› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Cinéma et séries télévisées › Vos derniers films
- Ce sujet contient 994 réponses, 77 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
R.Graymarch, le il y a 3 jours et 3 heures.
-
AuteurMessages
-
6 janvier 2025 à 21 h 03 min #209167
R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
Comme Lapin rouge, Le Roman de Jim des frères Larrieu, tiré du roman de Pierric Bailly (pas lu)
Mon premier film des frères que je connais de loin (et plutôt pyrénéens à la base). Là ça se passe dans le Jura, et c’est quoi cette offensive du soft power jurassien ? Si on ajoute Vingt-dieux ou le dernier film de Dubosc (Un ours dans le Jura), y a un Jurassic Cinematic Universe qui se met en place !!
C’est en effet un mélo, sur un thème proche mais beaucoup plus rural et sur la longueur que Les enfants des autres. Si on aime c’est très émouvant, bien fait. J’ai trouvé la 2e moitié un ton en dessous, jusqu’à la fin.
Et Bertrand Belin joue encore un rôle pas si lointain de L’Amour et les forêts.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais7 janvier 2025 à 21 h 20 min #209183R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy
Deux femmes que tout oppose (l’une est une grande bourgeoise vivant dans le coin, l’autre une trentenaire qui vit à des centaines de kilomètres de là, travaille dans un pressing tout en élevant ses jeunes enfants) se rencontrent au parloir d’une prison (où résident leurs maris respectifs). La riche héberge la pauvre et c’est le début d’une relation très invraisemblable. A la limite, invraisemblable mais intéressant, ça pourrait passer. Mais là…. Y a pas grand chose à se mettre sous la dent, et je me demande quelle est la morale de l’histoire au vu de la 2e moitié du film. Bof
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais7 janvier 2025 à 22 h 11 min #209184Elthaïn
- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 32
Choisissez la version de 1957 (Sidney Lumet) plutôt que celle de 1997 (William Friedkin).
Sinon, je sors de Quiet Life, d’Alexandros Avranas. L’histoire d’une famille russe, réfugiée en Suède, et dont la demande d’asile est déboutée. La plus jeune de leurs filles tombe alors dans le coma (c’est le synopsis).
C’est globalement bien, dans la manière dont il décrit les difficultés du parcours de réfugiés. J’ai notamment aimé la manière dont les lieux sont présentés, avec toujours une froideur, froideur qui se ressent même dans les sourires des protagonistes (ici, les suédois qui travaillent pour les différents services de l’état que la famille croise). Le cadrage de la caméra m’a aussi paru intéressant, et le jeu d’acteur bon.
Néanmoins, j’avoue n’avoir pas ressenti tant d’empathie que cela pour les personnages principaux. Je crois que c’est volontaire dans ce film, qui présente un aspect détaché, et cela m’a quelque peu gêné. Surtout qu’une comparaison m’est venue rapidement, qui traite aussi de la situation des réfugiés : L’histoire de Souleymane, que j’avais beaucoup plus apprécie. Mais cela reste un bon film néanmoins.8 janvier 2025 à 11 h 41 min #209206Lapin rouge
- Fléau des Autres
- Posts : 4490
Choisissez la version de 1957 (Sidney Lumet) plutôt que celle de 1997 (William Friedkin).
Je précise que tu parles de Douze Hommes en colère, dont il était question ci-dessus.
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.8 janvier 2025 à 21 h 27 min #209217R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
A son image de Thierry de Peretti tiré du livre de Jérôme Ferrari (pas lu).
Antonia, photographe en Corse dans les années 1980-90 alors que l’histoire de l’île se complique, surtout quand elle se trouve impliquée avec un militant
Je n’avais pas vraiment adoré son film précédent. Je lisais que, après le Jura, ce film fait partie d’une trilogie corse (avec Borgo et Le Royaume) 2024 ^^
Une partie de l’histoire de l’île à travers le parcours de son personnage féminin (le film commence par la fin), une photographe qui veut voir les choses et pas juste photographier les parties de pétanque pour le journal local. Elle va côtoyer les militants indépendantistes à une époque où la médiatisation et les faits divers montent. Je reste un peu confus sur ce que veut dire le film. Néanmoins, j’en retiens une certaine grâce, un regard singulier (et féminin) sur la tragédie qui avance et qui ne fait que des malheureux, y compris quand les indépendantistes se séparent et donc se tuent entre eux. Le film effleure le sujet qu’on devine très complexe et le fait sans lourdeur, avec des acteurs au cordeau.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais9 janvier 2025 à 23 h 06 min #209231R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
Première affaire, premier film de Victoria Musiedlak.
