Vos derniers films

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3781]

Je suis allée voir Babygirl, de Halina Reijn.

Le film raconte l’histoire de Romy (Nicole Kidman) dirigeante d’une entreprise qui vend des robots, mariée (avec Antonio Banderas) et mère de deux enfants. De loin, ils ressemblent à la famille idéale. De près, c’est autre chose, Romy est insatisfaire dans sa vie de couple (sur le plan sexuel) et l’arrivée d’un jeune stagiaire au sein de son entreprise va lui permettre de découvrir d’autres formes de plaisirs.

La bande annonce laisse entrevoir un thriller érotique, avec un suspens qui tourne autour du danger que cette relation représente pour Romy, notamment le risque de tout perdre si sa liaison venait à être découverte.

Je m’attendais à un thriller psychologique, dans la même veine que Liaison Fatale. 

Eh bien, ce fut une déception sur ce point. Le film tourne vite à la relation malsaine, masochiste.

Spoiler:

Cette pauvre Romy se retrouve très vite dominée par Samuel, son stagiaire sexy. Au point qu’elle accepte de faire tout ce qu’il demande, même les actes les plus avilissants qui la placent sur le même plan qu’un animal.

Je n’avais lu aucune critique, je me suis laissée guidée par la bande annonce…

Point positif, les acteurs (premiers et seconds rôles) sont bons. Cela n’a pas dû être facile à jouer pour Nicole Kidman, qui s’en sort remarquablement.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois par Liloo75.

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

La Pie voleuse de Robert Guédiguian

A Marseille, Maria est auxiliaire de vie auprès de personnes âgées qu’elle aide beaucoup et apprécie énormément. Ce qui ne l’empêche pas de récupérer quelques billets et chèques car sa vie est compliquée et elle tire le diable par la queue : son mari a une petite retraite, sa fille ne roule pas sur l’or et son petit-fils a des dons pour le piano mais il faut financer l’instrument et des cours.

On retrouve la bande habituelle de Guédiguian (j’apprends toutefois que Jacques Boudet est mort mi 2024), et encore une fois dans le quartier de l’Estaque. C’est une sorte de conte amoral au début. Maria ne vole pas pour faire le mal mais juste pour survivre et s’accorder quelques plaisirs. Le réalisateur n’a pas l’air de vraiment la condamner (on s’y attendait). La deuxième moitié du film change un peu de ton et j’ai trouvé ça attendu et aussi moins abouti.

Au final, c’est pas mal mais je ne m’emballerai pas tant que ça non plus

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Amarei Patrouilleur ExpérimentéPosts : 484]

J’ai vu Presence de Soderbergh ce weekend.

C’est l’histoire d’une famille qui emménage dans une nouvelle maison. Un couple + leurs deux enfants ados. Sauf qu’une présence fantomatique se manifeste dans la maison …

J’ai lu des critiques assez négatives sur ce film mais j’ai aimé et la personne qui m’accompagnait aussi. L’originalité du film repose notamment sur le fait que tout soit vu par les yeux du « fantôme ». Il ne faut cependant pas aller le voir en cherchant un film d’horreur car ce n’est pas ça du tout.

“Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” JR.

[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

Deux films de 2024 que j’avais ratés

A toute allure de Lucas Bernard

Un steward tombe amoureux d’une militaire et la suit dans son sous-marin tactique !

Courte comédie qui vise à retrouver des ambiances à la L’Homme de Rio, ou autres comédies américaines d’antan. Malgré de la promo et quelques têtes d’affiche, je crois que le film s’est vautré (j’ai cru lire 60 000 entrées France). Sur le fond, ce n’est pas un film déshonorant (il ne « mérite » pas un tel four) mais de là à se bouger pour aller le voir…. Pas détesté mais n’ai pas été totalement convaincu non plus

Le Royaume, premier film de Julien Colonna (fils de Jean-Jérôme Colonna)

Corse, années 1990, Lesia 15 ans se voit contrainte à rejoindre son père dans sa planque. Il se planque car il y a des meurtres en cours dans l’île.

