Religion des Sept

De La Garde de Nuit
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La religion des Sept, ou la Foi, est l'actuelle religion principale des Sept Couronnes. Elle fut importée à Westeros depuis la région d'Andalos par les Andals il y a près de quatre mille ans et a peu à peu remplacé au sud la religion des anciens dieux autrefois respectés par les enfants de la forêt et les Premiers Hommes. Il semble que désormais la moitié sud de Westeros soit le seul territoire où cette religion soit pratiquée[N 1], et c'est à Port-Réal que se trouve le Grand Septuaire de Baelor, où réside le Grand Septon.

La religion des Sept est caractérisée par un culte rendu à sept divinités qui ne sont que les sept aspects d'une divinité unique[1][2]. Le symbolisme du chiffre sept est omniprésent et l'étoile à sept branches est le symbole le plus répandu de cette religion qui possède une structure fortement organisée et hiérarchisée.

Croyances du culte

Philosophie

La religion des Sept fait appel à la notion de péchés (opposés aux vertus positives incarnées par les Sept) qui ne peuvent être jugés que par le Père[3]. Cependant, la rémission de ces fautes peut être obtenue par la repentance, la pénitence et l'absolution par la confession donnée par un septon[1]. Si tous les hommes sont considérés comme des pécheurs[4], le culte ne semble toutefois pas évoquer la notion de péché originel. Comme il est écrit dans L'Étoile à sept branches : «sept enfers attendent les pécheurs qui ne se repentent pas»[5]. Toutefois, si l'homme qui se repent voit ses péchés absous, il doit néanmoins payer pour ses crimes: «les péchés peuvent être pardonnés, mais les crimes doivent être néanmoins punis»[6].

De plus, la religion des Sept fait appel à la notion d'immortalité de l'âme[7], les morts semblant être conduits par l'Étranger auprès du Père pour être jugés, puis atteindre une béatitude éternelle ou l'un des sept enfers[8].

Dans la religion des Sept, en tout cas au sein des religieux les plus stricts, la femme est vue comme un être naturellement enclin à la luxure[9].

Les sept faces divines

Les Sept ont figure humaine et revêtent divers aspects liés à la société féodale et aux étapes majeures de la vie.

  • Le Père, ou le Père d'En-Haut, représenté sous les traits d'un homme barbu dans la force de l’âge qui représente l’autorité et la justice. Il est le juge des âmes et celui qui gouverne (on dit d’un mort « Puisse le Père le juger équitablement »). Il est invoqué, en cas de duel judiciaire, afin d'éclairer le jugement des hommes[10][1]. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère[11].
  • La Mère, ou la Mère d'En-Haut, représentée par une femme d'âge moyen, souriante. Elle est le symbole de la maternité et protège les mères, les femmes enceintes et les enfants. Elle est aussi l’incarnation de la pitié, de la miséricorde et de la compassion. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère[11].
  • L’Aïeule, représentée par une vieille femme ridée, avec une lanterne. Elle symbolise la sagesse et la connaissance des anciens qui permettent d’éclairer le chemin à prendre.
  • Le Guerrier, représenté par un homme armé d’une épée. Bien sûr, il protège les combattants, mais également les fidèles dénués de protection[12]. Il est prié par les soldats avant la bataille, pour qu’il leur donne force et courage[1]. Il est également invoqué, au cours d'un duel judiciaire afin de prêter sa force à celui des adversaires soutenant une juste cause[10].
  • Le Ferrant, représenté par un homme avec un marteau. Ses attributions sont très larges, il est le symbole de l’artisan, on le prie quand un navire est mis à l’eau, mais aussi avant la bataille pour que les épées et les boucliers ne se brisent point, ainsi que pour la guérison des malades[N 2][13]. Il est le protecteur de ceux qui travaillent, donc de tout le petit peuple[1]. Il est également invoqué afin de conférer des forces pour mener à bien une tâche[5].
  • La Jouvencelle, représentée par une belle jeune fille, on la prie pour qu’elle protège les pucelles, leur innocence et leur honneur. Il est probable aussi que les jeunes filles la prient pour qu’elle protège leurs amours. La Jouvencelle fait l'objet d'un jour saint particulier, le Jour de la Jouvencelle[1].
  • L’Étranger, parfois représenté sans visage ou de façon androgyne. Il est également représenté avec des traits semi-humains cachés sous la coule d'une pèlerine[5]. Il incarne la mort mais aussi « l'éternel proscrit, l'errant venu de contrées lointaines, plus et moins qu'humain, inconnu, inconnaissable »[13], tout ce qui est bizarre ou qui fait peur[N 3]. Il est censé mener en l'autre monde les personnes récemment décédées et il est d’usage de placer les cercueils devant son autel avant l'enterrement[14]. Pour les croyants du dieu Multiface, l'Étranger serait un avatar de leur divinité. Contrairement aux autres aspects de la divinité, l'Étranger compte peu d'adorateurs[15].

