Payer le fer-prix

V.O. : paying the iron price

Dans la culture fer-née, « payer le fer-prix » est une expression qui signifie qu'on a obtenu ce dont on parle par le pillage et la force des armes. A l'inverse, un bien acheté ou troqué est dit « payé à l'or-prix. »

Traditions

Voir article détaillé : Antique Voie.

Les préceptes de l'Antique Voie des Fer-nés autorisent les femmes à porter des bijoux achetés à l'or-prix, mais prescrivent aux guerriers de ne porter que les bijoux qu'ils ont obtenu sur les cadavres de leurs ennemis lors de leurs pillages. Les plus farouches tenants de l'Antique Voie ont d'ailleurs des scrupules à payer en or les biens nécessaires à un périple en mer lors des escales.

Dans les îles de Fer, les serfs ne peuvent être obtenu que par le fer-prix. L'Antique Voie interdit de les acheter ou de les vendre avec de l'or, ce en quoi le servage se démarque de l'esclavage pratiqué en Essos.

Histoire

Selon l'archimestre Haereg, l'expression « payer le fer-prix » apparaît très tôt dans la culture fer-née : les pillards des îles revenaient du continent avec de nombreux trésors, payés au fer-prix. Les habitants de l'archipel qui ne participaient pas aux pillages devaient ensuite payer l'or-prix s'ils voulaient accéder à ces ressources.

Au cours du règne des rois de la maison Chenu sur les îles de Fer, les pillages et l'Antique Voie sont de plus en plus marginalisés au profit du commerce. Les Chenu se servent de la vente du minerai de fer de leurs îles pour assurer la subsistance de l'archipel, notamment en hiver. « Payer le fer-prix » prend un tout autre sens, jugé humiliant par de nombreux Fer-nés et par les prêtres du dieu Noyé.