Lire dans les flammes

De La Garde de Nuit
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Lire dans les flammes est une aptitude magique développée par les prêtres rouges de la religion de R'hllor. Les visions procurées permettraient de voir le futur[1], le passé ou des événements présents se passant au loin. Le culte pense que ces visions sont envoyées par R'hllor[2][3], car seul un dieu peut-être capable de tordre ainsi le feu et de comprendre pleinement son langage. Selon Mélisandre, lire dans les flammes est un art dont l'apprentissage demande maîtrise, discipline, étude et douleur[4].

Les flammes ne mentent pas, mais il arrive à celui qui les lit de se tromper[2], le plus difficile étant de différencier ce qui va advenir de ce qui pourrait advenir[3] et de ne pas s'égarer à voir ce qu'on veut, plutôt que ce que R'hllor envoie[4].

Dans la saga

Dans ACOK

A Peyredragon, Mélisandre d'Asshaï prophétise à la mort de Renly Baratheon et la victoire de Stannis Baratheon[1].

Dans ASOS

A Noblecœur, Thoros de Myr tente de lire dans les flammes mais il échoue une première fois, ses visions étant très irrégulières. Il retente l'expérience une fois parvenu dans un village abandonné, sur les terres de la maison Bonru. Alors qu'il est assis et concentré devant les flammes, il murmure quelques mots. Il révèle ensuite à Arya avoir vu Vivesaigues, comme une île au milieu d'une mer de feu : les flammes tout autour était des lions aux griffes acérées, bondissant et rugissant dans sa direction. Il en conclut que des Lannister vont attaquer Vivesaigues[2].

Un soir, alors qu'il contemple l'âtre, le roi Stannis croit voir un roi, qui se consume à cause de la couronne de feu qu'il porte[5].

Dans ADWD

Mélisandre explique à Jon Snow qu'en regardant dans les flammes, elle peut voir à travers la pierre et la terre, trouver les vérités enfouies au fond des hommes, parler à des rois morts ou à des enfants encore à naître, et apercevoir le futur. Elle s'engage à chercher Tormund dans ses feux et prévient le jeune lord Commandant qu'elle l'a vu en grand péril, cerné par ses ennemis. Elle prétend voir de la glace, des poignards dans le noir, du sang gelé, de l'acier mis au clair et le froid. Elle lui conseille de garder Fantôme constamment auprès de lui[3].

Avant que le roi Stannis ne reparte en campagne, Mélisandre réclame que Devan Mervault reste à ses côtés au Mur : ayant vu dans ses feux la loyauté sans faille de son père Davos Mervault pour Stannis et sachant qu'il a déjà perdu quatre fils dans la guerre, elle s'arrange pour que son fils ne soit pas exposé au danger[4].

Plus tard, Mélisandre annonce à Jon Snow qu'elle a vu une jeune fille en gris, sur un cheval agonisant, se rapprochant du Mur. Elle pense qu'il s'agit d'Arya, fuyant son mariage avec Ramsay Snow. Elle lui annonce aussi que trois des neuf patrouilleurs qu'il a envoyés vont mourir et revenir sans yeux : elle prétend avoir vu leurs visages blafards, morts, les orbites vides et pleurant du sang[6].

Plus tard, se replongeant dans l'étude du feu, elle prie R'hllor de lui montrer Stannis, l'instrument de sa volonté divine. Elle aperçoit d'abord les visages sans yeux, puis des tours en bord de mer englouties dans une marée de ténèbres montée des profondeurs ; des ombres, des crânes, des corps entremêlés et de grandes ombres ailées tournoyant au dessus du ciel. Mélisandre se concentre sur la fille en gris, qu'elle n'a vu qu'une fois, mais ne parvient pas à la retrouver. Elle voit un visage de bois blême comme un cadavre, entouré de mille prunelles rouges flottant autour de lui, qui semble la regarder, alors qu'à ses côtés, un enfant à tête de loup hurle. De la neige tombe alors que de la cendre monte à sa rencontre dans un ciel obscur ; des flèches enflammées passent au dessus de remparts de bois ; des créatures mortes avancent en silence dans le froid sous une falaise grise où brulent les feux de cent cavernes, avant que le vent se lève et n'amène un brouillard blanc et des vagues de froid qui éteignent un à un tous les feux, ne laissant que les crânes. Le visage de Jon Snow lui apparaît, tantôt homme, tantôt loup. Les crânes menaçants sont toujours autour de lui[4].

Notes et références