En fait les Sept ne sont que les sept faces d'une même divinité selon le dogme officiel de la religion[N 4][13]. Même si, pour la plupart des fidèles et certains septons[2], chacun des Sept est individualisé (on parle couramment des dieux au pluriel pour désigner les Sept), pour les érudits et les membres du clergé, il n'y a qu'un dieu tout-puissant sous sept formes[16]. Cette séparation des différents attributs de cette divinité en autant de sous-divinités est cependant plus facile à expliquer aux fidèles, c'est pourquoi on parle des « Sept qui ne font qu'Un »[1][N 5].

Symbolisme

Dans cette religion, le chiffre sept et ses multiples ont une importance considérable que l'on retrouve dans les septuaires (sanctuaires à sept côtés), dans l'existence de sept enfers et de sept cieux[8], lors des grandes manifestations religieuses (généralement il y a sept ou soixante-dix-sept septons et septas), dans le symbole de la religion qui est une étoile à sept branches et dans les rituels d'accession à la chevalerie lors desquels les chevaliers sont oints des sept huiles. Les croyants sont donc particulièrement attentifs aux signes comportant le chiffre sept. La traditionnelle bannière de paix est une bannière aux couleurs de l'arc-en-ciel, avec sept longs pans, et une étoile à sept branches sur la hampe[17].

Livres sacrés

L'ouvrage sacré du culte se nomme L'Étoile à sept branches. Il est divisé en plusieurs « livres », notamment le « Livre de la Jouvencelle »[1]. Il est d'ailleurs d'usage, pour le fidèle, de ritualiser sa prière en faisant le signe de l'étoile[18].

Le Livre des Prières sacrées est un recueil de prières[9].

Liturgie

Sacrements

  • Le baptême consiste en une onction par les sept huiles, généralement dans un septuaire. Le nouveau-né est alors nommé[19].
  • Le mariage suit un rituel particulier.
  • Les péchés ne peuvent être jugés que par le Père[3]. Cependant, la rémission de ces fautes peut être obtenue par la repentance, la pénitence et l'absolution par la confession donnée par un septon[1]. Une forme particulièrement humiliante de pénitence, réservée aux femmes, est la marche d'expiation[20].
  • Il est d'usage de déposer, après un enterrement, un cristal sur la sépulture[21].

Rites

Il est de coutume de solliciter les « Sept » en invoquant les sept aspects de la divinité à sept reprises[19]. Il est également d’usage d'allumer un cierge devant la figure invoquée lorsqu'on la prie[22].

