Mercenaire

De La Garde de Nuit
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V.O. : mercenary et sellsword

Le mercenaire[1], ou épée-louée (ou encore reître[N 1]), est un combattant professionnel, monté ou non, qui se bat pour de l'argent.

Dans les Sept Couronnes

Les mercenaires sont rares dans les Sept Couronnes où on les différencie assez mal des francs-coureurs. Ils se distinguent généralement de ces derniers par leur discipline acquise par leur expérience des batailles, mais ils ont en revanche la réputation d'être peu fiables du fait qu'ils se battent essentiellement pour l'argent[2].

Les compagnies libres d'Essos

Les mercenaires sont très répandus en Essos, où ils sont traditionnellement organisés en importantes compagnies (appelées « Compagnies libres »[3]), généralement montées. Certaines de ces compagnies furent créées lors du Siècle de Sang[4], et les cités libres ont gardé depuis l'habitude de faire appel à elles dans les conflits qui les opposent, notamment dans les Terres Disputées et les Degrés de Pierre[5]. On s'y engage pour une période donnée, par exemple un an, et toute désertion est sévèrement punie (mutilat]ion, exécution, …)[4].

Ces compagnies peuvent accueillir des exilés de Westeros (chassés par la pauvreté ou fuyant la justice)[6], qui peuvent en profiter pour changer de nom, l'usage de sobriquets y étant admis, voire généralisé[4]. Les familles aisées peuvent également y envoyer comme apprentis leurs enfants qu'elles souhaitent voir devenir de bons combattants[7]. La réputation et la discipline des grandes compagnies mercenaires sont très variables, allant des sordides Braves Compaings à la très réputée Compagnie Dorée[5]. Certains mercenaires peuvent devenir riches, et, ne pouvant posséder ni terres, ni demeures, et devant rester mobiles, ils portent leur richesse sur eux sous forme d'armes de prix et de riches ornements[3].

Certains peuples, tels les Myriens, comptent dans leurs rangs des "voiles-louées", équipages corsaires pratiquant la piraterie pour le compte d'une cité-Etat.

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. De l'allemand reiter, signifiant littéralement « cavalier », désignant un membre d'un type de cavalerie lourde apparue vers la seconde moitié du XVIème siècle suite au développement du pistolet à rouet permettant le tir depuis la selle. Le terme reître est généralement connoté négativement, désignant aussi des soldats aux manières brutales (cf. reître sur fr.wikipedia.org). La traduction de sellsword par reître est surtout présente dans les tous premiers tomes lors desquels le traducteur Jean Sola utilisait parfois des termes faisant référence à la Renaissance plus qu'au Moyen Âge.

Références