Sang-mages : Différence entre versions

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Les '''sang-mages'''<ref name="agot,c65">[[A Game of Thrones, Chapitre 65, Daenerys]].</ref><ref Group=N>Traduit aussi par '''mage(s)-au-sang''' (cf. [[A Game of Thrones, Chapitre 24, Daenerys]]).</ref> sont des magiciens d'[[Asshaï-lès-l'Ombre]]<ref name="agot,c24">[[A Game of Thrones, Chapitre 24, Daenerys]].</ref> et des [[Contrées de l'Ombre]]<ref name="agot,c65"/> qui pratiqueraient leur art, la sang-magie, au plus noir de la nuit<ref name="agot,c24"/>. Toutefois, la magie du sang, associée au feu, semble aussi avoir été commune chez les sorciers des [[Possessions]] de Valyria<ref name="affc,c46">[[A Feast for Crows, Chapitre 46, Samwell]].</ref>. Elle est considérée comme la plus sombre et peut-être la plus puissante des magies<ref name="affc,c37">[[A Feast for Crows, Chapitre 37, Cersei]].</ref>. Cependant, son apprentissage serait éprouvant<ref name="agot,c65"/>, et sa pratique l'est apparemment tout autant<ref name="agot,c69">[[A Game of Thrones, Chapitre 69, Daenerys]].</ref>. « Seule la mort peut acheter la vie » est, semble-t-il, l'un des principes de base de cette magie<ref name="agot,c65"/>. Bien que le sang soit certainement un élément essentiel de cette magie, ceux qui la pratiquent semblent croire que ce dernier n'est rien par lui-même, la sang-magie requérant des formules qu'il faut apprendre, ou que seule la sagesse permet d'inventer<ref name="agot,c73">[[A Game of Thrones, Chapitre 73, Daenerys]].</ref>.  
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Les '''sang-mages'''<ref name="agot,c65">[[A Game of Thrones, Chapitre 65, Daenerys]].</ref><ref Group=N>Traduit aussi par '''mage(s)-au-sang''' (cf. [[A Game of Thrones, Chapitre 24, Daenerys]]).</ref> sont des [[magie|magiciens]] d'[[Asshaï-lès-l'Ombre]]<ref name="agot,c24">[[A Game of Thrones, Chapitre 24, Daenerys]].</ref> et des [[Contrées de l'Ombre]]<ref name="agot,c65"/> qui pratiqueraient leur art, la sang-magie, au plus noir de la nuit<ref name="agot,c24"/>. Toutefois, la magie du sang, associée au feu, semble aussi avoir été commune chez les sorciers des [[Possessions]] de Valyria<ref name="affc,c46">[[A Feast for Crows, Chapitre 46, Samwell]].</ref>. Elle est considérée comme la plus sombre et peut-être la plus puissante des magies<ref name="affc,c37">[[A Feast for Crows, Chapitre 37, Cersei]].</ref>. Cependant, son apprentissage serait éprouvant<ref name="agot,c65"/>, et sa pratique l'est apparemment tout autant<ref name="agot,c69">[[A Game of Thrones, Chapitre 69, Daenerys]].</ref>. « Seule la mort peut acheter la vie » est, semble-t-il, l'un des principes de base de cette magie<ref name="agot,c65"/>. Bien que le sang soit certainement un élément essentiel de cette magie, ceux qui la pratiquent semblent croire que ce dernier n'est rien par lui-même, la sang-magie requérant des formules qu'il faut apprendre, ou que seule la sagesse permet d'inventer<ref name="agot,c73">[[A Game of Thrones, Chapitre 73, Daenerys]].</ref>.  
  
