Il y a solitude et solitude : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 4 août 2020 à 12:22
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Il y a solitude et solitude[N 1] est une nouvelle écrite par George R. R. Martin et parue pour la première fois en décembre 1972 dans le magazine américain Analog Science Fiction and Fact.
Avec une seconde nouvelle Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire, Il y a solitude et solitude fait partie d'une petite série ayant pour sujet les anneaux stellaires[1][N 2].
En France, elle fait partie du recueil Une Chanson pour Lya et autres nouvelles, et est également présente dans l'ouvrage R.R.Étrospective.
Genèse de l’œuvre[modifier]
Il y a solitude et solitude fait partie des sept récits[N 3] écrits pendant l'été qui devait précéder le départ de George R. R. Martin sous les drapeaux (ce qui finalement n'arriva pas). L'auteur écrivait le matin, car il travaillait l'après-midi comme journaliste sportif relayant l'actualité locale des matchs de base-ball. Au fil des années, les sept récits ont fini par se vendre. Selon George R. R. Martin, ses deux meilleures nouvelles étaient Au matin tombe la brume et Il y a solitude et solitude et il souffrait particulièrement de voir les refus pour celles là, augmentant ses doutes sur ce qu'il pensait être une bonne histoire, ou si son meilleur niveau était suffisant. Pour George R. R. Martin, Il y a solitude et solitude est le premier récit qui le laissait vulnérable : « une plaie ouverture, difficile à écrire, difficile à lire (...) Mes nouvelles antérieures venaient du cerveau - celui-ci du cœur et de mes couilles ».
Ces deux nouvelles furent achetées par Ben Bova, le tout nouveau rédacteur en chef d'Analog après la mort de John W. Campbell. Bova voulait changer le cap du magazine et ne demanda que des changements mineurs dans le texte. Il y a solitude et solitude fut publié en couverture du numéro de décembre 1972. C'était la première couverture de George R. R. Martin qui apprécia beaucoup l'illustration faite par Frank Kelly Freas au point de vouloir acheter le tableau qui se révéla trop onéreux pour lui (200 dollars alors que l'auteur en avait touché 250. Dans R.R.Étrospective, George R. R. Martin indique que le propriétaire actuel demandait 20 000 dollars désormais) et il se rabattit sur l'illustration intérieure en double page et le rough de couverture.[2].
Synopsis[modifier]
Un homme est seul depuis quatre ans dans l'espace, opérant un vortex permettant le transport spatial vers des planètes lointaines. Il tient un journal de bord / journal intime en attendant son remplaçant qui devrait bientôt arriver…
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
- ↑ La nouvelle a également été traduite en France sous le titre Solitude du deuxième type.
- ↑ GRRM avait prévu d'écrire un troisième texte sur les anneaux stellaires, mais n'a finalement pas été au bout de son projet (cf. R.R.Étrospective : Un peu de Tuf).
- ↑ Il s'agit de Équipe de nuit, L’Éclaireur, The Last Super Bowl Game, Une affaire périphérique, Nobody Leaves New Pittsburg, Il y a solitude et solitude et Au matin tombe la brume
Références[modifier]
- ↑ R.R.Étrospective : Un peu de Tuf.
- ↑ R.R.Étrospective : Le sale pro.
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