et c’est… gentillet (vaut mieux ça que le contraire) et peut-être un peu dépassé comme sujet. Pas déplaisant, mais quand même assez limité

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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Quand vient l’automne, du prolifique François Ozon

Dans la campagne bourguignonne, Michelle (Hélène Vincent) vit une retraite active, proche de sa vieille amie Marie-Claude (Josiane Balasko). Elle reçoit sa fille Valérie (Ludivine Sagnier) qui vient déposer Lucas, son petit fils de 12 ans pour les vacances. Mais les champignons ne s’avèrent pas vraiment comestibles.

Le film est OK, je regrette que les zones d’ombre soient légères, ou alors éclaircies vers la fin. Un peu dommage car avant ça, il y a des mimiques, des petites phrases qui font penser que peut-être…. ou alors non finalement pas. On est dans la veine « drame de la bourgeoisie provinciale » (en apparence) et y a rien dire, c’est bien filmé, bien joué. Je n’ai pas passé un mauvais moment, sans être totalement emporté pour autant.

 

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[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4416]

Nymphadora wrote:

Et sinon j’ai vu et beaucoup aimé Emilia Perez de Jacques Audiard. Le postulat est assez surprenant (une comédie musicale sur une narco qui transitionne c’est concept ^^) mais j’ai été complètement happée par la fable. Que ce soit la musique, la réalisation, les acteurices… tout m’a convaincue, j’ai ressenti une forme de magnétisme qui m’a embarquée.

Pandémie wrote:

J’ai aussi été emporté par Emilia Perez. Performance incroyable du cast et prouesse d’écriture. Le chef de cartel qui se transforme en madone avec chorés et des chorales, ça aurait pu être ridicule, militant, grotesque, mais c’est puissant, humaniste, touchant et en plus, sur le plan de l’image, magnifique. Oh la claque cinématographique. A voir en espagnol sous-titré.

R.Graymarch wrote:

Suite à vos avis, je suis allé voir Emilia Pérez de Jacques Audiard (j’ai juste zappé Les Olympiades). Je ne saute pas au plafond mais force est de reconnaître que le projet est super risqué (sur le papier, on se dit que dans 9 cas sur 10, ça va au naufrage) et en fait c’est très bien réalisé, joué, mis en scène. Franchement, c’est super carré. Chapeau. (finir sur du Brassens remixé à la sauce locale, faut dire que c’est balaise)

J’étais pas parti pour voir Emilia Pérez, mais le bouche-à-oreille (dont ce que j’ai lu ici) m’a convaincu d’y aller, et j’ai bien fait. Rien à redire à ce qui a été écrit ci-dessus. J’insiste sur la musique, vraiment très bien. J’aurai peut-être aimé que cela tire un peu plus sur le mélo, mais Audiard n’est pas Almodovar, chacun son style.

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

L’Histoire de Souleymane de Boris Lojkine

Souleymane est un jeune Guinéen arrivé depuis peu à Paris et qui vivote comme il peut. Dans deux jours, il a rendez vous à l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) pour que sa demande d’asile soit évaluée.

Film social quasi documentaire, c’est vrai qu’on n’est pas si loin d’un cinéma à la Ken Loach. On suit Souleymane (Abou Sangare, prix du meilleur acteur à Cannes dans la sélection Un certain regard. Le film a gagné aussi dans cette sélection) et c’est à la fois banal et haletant : faire (illégalement) des livraisons de repas à vélo pour gagner un peu d’argent afin de payer quelqu’un qui a les bons tuyaux pour être crédible vis à vis de l’OFPRA. Mais en même temps, cela ne tient à rien, tout est précaire et peut vite basculer : une collision et c’est un repas refusé, un restaurateur en retard, c’est de l’argent de perdu. Sans compter les gens pas super fiables qui veulent profiter de lui. Et le soir, il y a le bus pour rejoindre un centre où on peut enfin se poser.

Le film n’est pas vraiment plaisant mais il montre de manière intéressante ce que cela signifie d’être en demande d’asile. Tout converge vers la dernière scène qui est forte. Si ce type de film est votre genre, hésitez pas

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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Sauvages, film d’animation de Claude Barras (qui avait fait Ma vie de Courgette en 2016)

Dans une ville de Bornéo, Kéria recueille un bébé orang-outang orphelin. Suite à des péripéties, elle se retrouve dans la jungle avec son cousin (qui est du coin) alors que la forêt menace d’être détruite pour y mettre des plantations à la place.