Nora (Noée Abita, vue en 2017 en ado dans Ava), jeune (26 ans) avocate qui un peu par hasard se trouve mêlée à une affaire en dehors de son domaine de spécialité. Elle croit à l’innocence du suspect qu’elle doit défendre
Même en étant indulgent car c’est un premier film, y a pas grand chose. L’héroïne (trop souvent à la voix haut perchée à la Sara Giraudeau) commet toutes les fautes qui sont évidentes pour tout le monde (et encore plus si on a suivi une formation d’avocate). Sans compter les scènes de bouffe qui ne servent à rien, les clichés sur la région ou la fin de l’histoire… Même si les acteurs masculins sont bons (dont un étonnant Norvégien, vu chez Joachim Trier). Non, vraiment non
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais10 janvier 2025 à 17 h 47 min #209237Obsidienne
- Pisteur de Géants
- Posts : 1118
Choisissez la version de 1957 (Sidney Lumet) plutôt que celle de 1997 (William Friedkin).
Je précise que tu parles de Douze Hommes en colère, dont il était question ci-dessus.
J’ignorais qu’il y eut un remaque :-/
L’allusion à cet excellent film, fait que je m’interroge sur l’opportunité d’une rubrique sur les films anciens (voire très anciens) qui restent chers à nos cœurs.
De même sur une rubrique genre « nos livres chéris » ceux qui sont la base de notre bibliothèque et qu’on relit tous les deux ou trois ans (ou davantage…) .-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
Obsidienne.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
R.Graymarch.
"Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
" Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)10 janvier 2025 à 17 h 57 min #209239R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Dans un genre proche, on a déjà
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais10 janvier 2025 à 23 h 37 min #209243R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
Iris et les hommes, de Caroline Vignal, quelques années après le sympathique Antoinette dans les Cévennes et toujours avec Laure Calamy.
Iris, la quarantaine bien avancée, dentiste a une vie très pépère avec son mari (Vincent Elbaz) sympa mais sur-occupé. Lasse de ne plus avoir de vie sexuelle, elle découvre les applications de rencontre
Sur le papier, ça pourrait être bien : une femme qui redécouvre sa sexualité, prend des initiatives, tout ça. Mais malgré l’enthousiasme de Laure Calamy (et du reste du casting), c’est vraiment à coté de la plaque. Rien ne parait vraiment réel : (outre le fait qu’elle a l’air de découvrir en 2024 que des applications de rencontre existent), elle enchaîne les gars, tout se passe toujours bien, elle va au premier rendez-vous chez des hommes. C’est court mais le rythme n’est pas dingue. Et la fin, euh… Meh
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais11 janvier 2025 à 23 h 51 min #209248R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Suite du rattrapage
To the Moon (Fly me to the Moon) de Greg Berlanti
Les années 1960 touchent à la fin et la course à l’espace aussi. Kelly Jones (Scarlett Johansson) travaille dans le marketing à New York et est recrutée pour faire la pub du projet Apollo qui n’a plus vraiment les faveurs du public (et des autorités qui le financent). Elle est donc envoyée en Floride pour aider (parfois malgré lui) Cole Davis (Channing Tatum), le directeur de la mission Apollo 11
L’idée de départ est plutôt bonne : jusqu’où mentir pour que le projet puisse se finir. La confrontation assez basique entre Kelly du marketing et Cole l’ingénieur marche pas si mal. En revanche, la 2e moitié qui parle d’un autre enjeu (un peu sur le même thème néanmoins) est vraiment trop longue (2h12). Ajouter là dedans un soupçon de comédie romantique (apparemment la bande annonce axait sur ça alors que… pas tant) et un lourd-passé-qui-plombe, quel intérêt ? Bref, pas si mal, mais pas renversant non plus. Heureusement qu’il y a le contexte historique et tout le look qui va avec, ça aide. Je pense qu’avec moins de longueur et moins d’intrigues secondaires, ça aurait été mieux
