Sœurois
V.O. : Sistermen
Les Sœurois sont les habitants de l'archipel des Trois Sœurs. Certains membres de familles nobles de l'archipel sont marqués par des doigts palmés[1].
Histoire
À l'époque des Premiers Hommes, les ancêtres des Sœurois pratiquaient la piraterie, le pillage et le viol aux alentours de la Morsure, du détroit et de la mer Grelotte. Ils récupéraient ainsi de l'or et des esclaves[2]. Ils s'attaquaient notamment aux terres des Stark[3], du Val[2] et du Conflans[4].
Avant l'arrivée des Andals, les Sœurois priaient la Dame des Vagues et le Seigneur des Cieux, qui déchaînaient des tempêtes chaque fois qu'ils s'accouplaient. À cette époque, lorsqu'un enfant naissait nain, il était jeté à la mer en sacrifice aux dieux. Ces croyances et ces pratiques ont pris fin avec l'arrivée des Andals et de la religion des Sept dans les îles[1].
La piraterie et le pillage des terres du continent devinrent moins fréquents après le Viol des Trois Sœurs, la guerre Sans Valeur et le rattachement des Trois Sœurs aux possessions des Arryn, environ mille trois cents ans avant la Conquête[2].
Société
Les îles sont petites et pauvres. Le mépris des continentaux à l'égard des Sœurois les rend inconstants dans leur loyauté envers leur suzerain. Si les activités de piraterie y sont devenues rares, les îles sont toujours un repaire de contrebandiers et certains Sœurois provoquent des naufrages pour s'emparer des richesses et des cargaisons des navires de passage[1][5]. Du fait de leur position insulaire, les Sœurois sont des pêcheurs compétents[5], certains vont même jusque dans les eaux de la mer Grelotte, pour pêcher le cabillaud et le hareng dans les zones où ils abondent. Ces pêches sont tolérées par la cité libre de Braavos, qui domine cette région[6].
D'après les septons, les îles sont rongées par le péché et la cupidité[5].
De nombreux fils de la noblesse espèrent devenir chevaliers, ce qui implique des efforts financiers conséquents de la part de leur maison[1]. Toutefois, ces aspirations sont régulièrement tournées en dérision, aucun Sœurois n'étant réputé être un bon jouteur[7].
Notes et références
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2 et 1,3 A Dance with Dragons, Chapitre 10, Davos.
- ↑ 2,0, 2,1 et 2,2 Les origines de la saga, Le Val.
- ↑ Les origines de la saga, Les rois de l'Hiver.
- ↑ Les origines de la saga, Le Conflans.
- ↑ 5,0, 5,1 et 5,2 L'Œuf de Dragon.
- ↑ Les origines de la saga, La mer Grelotte.
- ↑ The Winds of Winter, Chapitre provisoire, Alayne 1.