Ce film (Corse cinematic universe de 2024 avec A son image) voit encore la Corse via des yeux féminins et a été plutôt encensé par la critique. Niveau technique, rien à dire, c’est impeccable (surtout pour un premier film), sauf peut être pour le son parfois que j’ai trouvé très bas. Je mets un bémol sur le fond : des gens s’entretuent dans un cycle infernal, sans qu’on sache la raison (comme l’âne du grand-père dans Astérix en Corse ?). Au bénéfice du film, la violence n’est pas glorifiée : les assassins ont conscience de leur geste et ne le font pas de gaité de cœur, peut-être car ils savent que ça va être leur tour à un moment. Mais pour le spectateur, c’est juste « assassinat/vengeance » en boucle. Le casting est non professionnel et ça va. Je n’ai pas été convaincu par l’actrice principale, mais son père (Saveriu Santucci) est excellent. En creux, le point fort du film, c’est de dessiner la relation entre la fille et son père et comment elle évolue avec les événements, les cavales, les amis et ennemis qui tombent autour d’eux. Intrigant.

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

Retour en 2023

La Fille de son père d’Erwan Le Duc (j’avais pas vraiment aimé Perdrix)

On reste sur une histoire d’une fille et son père. Rosa (Céleste Brunnquell) a 17 ans et vit avec Étienne (Nahuel Pérez Biscayart), son père. Sa mère est partie à sa naissance donc son père l’a élevé seul et a du mal à couper le cordon.
Les acteurs sont bons, mais le film est un peu…. mou. Oui le propos est touchant et pas si montré à l’écran. Mais à part ça…

Linda veut du poulet !, film d’animation de primé à Annecy et aux César réalisé par Chiara Malta et Sébastien Laudenbach

Linda vit seule avec sa mère, Paulette. En effet, le père est mort. L’ambiance est à la tension, dans un environnement compliqué (appartement un peu pourri, souci de communication etc). Suite à une péripétie, Paulette part à la recherche d’un poulet pour sa fille. Sauf que rien n’est simple

C’est un très joli film : le parti pris esthétique est très coloré (une couleur par personnage), les visages sont expressifs et les voix sont très bien choisies. Le fond est aussi fin car on part de choses très locales pour aller dans un environnement beaucoup plus larges avec des thèmes parfois compliqués, mais bien amenés. A recommander, quel que soit votre âge !

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

Comme Nymphadora et Liloo75, j’ai vu Challengers de Luca Guadagnino

C’est bien long et assez creux. Un triangle amoureux sur 13 ans dans le monde du tennis. Tout le monde est super gaulé et dégoulinant de sueur (et très souvent peu vêtu). Y a des passages pas mal mais les ralentis super fréquents et la caméra subjective à la place de la raquette ou de la balle….

Allez plutôt voir Match point de Woody Allen.

(bonne pioche, Zendaya de co-produire le film, ça permet de toujours bien être en valeur^^)

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[Altair Patrouilleur du DimanchePosts : 130]

The Gorge de Scott Derrickson

J’ai regardé sans trop d’attente ce film, principalement parce que j’aime bien les deux acteurs principaux : eh bien il s’est révélé un très bon divertissement pour une soirée d’hiver sous la couette, oscillant entre romance et film de science fiction. L’alchimie entre Anya Taylor-Joy (Furiosa, The Queen’s Gambit) et Miles Teller (Whiplash, Top Gun Maverick) est évidente, et on ne voit pas passer les deux heures du film.

[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

J’avais entendu du bien de La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi alors je suis allé le voir

Cela raconte à partir de 1990 le destin de Marocains et Algériens qui arrivent à Marseille, et notamment Nour, qu’on va suivre plusieurs années au fur et à mesure de ses changements, de ses rencontres

Dur d’en dire du mal mais c’est compliqué de rentrer dedans car on ne sait pas trop qui suivre et le film n’est pas ultra balisé (ce qui est un point positif sur le fond mais m’a un peu perdu). Au final, c’est très bien fait, avec de beaux personnages et de la musique (raï, bien entendu). Mais ça reste un peu aride tout de même donc pas sûr de vous le conseiller, étant moi même assez mitigé

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

A reculons, j’ai vu L’Amour ouf de Gilles Lelouche (Le Grand Bain, c’était pas mal). Comme le notait Nymphadora, dieu que c’est long (2h40). Je pense que c’est surtout pour un public d’ado et ça m’aurait peut-être plus à cet âge (surtout que ça représente les années 1980 et ça peut être rigolo/suranné quand on n’y était pas).