Planète B, d’Aude Léa Rapin (sorti le 25 décembre, ça reste du rattrapage 2024)
Grenoble 2039, Julia (Adèle Exarchopoulos), membre d’un groupe d’activistes catégorisé comme terroriste par le gouvernement (bien brutal), foire sa mission et se réveille dans une chambre d’une résidence avec le reste de son groupe : c’est Planète B, une zone virtuelle où ils sont enfermés. Dehors, Nour (Souheila Yacoub), réfugiée irakienne en sursis administratif, tente de quitter le pays
Je m’attendais à du pas terrible mais franchement ça passe. C’est trop long : on ne peut pas dire que ça patine mais ça va trop lentement sur plein de points. C’est surtout vrai sur la partie « planète B » : trop de personnages peu développés, une ambiance qui fait un peu télé-réalité cauchemardesque. Dans la « vraie » vie, ça fonctionne bien mieux même si la partie politique et technologique est ultra floue ou manque de subtilité (quant à la fin… je doute que cela se passe comme ça en 2039 vu où on en est 15 ans avant). Le film doit avoir peu de moyens donc joue beaucoup sur certains éléments pour être crédible (un hangar, trois néons, la nuit et hop, ça marche pas si mal). En étant indulgent, ça passe.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais12 janvier 2025 à 20 h 31 min #209254R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Petit passage en 2025
La Chambre d’à côté (La habitación de al lado) de Pedro Almodóvar tiré de Quel est donc ton tourment ? (What Are You Going Through) de Sigrid Nunez (pas lu)
Ingrid (Julianne Moore), autrice à succès renoue un peu par hasard avec son amie Martha (Tilda Swinton), mais cette dernière est en phase terminale de cancer.
Film en anglais avec des stars anglophones et Lion d’Or à Venise, c’est assez novateur pour le réalisateur (que j’ai beaucoup apprécié dans le temps mais que je suis moins récemment). Fut un temps où Almodóvar était baroque voire flamboyant. Là, on en est loin : tout est très beau, très bien filmé, très bien cadré et bien interprété…. mais c’est ultra mou quoi… Et puis les leçons de vérité sur la beauté de la vie qu’on redécouvre en côtoyant la souffrance, l’acceptation de la mort etc… c’est quand même plus facile quand t’es ultra riche comme les protagonistes
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais12 janvier 2025 à 20 h 45 min #209255Elthaïn
- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 32
Pareil que toi, le dernier Almodovar m’a déçu.
Belle photographie, beaux décors, joli sujet, excellentes actrices, mais, mais…ça ne prend pas. Les émotions ne sont pas là, c’est mou, j’ai eu presque l’impression que les dialogues étaient récités plus que joués.
Et la musique que je trouve omniprésente, et mal adaptée au film de surcroit.
Quand au scénario, il se perd dans des méandres, sans parvenir à vraiment accrocher.
Une déception.12 janvier 2025 à 22 h 44 min #209256Lapin rouge
- Fléau des Autres
- Posts : 4490
Et bien, je serai le troisième à avouer ma déception à propos de La Chambre d’à côté ; je m’attendais à un mélo flamboyant, genre Tout sur ma mère, et j’ai vu un produit hyper léché, une image glacée, des décors sublimes, mais une histoire artificielle, avec des ouvertures complètement hors sujet (l’état catastrophique de la planète, la stupidité des bigots fanatiques, etc.) et aussitôt refermées, des citations prétentieuses (Joyce, Hopper, Faulkner, …), et des gros sabots scénaristiques (la neige qui tombe pile au bon moment alors qu’on est en avril). Bref, grosse déception.