Une prière

« Gente Mère, ô fontaine de miséricorde, Préserve nos fils de la guerre, nous t’en conjurons, Suspends les épées et suspends les flèches, Permets qu’ils connaissent un jour meilleur. Gente Mère, ô force des femmes, Soutiens nos filles dans ce combat, Daigne apaiser la rage et calmer la furie, Enseigne-nous les voies de la bonté. »[16]

Organisation du culte

Le culte est rendu dans un septuaire, bâtiment heptagonal plus ou moins important selon la communauté dans laquelle il est édifié. Certaines parties des célébrations peuvent être chantées[23]. L'office est célébré à la lumière d'un cristal taillé à sept faces et l'encens parfume les lieux de culte[19]. Les religieux qui assurent les offices spirituels sont génériquement nommés les septons et les septas. Il s'agit en effet d'un ordre mixte, structuré et hiérarchisé.

Hiérarchie

Grand Septon

Le siège de la foi des Sept se situe à Port-Réal depuis la conquête d'Aegon le Conquérant. Le neuvième roi Targaryen, Baelor le Bienheureux, leur bâtit même un immense septuaire au cœur de la ville, sur la colline de Visenya. On nomme depuis ce lieu le Grand Septuaire de Baelor, et c'est depuis cet endroit que le Grand Septon, chef du culte, le dirige depuis lors. Grand Septon est un rôle qui est tenu à vie. Après la mort d'un Grand Septon, le suivant est élu par ses pairs lors d'un concile où nul n'est admis, exceptés les septons.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Grand Septon.

Leurs Saintetés

L'échelon suivant du culte est constitué par Leurs Saintetés, personnages importants du culte qui sont à la fois des septons et des septas dont la principale fonction semble d'élire le nouveau Grand Septon. Leurs Saintetés résident aussi au Grand Septuaire de Port-Réal.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Leurs Saintetés.

Septons et septas

Les septons responsables d'un septuaire sont des personnalités de moindre importance en charge du réseau de lieux de culte de la religion des Sept à travers les Sept Couronnes. Les septuaires les moins importants et les petites bourgades ne sont visités que de temps à autre par des septons itinérants qui forment la base dans la hiérarchie de la Foi.

Doyens

Les « doyens » dirigent les septistères, petites communautés monacales campagnardes[24].

Moines

Les moines, aussi appelés « frères », forment la base de la hiérarchie du culte. Ils vivent généralement en petites communautés rurales dédiées à la méditations. Ils existe aussi de nombreux moines et frères errants, appartenant aux ordres pénitents et mendiants.

Les ordres

La Foi est organisée en différents ordres aux attributions plus ou moins floues.

Les sœurs du Silence

Les sœurs du Silence sont un ordre religieux féminin. Dans les Sept Couronnes, elles sont chargées de s’occuper des morts : faire leur toilette, les habiller, les transporter d’un lieu à un autre (y compris les ossements). Ces femmes sont vêtues de longs voiles gris qui ne permettent de discerner que leurs yeux. En effet, regarder un cadavre en face porte malheur[25]. Elles ont également la particularité de ne pas parler aux vivants, les contes pour enfants prétendant à tort que leur langue est amputée.

Les frères mendiants

Les frères mendiants sont des membres de divers ordres pénitents. Ils se distinguent par leur pauvreté, n'étant vêtus que de robes de bure et allant pieds nus. On les reconnaît aussi par la sébile qu'ils portent en témoignage de leur humilité. Ils parcourent les Sept Couronnes afin de prêcher la bonne parole.

Communautés religieuses

Des septons et des moines ayant prêté des vœux divers et étant dévoués à la pénitence et à la contemplation spirituelle forment des communautés religieuses appelées septistères et placées sous l'autorité d'un doyen[N 6]. Elles sont généralement installées dans des sites isolés[24].

La Foi Militante

Autrefois, avant la Conquête d'Aegon le Conquérant, la Foi disposait de deux ordres combattants : les Fils du Guerrier et les Pauvres Compagnons. Ceux-ci ayant combattu l'accession au trône d'Aenys I Targaryen, ils furent interdits par son successeur Maegor le Cruel, ce qui entraîna des années de troubles connus sous le nom de « guerre de la Foi ». La paix avec la Foi ne fut établie que sous le règne de Jaehaerys I Targaryen, avec la confirmation de la dissolution des ordres de la Foi Militante[6].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Fils du Guerrier.
Icone loupe.png Voir article détaillé : Pauvres Compagnons.
Icone loupe.png Voir article détaillé : guerre de la Foi.

