Tour de cendres : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 3 août 2020 à 16:01
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Tour de cendres est une nouvelle de George R. R. Martin écrite en août 1974, sortie en version originale en 1976 dans la revue américaine Analog Annual, et traduite en français par Monique Cartanas, M.-C. Luong et Sébastien Guillot et parue en 1983 dans le recueil Des astres et des ombres puis dans l'anthologie R.R.Étrospective en 2003 en version originale et en 2017 en français.
Tour de cendres se déroule dans l'univers des 1000 Mondes, l'univers de science-fiction créé par George R. R. Martin[1].
Genèse de l’œuvre[modifier]
En 1977, George R. R. Martin écrit qu'il n'a pas grand-chose à dire sur cette nouvelle mais qu'il considère que c'est la meilleure histoire qu'il ait jamais écrite[2]. Dans R.R.Étrospective, il apporte plus de contexte : sa vie avait complètement changé par rapport à la période où il avait écrit Chanson pour Lya. Son service civil était terminé et il gagnait sa vie en organisant des tournois d'échecs pour compléter ses revenus littéraires. Il avait commencé puis mis de côté ce qui serait plus tard L'Agonie de la lumière mais surtout il n'arrivait pas à se remettre de ruptures dans sa vie sentimentale, ce qui influença grandement le ton de la nouvelle.
Tour de cendres fut publié dans l'anthologie Analog Annual chez Pyramid et non dans le magazine Analog au grand dam de George R. R. Martin. L'éditeur pensait que cela attirerait des lecteurs vers le magazine et on ne sait pas si cela a fonctionné. George R. R. Martin se demande même si sa nouvelle a été lue.[1]
Synopsis[modifier]
John vit en solitaire sur le continent depuis qu'il a brusquement quitté la ville de Port-Jamison. Pour gagner sa vie, il récupère le venin des araignées tisseuses de rêve qu'il revend à des marchands. Crystal et Gerry retrouvent John car ils s'inquiètent pour lui. Ce dernier, jaloux que Crystal l'ait quitté pour Gerry, propose une sortie en forêt pour leur montrer les araignées et les convaincre qu'il y a eu des créatures intelligentes sur le continent, avant l'arrivée des humains : en témoignent des constructions, comme la fragile tour de près de sept cents mètres où réside John. Il espère aussi se venger de Gerry et si possible reconquérir Crystal.
Autour de l’œuvre[modifier]
Dans Sept fois, sept fois l’homme, jamais !, on apprend que la planète Jamison est une colonie de la quatrième génération, essentiellement peuplée de colons d'Archéo-Poséidon. Elle est constituée d'un immense continent en partie inexploré et de plus de douze mille îles de tailles diverses, où se concentrent les 79 millions d'habitants humains ; les deux grandes villes, Port-Jamison et Jolostar sont, chacune, dotées d'un astroport.
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 R.R.Étrospective : La clarté des étoiles lointaines.
- ↑ Des astres et des ombres : Préface.
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