Le premier épisode avait constitué une mise en bouche sympathique. J’étais vraiment curieux de voir la suite, mais un peu circonspect aussi car il souffrait de ce que je redoutais le plus : « l’héritage de GoT ». Nudité, violences, références et liens lourds avec la série-mère … Par instant, j’avais le sentiment que certaines scènes étaient là pour cocher les cases du fanservice, pour rassurer les fans en leur disant qu’ils regardaient bien une série GoT.
Aussi, pour ce second épisode, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre … J’ai été conquis. Je vous explique ça ! ^^
↑Générique
L’épisode s’ouvre sur une musique bien connue de tous. Pas de composition originale, hélas, et on reprend l’idée des rouages. Sauf que cette fois, on ne nous présente pas les différents châteaux qui se construisent … Ce sont des scènes, rattachées aux Targaryen (les dragons pour commencer, la couronne royale, le collier valyrien de Rhaenyra …), et ces rouages fonctionnent grâce au sang, bien sûr. Dans un décor valyrien, le sang aboutit à une fournaise souterraine, au dessus de laquelle flotte le dragon tricéphale Targaryen … feu et sang réuni : la devise des Targaryen. L’image de synthèse tache un peu, mais l’évocation fonctionne.
↑Ah ! Tensions !!
L’épisode s’ouvre sur une scène répugnante, où des cadavres sont donnés à manger aux crabes. Cette scène met dans l’ambiance, et surtout, elle servira à justifier l’entêtement, tout au long de l’épisode, de Corlys, première victime de la Triarchie.
Mais rapidement, on revient à Port-Réal, où le roi a des problèmes autrement plus importants : ser Ryam Redwyne vient de mourir, il faut lui trouver immédiatement un remplaçant ! Harrold Ouestrelin est nommé Lord Commandant. Corlys débarque, plutôt vénère. Il ne veut pas d’argent, de compensation, il veut des actes forts contre la Triarchie. Toujours obsédé par la paix, Viserys ne veut pas entendre parler de la guerre avec les Cités libres, et son Grand Argentier nous avertit que le coût sera élevé (ben tiens !). Corlys fait un peu d’exposition (merci, Gros) : ça fait une demi-année que Daemon est à Peyredragon avec des manteaux d’or. On pourra remarquer au cours de l’épisode que Corlys sait se montrer vindicatif : que ce soit devant le roi ou devant son frère, il dit les choses comme il les pense … ce qui ne plaît pas à tout le monde. Viserys préfère retarder les choses … ce qui permet de construire en miroir Rhaenyra. Dès le premier épisode, on pouvait voir des traits qui rappelaient Arya : volontaire, indépendante, ne se pliant pas aux codes. Comme de juste, Rhaenyra propose de foncer dans l’tas ! … « Mais attends ! Tu as le droit à la parole toi ? Depuis quand !? Tu n’étais pas là que pour servir les boissons ? » Toute cette troupe d’hommes, habituée à discuter entre eux, sans présence féminine, est un peu surprise par tant d’audace !
Otto et Viserys s’y mettent à deux pour se débarrasser d’elle : « Va faire les boutiques, ma fille, et choisis nous un beau chevalier pour la Garde Royale ! » (Il assurera ta protection, tu devrais choisir en réalité)
↑Le choix de Rhaenyra
On pourrait croire qu’avec l’aval de papa, Rhaenyra pourrait choisir en toute liberté … mais même là, elle est entourée : Rhaenys l’épie, Harrold officie et Otto conseille. Les amoureux du livre (comment ça, ça ne concerne que moi ?) apprécieront en passant la présence de maisons nobles très identifiables … et parfaitement anecdotique ! Ainsi que l’évocation tout aussi anecdotique de Royce Caron et Lymond Mallister, des personnages à peine nommés dans le livre … Les showrunners nous envoient encore dans cet épisode tout un tas de petits signaux « Regardez ! On a lu le bouquin, nous aussi. On est fans, comme vous ! » … Ben ça fait toujours autant plaisir ! ^^
Rhaenyra a vite fait de trancher, on sent que les choses ne traîneront pas avec elle : il lui faut plus qu’un chevalier de tournoi, issu d’une grande famille et capable d’arrêter un braconnier désarmé en pleine forêt. Elle veut quelqu’un qui a combattu de vrais ennemis (quand on se souvient de la boucherie dans le tournoi précédent, on se dit que le chevalier de tournoi a déjà bien du mérite d’être toujours vivant). Choix est porté sur Criston, et c’est joliment logique : Havrenoir est un château des marches de Dorne, toujours pas rattachée aux Sept Couronnes. Il est donc tout à fait logique que Criston ait été mobilisé pour affronter les Dorniens.