En revanche, j’ai vu (enfin) En Fanfare (trop tard pour le mettre dans mon palmarès 2024), et, comme Gray, Nympha et Lyloo, j’ai beaucoup apprécié. C’est du classique, mais avec une très bonne interprétation, ça évite les pièges les plus grossiers, et la fin m’a mis les larmes aux yeux.
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.13 janvier 2025 à 22 h 39 min #209281R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Si même Lapin rouge ne croit plus en Pedro, tout est perdu !!
Rattrapage 2024
Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim (The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim) de Kenji KamiyamaComme Nymphadora et Elthaïn, c’est vraiment hautement dispensable. L’histoire n’est pas super intéressante, mais on ne ment pas sur le fait que c’est… la guerre. Le rendu en anime n’apporte pas grand chose et ça dure deux bonnes heures. Je sais que le film a été fait à budget réduit (30 millions de dollars) pour conserver les droits d’adaptation, ce qui illustre les limites du système actuel des droits. Saccager un univers pour ça, c’est vraiment un gâchis.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais14 janvier 2025 à 20 h 56 min #209294Aerolys
- Fléau des Autres
- Posts : 3124
Derniers films que j’ai vu :
– Totto-chan, la petite fille à la fenêtre de Shinnosuke Yakuwa : très joli film d’animation racontant l’histoire d’une petite fille débordant d’énergie pendant la seconde guerre mondiale. J’ai vu après à la séance que le film est une adaptation d’un livre du même nom (et écrit par Tetsuko Kuroyanagi (dont il s’agit d’une autobiographie)). Le film m’a tellement marqué que je pense m’attaquer au livre un de ces quatre.
– La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius. J’avoue que c’est bizarre de se dire que le réalisateur que tu connais pour Le Grand détournement – La classe américaine et les deux premiers OSS 117 fassent un film dramatique (et surtout sur le sujet de la déportation). J’ai bien aimé le film dont je ne suis pas sorti indemne.
Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.
Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.
Spoiler:14 janvier 2025 à 21 h 33 min #209298Elthaïn
- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 32
@Aerolys : Totto-chan, dans le synopsis, ça me fait penser au Tombeau des Lucioles, mais on est bien d’accord, vu ce que tu en dis, que cela n’a rien à voir ? Je peux aller le voir sans finir par m’effondrer en larmes ?
Et concernant la volonté d’Hazanavicius d’adapter La plus précieuse des marchandises, de ce qu’il en a dit (oui, j’ai eu la chance de le voir en avant-première en présence du réalisateur…), c’est tiré d’un livre qu’il a beaucoup aimé et dont l’auteur est un ami de la famille. Et sa famille a aussi été touchée il me semble à cette période (famille juive originaire d’Europe de l’Est). Mais clairement, l’expérience du cinéma d’animation a été une découverte pour lui.
14 janvier 2025 à 22 h 30 min #209300R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Très étonné d’en entendre plutôt du bien, je suis allé voir Un ours dans le Jura de Franck Dubosc
Jura (JCU !!) avant Noël, un couple de pépiniéristes en sapin (Franck Dubosc et Laure Calamy) se retrouvent par accident lié à la mort de bandits qui avaient beaucoup d’argent sur eux. Que faire de l’argent, que faire des cadavres ?
Hiver, neige, morts, accidents, humour, on est dans une comédie à la Fargo (en moins extrême) ou Poupoupidou/Polar Park. Alors franchement c’est pas ultra original mais ça fonctionne bien. Dubosc ne s’est pas attribué le beau rôle car son personnage est un peu… déphasé. Calamy est très bien mais faut surtout noter le « couple » de gendarmes (Poelvoorde/Joséphine de Meaux) qui sort du lot. 1h53 c’est un peu trop long hélas mais ça reste vraiment mieux que je ne l’imaginais (je suis peu assidu des films avec Franck Dubosc^^)
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais14 janvier 2025 à 22 h 53 min #209302Corondar
- Pisteur de Géants
- Posts : 1443
Je sors de ma léthargie forumesque pour dire du bien de En fanfare. Si vous l’avez pas vu, courrez y. C’est beau, pas pathos, drôle et émouvant, le casting est formidable. Il y a des vibes de cinéma anglais, vous savez ce genre de film social où on navigue entre les rires et les larmes en prenant un plaisir immense (genre Pride, Billy Elliot ou The full monty).
