Prostitution

De La Garde de Nuit
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La prostitution qualifie le fait d'échanger des faveurs sexuelles contre rémunération. Cette activité est majoritairement pratiquée par les femmes, mais parfois aussi par de jeunes hommes[1]. La prostitution est une activité qui semble couramment exercée dans l'ensemble du monde connu, mais qui n'est pas considérée de la même manière selon les cultures.

Généralités

Les raisons qui poussent à exercer une telle profession sont très diverses : misère sociale[2], transmission de mère en fille[3][4], voire même activité culturellement encouragée dans les îles d'Été[5]. De même, les conditions de vie des prostituées varient énormément selon le lieu. Les courtisanes de Braavos sont des notables ayant pignon sur rue, mais les canaux de Braavos sont aussi peuplés de prostituées miséreuses[6]. Dans les Sept Couronnes, certains établissements de luxe offrent une certaine aisance à leurs pensionnaires[7], mais ces conditions privilégiées demeurent rares.

A Westeros

Dans les Sept Couronnes

La prostitution est très répandue dans les Sept Couronnes (à l'exception notable de l'île de Peyredragon où elle est interdite par lord Stannis Baratheon[8]). Elle est le plus souvent exercée dans des bordels qui sont communs dans les grandes agglomérations, mais parfois aussi dans des auberges plus isolées afin d'attirer la clientèle[9]. La ville de Port-Réal possède une rue dédiée à la prostitution, la rue de la Soie, même si cette activité déborde largement de cette enceinte. Toutefois, les bordels sont reconnaissables à la lanterne à huile dotée d'un globe de verre rouge ouvragé qui pend devant au montant de la porte[10]. Par les taxes, les bordels et les prostituées constituent des sources de revenus non négligeables pour la Couronne[11][12]. Outre cette forme organisée de prostitution, les armées en marche sont toujours suivies de « filles à soldats » ou « femmes de camp », qui vendent leurs charmes dans les campements[13][14][15][16]. Elles peuvent se mettre en ménage plus ou moins stable avec un soldat, devenant des « épouses de camp », en accomplissant pour lui des tâches ménagères et en ayant des enfants, et cette union peut être scellée dans un simulacre de mariage par des promesses échangées devant un dieu, mais ces unions ne durent pas plus longtemps que les opérations militaires[17].

La fréquentation des prostituées n'est pas socialement condamnée au sein de la noblesse, même si une certaine discrétion semble appréciée (du moins en dehors de Dorne, les mœurs étant plus libres dans la principauté). Par ailleurs, les prix pratiqués par certains établissements de luxe ne semblent abordables que pour les fortunes les plus importantes[5]. De nombreuses personnes ayant fait vœu d'abstinence sont connues pour leur fréquentation des prostituées (de nombreux frères de la Garde de Nuit à Châteaunoir fréquentent le bordel de La Mole[18], plusieurs frères de la Garde Royale ont fréquenté et fréquentent les bordels de la rue de la Soie[19], de même pour certaines de Leurs Saintetés[12]) sans encourir de réel opprobre. Cependant, la prostitution est officiellement honnie par la religion des Sept pour laquelle faire le commerce de son corps est un péché très grave vis-à-vis des Sept qui ont façonné les hommes[12]. Si la prostitution n'est pas considérée comme un crime au regard de la justice dans les Sept Couronnes, les prostituées jugées responsables de la transmission de maladies sexuellement transmissibles (comme la vérole[20]) sont susceptibles d'encourir des peines importantes[21]. Les prostitués mâles sont particulièrement méprisés[22].

Au-delà du Mur

Si la prostitution ne bénéficie pas d'un caractère officiel comme dans les Sept Couronnes, les sauvageons ne semblent toutefois pas considérer comme choquant le fait d'échanger des faveurs sexuelles contre une rémunération[23].

En Orient

Dans les cités libres

Dans la majorité des cités libres, la prostitution jouit d'une meilleure réputation que dans les Sept Couronnes. Les mœurs sexuelles y sont généralement plus libres et les femmes y ont la réputation d'être des catins pour les Ouestriens[24]. Certaines cités autorisent le commerce d'esclaves du plaisir, et de nombreux marchands fortunés entretiennent de véritables harems[25]. La cité libre de Lys est particulièrement réputée pour ses esclaves sexuelles. Les prostituées les plus raffinées (et les plus chères) sont appelées des courtisanes, et leurs services, qui vont bien au-delà du seul plaisir sexuel, en font quasiment des dames de compagnie[6].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Courtisane.

À Volantis, les prostituées esclaves ont une larme tatouée au coin de l'œil[26].

Le culte de R'hllor pratique la prostitution sacrée[27].

Au Pays de Ghis

Comme le culte de R'hllor, la religion ghiscarie a recours à la prostitution sacrée (on ignore si les Grâces Rouges, qui en sont l'instrument, sont des esclaves achetées par le clergé, ou des jeunes filles nobles, comme les Grâces Blanches). Elles sont offertes chaque nuit au Temple des Grâces durant un an aux hommes qui voudront bien les choisir[28].

Dans les îles d'Été

Dans les îles d'Été, la religion met en avant les plaisirs charnels, et la prostitution est une activité reconnue et exaltée car elle permet de rendre hommage au corps dont les dieux ont doté les hommes. Ainsi, les îles d'Été connaissent une forme de « prostitution sacrée » qui est exercée de manière temporaire et encouragée pour les jeunes[5].

Histoire

Le roi Baelor I Targaryen (qui règne de l'an 161 à l'an 171) fait bannir toutes les prostituées de Port-Réal, priant pour elles alors qu'elles sont conduites aux portes de la ville, mais refusant de leur accorder un regard[29][30].

La prostitution dans la saga

Dans ASOS

Afin de financer les noces royales et de renflouer les caisses du royaume qui ont souffert de la guerre, lord Tywin Lannister décide d'imposer par le truchement de son fils Tyrion (qui est alors le Grand Argentier du royaume) un impôt sur la prostitution à Port-Réal. Chaque passe est alors taxée de la somme d'un liard[N 1], impôt impopulaire mais dont les gargotes se font les gorges chaudes sous le nom du « liard du nain »[31].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Un penny en version originale, traduit en l'occurrence par liard, même si ce terme semble généralement avoir été privilégié pour les groats (cf. l'article sur les monnaies).

Références