Manfred Dondarrion
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Manfred Dondarrion était un chevalier, fils de lord Dondarrion, sire de Havrenoir sous le règne de Daeron II Targaryen[1].
C'était un homme au visage maigre et amer, ayant des cheveux roux cuivré, typiques de sa maison[1].
Dans Le Chevalier Errant
Vers l'an 206, le roi Vautour, un roitelet autoproclamé des montagnes Rouges, se rebelle contre le Trône de Fer. Lord Dondarrion mobilise huit cents chevaliers et quatre mille hommes d'arme. Ser Manfred accompagne son père. Grâce à l'intervention militaire des seigneurs des Marches dirigés par le seigneur de la maison Caron, la rébellion est rapidement maîtrisée[1]
En l'an 209, ser Manfred se rend au tournoi de Cendregué. Avant que ne débute le tournoi, il reçoit la visite d'un chevalier errant, ser Duncan le Grand. Celui-ci ne peut prouver qu'il est bien chevalier et se faisant, il ne peut rentrer en lice. Il a donc besoin qu'un chevalier se porte garant pour lui ; il a donc décidé de s'adresser à ser Manfred car ils se sont rencontrés trois ans auparavant, pendant la guerre contre le roi Vautour. Ser Manfred lui répond qu'il y avait trop de monde et qu'il ne se souvient ni de lui, ni du chevalier dont il était l'écuyer à l'époque. Pour essayer de le convaincre qu'il était bien présent, Duncan rapporte à Manfred la légende que son père avait raconté sur la fondation de leur maison. Mais le chevalier n'est pas impressionné, répliquant que n'importe qui ayant servi son père connaissait cette histoire : la connaître ne prouve pas qu'il est bien chevalier. Il le congédie[1]. On ignore si ser Manfred a participé au tournoi[1].
Quelques jours plus tard, un jugement des Sept oppose le prince Aerion Targaryen à ser Duncan le Grand. Le chevalier errant a besoin d'avoir sept champions à ses côtés pour défendre sa cause, or il lui en manque un : il risque d'être déclaré coupable par défaut. Alors qu'il demande l'aide de la foule, il aperçoit Manfred et lui demande nommément son aide, lui rappelant une fois de plus leur rencontre. Celui-ci préfère l'ignorer et parler avec sa voisine, plutôt que de lui venir en aide[1].
- Voir article détaillé : jugement des Sept de Cendregué.