Bataille des Trois Mille

De La Garde de Nuit
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Bataille des Trois Mille
V.O. Battle of the Three Thousand
Informations
Date -100
Lieu Qohor
Belligérants
Qohor Khal Temmo (Dothrakis)
Vassaux
et alliés
Puînés Immaculés d'Astapor
Forces en présence
Armées Garde urbaine de Qohor
Vives Bannières
Puînés
Immaculés
Dothrakis
Origine
des armées
Qohor
Essos
Astapor
Mer Dothrak
Effectifs 3 000 Immaculés ~25 000 hommes
Conclusion
Pertes 2 400 Immaculés 12 000 Dothrakis
Khal Temmo
Résultat Victoire de Qohor

La bataille des Trois Mille est une célèbre bataille d'envergure qui opposa les Dothrakis aux peuples de l'ouest de la mer Dothrak. Elle s'est déroulée à Qohor environ quatre siècles avant le début de la saga, soit durant le Siècle de Sang qui suivit le Fléau de Valyria. Les « Trois Mille de Qohor » infligent une défaite sanglante aux Dothrakis[1], qui brise pour un temps l'élan de conquêtes et de ravages des seigneurs du cheval vers l'ouest[2].

Contexte[modifier]

Durant le Siècle de Sang, les khalasars dothrakis venant pour la première fois de l'est saccagent tout sur leur passage, villes et cités. Celui de Khal Temmo perce à l'ouest jusqu’aux portes de Qohor, où la rumeur de ses exploits le précède.

  • Qohor

À l'annonce de l'arrivée de la horde, les Qohoriens renforcent leurs murs, doublent les effectifs de leur garde (dont un corps de cavalerie lourde), et louent les services de deux compagnies mercenaires, les Vives Bannières et les Puînés. Tardivement, ils envoient un homme acheter trois mille Immaculés à Astapor afin de compléter leur dispositif défensif[N 1][1].

  • Dothrakis

Le khalasar de Khal Temmo compte environ cinquante mille Dothrakis dont la moitié constituée de guerriers, soit vingt-cinq mille combattants[N 2][1].

Déroulement[modifier]

Le premier jour, l'armée de Qohor est anéantie devant ses murs et les compagnies de mercenaires prennent la fuite. Au soir, les Dothrakis se retirent pour fêter leur victoire et préparer le sac de la ville. C'est à ce moment qu'arrivent enfin les trois mille Immaculés qui se déploient devant les portes de la ville.

Le lendemain, les Immaculés défendent les portes avec leurs seules piques et boucliers contre les cavaliers dothraks. Ces derniers chargent à dix-huit reprises sans succès et par trois fois, des archers lancent leurs flèches contre les Immaculés, qui lèvent simplement leur bouclier pour se protéger. Après trois jours de bataille, il ne reste plus que six cents Immaculés mais douze mille Dothrakis ont péri, y compris Khal Temmo, ses sang-coureurs, ses kos et tous ses fils.

Reconnaissant la défaite, le nouveau khal fait défiler les Dothrakis survivants devant les Immaculés, chacun se coupant sa natte et la jetant aux pieds des vainqueurs, en signe de respect[1].

Conséquences[modifier]

Les Immaculés ayant participé à la bataille sont depuis connus comme les « Trois Mille de Qohor » et cette bataille porte leur nom. Depuis lors, la garde urbaine de Qohor se compose uniquement d’Immaculés équipés d’une grande pique sur laquelle est attachée une tresse de cheveux humains[1][3].

La résistance de Qohor marque la fin de l'avancée des Dothrakis vers l'ouest pour un temps. Si certains optimistes dans les cités libres semblent croire que l'élan des Dothrakis est définitivement brisé, mestre Yandel remarque dans son livre que des hommes plus sages savent qu’il ne s'agit que d'un sursis, qui durera jusqu’à ce que les khalasars dothrakis s'unissent à nouveau sous l'égide d'un grand khal, qui les mènera vers l'ouest pour de nouvelles conquêtes[2].

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. On ne connaît pas les effectifs de l'armée de Qohor ainsi que des compagnies mercenaires mais l'achat tardif des trois mille Immaculés permet de supposer qu'elle devait disposer d'effectifs beaucoup plus conséquents, les compagnies mercenaires semblant compter en général plusieurs centaines d'hommes.
  2. Ce ratio de 50 % de combattants au sein du khalasar semble particulièrement élevé, la fraction de combattants parmi les peuplades ayant envahi l'Empire romain semblant plus proche de 20 à 25 % (Philippe Contamine, La Guerre au Moyen Âge, Presses Universitaires de France, 1980, 516 p.

Références[modifier]