La première partie est la meilleure, en effet j’ai beaucoup apprécié les jeunes acteurs (les deux^^). Cela dit, le fond est problématique ou m’a lassé (peut être que ça m’aurait davantage plu avant, vu que Les Affranchis, j’adore) : le côté glorification de la violence est gonflant. Sérieux, Clotaire, c’est Daario Naharis sans scooter mais avec un blouson noir. On veut vraiment en faire une figure d’adoration ? Et un amour à la vie à la mort tout ça tout ça ? Sur 2h40? Pfff, y a trop de tout là

Alors, c’est pas nul (et si ça fait découvrir The Cure à la jeune génération, pourquoi pas^^) mais franchement pas du tout mon style

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

Pas mécontent du résultat des César ^^

A Real Pain de Jesse Eisenberg

Après la mort de leur grand-mère polonaise qui a survécu aux camps de concentration avant d’émigrer aux États-Unis, deux cousins font un voyage mémoriel (dans un petit groupe) en Pologne pour se rapprocher de ce qu’elle a vécu et aussi voir la maison où elle a grandi

C’est un sujet très sensible et je trouve que le réalisateur arrive à garder l’équilibre entre l’émotion, sans trop de pathos, et l’humour, léger et adéquat, ce qui n’est pas évident. Il laisse le devant de la scène à Kieran Culkin (que je ne connaissais pas) et ce dernier s’en tire très bien alors que ce n’était pas simple non plus de jouer son personnage sans être dans la caricature. Le film (90 minutes, très bonne durée) arrive aussi à bien rendre les personnages secondaires et à être plus universel que le massacre des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Au final, sous ses airs de « petit film », je trouve qu’il arrive à toucher juste ce qui n’est pas une mince affaire. Le choix de la musique classique (beaucoup de… Chopin, bien entendu) est aussi payant car ça participe à l’ambiance. Je conseille

EDIT : tiens c’est le 1000e message du fil. Dans le temps, on en créait un nouveau, non ? On garde ça avec le « nouveau » forum ?

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par R.Graymarch.

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

À bicyclette !, film (documentaire ?) de Mathias Mlekuz

Youri a rejoint Istanbul à vélo depuis la France. Cinq ans après, son père (Mathias Mlekuz) emmène un copain (Philippe Rebbot) sur les traces de Youri, toujours à vélo. Car Youri est mort peu avant et pour eux c’est une forme d’hommage

C’est un film bizarre car c’est présenté comme un documentaire alors qu’il y a clairement d’autres gens autour pour le cadrage ou le son (en fait, ils étaient un total de 7), et le dispositif m’a un peu gêné. La démarche est peut-être maladroite mais sincère. Le film ne devait pas être distribué mais son succès lors de festival à pousser un distributeur à s’y intéresser. J’avoue avoir été moins enthousiaste que la salle dans laquelle j’ai vu le film.

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[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

Mickey 17 de Bong Joon-ho, plus de 5 ans (le film a eu pas mal de délais) après le formidable et acclamé Parasite, tiré d’un livre Mickey 7 que je n’ai pas lu

Milieu du XXIe siècle, pour échapper à ses créanciers, Mickey part dans l’espace sur un vaisseau colonisateur. Il accepte d’être un « remplaçable » (expendable).

Évacuons l’éléphant dans la pièce : j’ai moins apprécié que Parasite. Ca n’en fait pas un mauvais film, loin de là, mais juste c’est beaucoup moins abouti à mon sens. Le film est forcément davantage hollywoodien (comme Snowpiercer) et je trouve que ça manque de finesse. Je pense que c’est fait exprès, dans le but d’en faire trop pour confiner au comique ou au ridicule, mais j’ai moyennement apprécié cet aspect (je pense au personnage de Mark Ruffalo). Il y a aussi des intrigues commencées qui sont bazardées rapidement.

Les acteurs sont bons, le film se tient, mais il manque quand même cette petite flamme, il m’a semblé.

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[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4548]

The Brutalist (Harry Corbet, 2024) : en 1947, László Tóth, architecte juif hongrois formé au Bauhaus, parvient à émigrer aux États-Unis où il est accueilli par un cousin. Il cherche à faire venir auprès de lui sa femme et sa nièce, restées coincées en Europe centrale, tout en tentant de venir à bout d’une importante commande, la construction d’un centre culturel pour un riche industriel.

Film long (3 h 35 avec 15 minutes d’entracte) ; curieusement, je n’ai pas vu le temps passer, et pourtant je n’ai pas vraiment apprécié le film. C’est sans doute que l’intrigue est suffisamment bien menée pour maintenir l’intérêt, malgré son caractère globalement prévisible. C’est un film ambitieux (voire prétentieux), mais dont le propos est finalement plutôt grossier et unilatéral.

