L’article pour le premier épisode avait bien plu : voici le retour des réponses aux petites et grandes questions que nous nous sommes posées lors du visionnage de cet épisode 2.
↑Daemon s’est-il emparé de Peyredragon avec les manteaux d’or et Mysaria ?
C’est conforme au livre dans une certaine mesure … Mais l’adaptation s’est tout de même permis quelques modifications pour augmenter la tension narrative. Dans le livre, Daemon n’a pas auprès de lui les manteaux d’or. Le guet de la ville est resté à Port-Réal. Le prince Targaryen se contente de séjourner dans la forteresse familiale avec sa concubine.
« Furieux du décret du roi, le prince quitta Port-Réal, démissionnant du Guet. Il se rendit d’abord à Peyredragon, emmenant avec lui sa maîtresse Mysaria sur le dos de son dragon Caraxès, la bête svelte et rouge que le peuple appelait le Sanguinaire. Il y demeura la moitié d’une année, durant laquelle il conçut un enfant avec Mysaria. »
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
On notera que dans les deux cas, le roi ne fait pas grand cas de cette occupation avant un long moment.
↑Daemon voulait-il se marier avec Mysaria et devenir bigame ?
Non. Quelques Targaryen envisagent effectivement la polygamie, car leur ancêtre Aegon le Conquérant était marié à ses deux sœurs. Toutefois, depuis l’époque de la guerre de la Foi et le règne de Maegor le Cruel (et ses six femmes), plus aucun Targaryen n’a conclu de mariage polygame.
Dans les livres, Daemon n’a jamais songé à épouser Mysaria … en revanche, il voulait effectivement donner un œuf de dragon au bâtard qu’elle portait. Une situation qui déclenche un nouveau scandale et amène Viserys à agir une nouvelle fois contre son frère.
« Lorsqu’il apprit que sa concubine était enceinte, le prince Daemon lui offrit un œuf de dragon, mais en cela il avait de nouveau passé les bornes et éveillé le courroux de son frère. Le roi Viserys lui ordonna de restituer l’œuf, de chasser sa traînée et de retourner auprès de sa légitime épouse, sous peine d’être considéré comme un traître. Le prince obéit, quoique de mauvaise grâce, renvoyant Mysaria (sans son œuf) vers Lys, tandis que lui-même prenait à tire-d’aile la direction de Roches-aux-runes dans le Val et la compagnie peu prisée de sa « garce de bronze ». »
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
Comme on peut le voir, dans les livres, ni Otto ni Rhaenyra ne sont impliqués, et Daemon obéit à son frère, certes à contrecœur.
↑Mais d’ailleurs, qui est Mysaria ?
« Bien qu’il ait goûté à nombre de putains dans les bordels de la ville et qu’on lui attribue du goût pour la défloration des pucelles, une certaine danseuse lysienne ne tarda pas à devenir sa favorite. Elle se faisait appeler Mysaria, bien que ses rivales et ses ennemies l’appelaient Misère, le Ver Blanc. »
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
Mysaria (qui a enfin le droit d’être nommée dans cet épisode) est présentée dans la série comme étant une prostituée de Port-Réal rêvant d’une vie plus sûre et pensant la trouver en compagnie de Daemon. Elle n’est pas au courant du projet de mariage que son amant évoque, et elle a surtout tout fait pour ne définitivement pas avoir d’enfant. Elle finit par se rendre compte que Daemon se sert d’elle pour monopoliser l’attention de son frère, ce qui la met en colère.
Dans les livres, nous n’avons que très peu d’indications sur le personnage. C’est une danseuse qui vient de Lys (ce qui explique peut-être l’accent qu’elle prend dans la série) et elle est surnommée le Ver blanc par ses rivales, sans doute à cause de la couleur de sa peau, très blanche dans les livres. Comme mentionné dans le paragraphe ci-dessus, pas de mariage au programme pour Mysaria, qui tombe toutefois enceinte de Daemon, avant de perdre l’enfant.
La série a donc emprunté un autre chemin pour la caractérisation de ce personnage, et on peut se demander si elle le développera davantage que la saga papier.
↑L’Anogrion, cékoa !?
« Voici l’Anogrion. Les sang-mages y pratiquaient leur art. »
House of the Dragon – Épisode 2 : Le Prince rebelle
Pas de suspens pour ce point-là : l’Anogrion, le lieu où se réunissent les sang-mages de l’Antique Valyria, est un ajout de la série. Son nom, en haut valyrien (créé pour la série), signifie « le temple de sang » (dérivé de ānogar, le sang) selon les dires de David J. Peterson, le créateur du haut valyrien.