Pas grand chose à dire du film, c’est pour sensibiliser les enfants aux luttes écologiques. C’est donc assez tout mignon (mais vaut mieux ça que le contraire). Rien à redire à l’animation en stop-motion ou aux voix. Ça remplit son contrat mais c’est pas foufou non plus

Miséricorde d’Alain Guiraudie

Jérémie revient dans son village aveyronnais pour les obsèques du boulanger dont il était très proche. Il reste au village, ce qui chamboule pas mal de gens

Alors, c’est du Guiraudie, donc c’est assez iconoclaste, irrévérencieux, et ça ose des trucs qui choqueront une part du public. Pas aussi abouti que le vénéneux L’inconnu du lac (2013) et avec même quelques pointes d’humour, mais aussi des situations poussées parfois jusqu’à la gêne. Avec le Ozon, c’est la saison des champignons en tout cas ^^

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[Eridan VervoyantPosts : 6373]

Comme tout ceux qui l’ont vu, j’ai adoré Le robot sauvage , le dernier film d’animation de Dreamworks.

« L’aventure suit le voyage d’un robot — l’unité ROZZUM 7134, « Roz » en abrégé — qui fait naufrage sur une île inhabitée et qui doit apprendre à s’adapter à l’environnement rude, en établissant progressivement des relations avec les animaux de l’île et en devenant la mère adoptive d’un oison orphelin qu’elle nommera Joli-Bec. »

Visuellement, c’est du grand art, magnifiquement animé, splendide à regarder, qui confirme le tournant pris avec Le Chat Potté 2. Pour le reste, c’est bourré de moments drôles, beaux ou émouvants. Fable écologiste, le code du robot est mis en parallèle des instincts des animaux, et tous doivent le surmonter pour pouvoir vivre ensemble et échapper aux diverses menaces. Cerise sur le pompon, j’ai beaucoup aimé la musique. ^^

"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

Eridan wrote:

Comme tout ceux qui l’ont vu, j’ai adoré Le robot sauvage , le dernier film d’animation de Dreamworks.

« L’aventure suit le voyage d’un robot — l’unité ROZZUM 7134, « Roz » en abrégé — qui fait naufrage sur une île inhabitée et qui doit apprendre à s’adapter à l’environnement rude, en établissant progressivement des relations avec les animaux de l’île et en devenant la mère adoptive d’un oison orphelin qu’elle nommera Joli-Bec. »

Visuellement, c’est du grand art, magnifiquement animé, splendide à regarder, qui confirme le tournant pris avec Le Chat Potté 2. Pour le reste, c’est bourré de moments drôles, beaux ou émouvants. Fable écologiste, le code du robot est mis en parallèle des instincts des animaux, et tous doivent le surmonter pour pouvoir vivre ensemble et échapper aux diverses menaces. Cerise sur le pompon, j’ai beaucoup aimé la musique. ^^

J’ai également vu Le robot sauvage et ça a été un gros coup de cœur. C’est beau, aussi bien visuellement que dans les messages, c’est tendre. Une grande réussite de Dreamworks !

J’ai également vu Lee Miller : un film consacré à la photographe de guerre (qui a notamment mis en image la seconde guerre mondiale) avec Kate Winslet dans le rôle titre. Le film est assez classique mais reste efficace (notamment dans les messages sur la place de la femme dans la guerre). J’aurais aimé quelque chose de moins balisé, de moins lisse (surtout qu’avec Kate Winslet dans le premier rôle, il y en a sous la pédale ^^). Et surtout, pour un film consacré à la photographie, c’est un peu plat visuellement, et c’est bien dommage. Ca aurait pu être un grand film, mais du coup, ça ressort comme un petit film sympathique.

Et j’ai vu The apprentice, d’Ali Abbasi avec Sebastian Stan : Un film sur les premières années de la carrière de Trump, et son rapport à Roy Cohn, et la façon dont l’élève dépasse le maître. Pour le coup, il y a un parti visuel : Ali Abbasi fait varier la photographie du film selon les époques (le format 16 mm pour les années 1970, le format VHS pour les années 1980), ce qui du coup donne une image assez old school au film qui marche plutôt bien. Sebastian Stan est terrifiant de mimétisme. Après bon, ça reste du biopic très classique. C’est efficace, mais ça reste plutôt en surface… c’est dur je pense de prendre le recul nécessaire à un bon biopic quand le principal concerné est encore pleinement aux affaires.