EDIT : je précise que « Brutalist » (brutaliste en français) ne fait pas référence au caractère violent d’un personnage (même s’il est très probable que le parallèle est délibéré), mais au brutalisme, style architectural privilégiant notamment le recours au béton brut (d’où son nom), l’absence d’ornements et la répétition de motifs géométriques.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 semaines et 1 jour par Lapin rouge. Raison: reformulation

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[R.Graymarch BarralPosts : 10478]

(déjà qu’au delà de 2h, j’ai du mal.. alors 3h30…)

On ira, premier film d’Enya Baroux (oui, celle de Fleur Bleue évoqué ici)

Sorte de road movie où Marie (Hélène Vincent) quitte son sud de la France avec son fils (David Ayala), sa petite fille (Juliette Gasquet) et un soignant (Pierre Lottin) pour aller en Suisse faire un suicide assisté. Elle a prévu de leur dire ça en chemin

Hélène Vincent qui va en Suisse pour se suicider ? Oui, comme dans Quelques heures de printemps (2012) de Stéphane Brizé, sauf que chez Baroux, on est sur un registre plus proche de la comédie (pas non plus poilade permanente). Sur ce sujet, ce n’est pas évident, surtout pour un premier film. La réalisatrice s’en sort très bien : le film n’est pas parfait mais il arrive à trouver le bon équilibre entre émotion et comédie.

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[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4548]

Vermiglio ou La Mariée des montagnes (Maura Delpero, 2024) : en 1945, dans un petit village isolé dans les montagnes du Trentin (nord de l’Italie), un soldat déserteur blessé, Pietro (Giuseppe De Domenico), est hébergé car il a sauvé la vie d’un jeune homme du cru. Lucia (Martina Scrinzi), la fille aînée de l’instituteur du village, a une liaison avec lui, suivie avec intérêt par ses deux sœurs cadettes, Ada et Flavia. Pietro, qui suit les cours d’alphabétisation pour adultes donnés par le père, lui demande la main de sa fille. Ce film a remporté un Lion d’argent au festival de Venise 2024.

J’ai apprécié de très belles images des paysages et des intérieurs très rustiques de ces paysans montagnards où le progrès technique du XXème siècle est encore loin (j’ai cru un moment que la guerre dont il était question était celle de 1914-18, mais non, on est trente ans plus tard), et une histoire d’émancipation féminine sensible et intime, mais il faut accepter de s’installer dans un rythme lent et méditatif, et dans une narration qui progresse avec beaucoup d’ellipses.

Parthenope (Paolo Sorrentino, 2024) : de 1950 à nos jours (enfin, surtout de 1968 à 1982), la vie de Parthenope Di Sangro (Celeste Dalla Porta, puis Stefania Sandrelli), belle jeune fille de la riche bourgeoisie napolitaine (la famille a une maison sur la baie de Naples à couper le souffle), entre son frère aîné Raimundo, son ami d’enfance et amoureux transi Sandrino, ses études d’anthropologie auprès du bougon professeur Marotta et les divers hommes qui lui tournent autour (en général avec au moins vingt ans de plus qu’elle).

Là encore, des images d’une grande beauté, mais plutôt baroques et somptueuses (celles et ceux qui auront vu La Grande Bellezza du même réalisateur ne seront pas surpris) de la baie et de la ville de Naples. Au-delà de cette belle galerie, une histoire traitée sur le mode onirique, avec quelques scènes gênantes de male gaze. On a souvent l’impression d’être dans une grande pub Dolce & Gabanna : c’est beau, mais est-ce suffisant ?

The Insider (Black Bag, Steven Soderbergh, 2025) : George Woodhouse (Michael Fassbender), brillant agent du SIS, enquête sur une fuite au sein des services secrets britanniques. Il a une liste de cinq suspects, dont sa femme, Kathryn St. Jean (Cate Blanchett), également agente secrète, et quatre autres collègues. Il invite tout ce petit monde à dîner chez Kathryn et lui, et leur sert un plat abondamment assaisonné d’une drogue désinhibitrice pour favoriser les confidences.

Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais j’adore ces films où des types froids comme des serpents montent des plans tordus à ressorts multiples qu’on ne comprend qu’à la fin. C’est une sorte de Cluedo techno, avec un facteur original, la relation de couple entre George et Kathryn. Ce n’est pas le chef d’œuvre de l’année, mais c’est bien fichu. Je me suis bien amusé.

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

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