Des livres, nous ne savons presque rien de Valyria, si ce n’est une vague idée de son système politique : des élections pour choisir les dirigeants de la ville et des Possessions, une quarantaine de familles qui se partageait les magistratures, le tout sur le modèle d’une Rome républicaine – l’inspiration de George R.R. Martin. Les familles qui exerçaient la réalité du pouvoir chevauchaient des dragons et se faisaient appeler les seigneurs Dragons.
Nous en savons très peu sur l’aménagement urbain de cette culture. Quelques anciennes Possessions de Valyria portent encore la marque architecturale des Valyriens, avec cette pierre noire fondue (le Mur Noir de Volantis, Peyredragon). Les routes valyriennes parcourant Essos sont également un vestige de l’ancienne Valyria, encore visibles à l’époque de la saga. Restent également des statues de sphinx typiques. Mais aucun bâtiment composant autrefois la cité n’est connu. On sait en revanche qu’elle abritait de très nombreux temples, les Valyriens jouissant d’une totale liberté de culte.
L’illustrateur Ted Nasmith, qui a représenté Valyria pour Les Origines de la Saga aurait eu quelques indications de la part de George R.R. Martin pour son travail, mais le rendu final reste son interprétation.
Concernant les sang-mages dans la saga principale maintenant, ils seraient établis essentiellement à Asshaï-lès-l’Ombre et dans les Contrées de l’Ombre, qui se situent bien plus à l’est que Valyria. La sang-magie semble toutefois avoir été pratiquée par les sorciers de Valyria, où elle aurait été associée au feu. Quoi qu’il en soit, la sang-magie est puissante dans la saga (coucou Mirri Maz Duur et Maggy la Grenouille), mais incroyablement couteuse et dangereuse. « Seule la mort peut acheter la vie », entend-on régulièrement.
Dans un récent podcast de History of Westeros, George R.R. Martin, qui a certainement pu réfléchir plus en détail à l’histoire de Valyria au cours du processus de développement de House of the Dragon (on sait que lui et Ryan Condal ont été très souvent en contact), évoque rapidement la question de la magie du sang :
« Je n’ai pas beaucoup approfondi, mais il y avait un autre groupe très puissant à Valyria qui n’était pas nécessairement des dragonniers. Et ce sont des gens qui pratiquaient la magie du sang. »
George R.R. Martin – History of Westeros – août 2022.
↑Le Grand Conseil de 101 a-t-il rejeté Rhaenys en raison de sa personne ou en raison de sa féminité ?
Dans les livres, la question est complexe et de nombreux facteurs expliquent le choix des seigneurs-vassaux réunis à Harrenhal en faveur de Viserys. On peut toutefois facilement répondre au premier point : non, la personnalité de Rhaenys n’a pas joué en sa défaveur (c’est même plutôt le contraire). Pour la deuxième partie de la question, cela mérite un peu plus d’approfondissement.
Un premier élément à noter en préambule, c’est que la série simplifie la chronologie de Feu et Sang en réunissant deux évènements pour mettre l’accent sur Rhaenys – et dénoncer le patriarcat :
- En l’an 92, la décision du roi Jaehaerys de nommer son fils cadet Baelon comme héritier (35 ans), au détriment de Rhaenys (18 ans), fille unique du fils aîné et héritier de Jaehaerys, Aemon, qui vient d’être tué.
- Le Grand Conseil de 101, qui réunit les seigneurs des Sept Couronnes pour choisir un héritier après la mort de Baelon, qui examine 14 prétendants – dont Rhaenys – et qui se focalise surtout sur Viserys (24 ans), fils de Baelon, et sur Laenor (7 ans), fils de Rhaenys.
Lors de la première décision, celle de 92, Jaehaerys choisit son fils, dragonnier (de Vhagar, tout de même), qui a déjà l’expérience de la politique et des batailles, père de deux fils, plutôt que sa petite-fille Rhaenys, elle aussi dragonnière, enceinte de son premier enfant (dont on ne connaissait pas le sexe). Plusieurs facteurs étaient donc en jeu.
Toutefois, la féminité de Rhaenys a clairement joué en sa défaveur aux yeux du Vieux Roi, et écarter la jeune femme causa une sévère brouille entre Jaehaerys et son épouse Alysanne :
La plus forte opposition vint de la Bonne Reine Alysanne, qui avait aidé son époux à régner sur les Sept Couronnes maintes années durant et voyait à présent sa petite-fille reléguée par raison de son sexe. « Un gouvernant a besoin d’une bonne tête et d’un cœur sincère, fut sa célèbre déclaration au roi. Il n’est point besoin de queue. Si Votre Grâce estime réellement que les femmes sont dénuées de sagesse pour régner, vous n’avez de toute évidence plus besoin de moi. »
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
Quant au Conseil de 101, là aussi plusieurs facteurs ont été mis en balance : préfèrerait-on un jeune homme descendant de la lignée mâle, dernier dragonnier de Balerion la Terreur Noire, déjà père d’une petite fille, ou bien un jeune garçon descendant de la branche aînée, mais par sa mère qui avait déjà été écartée, certes appuyé par la puissante et riche famille Velaryon, mais trop jeune pour être dragonnier ou même pour assurer un règne (la majorité est à 16 ans à Westeros), alors que le roi Jaehaerys risquait de mourir prochainement ?
