Rossart
|
Rossart était une sagesse de la Guilde des Alchimistes à l'époque du règne d'Aerys II Targaryen. Favori du roi, il devint sa dernière Main sur la fin de la rébellion de Robert Baratheon. Il est tué par Jaime Lannister de la Garde Royale, pendant le sac de Port-Réal[1].
Histoire
D'origine modeste[1], sagesse Rossart fait partie de la Guilde des Alchimistes, dont il devient le grand maître à l'époque du règne d'Aerys II Targaryen. Après le Défi de Sombreval, le roi se passionne pour le travail des pyromants de la Guilde, et à partir de l'an 280, Aerys prend l'habitude de recourir à sagesse Rossart pour procéder à l’exécution capitale des traîtres, des meurtriers et des conspirateurs : plutôt que de les décapiter ou de les pendre, il les fait bruler. Fasciné par le feu, le roi anoblit Rossart et lui offre un siège à son conseil restreint[2]. Au cours des années qui suivent, Rossart jouit de la confiance continue du roi Aerys[3].
En l'an 282, Aerys II ordonne à Rossart de bruler lord Rickard Stark[4][5], ce qui déclenche la rébellion de Robert Baratheon.
En l'an 283, après la défaite de la bataille des Cloches, Aerys II Targaryen ordonne à la Guilde des Alchimistes d'installer nombre de pots de feu grégeois dans des caches, partout dans Port-Réal. Les alchimistes en installent sous le Grand Septuaire de Baelor, les taudis de Culpucier, les écuries, les hangars, les sept portes de la ville, ainsi que dans les caves du Donjon Rouge[5], ou sous Fossedragon[6]. Tout se fait dans le plus grand secret : les maîtres pyromants ne font pas appel à leurs acolytes pour cette tâche, et la cour est tenue dans l'ignorance totale du projet royal. La reine Rhaella Targaryen s'aveugle sur les événements, le prince Rhaegar Targaryen organise l'armée et la Garde Royale est dispersée ; seul ser Jaime Lannister reste à garder le roi et à assister aux allées et venues.
Lord Qarlton Chelsted, Main du Roi, finit par comprendre ce qui se passe et il confronte le roi, qui l'accuse de trahison et le fait exécuter à son tour par ses pyromants. Aerys confie alors le titre de Main à Rossart. Avec ses comparses Belis et Garigus, Rossart poursuit l'installation du feu grégeois. Fasciné, à l'instar de ses complices, par les incendies, il prend un grand plaisir à déterminer les endroits où il convient d'enfouir la substance. Il n'est Main qu'une quinzaine de jours et, lorsque les troupes rebelles investissent la ville, il reçoit l'ordre du roi de détruire la ville. Accoutré en homme d'armes, il s'empresse d’exécuter l'ordre mais ser Jaime Lannister l'intercepte. Rossart se défend maladroitement et meurt rapidement, avant que Jaime ne retourne dans la salle du Trône pour tuer Aerys[1][5].
Postérité
Mestre Yandel commente la nomination de Rossart comme Main en le qualifiant d'homme de basse extraction, sans rien à son crédit, sinon ses flammes et sa ruse. Il affirme qu'il fut tué à une poterne, alors qu'il tentait de fuir lâchement[7][N 1].
Dans ACOK
Pour faire face à la menace que représente l'armée du roi Stannis, la Guilde des Alchimistes promet à la reine Cersei dix mille pots de feu grégeois. Ce sont finalement treize mille pots qui sont livrés par la Guilde des Alchimistes (dont certains venant des anciennes caches de Rossart), et qui seront utilisés au cours de la bataille de la Néra[6].
Notes et références
Notes
- ↑ On sait grâce à Jaime que Rossart ne s'est pas enfui, mais qu'il allait transmettre le signal pour détruire Port-Réal grâce au feu grégeois (cf. A Storm of Swords, Chapitre 12, Jaime). L'ignorance de Yandel peut s'expliquer par le fait que seul Jaime semble être encore au courant du plan d'Aerys et qu'il n'en a jamais rien dit à personne (cf. A Storm of Swords, Chapitre 38, Jaime).
Références
- ↑ 1,0, 1,1 et 1,2 A Storm of Swords, Chapitre 12, Jaime.
- ↑ Les origines de la saga, Aerys II.
- ↑ Les origines de la saga, L'année du Printemps Trompeur.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 56, Catelyn.
- ↑ 5,0, 5,1 et 5,2 A Storm of Swords, Chapitre 38, Jaime.
- ↑ 6,0 et 6,1 A Clash of Kings, Chapitre 50, Tyrion.
- ↑ Les origines de la saga, La fin.