C’est rare que le cinéma français soit bon dans ce genre là, pour une fois que c’est le cas, ce serait dommage de passer à côté. Et la scène fin, j’en tremble encore…
15 janvier 2025 à 8 h 27 min #209304Obsidienne
- Pisteur de Géants
- Posts : 1118
Je sors de ma léthargie forumesque pour dire du bien de En fanfare. Si vous l’avez pas vu, courrez y. C’est beau, pas pathos, drôle et émouvant, le casting est formidable. Il y a des vibes de cinéma anglais, vous savez ce genre de film social où on navigue entre les rires et les larmes en prenant un plaisir immense (genre Pride, Billy Elliot ou The full monty). C’est rare que le cinéma français soit bon dans ce genre là, pour une fois que c’est le cas, ce serait dommage de passer à côté. Et la scène fin, j’en tremble encore…
Je ne peux que faire chorus ^^ sur » En Fanfare « et sa scène finale qui m’a donné envie de chanter dans ma salle !
Je ne sais pas ce qu’il en est outre-Manche des fanfares en milieu ouvrier mais j’ajouterais qu’en France c’est une tradition qui perdure dans les régions ex-minières (souvenir de Maurice André qui, trompettiste de renom, n’oublia jamais qu’il fut mineur, fils de mineur à Alès).
Sur l’aspect « retrouvaille entre frères » une de mes amies qui a vécu une situation très semblable à celle du film, m’a confirmé que ce thème est traité d’une façon crédible et réaliste .
Bref, un vrai bon film !-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par
R.Graymarch.
"Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
" Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)15 janvier 2025 à 9 h 34 min #209305Liloo75
- Fléau des Autres
- Posts : 3757
Je sors de ma léthargie forumesque pour dire du bien de En fanfare.
Je confirme la réussite de ce film français. Je l’ai vu il y a quelques semaines et ce fut l’une de mes meilleures surprises de 2024.
Puisque tu parles du cinéma britannique qui sait si bien faire de genre de film, je peux te recommander L’amour au présent de John Crowley.
C’est l’histoire de Almut et Tobias, qui après une rencontre « accidentelle » vont tomber amoureux. Le film montre les points forts de leur vie à travers une narration découpée. Ici pas de suspense dans les évènements qui vont ponctuer leur vie, on sait d’emblée tout ce qui va leur arriver d’important (je ne spoile pas, mais la lecture de la BA révèle tout).
L’intérêt du récit est ailleurs, dans l’émotion, la rencontre de deux êtres différents, les obstacles qu’il leur faut surmonter et la beauté du monde qui nous entoure, malgré tout.
Ce n’est pas un film joyeux. Il parvient néanmoins à être drôle.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par
Liloo75.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par
Liloo75.
- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.15 janvier 2025 à 10 h 30 min #209311R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Perso, je fais un peu la fine bouche sur En fanfare (voir ma chronique, et faut dire que la bande-annonce n’aide pas du tout. Si vous ne l’avez pas vue, ça aide à apprécier le film). Et oui y a des fanfares dans les anciennes villes minières anglaises, cf The old Oak et surtout Les Virtuoses (Brassed off) qui est bien au-dessus du sympatoche En fanfare.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais15 janvier 2025 à 11 h 51 min #209314Aerolys
- Fléau des Autres
- Posts : 3124
@Aerolys : Totto-chan, dans le synopsis, ça me fait penser au Tombeau des Lucioles, mais on est bien d’accord, vu ce que tu en dis, que cela n’a rien à voir ? Je peux aller le voir sans finir par m’effondrer en larmes ?
Comme Le tombeau des lucioles, ça se passe pendant le Japon de la seconde guerre mondiale côté civils mais, même si le film devient de plus en plus sombre au court du film, on est très loin, à mon sens, de la noirceur de ce dernier.