~~ Always ~~

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Riverboom, documentaire de Claude Baechtold

En 2002, deux jeunes reporters de guerre sont en Afghanistan afin d’écrire pour Le Figaro des articles sur ce pays qui va sans doute entrer dans une période de prospérité avec la Pax Americana. Ils traversent le pays avec un troisième larron, le narrateur, qui est là un peu par hasard.

Gros coup de cœur pour ce film : la forme est complètement absurde et déjantée, la voix off omniprésente. Cela peut rebuter mais j’ai marché à fond. On suit l’itinéraire de ces pieds nickelés, souvent inconscients du danger et aidés par les locaux. Vu de 2024, on sait comment le pays va tourner (la voix-off aussi) et on peut rester perplexe devant ce tour incongru mais néanmoins sincère sur ce pays et ses habitants. En parallèle se joue aussi l’amitié entre ces trois personnes qui ne se connaissaient pas avant de partir

C’est quasiment Civil war, mais en documentaire et beaucoup plus cheap

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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Anora de Sean Baker, palme d’or 2024

Ani est une strip-teaseuse à New York. Elle rencontre Vanya (Ivan), le jeune fils d’un oligarque russe milliardaire, qui l’embauche de plus en plus. Au point qu’ils se marient. La famille d’Ivan ne va probablement pas apprécier cette mésalliance

En résumé « pas mal » mais y a des défauts. Déjà la première partie est beaucoup trop long et répétitive. Et assez malsaine/complaisante dans le fait de s’attarder sur des scènes de fête/sexe etc qui sont quasi identiques. Arrive un premier point de bascule et là franchement c’est le bonheur. Le film a « comédie » comme étiquette, c’est un peu exagéré mais cette partie vraiment « énorme » m’a bien fait rire et m’a paru intéressante. La dernière partie est plus convenue mais ça va. Au final, 2h19, c’est largement trente minutes de trop. Mais le milieu est vraiment très bien donc rien que pour ça, ça va.

Le casting est très bon, que ce soit les acteurs principaux ou les seconds couteaux qui vivent une sale journée (Toros, Garnyck et surtout Igor, cœur sur vous)

Enfin bon si j’avais été juré à Cannes, j’aurais largement mis Emilia Pérez devant ce film

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[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Moi aussi, j’ai vu Le Robot sauvage (Wild Robot) de Chris Sanders et en effet, ça remplit son contrat. C’est très joli et le message est OK

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[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

L’amour ouf, de Gilles Lellouche
J’ai trouvé ça pas ouf… L’histoire d’amour de deux jeunes qui feraient mieux d’avoir une relation suivie avec un psy. Oui c’est mimi les amours adolescentes, mais ça respire aussi la toxicité cette histoire. Mais bon, surtout, ce qui m’a gênée, c’est qu’à aucun moment on ne croit que les ados qui jouent grandiront pour devenir François Civil et Adèle Exarchopoulos. En plus le jeune (Malik Frikah) est certes très bon, mais la jeune demoiselle est elle systématiquement à côté dans ses répliques. Elle est très jolie mais bon ça suffit pas. Ajoutez à ça qu’elle n’a ni la diction d’Adèle ni ses traits (ni même sa couleur d’yeux… prendre une petite fille aux yeux marrons foncés, puis une ado aux yeux verts/bleus, puis une adulte aux yeux marron dorés… à quel moment on se pose la question de lentilles ?! ça m’a complètement sorti du truc) vraiment ça l’a pas fait. Et que c’était loooong.

Juré n°2 de Clint Eastwood
Le film souffre de la comparaison avec 12 hommes en colères (faut dire que c’est un monument absolu). Mais du coup, j’ai été étonnamment surprise : le film pose des questions, les acteurs sont excellents et justes. Je ne pense pas que je suis pas d’accord avec ce que le film dit de la justice, mais en tout cas, il m’a fait cogiter et il fait bien son taff.

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau de Gints Zilbalodis
C’était une petite pépite. Sans un mot, l’émotion passe par le jeu d’animation, par la musique… et c’est assez magistral, et si joli.

~~ Always ~~

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3747]

J’ai vu Beetlejuice Beetlejuice de Tim Burton.

Même sans avoir revu le premier film, il est possible de suivre celui-là sans difficultés.