Otto n’approuve pas, Rhaenyra s’en moque. Woman power !
↑Alicent entremetteuse
Les petits rendez-vous d’Alicent avec Viserys se sont manifestement poursuivis (beurk!). Viserys lui montre sa collection de Lego et de figurines Donjons et Dragons … Une fois de plus, il se réfugie dans ses rêves de la grandeur perdue du passé, plutôt qu’affronter les problèmes du présent. Alicent est gentille, autant qu’elle peut. Elle sert désormais de lien entre le père et la fille. Viserys s’enquiert de Rhaenyra auprès d’elle, elle l’encourage à engager le dialogue. Toujours courageux, Viserys prétend qu’il préférerait affronter Balerion la Terreur noire plutôt que sa fille et s’assure qu’Alicent garde bien leurs entrevues secrètes.
Pendant ce temps, au Grand Septuaire de Baelor (attends !!! Il y a déjà un Grand Septuaire de Baelor à cette époque ? Oo) … dans un septuaire quelconque de la ville, Rhaenyra et Alicent palabrent. Là encore, Alicent se montre subtile et encourageante. Elle ne dit pas directement à Rhaenyra ce qu’elle doit faire, elle parle de son expérience pour l’inciter discrètement à rétablir le dialogue avec son père. Ingénieux !
En passant, j’ai un problème avec le personnage de Rhaenyra ici, un détail qui me surprend beaucoup avec elle : elle ne sait visiblement pas se comporter dans l’univers dans lequel elle a toujours vécu. Elle ignore qu’un chevalier restera planté devant elle jusqu’à ce qu’elle le remercie ; il faut qu’Otto le lui dise. Elle ignore comment prier ; il faut qu’Alicent le lui dise … Pour une enfant nordienne peu habituée aux usages de la cour comme Arya, on pourrait comprendre, mais pour une princesse du sang … C’est un peu plus étrange.
Si Rhaenyra évoque Arya, Alicent évoque beaucoup plus Sansa : bonne élève, gentille, obéissante, faisant tout ce qu’on lui demande, impressionnable. On l’avait vue lisant beaucoup dans le premier épisode, on se rend compte qu’elle a aussi un côté religieux, qui sera peut-être développé dans la suite de la série ?
Rhaenyra soulève une nouvelle fois la question de son héritage. Il n’est pas assuré, les hommes complotent toujours dans son dos. Elle est lucide : son père l’a choisie pour rejeter Daemon … et elle redoute un remariage, avec des fils qui l’écarteraient de la succession.
↑Les Velaryon se révèlent
Simples spectateurs écartés du pouvoir dans l’épisode précédent, les Velaryon vont révéler dans cet épisode qu’ils sont toujours des joueurs sérieux au jeu des trônes. Corlys a obtenu une audience privée. On se présente des amabilités creuses, des excuses de circonstance … et le jeu commence. Corlys insiste sur la gravité de la situation, épaulé par sa femme, Rhaenys : la couronne est faible et vulnérable. Pour la renforcer, ils proposent un mariage royal, qui réunirait les deux lignées rivales. Ils lui offrent donc la main de leur fille, Laena. Ils ont raison, il doit se remarier, renforcer ses alliances, produire d’autres héritiers. Et pour des raisons dynastiques, Laena est le meilleur parti (origine valyrienne + lien avec les dragons + flotte de son père).