Là où je conseillerais Totto-chan pour un enfant/ado de 10/12 ans, j’attendrais encore un peu pour Le tombeau des lucioles. C’est surtout la fin de Totto-chan qui est dure là où Le tombeau des lucioles l’est tout du long du film.
Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.
Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.
Spoiler:17 janvier 2025 à 13 h 54 min #209341R.Graymarch
- Barral
- Posts : 10430
Ultime (?) rattrapage 2024
Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte
J’étais peu motivé car c’est long. Et en effet c’est long, et comme trop souvent à la fois trop long et trop rapide. Le matériau à adapter est bien dense il faut dire alors forcément faire « tout rentrer » (en adaptant donc sabrant des trucs), c’est compliqué. J’ai lu le roman il y a longtemps, trop pour me rappeler les écarts.
Honnêtement, le film fonctionne (c’est juste étonnant qu’il ait cartonné autant parmi tant de classes d’âges différentes apparemment), c’est juste qu’il fait très « qualité française » années 1950-60 : les décors et costumes sont fort jolis, les méchants sont trèèèès méchants, l’intrigue est ce qu’elle est (y a des trucs super gros mais si ça se trouve c’est aussi improbable dans le livre), les masques ne servent à rien (quel intérêt ???). Rien de honteux là dedans, juste pas très novateur sur le fond (pourquoi on adapte toujours les mêmes romans depuis 120 ans ??)
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais17 janvier 2025 à 17 h 48 min #209342Corondar
- Pisteur de Géants
- Posts : 1443
Rien de honteux là dedans, juste pas très novateur sur le fond (pourquoi on adapte toujours les mêmes romans depuis 120 ans ??)
Peut-être parce que ça marche toujours autant 120 ans après
. Blague à part, réussir à faire près de 9.5 millions d’entrées avec une adaptation de Dumas qui dure près de 3 heures, je leur tire mon chapeau. Il faut d’ailleurs souligner que le box-office France 2024 est très fastueux pour le cinéma hexagonal : on retrouve 3 films français dans les 5 premières places (Un ptit truc en plus numéro 1 avec 10.8 millions d’entrées, Monte Cristo en numéro 2 avec 9.4 millions d’entrées et L’amour ouf en numéro 5 avec près de 5 millions d’entrées). Le cinéma français s’est très bien porté cette année.
19 janvier 2025 à 14 h 16 min #209349Elthaïn
- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 32
Vu vendredi dernier Le dernier souffle, par Costa-Gavras, en présence du réalisateur et de son épouse et productrice.
Tout d’abord, un mot sur le monsieur, qui, du haut de ses 91 ans, déambule comme s’il en avait 15-20 de moins, et s’exprime également parfaitement bien (je fais la comparaison avec un futur ex-président américain pour qui c’était parfois plus compliqué).
Enfin, le film. Il est basé sur un livre de Claude Grange (médecin de soins palliatifs) et Régis Debray, et traitre de la fin de vie, à travers le regard d’un écrivain (joué par Denis Polydalès), qui croise la route d’un médecin chef de service d’une unité de soins palliatifs (joué par Kad Merah), qui va lui montrer toutes les facettes de son métier.
Outre le petit moment d’incrédulitéSpoiler:(Je parle ici du fait qu’un écrivain soit admis ainsi dans un service hospitalier, et assise aux staffs, aux visites, et ce au mépris de tout secret professionnel. Mais bon, il fallait bien justifier que le témoin puisse voir le déroulé de l’histoire),on est confronté à plusieurs situations qui, à chaque fois, posent question, sur la manière dont notre société, et nous-même voyons la fin de vie et la mort, et ce alors qu’on a une loi en gestation à ce niveau au parlement. En soi, même si je trouvais que certaines situations, certains échanges, faisaient davantage didactiques que réalistes, l’ensemble m’a beaucoup touché et plu, en traitant d’un sujet délicat de manière juste, sans tomber dans le pathos, et en n’omettant pas des instants de joie et des touches d’humour.
Bref, j’étais perplexe, mais au final convaincu.19 janvier 2025 à 14 h 48 min #209351Lapin rouge
- Fléau des Autres
- Posts : 4490
les masques ne servent à rien (quel intérêt ???)
