Héraldique des Sept Couronnes : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
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L'héraldique est la science des blasons. Les armoiries des chevaliers leur permettent de se différencier lors des batailles. Ce sont des symboles forts qui ont une signification et qui suivent certaines règles. Globalement, l'héraldique des Sept Couronnes est assez similaire à celle de l'Europe médiévale, même si la constitution des blasons ne suit pas toujours les règles et usages réels. En effet, une bonne partie des blasons présents dans Le Trône de Fer seraient illisibles sur un champ de bataille, les couleurs étant trop proches ; le blason Stark, loup-garou gris sur champ blanc par exemple. De plus, les couleurs utilisées dans les romans sont parfois bien différentes de celles réellement utilisées au Moyen Âge. Cependant, malgré les libertés prises par l'auteur, l'héraldique des Sept Couronnes est loin d'être fantaisiste. Elle est soumise à des règles certes moins contraignantes que l'héraldique réelle, mais est tout de même soumise à des règles précises Texte italique Cet article abordera donc plus particulièrement les spécificités du monde du « Trône de Fer ».

Constitution traditionnelle d'un blason

En héraldique, le blasonnement, dans son sens le plus fréquent, est l'action de décrire, ou encore de lire ou déchiffrer des armoiries. Il s'agit d'un langage technique propre pour décrire d'abord le dessin précis d'un blason, que rien ne peut décrire autrement, hormis une variante syntaxique, puis les ornements qui lui sont ajoutés. Cette description s'exécute à l'aide d'un vocabulaire et d'une syntaxe spécifique selon un ordre rigoureux de lecture des éléments composant les armoiries.

Ainsi on parlera de partition pour désigner la façon dont l'écu est organisé, de charge pour désigner les différents motifs ornant le blason, et de champ pour désigner le fond du blason.

La partition

La partition désigne la façon dont l'écu est composé, il existe neuf formes principales, et plusieurs formes mineures :

Ainsi, le blason de la maison Stark est un blason « plain », terme qui en général ne se transcrit pas : « Un loup-garou gris sur champ de neige immaculé ».

Le blason de la maison Torth est lui un blason « écartelé » : « Écartelé, au premier et quatrième d'un soleil jaune sur champ rose, au deuxième et au troisième d'un croissant blanc sur champ d'azur ».

Le blason de la maison Swann est « parti » : « Deux cygnes combattants, noir et blanc de l'un à l'autre, becqués et membrés d'or sur champ parti de blanc et de noir».

Les charges

De manière générale, on nomme « charge » tout attribut du blason qui vient sur superposer au champ. Par exemple, dans le blason de la maison Stark présenté ci-dessus, le loup-garou est une « charge ». Il existe deux types de charges, les « pièces » et les « meubles ».

Les pièces

Les pièces désignent des formes géométriques et/ou abstraites qui chargent le champ. Il existe un grand nombre de pièces dont voici quelques exemples :

Le blason de la maison Mollen comporte une « pile » : « Un pin couvert de neige sur une pile vert-clair sur champ blanc ».

Certaines pièces comme la "pairle" ou le "chevron" peuvent être orientées de différentes façons, ainsi, le blason de la Maison Jast comporte une "pairle" inversée : « Une pairle inversée entre trois têtes de lion, jaunes sur noir ».

Toutes les pièces peuvent également subir différentes variation de "taille" ou de "bord" ; par exemple la "bande" qui charge le blason de la maison Bonru est dite « ondée » : « Une bande ondée bleue sur champ d'or ».

Enfin, une pièce peut charger une autre pièce ; ainsi le blason de la maison Boulin comporte par exemple un "canton" lui même chargé d'une "barre" : « Vairé d'orange et de bleu ; un franc canton noir chargé d'un cerf d'or barré d'orange ».