Suivant les bons conseils d’Alicent, Rhaenyra et Viserys se parlent enfin dans un dîner en tête à tête. Leurs échanges sont rouillés, difficiles … et rapidement interrompus, car Rhaenyra reparle du Conseil restreint.
Otto n’est pas spécialement ravi par les manœuvres Velaryon, mais à part accuser Corlys de présomption et mettre en avant le jeune âge de Laena, il n’a aucun argument à avancer contre cette union. Au contraire, il est forcé de reconnaître que le roi doit se remarier. Le Grand Mestre approuve les arguments des Velaryon, et plus tard, le maître des lois Lyonel Fort approuvera également … La raison d’État l’impose : Viserys doit épouser Laena Velaryon. C’est son devoir.
Viserys se décide à rencontrer Laena Velaryon, qui n’a donc que douze ans (beurk). Comme son père, la petite fait un peu d’exposition : Viserys a été le dernier dragonnier de Balerion, elle-même s’intéresse à Vhagar, la plus grande dragonne encore vivante, trop grosse pour Fossedragon et manifestement enfuie (c’est peut-être un foreshadowing, chépa ! ^^). Et là-dessus, on découvre que Corlys et Rhaenys ont briefé leur fille : « Ce serait un honneur et j’te ferai plein de fils » m’a dit papa et « je ne coucherai sûrement pas avec vous avant deux ans » m’a dit maman (beurk beurk beurk).
Ok, c’est le jeu des trônes et les Velaryon n’ont pas de raisons d’être plus moraux que les autres … N’empêche, j’en connais deux qui vont méchamment ramasser dans le racluromètre de cet épisode !!
↑Rhaenys vs. Rhaenyra
Un échange tendu (et jouissif) s’ensuit : Rhaenys essaie de faire dire à Rhaenyra qu’elle ne veut pas du remariage de son père, Rhaenyra parvient à lui faire dire qu’elle ne voulait pas de ce mariage pour sa fille. Rhaenys, toujours aussi désabusée, parle alors de « l’ordre des choses » (une autre manière de désigner le patriarcat sans le nommer ^^ ) : le remariage et la naissance d’un mâle sont inéluctables à terme, et le garçon détrônera Rhaenyra, comme héritier de son père. Avec l’assurance que confère la jeunesse, Rhaenyra affirme qu’elle créera un nouvel ordre quand elle sera reine, ce qui une nouvelle fois, la place en miroir d’un autre personnage, qui voulait « briser la roue ». On lui souhaite plus de succès.
Rhaenyra commet d’ailleurs une erreur : le Grand Conseil de 101 n’a pas rejeté Rhaenys elle-même et les seigneurs n’ont pas reconnue Rhaenyra pour elle-même. Rhaenys est plus lucide : les hommes mettront le feu au royaume, plutôt que laisser une femme monter sur le Trône de Fer (ce n’est pas totalement vrai non plus, ni conforme aux livres, mais on pourra en reparler ^^).
Viserys annonce la proposition de mariage à Alicent. Celle-ci lui offre la figurine réparée de son dragon. Avec leurs doigts blessés, lui par la gangrène, elle par le stress, ils forment un couple particulièrement malaisant !
↑Daemon, le vilain voleur
Le Prince Vaurien a volé un œuf de dragon …
Voilà, déjà, ça, c’est fait !
Vexé des mauvais traitements qu’il a subi, Daemon a décidé de provoquer son frère : il occupe Peyredragon (siège de l’héritière du Trône) et se pare du titre de « légitime héritier » pour faire bisquer son monde. Il veut prendre une deuxième épouse (et donc devenir bigame, ce qui, depuis Maegor n’a pas été fait) et placer un œuf de dragon dans le berceau de son enfant à naître.
Une nouvelle fois, Viserys fait preuve de bravoure et de panache en refusant de répondre à la provocation … jusqu’à ce que Rhaenyra, une fois de plus, intervienne. L’œuf est celui que Rhaenyra avait choisi pour mettre dans le berceau de Baelon, « l’héritier d’un jour ». Viserys décide de prendre les choses en main, mais Otto l’en empêche : il n’a pas tort, c’est trop dangereux. Viserys n’a pas de dragon, contrairement à Daemon ; il n’est pas un guerrier contrairement à Daemon ; … et s’il meurt, la succession risque d’être compliquée. Le danger est moindre si Otto s’y rend à sa place.