J’ai lu plusieurs posts critiquant ce recours aux masques, qui en effet peut laisser perplexe. Alors, je ne sais pas si c’est l’explication qu’en a donné le réalisateur, mais, pour ma part, j’y ai vu un artifice visant à expliquer pourquoi le personnage d’Edmond Dantès, qui est joué par le même acteur, sur lequel on ne voit pas trop les ravages causés par 15 ans de cul de basse-fosse et le vieillissement d’une vingtaine d’années, n’est pas reconnu quand il revient sous les traits de Monte Cristo. Dans le roman, il suffit d’écrire que l’homme est devenu méconnaissable (sauf sa voix). Dans le film, c’est beaucoup plus difficile à justifier (Pierre Niney reste Pierre Niney), et le masque devient le subterfuge permettant de faire passer la situation.
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.20 janvier 2025 à 7 h 55 min #209358Obsidienne
- Pisteur de Géants
- Posts : 1118
les masques ne servent à rien (quel intérêt ???)
J’ai lu plusieurs posts critiquant ce recours aux masques, qui en effet peut laisser perplexe. Alors, je ne sais pas si c’est l’explication qu’en a donné le réalisateur, mais, pour ma part, j’y ai vu un artifice visant à expliquer pourquoi le personnage d’Edmond Dantès, qui est joué par le même acteur, sur lequel on ne voit pas trop les ravages causés par 15 ans de cul de basse-fosse et le vieillissement d’une vingtaine d’années, n’est pas reconnu quand il revient sous les traits de Monte Cristo. Dans le roman, il suffit d’écrire que l’homme est devenu méconnaissable (sauf sa voix). Dans le film, c’est beaucoup plus difficile à justifier (Pierre Niney reste Pierre Niney), et le masque devient le subterfuge permettant de faire passer la situation.
Parce que tu as vu une différence entre le visage de Monte Cristo nu et masqué ?? Pas moi et c’est une des incohérences du film.
Était-il si difficile de maquiller Pierre Niney en homme vieilli ??"Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
" Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)20 janvier 2025 à 9 h 09 min #209359Aerolys
- Fléau des Autres
- Posts : 3124
J’ai vu En fanfare hier après-midi.
J’ai pleuré (et je n’étais pas le seul car j’ai entendu mes voisins de siège reniflés de tristesse).
Ça faisait un moment que je n’avais pas eu les larmes à ce point.
Allez voir En fanfare, vraiment. Ça vaut vraiment le coup.
Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.
Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.
Spoiler:20 janvier 2025 à 9 h 51 min #209360Lapin rouge
- Fléau des Autres
- Posts : 4490
Parce que tu as vu une différence entre le visage de Monte Cristo nu et masqué ?? Pas moi et c’est une des incohérences du film.
Était-il si difficile de maquiller Pierre Niney en homme vieilli ??Je suis d’accord, il porte un masque qui reproduit ses traits (d’ailleurs, j’ai l’impression qu’en fait il ne porte pas de masque : on le voit mettre ce masque, mais je n’ai pas l’impression qu’il le porte dans les scènes suivantes. Il est juste supposé le porter). C’est pour cela que j’ai parlé d’artifice : la scène du masque permet au réalisateur de passer le message : « Bon, OK, c’est le même Pierre Niney que 20 ans plus tôt, mais personne ne le reconnaît parce qu’il est censé porter un masque, mais on ne va tout de même pas masquer un acteur star dont le cachet nous coûte une blinde et que tous les spectateurs ont envie de voir jouer, donc on va dire que personne ne le reconnaît dans le film même s’il n’a pas changé. »
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.2 février 2025 à 14 h 55 min #209508Aerolys
- Fléau des Autres
- Posts : 3124
J’ai vu Un ours dans le Jura.
Alors franchement c’est pas ultra original mais ça fonctionne bien.
Ça résume bien le film. J’ai passé un bon moment et j’ai bien ri et je n’en demandais pas plus.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 3 jours par
Aerolys.
Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.
Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.
Spoiler: -
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.