Trente ans après les événements survenus dans le 1er opus, la famille Deetz se retrouve dans son manoir pour les funérailles du grand-père. Et le fameux Beetlejuice va se trouver convoqué chez ses « vivants » préférés.

C’est drôle, les acteurs sont bons (Michael Keaton, Winona Rider et Catherine O’Hara reprennent leurs rôles d’origine). Bref, le contrat est rempli.

Ce n’est pas LE film mais l’année, mais il se laisse regarder avec plaisir.

 

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Comme Nymphadora, j’ai vu Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, film d’animation (récompensé à Annecy et Cannes) de Gints Zilbalodis.

Cela raconte l’histoire d’un chat qui rencontre d’autres animaux alors que la rivière enfle, et qu’il n’y a plus trace de vie humaine sur la planète

Honnêtement j’ai plus apprécié pour la performance (un film animé sans dialogue, fait par peu de personnes) que pour l’histoire et le rendu. N’empêche, c’est une prouesse de sortir ça et cela implique un gros travail sur la narration. Le rendu est très joli mais davantage pour les paysages, y compris l’eau qui coule que pour les animaux en eux-mêmes. Je pense que le film peut plaire aux enfants petits car c’est joli et « parlant ». Montrez leur ça aussi, c’est chouette que ça existe

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[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3747]

Nymphadora wrote:

Juré n°2 de Clint Eastwood
Le film souffre de la comparaison avec 12 hommes en colères (faut dire que c’est un monument absolu). Mais du coup, j’ai été étonnamment surprise : le film pose des questions, les acteurs sont excellents et justes.

J’ai vu également le dernier Clint Eastwood.

Ne connaissant pas 12 hommes en colère, je n’ai pas de moyen de comparaison.

Mais j’ai beaucoup aimé Juré n°2. La tension est palpable tout le long du film. Les flash-back permettent de revivre la scène qui a précédé l’homicide. Ce n’est pas seulement un procès qui se déroule sous nos yeux mais une véritable enquête.

Les acteurs sont très bons, Toni Collette en tête.

En y réfléchissant, je me dis que le système judiciaire américain fait peur.

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

R.Graymarch wrote:

Anora de Sean Baker, palme d’or 2024

Ani est une strip-teaseuse à New York. Elle rencontre Vanya (Ivan), le jeune fils d’un oligarque russe milliardaire, qui l’embauche de plus en plus. Au point qu’ils se marient. La famille d’Ivan ne va probablement pas apprécier cette mésalliance

En résumé « pas mal » mais y a des défauts. Déjà la première partie est beaucoup trop long et répétitive. Et assez malsaine/complaisante dans le fait de s’attarder sur des scènes de fête/sexe etc qui sont quasi identiques. Arrive un premier point de bascule et là franchement c’est le bonheur. Le film a « comédie » comme étiquette, c’est un peu exagéré mais cette partie vraiment « énorme » m’a bien fait rire et m’a paru intéressante. La dernière partie est plus convenue mais ça va. Au final, 2h19, c’est largement trente minutes de trop. Mais le milieu est vraiment très bien donc rien que pour ça, ça va.

Le casting est très bon, que ce soit les acteurs principaux ou les seconds couteaux qui vivent une sale journée (Toros, Garnyck et surtout Igor, cœur sur vous)

Enfin bon si j’avais été juré à Cannes, j’aurais largement mis Emilia Pérez devant ce film

J’ai vu Anora et je te rejoins Gray, c’est pas mal mais un peu longuet. Très très drôle par moment, très bien joué… mais de là à lui donner une palme d’or ? pas forcément…

J’ai également vu The Substance, de Coralie Fargeat. Une actrice vieillissante (interprétée par Demi Moore) reçoit une proposition intrigante : si elle s’injecte une « substance » miraculeuse, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite ». Le film est vraiment intéressant, par sa métaphore (assez évidente) de la chirurgie esthétique et du jeunisme à Hollywood qui fonctionne extrêmement bien. Les actrices portent très bien le tout et c’est vraiment quelque chose d’assez unique, qu’on voit peu, cette « body horror » décomplexée qui porte un message fort. Mais il faut aimer l’hémoglobine xD Personnellement, j’ai trouvé que la fin partait trop loin pour moi ^^

~~ Always ~~

[Schrö-dinger Pas TrouillardPosts : 529]

Nymphadora wrote:

J’ai vu Anora et je te rejoins Gray, c’est pas mal mais un peu longuet. Très très drôle par moment, très bien joué… mais de là à lui donner une palme d’or ? pas forcément…

Pas certain de comprendre ce choix non plus. Sinon, j’ai un peu été « décu » par la scène de fin, j’aurai préféré autre chose …

Spoiler:

j’aimais bien la relation entre Anora et Igor et particulièrement le côté platonique

.