Les seigneurs tranchèrent avec l’ensemble de ces éléments en tête. Mais il est vrai que les chroniqueurs et commentateurs de l’époque en tirèrent une conclusion :
Aux yeux de beaucoup, le Grand Conseil de 101 établit par là même un précédent de fer sur les questions de succession : peu importait l’antécédence, le Trône de Fer de Westeros ne pouvait se transmettre à une femme ni par une femme à ses descendants mâles.
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
Pour répondre plus simplement à la question donc, dans les livres, oui la féminité de Rhaenys a été un facteur de sa non-accession au Trône de Fer, un facteur mis en avant par le narrateur de Feu et Sang, l’archimestre Gyldayn. Toutefois, d’autres facteurs non négligeables ont présidé à ces choix. La série simplifie quelques peu ces décisions pour recentrer son propos sur la dénonciation du patriarcat.
↑Le mariage Viserys – Laena, ça valait quoi ?
La série est ici assez conforme au livre : Viserys est pressé par son Conseil restreint, notamment par le Grand Mestre, de se remarier et la candidate avancée est bien Laena Velaryon, douze ans. Les arguments avancés dans l’épisode sont également ceux qu’on retrouve dans le livre : Laena est d’une lignée valyrienne, sa mère est une Targaryen et une dragonnière, son père est l’homme le plus riche et puissant du royaume après le roi, leur union permettrait de ressouder les deux branches rivales qui s’étaient opposées lors du Grand Conseil de 101. Sauf que Viserys n’est pas chaud pour épouser une gamine…
Certains ont pu voir dans la différence d’âge la marque d’un manque de subtilité de la série dans son discours de dénonciation du patriarcat. Pourtant, si le roi Viserys est effectivement vieilli dans la série (il a 28 ans dans Feu et Sang alors que Paddy Considine l’acteur de Viserys en a 48), accentuant la différence d’âge, Laena a bien 12 ans dans le livre lorsque l’union est proposée.
Et ce n’est pas la seule fois qu’on peut voir une union problématique, arrangée et purement politique, avec une épouse vraiment très jeune. On se souviendra que Viserys avait épousé Aemma alors qu’elle avait onze ans, et le mariage avait été consommé deux ans plus tard. La fille ainée d’Unwin Peake meurt en couches à l’âge de douze ans, et Thaddeus Rowan (une bonne cinquantaine d’année) est marié à Floris Baratheon, quatorze ans, morte en couches deux ans plus tard. Rohanne Tyssier a treize ans lors de son deuxième mariage, où elle épouse un homme de cinquante-cinq ans. Et dans la saga principale, Sansa Stark est mariée à Tyrion Lannister à treize ans, Daenerys à Drogo au même âge. Et n’oublions pas le cas d’Ermesande Fengué, nourrisson d’un an, mariée à Tyrek Lannister, quatorze ans, afin de s’assurer que Fengué reste dans le giron Lannister.
Ici, la série s’inscrit dans la continuité des livres de George R.R. Martin, qui dénonce une dérive de la société patriarcale de Westeros : celle d’objectiver les filles des maisons nobles, jusqu’à ne les considérer, non plus comme des personnes, mais des ventres servant à nouer des alliances politiques et produire des héritiers.
Viserys Ier Targaryen n’était pas le plus volontaire des rois, on se doit de le dire : toujours affable et empressé à plaire, il s’appuyait considérablement sur l’opinion des hommes qui l’entouraient, et agissait selon leur avis plus souvent qu’à son tour. Dans le cas présent, cependant, Sa Grâce avait sa propre idée et aucun argument ne put l’en dissuader. Il allait se remarier, certes… mais pas à une fillette de douze ans et pas pour des raisons d’État. Une autre femme avait capté son regard.
Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
↑Comment Alicent a-t-elle séduit Viserys ?
La série propose une vision plutôt novatrice de ce couple improbable : pilotée par son père, Alicent devient la confidente d’un roi en deuil, indécis et rêveur, qui apprécie sa présence et sa gentillesse. Elle lui témoigne des signes authentiques de bienveillance, même si on ne sait pas si elle éprouve une quelconque affection sincère pour lui. Viserys de son côté semble avoir une inclination tendre pour Alicent, presque paternelle pour le moment. Leur relation et leur union sont volontairement malaisantes, mais au moins ne reposent-elles pas sur une séduction sensuelle… Les livres suggéraient une réalité bien plus sombre et scabreuse :
Il [Viserys] annonça son intention d’épouser lady Alicent de la maison Hightower, la fille habile et charmante de la Main du Roi, la jouvencelle de dix-huit ans qui avait fait la lecture au roi Jaehaerys durant son agonie.
