Marche d'expiation : Différence entre versions
(→Dans ADWD) |
m (→La marche d'expiation dans la saga : correction erreur de balise) |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
=== Avant AGOT === | === Avant AGOT === | ||
− | En l'[[Chronologie#An 267|an 267]], après le décès de son père lord [[Tytos Lannister|Tytos]], lord [[Tywin Lannister]] découvre la [[maîtresse de Tytos Lannister|dernière maîtresse]] de lord Tytos parée des vêtements et bijoux de sa [[Jeyne Marpheux|mère] défunte. Après l'avoir dénudée, il la congédie non sans l'avoir humiliée préalablement en l'obligeant à arpenter nue les rues de [[Port-Lannis]] durant une quinzaine de jours et à avouer à chaque homme qu'elle croise qu'elle est une voleuse et une [[prostituée|catin]]<ref name="affc,c4"/>, malgré ses supplications[1]. | + | En l'[[Chronologie#An 267|an 267]], après le décès de son père lord [[Tytos Lannister|Tytos]], lord [[Tywin Lannister]] découvre la [[maîtresse de Tytos Lannister|dernière maîtresse]] de lord Tytos parée des vêtements et bijoux de sa [[Jeyne Marpheux|mère]] défunte. Après l'avoir dénudée, il la congédie non sans l'avoir humiliée préalablement en l'obligeant à arpenter nue les rues de [[Port-Lannis]] durant une quinzaine de jours et à avouer à chaque homme qu'elle croise qu'elle est une voleuse et une [[prostituée|catin]]<ref name="affc,c4"/>, malgré ses supplications[1]. |
=== Dans ADWD === | === Dans ADWD === |
Version du 22 juillet 2018 à 15:17
V.O. : walk of atonement
Une marche d'expiation[1] est une forme particulièrement humiliante et spectaculaire de pénitence, infligée par un membre du clergé des Sept à une femme pécheresse, coupable en général de péché de chair (prostitution, fornication, adultère, etc.)[2]. Elle consiste pour la pénitente à marcher dans les rues de la ville ou du bourg où elle réside, après avoir été entièrement dénudée, voire rasée au préalable de toute pilosité. La femme est exposée au regard de tous, qui peuvent se rire d'elle et l'insulter, et même la souiller de jet de liquides ou de matières diverses, sans toutefois pouvoir porter la main sur elle.
Cette punition peut également être utilisée par un seigneur envers une femme relevant de son autorité, mais l'aspect expiatoire disparait alors, seul l'aspect punitif demeurant[3].
La marche d'expiation dans la saga
Avant AGOT
En l'an 267, après le décès de son père lord Tytos, lord Tywin Lannister découvre la dernière maîtresse de lord Tytos parée des vêtements et bijoux de sa mère défunte. Après l'avoir dénudée, il la congédie non sans l'avoir humiliée préalablement en l'obligeant à arpenter nue les rues de Port-Lannis durant une quinzaine de jours et à avouer à chaque homme qu'elle croise qu'elle est une voleuse et une catin[3], malgré ses supplications[1].
Dans ADWD
Le Grand Moineau, qui a obtenu la confession de ses péchés par la reine mère Cersei Lannister, informe le lord régent Kevan Lannister de son intention de lui infliger comme pénitence une marche d'expiation. Informée, la reine rejette d'abord avec violence cette éventualité[2], mais elle doit finalement s'y résoudre, car c'est le seul moyen d'éviter un procès devant la Foi, dont l'issue ne fait guère de doute. En quittant le Grand Septuaire de Baelor à ce prix, elle pourra exiger un duel judiciaire, et désigner comme champion le mystérieux ser Robert Fort. Accompagnée des septas Unella, Moelle et Scolera (cette dernière agitant une cloche et scandant « Honte à la pécheresse ! »), escortée des Fils du Guerrier (lord Kevan lui ayant refusé les manteaux rouges, afin de préserver l'honneur de leur maison), elle commence l'épreuve, marchant nue et rasée entre deux haies de moineaux qui la protègent de la populace, massée sur le parcours, et qui ne se prive pas de l'insulter et de la couvrir d'immondices. L'épreuve se révèle fatale à son prestige et à sa fierté, et c'est brisée, sanglante et souillée, se traînant à quatre pattes qu'elle arrive enfin au Donjon Rouge, où elle est recueillie par son oncle, lord Kevan, ser Boros Blount, ser Meryn Trant, Jocelyn Swyft, Qyburn et ser Robert Fort, qui l'emmène dans ses bras comme une plume[1].