 
De telles formules permettraient par exemple, au prix d'une vie, de guérir miraculeusement une personne aux portes de la mort. Pour ce faire, il est nécessaire de sacrifier une [[cheval|monture]] avec un coutelas de bronze rouge martelé en forme de feuille et orné de glyphes très anciens. Le sang recueilli sert à baigner la cible du sortilège, et des poudres rouges sont répandues sur des braseros pour produire des fumerolles. Après avoir invoqué des [[ombres]] issues de la tombe<ref name="agot,c69"/> par des psalmodies plaintives et des hululements hauts perchés, l'officiant danse avec elles. Nul être vivant ne doit entrer sur les lieux lorsque le rituel a commencé<ref name="agot,c65"/><ref name="agot,c69"/>. Toutefois, si la cible du sort semble guérie, elle n'en est pas moins désormais aveugle, ne réagissant plus qu'à la lumière de l'astre solaire, et privée d'esprit, dotée d'une vie dépourvue de tout sens<ref name="agot,c69"/>, si bien que certains estiment la mort encore préférable<ref name="agot,c65"/>.  
 
De telles formules permettraient par exemple, au prix d'une vie, de guérir miraculeusement une personne aux portes de la mort. Pour ce faire, il est nécessaire de sacrifier une [[cheval|monture]] avec un coutelas de bronze rouge martelé en forme de feuille et orné de glyphes très anciens. Le sang recueilli sert à baigner la cible du sortilège, et des poudres rouges sont répandues sur des braseros pour produire des fumerolles. Après avoir invoqué des [[ombres]] issues de la tombe<ref name="agot,c69"/> par des psalmodies plaintives et des hululements hauts perchés, l'officiant danse avec elles. Nul être vivant ne doit entrer sur les lieux lorsque le rituel a commencé<ref name="agot,c65"/><ref name="agot,c69"/>. Toutefois, si la cible du sort semble guérie, elle n'en est pas moins désormais aveugle, ne réagissant plus qu'à la lumière de l'astre solaire, et privée d'esprit, dotée d'une vie dépourvue de tout sens<ref name="agot,c69"/>, si bien que certains estiment la mort encore préférable<ref name="agot,c65"/>.  

Version du 5 août 2019 à 20:06

V.O. : bloodmage

Les sang-mages[1][N 1] sont des magiciens d'Asshaï-lès-l'Ombre[2] et des Contrées de l'Ombre[1] qui pratiqueraient leur art, la sang-magie, au plus noir de la nuit[2]. Toutefois, la magie du sang, associée au feu, semble aussi avoir été commune chez les sorciers des Possessions de Valyria[3]. Elle est considérée comme la plus sombre et peut-être la plus puissante des magies[4]. Cependant, son apprentissage serait éprouvant[1], et sa pratique l'est apparemment tout autant[5]. « Seule la mort peut acheter la vie » est, semble-t-il, l'un des principes de base de cette magie[1]. Bien que le sang soit certainement un élément essentiel de cette magie, ceux qui la pratiquent semblent croire que ce dernier n'est rien par lui-même, la sang-magie requérant des formules qu'il faut apprendre, ou que seule la sagesse permet d'inventer[6].

De telles formules permettraient par exemple, au prix d'une vie, de guérir miraculeusement une personne aux portes de la mort. Pour ce faire, il est nécessaire de sacrifier une monture avec un coutelas de bronze rouge martelé en forme de feuille et orné de glyphes très anciens. Le sang recueilli sert à baigner la cible du sortilège, et des poudres rouges sont répandues sur des braseros pour produire des fumerolles. Après avoir invoqué des ombres issues de la tombe[5] par des psalmodies plaintives et des hululements hauts perchés, l'officiant danse avec elles. Nul être vivant ne doit entrer sur les lieux lorsque le rituel a commencé[1][5]. Toutefois, si la cible du sort semble guérie, elle n'en est pas moins désormais aveugle, ne réagissant plus qu'à la lumière de l'astre solaire, et privée d'esprit, dotée d'une vie dépourvue de tout sens[5], si bien que certains estiment la mort encore préférable[1].

Dans Dragons, veurs et vouivres : leur surnaturelle histoire, septon Barth prétend que les dragons auraient été créés à partir des vouivres par les sang-mages de l'antique Valyria, mais cette hypothèse est réfutée par de nombreux mestres[7].

Notes et références

Notes

  1. Traduit aussi par mage(s)-au-sang (cf. A Game of Thrones, Chapitre 24, Daenerys).

Références