L’opposition entre Otto et Daemon, sur les contreforts de Montdragon (un endroit qu’on connait bien pour l’avoir vu plusieurs fois sur les dernières saisons de GoT) est un joli moment de tension, chacun ayant une escorte très identifiable. On apprécie de voir la Main du Roi porter une armure : GoT avait tendance à montrer des Main dans des positions de ministres-conseillers, mais la Main peut aussi parler avec la voix du roi et mener des armées en son nom. Pour renforcer cette impression, Otto est accompagné de deux Gardes Royaux et du Grand Mestre … C’est comme si le roi s’était déplacé en personne ! Mais Daemon n’en a cure ! Il a agi pour que son frère se déplace. Avoir à faire à la Main qu’il déteste ne le met pas dans de bonnes dispositions. Il reconnaît ser Criston, qui lui remet dans les dents sa défaite lors du tournoi. Au cours de la discussion tendue, Mysaria qui entend tout en spectatrice muette découvre qu’il s’est servi d’elle pour provoquer le roi.
Ne parvenant pas à calmer leur taux de testostérone respectif, Otto et Daemon surenchérissent dans l’invective et menacent de déclencher une guerre … Mais Otto n’est pas assez stupide pour garder l’acier au clair face à un dragon. L’arrivée de Rhaenyra sur Syrax va désamorcer la situation. Au lieu d’attaquer son oncle à coups de dragon, Rhaenyra lui offre ce qu’il voulait : de l’attention et une petite discussion. Rhaenyra affronte Daemon et lui donne l’occasion d’obtenir ce qu’il veut : elle se met à sa merci, il pourrait la tuer pour redevenir l’héritier … L’attitude sacrificielle de Rhaenyra déstabilise Daemon (et me rappelle follement les films autour du roi Arthur ! ^^). Bon, ceci étant dit, ce serait complètement stupide de la part de Daemon … et surtout, ce n’est évidemment pas ce qu’il veut. Il finit par céder et rend même l’œuf à Rhaenyra. La folie des hommes allait provoquer la guerre, une femme l’a empêchée … case « féministe » cochée.
De retour dans une salle de Peyredragon où nous avions beaucoup vu Stannis et Mélisandre, Mysaria va enfin avoir droit à un peu de développement (et cette fois, les personnages gardent leurs vêtements ! Incroyable !) Visiblement, Daemon et elle n’ont pas beaucoup parlé de leur avenir avant ce moment-là : Mysaria annonce qu’elle a fait ce qu’il fallait pour ne jamais tomber enceinte, elle ne mettra au monde aucun enfant, légitime ou bâtard (Hmmmm ! Une femme orientale qui fricote avec la magie et s’est rendue stérile pour rester maîtresse de son corps ? Où ai-je déjà vu ça ?). Daemon qui désire ardemment un héritier change immédiatement de discours pour dire combien les enfants peuvent être agaçants. Si Mysaria a suivi Daemon, ce n’est pas pour devenir sa femme, la mère de ses enfants ou même par affection : c’est la sécurité et la liberté qu’elle recherche. Et elle est bien consciente que lorsque les hommes du roi récupéreront Peyredragon, ils ne feront pas de mal au prince, mais elle risque de souffrir. Daemon peut jouer avec le roi et le feu, pas elle. La construction de Mysaria, en femme maîtresse de son corps mais pas de son destin, est intéressante et j’espère qu’elle sera plus développée, car elle nous rappelle d’ores et déjà qu’au milieu de ces pauvres enfants riches, gâtés et privilégiés qui jouent avec le feu, il y a des pauvres, des faibles, des humbles, qui ne maîtrisent absolument rien et sont victimes des jeux des puissants. Ceci étant dit … Le coup du Daemon libérateur / émancipateur (type Daenerys libérant les esclaves) ou de la prostituée qui s’attache à un puissant puîné pour se libérer de sa contrainte (type Shae avec Tyrion) … Ça ne me rassure qu’à moitié ! ^^
↑Le choix de Viserys
