Comme vous le savez probablement si vous suivez régulièrement notre blog, le court roman de Martin « Le Volcryn » va bientôt être adapté à l’écran sous forme de série TV par la chaîne SyFy.
Alors que la production de la série suit son cours, George R. R. Martin s’est exprimé récemment sur son blog sur sa joie de voir l’actrice Jodie Turner-Smith choisie pour le rôle de Melantha Jhirl, l’un des rôles principaux de la future série. Melantha Jhirl, dans le roman, est un « modèle perfectionné » : une créature génétiquement conçue pour être quasi humaine, mais plus grande, plus rapide, plus forte et plus brillante qu’un terrien lambda.
Jeune, saine, active, une tête de plus que tout le monde, des épaules larges, une poitrine ferme et imposante, de longues jambes, des muscles solides jouant sous le noir scintillant de la peau. Ses appétits étaient à la mesure de son physique. Elle mangeait deux fois plus que ses collègues, buvait sec sans jamais paraître ivre, s’entraînait quatre heures par jour sur un matériel qu’elle avait fait embarquer et installer dans une des cales. Au bout de la troisième semaine, elle avait eu des relations sexuelles non seulement avec les quatre hommes du bord mais également avec deux des femmes. Même au lit elle déployait une activité débordante et laissait la plupart de ses partenaires totalement épuisés. Pour Royd, elle constituait une source inépuisable de fascination.
« Je suis un modèle perfectionné », lui déclara-t-elle un jour qu’elle s’exerçait aux barres parallèles, sa peau nue ruisselante de sueur et ses longs cheveux noirs retenus dans un filet.Description de Melantha, Le Volcryn (VF)
Melantha est également caractérisée par sa peau d’ébène. C’est en partie l’objet de la note de Martin, qui se réjouit d’enfin voir une actrice de couleur dans ce rôle, les précédentes illustrations qui avaient été faites du personnage n’ayant jamais correspondues à cette description, que ça soit dans l’adaptation en film tournée dans les années 80 ou dans les artworks publiés par les éditeurs.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire le post original (en anglais) dans lequel l’auteur revient sur les circonstances l’ayant conduit à l’époque à s’accommoder la mort dans l’âme de ces représentations du personnage qui lui déplaisent et sur ses pensées actuelles par rapport à ses choix passés en la matière.
Pour l’anecdote, notez qu’on apprend également enfin dans cet article d’où Martin sort son inspiration pour les noms de ses personnages. Melantha lui vient d’un livre dédié aux futurs parents contenant des inspirations pour nommer leurs bambins !