Chevalier errant : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
Aller à : navigation, rechercher
(upload_bot_webarchive)
 
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
'''V.O.''' : ''hedge knight''
 
'''V.O.''' : ''hedge knight''
  
Le [[chevalier errant]]<ref group=N>''Hedge knight'' en version originale, parfois traduit par « '''chevalier buissonnier''' » dans le cas particulier des jeux de mots avec les buissons (ou haie, traduction de ''hedge'') qui sont traditionnellement les couchages des chevaliers errants lorsqu'ils ne sont pas attachés au service d'un suzerain (cf. ''[[L'Épée Lige]]'').</ref> est généralement un [[chevalier]] de basse naissance ayant été adoubé sur un champ de bataille, ou un descendant d'un tel chevalier. Les chevaliers errants parcourent les [[Sept Couronnes]] en mettant leur épée au service de suzerains plus ou moins puissants, capables d'acheter leurs services. Cette vie peut correspondre à un choix permettant de respecter l'image d'un certain idéal chevaleresque, ou être une conséquence d'une réelle pauvreté<ref name="THK">[[Le Chevalier Errant]].</ref><ref name="TSS">[[L'Épée Lige]].</ref><ref name="TMK">[[L'Œuf de Dragon]].</ref>.
+
Le [[chevalier errant]]<ref group=N>parfois traduit par « '''chevalier buissonnier''' » dans le cas particulier des jeux de mots avec les buissons (ou haie, traduction de ''hedge'') qui sont traditionnellement les couchages des chevaliers errants lorsqu'ils ne sont pas attachés au service d'un suzerain (cf. ''[[L'Épée Lige]]'').</ref> est généralement un [[chevalier]] de basse naissance ayant été adoubé sur un champ de bataille, ou un descendant d'un tel chevalier. Les chevaliers errants parcourent les [[Sept Couronnes]] en mettant leur épée au service de suzerains plus ou moins puissants, capables d'acheter leurs services. Cette vie peut correspondre à un choix permettant de respecter l'image d'un certain idéal chevaleresque, ou être une conséquence d'une réelle pauvreté<ref name="thk">''[[Le Chevalier Errant]]''.</ref><ref name="tss">''[[L'Épée Lige]]''.</ref><ref name="tmk">''[[L'Œuf de Dragon]]''.</ref>.
  
 
== Généralités ==
 
== Généralités ==
  
Les chevaliers errants, malgré leur titre, vont du chevalier idéaliste au coquin vénal qu'on différencie mal du simple [[mercenaire]]. L'honorabilité douteuse de nombreux chevaliers errants se traduit par l'adage populaire : « ''chevalier errant, chevalier brigand sont les deux flancs de la même lame.'' »<ref name="affc,c5">[[A Feast for Crows, Chapitre 05, Brienne]].</ref> En tant que chevaliers, ils bénéficient toutefois d'un statut supérieur à celui des gens du commun et des [[francs-coureurs]], pouvant ainsi prétendre à s'assoir en meilleure place à la table des nobles par exemple<ref name="TMK" />.
+
Les chevaliers errants, malgré leur titre, vont du chevalier idéaliste au coquin vénal qu'on différencie mal du simple [[mercenaire]]. L'honorabilité douteuse de nombreux chevaliers errants se traduit par l'adage populaire : « ''chevalier errant, chevalier brigand sont les deux flancs de la même lame.'' »<ref name="affc,c5">[[A Feast for Crows, Chapitre 05, Brienne]].</ref> En tant que chevaliers, ils bénéficient toutefois d'un statut supérieur à celui des gens du commun et des [[francs-coureurs]], pouvant ainsi prétendre à s'assoir en meilleure place à la table des nobles par exemple<ref name="tmk" />.
  