Nymphadora wrote:

J’ai également vu The Substance, de Coralie Fargeat.

J’ai adoré, le scénario, les actrices, l’esthétique, les effets pratiques très réalistes. Et puis j’ai aimé le fait qu’on soit sur un film ultra référencé. J’en découvre de nouvelles jour après jour. Un grand coup de cœur.

Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

[R.Graymarch BarralPosts : 10380]

Sur The Substance, 50 minutes avec La Science CQFD

Trois amies d’Emmanuel Mouret

Comme attendu avec Mouret, c’est un marivaudage chic, ou vaudeville bourgeois entre trois amies (India Hair, Camille Cottin, Sara Forestier) et leurs compagnons

C’est pas déplaisant mais c’est pas trop ma came, pas assez pour être enthousiasmé. Si c’est la votre (pas beaucoup de gens ici a priori), vous allez adorer ^^

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Altair Patrouilleur du DimanchePosts : 127]

Je viens de voir deux films:

• Gladiator II : une déception, même si je m’y attendais un peu. Il n’a vraiment pas le souffle épique du premier. Paul Mescal est passable mais n’a pas le talent de Russell Crowe. Pedro ‘Oberyn’ Pascal et Denzel Washington font le job mais sans plus. Je passe sur le duo des empereurs qui sont bien en dessous de Joachin Phoenix.
• The Substance: comme Nympha j’ai bien aimé la première partie mais j’ai décroché à partir du moment où ça dérape en film d’horreur de série B…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par R.Graymarch.

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3100]

Nymphadora wrote:

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau de Gints Zilbalodis C’était une petite pépite. Sans un mot, l’émotion passe par le jeu d’animation, par la musique… et c’est assez magistral, et si joli.

R.Graymarch wrote:

Comme Nymphadora, j’ai vu Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, film d’animation (récompensé à Annecy et Cannes) de Gints Zilbalodis. Cela raconte l’histoire d’un chat qui rencontre d’autres animaux alors que la rivière enfle, et qu’il n’y a plus trace de vie humaine sur la planète Honnêtement j’ai plus apprécié pour la performance (un film animé sans dialogue, fait par peu de personnes) que pour l’histoire et le rendu. N’empêche, c’est une prouesse de sortir ça et cela implique un gros travail sur la narration. Le rendu est très joli mais davantage pour les paysages, y compris l’eau qui coule que pour les animaux en eux-mêmes. Je pense que le film peut plaire aux enfants petits car c’est joli et « parlant ». Montrez leur ça aussi, c’est chouette que ça existe

Je l’ai vu ce matin. J’ai trouvé ce film hyper beau ! Et j’ai également vraiment aimé l’animation. J’ai passé un bon moment, j’ai même souri et rigolé à certains moments.

Peut-être que j’ai un peu lâché la narration par moment mais j’ai bien envie de me prendre le DVD (une fois que celui-ci sera accessible à la vente) rien que pour l’animation. (Je pense que ma fatigue de ce matin (et plusieurs autres petites choses) ne m’ont pas aidé à apprécier la narration à sa juste valeur. ^^)

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Crys Terreur des SpectresPosts : 1699]

J’ai aussi vu Flow et j’ai adoré chaque minute de ce film. La fin m’a laissé tout en émotion. Plus ça va, plus j’ai déjà envie de le revoir ! 🙂

[Nymphadora VervoyantPosts : 8467]

J’ai vu Gladiator II. On reprend les ingrédients du premier et on essaye de refaire le même gâteau. Le résultat n’est pas désagréable, j’ai pas passé un mauvais moment, mais outre l’effet redite, c’est quand même pas dingue. Paul Mescal n’a pas l’envergure d’un Russel Crowe (même si je l’adore hein <3 Paul ne m'en veux pas, ce n'est pas fini entre nous xD). Et mon dieu, mais les effets spéciaux à certains moments, c'était atroce (et les faux raccords aussi, d'habitude je les repère pas, mais là, je devais avoir l'œil vif, je sais pas xD). J'ai en revanche trouvé Denzel Washington absolument brillant dans le film. Mais bon, mifmouf quoi...

~~ Always ~~

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