Dragons, veurs et vouivres : leur surnaturelle histoire

De La Garde de Nuit
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V.O. : Dragons, Wyrms, and Wyverns: Their Unnatural History

Dragons, veurs et vouivres : leur surnaturelle histoire, parfois abrégé en La surnaturelle histoire, est un livre écrit par septon Barth, Main du roi Jaehaerys Ier Targaryen, portant notamment sur le mode de vie des dragons. Tous les exemplaires de cet ouvrage, ainsi que les autres écrits de Barth, ont été détruits lors de l'accession au trône de Baelor Ier Targaryen. Toutefois, des fragments peuvent encore être trouvés[1].

Au vu de la proximité de leur titre et des thèmes qu'ils abordent, il est possible que le livre Contre le Surnaturel de mestre Vanyon ait été écrit en réaction contre le livre de Barth, pour critiquer ses hypothèses[2].

Histoire[modifier]

D'après l'archimestre Gyldayn, la mort tragique d'Aerea Targaryen en l'an 56 aurait attisé la soif de savoir de septon Barth, qui travaille pendant des années à la rédaction de son livre, Dragons, veurs et vouivres : leur surnaturelle histoire. La Citadelle des mestres condamne cet ouvrage, le qualifiant de saisissant, mais sacrilège[3].

En l'an 103, le roi Jaehaerys Ier Targaryen meurt dans son lit, alors que lady Alicent Hightower lui lit un passage du livre de septon Barth[4].

L'étude et la pratique supposée de la magie par Barth avait poussé ses ennemis et contradicteurs à l'accuser de sorcellerie, ce qui lui vaut notamment l'hostilité de Baelor le Bienheureux[1][5]. Devenu roi des Sept Couronnes, Baelor ordonne la censure et la destruction du livre[3].

Contenu[modifier]

Bien qu'il n'en reste que des fragments, on sait que le livre de Barth traite de nombreux sujets, notamment des légendes concernant l'origine des dragons et leur domestication par les Valyriens, Barth faisant l'hypothèse qu'ils auraient été créés par les sang-mages de Valyria à partir de vouivres. Cette théorie est rejetée par la plupart des mestres actuels, qui s'appuient sur les écrits de mestre Vanyon ; dans son Contre le Surnaturel, il apporte des preuves de l'existence des dragons à Westeros bien avant la fondation de Valyria[2]. Barth liste toutefois d'autres légendes :

  • les Valyriens prétendaient que les dragons seraient surgis des Quatorze Flammes ;
  • un conte de Qarth parle d'une seconde lune dans le ciel, qui aurait été brulée par le soleil, se serait brisée comme un œuf et aurait déversé un million de dragons ;
  • A Asshaï-lès-l'Ombre, des récits nombreux et confus, parfois très anciens, prétendent que les dragons seraient originaires de l'Ombre. Un peuple si ancien qu'il n'avait pas de nom aurait dompté les dragons dans l'Ombre pour les mener ensuite à Valyria. Ils auraient ensuite initié les Valyriens à leurs arts avant de disparaître.

Cette dernière version est mise en cause par mestre Yandel, qui demande pourquoi des hommes de l'Ombre ne se seraient pas servis des dragons à des fins de conquêtes comme l'ont fait les Valyriens[6].

On y trouve aussi la phrase « De la goule d'un dragon la mort sort, mais point n'y entre », signifiant qu'il est illusoire de vouloir tuer un dragon en l'attaquant à la gueule[7]. C'est probablement dans cet ouvrage que septon Barth décrit les dragons comme pouvant changer de sexe[8].

Dans son livre, Barth affirme par ailleurs que les anciens enfants de la forêt savaient parler aux corbeaux et leur faire répéter leur parole afin de transmettre des messages sur de longues distances. Les enfants auraient transmis leur science aux Premiers Hommes. L'utilisation par les mestres de corbeaux messagers, qui portent des messages écrits sur de longues distances, serait un reste de cette ancienne pratique. Barth prétend avoir appris cette information dans un ouvrage conservé à Châteaunoir. Cette idée est controversée chez les mestres de la Citadelle : la plupart d'entre eux la rejettent à cause de l'absence de preuve, mais quelques-uns parmi ceux qui étudient les mystères supérieurs y croient[9][N 1].

Dans la saga[modifier]

Dans ADWD[modifier]

Tyrion Lannister a peu d'espoir de trouver le livre de Barth en Essos. Il se souvient néanmoins avoir lu des fragments dix ans plus tôt, notamment sur la reproduction des dragons. Lorsque Griff lui ordonne de noter par écrit ce qu'il sait sur les dragons, Tyrion met en lumière les divergences d'avis entre Barth, le Grand Mestre Munkun et mestre Thomax[1].

Il se rappelle aussi avoir lu la maxime « De la goule d'un dragon la mort sort, mais point n'y entre »[7].

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

Références[modifier]

  1. 1,0, 1,1 et 1,2 A Dance with Dragons, Chapitre 15, Tyrion.
  2. 2,0 et 2,1 Les origines de la saga, Au-delà des cités libres.
  3. 3,0 et 3,1 Feu et Sang : Jaehaerys et Alysanne. Leurs triomphes et leurs tragédies.
  4. Feu et Sang : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
  5. Les origines de la saga, Baelor I.
  6. Les origines de la saga, L'ascension de Valyria.
  7. 7,0 et 7,1 A Dance with Dragons, Chapitre 58, Tyrion.
  8. A Feast for Crows, Chapitre 46, Samwell.
  9. Les origines de la saga, L'Âge de l'Aube.