Wylis Manderly

[DroZo Terreur des SpectresPosts : 1713]

L’un des personnages les plus badass d’ADWD n’est autre que Lord Wyman Manderly, Sire de Blancport, Gouverneur de la Blanchedague, Bouclier de la Foi, Défenseur des Dépossédés, lorsld Maréchal de la Mander et Chevalier de l’ordre de la Main-Verte.

Lord Wyman est un des plus puissants fidèles des Stark. Officiellement allié aux Bolton, il a recruté une armée en secret cachée quelque part sur la Blanchedague avec son complice Robett Glover. Il a envoyé ser Davos rechercher Rickon à Skagos en échange d’une allégeance à Stannis. Il a cuisiné des Frey en tourte et les a donnés à manger à leurs parents. Et enfin il est à Winterfell dans le but évident de foutre la merde.

Bref, badass quoi.

Mais ceci n’est pas son sujet. C’est celui de son fils Wylis.

Lors d’une altercation avec les Frey à Winterfell, Lord Wyman est gravement blessé. Clairement, il peut y passer. Dans ce cas là ce serait son fils Wylis qui hériterait de sa vengeance. Il est donc intéressant de s’intéresser à lui.

Wylis est un personnage tertiaire pour l’instant, et je crois qu’on sait pas grand chose de sa personnalité. Peu avant les Noces Pourpres il a été capturé par la Montagne et incarcéré à Harrenhal. Là, il y a subi des traitements très durs, où on l’a notamment forcé au cannibalisme. Quand Jaime vient le libérer, il le retrouve dans des conditions déplorables.

Leur belle arrogance les avait quittés. Ser Wylis surtout, qui, l’œil morne et cireux, ressemblait à un tonneau de suif surmonté d’une face broussailleuse tout en bajoues flasques. En apprenant de la bouche de Jaime qu’on allait l’escorter jusqu’à Viergétang puis l’y embarquer pour Blancport, il s’affala comme une chiffe molle et se mit à sangloter plus fort et longuement que ne l’avait fait Pia. Il fallut quatre hommes pour le rehisser sur ses pieds. Trop de chèvre rôtie, songea Jaime. Bons dieux, ce que je peux haïr ce putain de château ! En ses trois cents ans d’existence, Harrenhal avait été le témoin de plus d’abominations que Castral Roc en trois mille.

À quel point Wylis a-t-il été marqué par son incarcération violente ? À quel point a-t-il été brisé ? Et surtout, après avoir été traité de la sorte, est-il prêt à reprendre la vengeance de son père ? Certes, Robett Glover s’occupe lui-même d’une partie de la vengeance, et les filles de Wylis semblent du genre badass et vénère, en mode loyauté aux Stark puissance 1000. The North Remembers quoi. Mais la maison Manderly doit encore avoir une autorité sur les troupes engagées par Glover, ne serait-ce parce que c’est elle qui les finance.

Du coup, la Team Rickon devra forcément jouer avec Wylis. Et quel camp Wylis choisira-t-il ? Sera-t-il en mode vengeance, ou bien aura t-il peur de Ramsay, qui pourrait le replonger dans les horreurs de son incarcération ?

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[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3078]

Que Wylis reste une loque après ce qu’on lui a fait subir, c’est fort possible (et, je pense que c’est ce qu’il se passera).

Après, j’aime à penser qu’il poursuivra la vengeance de son père en faisant subir à ses ennemis ce qu’il a subi à Harrenhal (ou, du moins, se montrant sans merci face à ces derniers).

Mais, attendons de voir ce qu’il en est avec son père d’abord.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[niels Patrouilleur ExpérimentéPosts : 270]

C’est vrai qu’il n’a vraiment pas fait forte impression le Wylis, c’est plus que compréhensible de sortir anéantit d’un séjour à Harrenhal, mais le « ser Wylis surtout » laisse entendre qu’il a encore plus été marqué que ses compagnons de cachots et est moins solide que la moyenne.

Mais le vieux Wyman a eu le temps de revoir un peu son héritier avant de partir pour Winterfell, je ne doute pas qu’il a dû pouvoir jauger suffisamment son état d’esprit et qu’il aurait revu ses plans ou du moins pris ses précautions s’il ne l’a pas juger prêt à prendre la relève.

Le dirigeant de fait de la maison Manderly à la mort de Wyman pourrait être davantage Marlon Manderly que Wylis, il est décrit comme le bras droit de Wyman et comme le soldat de la famille (le seul parmi les hommes à ne pas souffrir d’une conséquente surcharge pondérale, grande taille et forte carrure, en tant que commandant de la garnison de Blancport il doit avoir de l’expérience du commandement).

[Pandémie Fléau des AutresPosts : 2883]

Surtout que Wylis a toutes les options (et je pense que Wyman le sait aussi). On peut voir les Maderly comme des « gentils » parce que y a Ramsay et Roose en face, mais cela ne les empêche pas de jouer leur pion, par exemple dans la succession Corbois.

Wylis, grâce à son père, a toutes les cartes en mains, même les plus vicelardes, pour devenir le personnage le plus puissant du Nord, voire en devenir le gouverneur ou le régent. En effet, il peut choisir, en fonction de l’issue de ce qui se passe à Winterfell, de soutenir l’un ou l’autre camp et sans qu’on mette la faute sur lui, c’est son père qui prend la responsabilité. Le génie d’envoyer Davos incognito, outre qu’il connaît le coin niveau navigation, c’est qu’il peut offrir une alliance en son nom en tant que Main ou disparaître pour de bon vu qu’on le croit mort. Rickon peut ensuite disparaître pour de bon lui aussi si Bolotn gagne, être offert à Stannis comme lord Stark, être placé comme Roi du Nord avec un régent. Plus subtil, s’il l’est, Wylis pourrait même offrir le Nord à Tommen (enfin à Cersei) et rentrer dans la paix du Roi en argumentant qu’il ferait un gouverneur du Nord moins clivant que Roose Bolton, il pourrait offrir une fausse Arya en otage, la tête de Stannis et Davos dont il se moque. Il aurait ainsi la vengeance sur au moins les Bolton et un peu les Frey qui seraient dans la mouise avec des ennemis au Nord du Neck dans le dos, et la paix avec les Lannister-Baratheon qui dans le discours des Nordiens semblent beaucoup moins les gros méchants que les ignobles Frey et un peu moins traîtres que les Bolton.

Perso, avec ce qu’il a vécu, je le vois quand même s’orienter vers une solution négociée où on lui fout la paix. Cela dit, un tel traumatisme peut aussi le pousser à une solution extrême voire suicidaire s’il ne tient plus trop à la vie.

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