Histoire

On ne sait pas grand chose sur l'origine de la religion des Sept quand les Andals peuplaient encore Essos. Certaines croyances semblent indiquer que les Sept ont été des personnages incarnés qui ont foulé les collines anciennement habitées par les Andals. La fuite de ces derniers devant l'avancée des conquêtes de l'empire de Valyria a entrainé l'invasion de Westeros.

Certains parmi les guerriers andals portaient sur leur poitrine des scarifications représentant l'étoile à sept branches du culte[3]. Tout au long de leur progression dans les royaumes morcelés des Premiers Hommes, ils brûlèrent et abattirent les barrals symbolisant le culte des anciens dieux. Toutefois, il faut noter que la religion des Sept semble conserver une certaine tolérance envers les anciens cultes, comme en témoigne la survivance des bois sacrés dans les châteaux du Sud. Le peuple considère tout de même avec méfiance les adorateurs des anciens dieux qui sont qualifiés de « sauvages » et « d'adorateurs d'arbres ».

La conquête andale n'ayant pas atteint le Nord, ni les îles de Fer, ces territoires sont restées en dehors de sa sphère d'influence. Au Nord, seule la riche maison Manderly en est adepte, du fait de ses origines méridionales[26]. Quant aux îles de Fer, un septuaire fut bien construit à Lordsport, mais la brutalité de la répression de la rébellion des Greyjoy par le roi Robert Baratheon a entraîné l'abandon de la religion des Sept par les Fer-nés[27].

La religion fut pendant un certain temps sous la protection de la maison Hightower de Villevieille et le Grand Septon siégeait dans le septuaire Étoilé. À cette époque, la Foi Militante qui était le véritable bras armé du culte, faisait du Grand Septon un personnage très influent des Sept Couronnes. La Conquête d'Aegon Ier vit la progressive diminution de son influence dans les affaires politiques, marquée notamment par la guerre de la Foi, qui se conclut par la disparition de la Foi Militante et par le déplacement du siège du culte de Villevieille à Port-Réal[N 7].

La religion des Sept dans la saga

Dans AGOT

La Sainte Foi n'a officiellement aucun pouvoir politique. Le Grand Septon se borne à célébrer les offices religieux pour les mariages et décès de la royauté. Il accorde aussi sa traditionnelle bénédiction au nouveau souverain en cas de succession royale, ou aux nouveaux membres de la Garde Royale[28]. Mais, durant le règne de Robert Baratheon, la situation désastreuse des finances du Royaume en fait l'un des créanciers de la Couronne, et le Grand Septon négocie âprement les conditions de ses prêts[29].

Dans AFFC

Les ordres de la Foi Militante sont rétablis par décret sous le règne de Tommen Baratheon à la demande de sa mère, la reine régente Cersei Lannister, afin que la Foi passe l'éponge sur la dette de la Couronne qui s'élève à neuf cent mille six cent soixante-quatorze dragons d'or[15].

Dans ADWD

Le Grand Moineau exige que la reine Cersei Lannister soit soumise à une marche d'expiation en punition de ses péchés, et qu'elle et la reine Margaery Tyrell soient jugées[9]. En position de faiblesse, le lord Régent, ser Kevan Lannister, se résout à lui donner satisfaction[30].

Voir aussi

Articles de l'encyclopédie

Les approfondissements de La Garde de Nuit

Icone star.png "Une brève histoire de la Foi des Sept", article de blog écrit par Nymphadora.