Les Hightower de Villevieille étant une noble et ancienne famille, d’une lignée impeccable, on ne pouvait opposer aucune objection au choix du roi. Et cependant, il y en eut pour murmurer que la Main avait outrepassé son rang, qu’elle avait amené sa fille à la cour avec cet objectif en tête. Certains allèrent jusqu’à jeter le doute sur la vertu de lady Alicent, suggérant qu’elle avait accueilli le roi Viserys dans son lit avant même la mort de la reine Aemma. (Ces calomnies ne furent jamais prouvées, ce qui n’empêche pas Champignon de les répéter dans son Témoignage et d’aller jusqu’à affirmer que la lecture n’était pas le seul service que lady Alicent rendait au Vieux Roi, dans sa chambre à coucher.)Feu et Sang, Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
↑Un Grand Septuaire à Port-Réal à cette époque ?
Le détail sera très largement passé inaperçu, mais il a pu faire tiquer. Dans l’épisode, Rhaenys et Alicent vont prier devant une statue des Sept dans un Grand Septuaire de la capitale. Ce grand bâtiment préfigure le Grand Septuaire de Baelor, construit plusieurs décennies plus tard après la Danse des Dragons.
Dans les livres, Port-Réal a bien abrité dès son origine, un important septuaire, le septuaire du Souvenir, juché sur la colline de Rhaenys, érigé en mémoire de la reine d’Aegon le Conquérant tout juste décédée. Siège de l’ordre des Fils du Guerrier, il est détruit par le roi Maegor Targaryen lors de sa guerre contre la Foi, puis rasé pour laisser la place à Fossedragon.
Sur la colline de Visenya, celle qui accueillera le Grand Septuaire de Baelor, il y a bel et bien eu un « Grand Septuaire », érigé à l’époque d’Aegon le Conquérant et avec les sous du Grand Septon de Villevieille. Ce bâtiment ne semble toutefois pas aussi immense que celui de la série, car il n’est presque jamais cité dans Feu et Sang, y compris lorsque des évènements se déroulent sur la colline de Visenya.
↑Daemon aurait volé un œuf de Songefeu … Mais c’est lequel, Songefeu ?
Rappelons que dans les livres, Daemon n’a jamais volé d’œuf.
Concernant Songefeu, il s’agit d’une des plus anciennes dragonnes vivantes à l’époque de la Danse des Dragons – seule Vhagar est plus âgée. Encore jeune, elle fut offerte à la princesse Rhaena Targaryen, fille ainée d’Aenys Targaryen (deuxième roi de la dynastie) et sœur de Jaehaerys le Conciliateur (quatrième roi de la dynastie). Rhaena devint même reine, quand son oncle Maegor le Cruel (troisième roi de la dynastie) l’obligea à l’épouser … Ce mariage-là s’est moins bien fini pour lui que pour elle ^^
À l’âge de neuf ans, toutefois, Rhaena se vit présenter un petit, sorti des fosses de Peyredragon ; la jeune dragonne, qu’elle baptisa Songefeu, et elle s’attachèrent immédiatement l’une à l’autre. Son dragon auprès d’elle, la jeune princesse commença à lentement sortir de sa timidité ;
Feu et Sang, Les fils du Dragon.
Pendant des années, Rhaena chérit énormément Songefeu, qui lui permet de s’épanouir. Elle emmène plusieurs de ses dames de compagnie voler avec elle (en réalité, il s’agit certainement de ses amantes, de nombreux indices laissant entendre que Rhaena serait homosexuelle et éprise des dames qui l’entourent). Avant même le règne de Jaehaerys, Songefeu a déjà pondu deux couvées et certains de ces œufs ont éclos et donné naissance à des petits :
Les oeufs pondus par Songefeu à Belle Île avaient tous éclos à Peyredragon, et Rhaena Targaryen avait veillé à ce que sa fille fasse leur connaissance. « Choisis-en un, fais-le tien, avait insisté la reine auprès de la princesse, et un jour tu voleras. » Il y avait également, dans les cours, des dragons plus anciens et, au-delà des remparts, des dragons sauvages qui s’étaient échappés du château et avaient établi leur antre dans des grottes cachées sur l’autre flanc de la montagne.
Feu et Sang, Naissance, mort et trahison sous le règne de Jaehaerys Ier.
On ignore combien de ces dragons ont prospéré. Il n’est pas impossible que certains des dragons vivants dans House of the Dragon soient issus de Songefeu. Depuis la mort de Rhaena, elle n’a plus connu de dragonnier … Mais il est possible que cela change durant la série.