Lyonel Fort en rajoute une couche sur le fait que la raison d’État impose à Viserys d’épouser Laena. (Qu’est-ce qu’il faisait encore assis à la table du conseil tout seul et en pleine nuit ? Il a pas de chambre ? Il sait plus comment on se lève ?) Mais là-dessus, Rhaenyra revient de Peyredragon … Viserys n’est pô très content que sa fille soit aussi indépendante, mais la gosse ne se démonte pas, et fait le bilan : elle a réussi brillamment, Otto aurait échoué seul. Viserys cède (une fois de plus) et ils se reparlent enfin d’Aemma avec chaleur, sans tabou. Père et fille s’accordent sur le fait que le roi doit avoir une nouvelle épouse : Viserys affirme qu’elle restera son héritière, et Rhaenyra lui répond que sa priorité doit rester le royaume et qu’elle comprend. « Mère aurait compris. » Tu penses bien qu’on lui aurait demandé SON AVIS !! T_T
Le lendemain, Viserys annonce au Conseil qu’il se remarie (Corlys confiant se voit gagnant !) … avec Alicent Hightower (Corlys déconfit est tout aigri). Le maître des navires s’énerve de ce choix absurde et insultant pour lui (Alicent est fille d’un puîné, même si c’est une Hightower, sa lignée n’est pas comparable à celle d’un Corlys Velaryon), et quitte le conseil. La caméra s’attarde sur Alicent et Rhaenyra, visiblement affectées …
Le livre suggérait que le choix de Viserys était affaire de séduction, de sensualité … La série n’est pas tombé dans cet écueil et nous propose quelque chose de plus tragique : le roi choisit sa confidente, une jeune femme qui comprend sa propre fille. Outre le fait qu’elle l’a aidé à combler le fossé entre eux, Viserys calcule sans doute qu’Alicent est la belle-mère qui sera la moins dangereuse pour Rhaenyra : elles sont amies, et Alicent n’est pas issue d’une famille aussi puissante que les Velaryon, elle aura plus de mal qu’un Corlys Velaryon à trouver des alliés pour mettre ses héritiers sur le Trône à la place de Rhaenyra.
Toutefois, n’ayant pas averti Rhaenyra précédemment, le roi creuse un nouveau fossé entre eux … et cette fois, Alicent risque d’avoir du mal à recoller les morceaux.
↑Le choix de Corlys
On retourne sur Corlys. Le pauvre gosse de riche se plaint que n’ayant pas de dragon, sa famille a dû se servir de la mer pour subsister. Lui-même n’est PAS DU TOUT un héritier, il a tout construit tout seul à la force de ses bras ! Face à lui, on découvre Daemon Targaryen, qu’il essaie d’amadouer en lui disant qu’ils ont tous les deux été des oubliés qui ont dû construire leur fortune et leur valeur aux yeux de tous. (Oh bah oui ! Pauvres petits privilégiés oubliés ! On vous plaint, tiens !) Finalement, Corlys révèle son plan : il ne peut pas compter sur le roi ? Il se contentera du prince de Peyredragon.
Conclusion
En prenant le large par rapport au cahier des charges d’HBO (nudité, violence, fanservice), l’épisode 2 m’a offert une expérience plus immersive que l’épisode 1. La critique du patriarcat continue de manière assez évidente, en passant cette fois sur la nécessité des mariages arrangés avec des enfants, qui ne plaisent à personne mais qui sont le fondement des alliances de ce royaume. Il est parvenu à être suffisamment dynamique, divertissant et à approfondir les relations interpersonnelles entre les personnages … Seule crainte de mon côté, l’exposition que je trouve parfois un peu mal amenée … Mais si c’est le seul défaut qui reste à la fin, ça m’ira très bien.
J’ai très hâte de voir la suite, et de continuer à partager cette expérience. En attendant, je retourne écrire des articles pour répondre aux petites questions de l’épisode … et mettre à jour le racluromètre.
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