Notes et références

Notes

  1. Même si Braavos abrite le Septuaire d'Outremer, dont le nom est d'ailleurs une indication sur son caractère étranger.
  2. Il est ainsi prié par lady Catelyn Stark comme réparateur des choses brisées, pour adoucir le sort de Bran (cf. A Clash of Kings, Chapitre 34, Catelyn).
  3. Tyrion, par exemple, brûle un cierge au Guerrier pour son frère et à l’Étranger pour lui-même.
  4. Ce dogme se matérialise notamment dans les sept côtés des septuaires : « De même que ses sept murs n'empêchent point le septuaire d'être un seul et unique édifice, de même, Dieu est un sous sept aspects divers » (cf. A Clash of Kings, Chapitre 34, Catelyn).
  5. Cette conception des sept aspects divins est à distinguer d'un « heptathéisme » (sept divinités distinctes), mais il n'est pas évident de savoir si elle se rapproche de la Trinité chrétienne (sept êtres divins en un seul (cf. Trinité chrétienne sur fr.wikipedia.org) ou d'un « modalisme » (cf. modalisme sur fr.wikipedia.org) dans lequel les Sept ne seraient que sept modalités apparentes d'un dieu unique.
  6. Cf. la communauté de l'île de Repose.
  7. La date de ce déplacement est incertaine : le Grand Septon semble toujours se trouver à Villevieille lors de la Danse des Dragons (cf. La Princesse et la Reine), ce qui implique que son siège n'a peut-être été déplacé à Port-Réal que sous le règne de Baelor Ier avec la construction du Grand Septuaire de Baelor (cf. A Game of Thrones, Chapitre 19, Catelyn).

Références

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4, 1,5, 1,6, 1,7 et 1,8 A Feast for Crows, Chapitre 26, Brienne.
  2. 2,0 et 2,1 A Storm of Swords, Chapitre 72, Daenerys.
  3. 3,0, 3,1 et 3,2 A Feast for Crows, Chapitre 05, Brienne.
  4. A Feast for Crows, Chapitre 28, Jaime.
  5. 5,0, 5,1 et 5,2 A Feast for Crows, Chapitre 31, Jaime.
  6. 6,0 et 6,1 A Feast for Crows, Chapitre 44, Cersei.
  7. A Feast for Crows, Chapitre 27, Samwell.
  8. 8,0 et 8,1 A Dance with Dragons, Chapitre 53, Daenerys.
  9. 9,0, 9,1 et 9,2 A Dance with Dragons, Chapitre 55, Cersei.
  10. 10,0 et 10,1 A Storm of Swords, Chapitre 71, Tyrion.
  11. 11,0 et 11,1 A Storm of Swords, Chapitre 29, Sansa.
  12. A Feast for Crows, Chapitre 17, Jaime.
  13. 13,0, 13,1 et 13,2 A Clash of Kings, Chapitre 34, Catelyn.
  14. A Storm of Swords, Chapitre 63, Jaime.
  15. 15,0 et 15,1 A Feast for Crows, Chapitre 29, Cersei.
  16. 16,0 et 16,1 A Clash of Kings, Chapitre 58, Sansa.
  17. A Feast for Crows, Chapitre 45, Jaime.
  18. A Dance with Dragons, Chapitre 40, Jon.
  19. 19,0, 19,1 et 19,2 A Game of Thrones, Chapitre 03, Catelyn.
  20. A Dance with Dragons, Chapitre 66, Cersei.
  21. A Clash of Kings, Chapitre 06, Arya.
  22. A Storm of Swords, Chapitre 54, Tyrion.
  23. A Storm of Swords, Chapitre 17, Sansa.
  24. 24,0 et 24,1 A Storm of Swords, Chapitre 40, Arya.
  25. A Game of Thrones, Chapitre 31, Eddard.
  26. A Dance with Dragons, Chapitre 10, Davos.
  27. A Clash of Kings, Chapitre 12, Theon.
  28. A Clash of Kings, Chapitre 50, Tyrion.
  29. A Game of Thrones, Chapitre 21, Eddard.
  30. A Dance with Dragons, Chapitre 73, Épilogue.