La plupart des chevaliers errants n'ont pour seuls biens que leurs chevaux (généralement deux, un destrier pour les combats et un coursier, voire un palefroi, pour les déplacements), leurs armes et leur armure. Leurs conditions de vie sont donc assez précaires, surtout s'ils participent à des [[tournois]] lors desquels ils sont susceptibles de perdre chevaux et armures. Or la possession d'une monture rompue aux combats est, avec l'adoubement, tout ce qui les distingue des [[francs-coureurs]]. Mais les tournois sont également l'occasion de se faire remarquer et d'espérer être recruté dans la [[Société féodale des Sept Couronnes#La maisonnée|maisonnée]] d'un seigneur. Plus prosaïquement, certains chevaliers errants particulièrement habiles à la joute peuvent se spécialiser dans ces combats codifiés et en tirer des gains substantiels (ils sont appelés « [[Chevalier de tournoi|chevaliers de tournoi]] »), y compris, pour les moins scrupuleux d'entre eux, en manipulant les paris. Les coûts relatifs à la chevalerie sont de manière générale de l'ordre de plusieurs [[dragons d'or]] qui représentent des sommes très importantes pour des personnes qui ne sont pas issues de la noblesse<ref name="THK" /><ref name="TSS" /><ref name="TMK" />. De fait, les périodes troublées et les tensions sporadiques entre nobles représentent des opportunités favorables pour les chevaliers errant qui peuvent plus aisément prétendre à des emplois et devenir les épées liges de suzerains qui souhaitent accroître leur puissance militaire<ref name="TSS" /><ref name="TMK" /><ref name="affc,c42">[[A Feast for Crows, Chapitre 42, Alayne]].</ref>.
+
La plupart des chevaliers errants n'ont pour seuls biens que leurs chevaux (généralement deux, un destrier pour les combats et un coursier, voire un palefroi, pour les déplacements), leurs armes et leur armure. Leurs conditions de vie sont donc assez précaires, surtout s'ils participent à des [[tournois]] lors desquels ils sont susceptibles de perdre chevaux et armures. Or la possession d'une monture rompue aux combats est, avec l'adoubement, tout ce qui les distingue des [[francs-coureurs]]. Mais les tournois sont également l'occasion de se faire remarquer et d'espérer être recruté dans la [[Société féodale des Sept Couronnes#La maisonnée|maisonnée]] d'un seigneur. Plus prosaïquement, certains chevaliers errants particulièrement habiles à la joute peuvent se spécialiser dans ces combats codifiés et en tirer des gains substantiels (ils sont appelés « [[Chevalier de tournoi|chevaliers de tournoi]] »), y compris, pour les moins scrupuleux d'entre eux, en manipulant les paris. Les coûts relatifs à la chevalerie sont de manière générale de l'ordre de plusieurs [[dragons d'or]] qui représentent des sommes très importantes pour des personnes qui ne sont pas issues de la noblesse<ref name="thk" /><ref name="tss" /><ref name="tmk" />. De fait, les périodes troublées et les tensions sporadiques entre nobles représentent des opportunités favorables pour les chevaliers errant qui peuvent plus aisément prétendre à des emplois et devenir les épées liges de suzerains qui souhaitent accroître leur puissance militaire<ref name="tss" /><ref name="tmk" /><ref name="affc,c42">[[A Feast for Crows, Chapitre 42, Alayne]].</ref>.
  
 
== Voir aussi ==
 
== Voir aussi ==

Version du 31 janvier 2018 à 13:19

Icone homonymie.pngPour les articles homonymes, voir cette page d'homonymie.

V.O. : hedge knight

Le chevalier errant[N 1] est généralement un chevalier de basse naissance ayant été adoubé sur un champ de bataille, ou un descendant d'un tel chevalier. Les chevaliers errants parcourent les Sept Couronnes en mettant leur épée au service de suzerains plus ou moins puissants, capables d'acheter leurs services. Cette vie peut correspondre à un choix permettant de respecter l'image d'un certain idéal chevaleresque, ou être une conséquence d'une réelle pauvreté[1][2][3].

Généralités

Les chevaliers errants, malgré leur titre, vont du chevalier idéaliste au coquin vénal qu'on différencie mal du simple mercenaire. L'honorabilité douteuse de nombreux chevaliers errants se traduit par l'adage populaire : « chevalier errant, chevalier brigand sont les deux flancs de la même lame. »[4] En tant que chevaliers, ils bénéficient toutefois d'un statut supérieur à celui des gens du commun et des francs-coureurs, pouvant ainsi prétendre à s'assoir en meilleure place à la table des nobles par exemple[3].

La plupart des chevaliers errants n'ont pour seuls biens que leurs chevaux (généralement deux, un destrier pour les combats et un coursier, voire un palefroi, pour les déplacements), leurs armes et leur armure. Leurs conditions de vie sont donc assez précaires, surtout s'ils participent à des tournois lors desquels ils sont susceptibles de perdre chevaux et armures. Or la possession d'une monture rompue aux combats est, avec l'adoubement, tout ce qui les distingue des francs-coureurs. Mais les tournois sont également l'occasion de se faire remarquer et d'espérer être recruté dans la maisonnée d'un seigneur. Plus prosaïquement, certains chevaliers errants particulièrement habiles à la joute peuvent se spécialiser dans ces combats codifiés et en tirer des gains substantiels (ils sont appelés « chevaliers de tournoi »), y compris, pour les moins scrupuleux d'entre eux, en manipulant les paris. Les coûts relatifs à la chevalerie sont de manière générale de l'ordre de plusieurs dragons d'or qui représentent des sommes très importantes pour des personnes qui ne sont pas issues de la noblesse[1][2][3]. De fait, les périodes troublées et les tensions sporadiques entre nobles représentent des opportunités favorables pour les chevaliers errant qui peuvent plus aisément prétendre à des emplois et devenir les épées liges de suzerains qui souhaitent accroître leur puissance militaire[2][3][5].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. parfois traduit par « chevalier buissonnier » dans le cas particulier des jeux de mots avec les buissons (ou haie, traduction de hedge) qui sont traditionnellement les couchages des chevaliers errants lorsqu'ils ne sont pas attachés au service d'un suzerain (cf. L'Épée Lige).

Références