Vervoyant : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
Aller à : navigation, rechercher
(Histoire)
(Histoire)
Ligne 19 : Ligne 19 :
 
Certaines chroniques évoquent une alliance entre les [[enfants de la forêt]] (et leurs vervoyants) et le [[roi Garou]] de la [[presqu'île de Merdragon]], qui fut vaincue par les [[rois de l'Hiver]]<ref name="twoiaf,c7-1-1">[[Les origines de la saga]], Les rois de l'Hiver.</ref>.
 
Certaines chroniques évoquent une alliance entre les [[enfants de la forêt]] (et leurs vervoyants) et le [[roi Garou]] de la [[presqu'île de Merdragon]], qui fut vaincue par les [[rois de l'Hiver]]<ref name="twoiaf,c7-1-1">[[Les origines de la saga]], Les rois de l'Hiver.</ref>.
  
Il est dit que même après l'[[invasion andale]] et l’installation des [[Andals]] à [[Westeros]], la colline de [[Noblecœur]], lieu sacré pour les enfants de la forêt et les Premiers Hommes, était encore habitée par des enfants, des vervoyants et des Premiers Hommes. Le roi Erreg Fratricide leur fit la guerre et les massacra. Cependant une chronique, ''[[la véritable histoire]]'', contredit cette légende et prétend que les enfants de la forêt avaient bel et bien quitté le [[Conflans]] avant l'arrivée des Andals<ref name="twoiaf,c7-3">[[Les origines de la saga]], Le Conflans.</ref>.
+
Il est dit que même après l'[[invasion andale]] et l’installation des [[Andals]] à [[Westeros]], la colline de [[Noblecœur]], lieu sacré pour les enfants de la forêt et les Premiers Hommes, était encore habitée par des enfants, des vervoyants et des Premiers Hommes. Le roi Erreg Fratricide leur fit la guerre et les massacra. Cependant une chronique, ''[[l'Histoire véritable]]'', contredit cette légende et prétend que les enfants de la forêt avaient bel et bien quitté le [[Conflans]] avant l'arrivée des Andals<ref name="twoiaf,c7-3">[[Les origines de la saga]], Le Conflans.</ref>.
  
 
== Les vervoyants dans la saga ==
 
== Les vervoyants dans la saga ==

Version du 23 août 2018 à 08:27

V.O. : Greenseer

Le nom de vervoyant est donné aux enfants de la forêt dotés du don de vervue[1]. Ils sont qualifiés par mestre Yandel, dans son ouvrage, de "sage des enfants (de la forêt)"[2]. Certains humains peuvent également devenir vervoyants, mais ils sont rares (les hommes verts en étaient peut-être)[3].

Le don des vervoyants

Les vervoyants sont d'abord des change-peaux puissants, et les plus grands d'entre eux peuvent entrer à volonté dans l'esprit de n'importe quel animal[4]. Mais ce n'est là que le premier stade de la vervoyance.

Il est possible que pour éveiller totalement ses dons latents, un apprenti vervoyant doive ingérer une pâte de germes de barral. Il acquierait ainsi la capacité de se glisser dans l'« esprit » des barrals par leurs racines, comme un change-peau se glisse dans un esprit animal. Le vervoyant accède alors à la vision de toutes les scènes ayant eu un barral pour témoin, passées, présentes et futures mêlées (d'où les visages sculptés dans les troncs de ces arbres[1][5]). Lorsqu'il voit des scènes du passé, le vervoyant ne peut les changer, bien qu'il puisse faire entendre quelques mots (que les personnes vivant la scène en question peuvent prendre pour le chuchotement du vent dans les feuilles, ou pour les murmures des anciens dieux). Au stade suivant, le vervoyant peut voir au-delà de ce que voient les arbres eux-mêmes[3].

Les yeux des enfants de la forêt étant habituellement dorés, on reconnaît un vervoyant à ses yeux rouge sang ou vert mousse. Les dons de vervue seraient en effet liés à l'ascendance, au « sang ». Les vervoyants sont peu nombreux (un change-peau sur mille), et leur vie est brève. Mais, pouvant entrer petit à petit en symbiose avec un barral, si bien qu'ils n'ont plus besoin de manger ou boire, ils peuvent s'attarder parmi les vivants bien au-delà du terme normal de leur vie, puis passer dans un état de semi-vie végétative pendant des périodes très longues, jusqu'à ce que leur esprit soit en totalité passé dans les arbres. Les anciens dieux seraient formés de l'ensemble formé par les consciences accumulées des vervoyants passés, entremêlées avec les « esprits » des arbres[3].

Histoire

Les vervoyants sont souvent considérés comme les chefs et meneurs des enfants de la forêt[2].

Dans les longues et féroces luttes qui opposèrent les enfants de la forêt et les Premiers Hommes, plusieurs récits évoquent le rôle des vervoyants, qui firent appel aux animaux de la forêt grâce à leurs arts : loups, aigles, lions, serpents, mammouths[6]... Ils auraient également changé des arbres en guerriers[7]. Mais devant l'avancée des Premiers Hommes, les enfants de la forêts se seraient résolus à un acte désespéré : les vervoyants auraient brisé le Bras de Dorne pour freiner les invasions des Premiers Hommes[1][6][N 1].

Certaines chroniques évoquent une alliance entre les enfants de la forêt (et leurs vervoyants) et le roi Garou de la presqu'île de Merdragon, qui fut vaincue par les rois de l'Hiver[8].

Il est dit que même après l'invasion andale et l’installation des Andals à Westeros, la colline de Noblecœur, lieu sacré pour les enfants de la forêt et les Premiers Hommes, était encore habitée par des enfants, des vervoyants et des Premiers Hommes. Le roi Erreg Fratricide leur fit la guerre et les massacra. Cependant une chronique, l'Histoire véritable, contredit cette légende et prétend que les enfants de la forêt avaient bel et bien quitté le Conflans avant l'arrivée des Andals[9].

Les vervoyants dans la saga

Les vervoyants et leurs pouvoirs sont, pour certains mestres de la Citadelle, des légendes, de l'histoire très ancienne, ou de personnages de contes pour enfants[10][N 2].

Dans ADWD

Lorsque Bran et Meera demandent à Mains-froides qui est la corneille à trois yeux, celui-ci leur répond que la corneille est un ami, et le dernier des vervoyants[11]. Arrivés dans les grottes des enfants de la forêt, ils y rencontrent la corneille, que Feuille confirme être le dernier des vervoyants[12]. Bran commence alors son apprentissage de vervoyant auprès de lui[3].

Notes et références

Notes

  1. Cette légende est cependant remise en cause par mestre Yandel qui remet en cause l’intérêt stratégique d'une telle action alors que les Premiers Hommes étaient déjà à Westeros, et qui doute de la capacité des vervoyants à accomplir une telle action (cf. Les origines de la saga, L'arrivée des Premiers Hommes).
  2. Mestre Yandel dans son ouvrage évoque ainsi que selon les histoires, les vervoyants pouvaient voir au travers des yeux sculptés des barrals, tout en précisant qu'aucune preuve de cela n'existe. S'il ne doute pas de leurs connaissances concernant des arts perdus et anciens mystères - comme le fait de communiquer avec les animaux-, il remet en doute d'autres de leurs pouvoirs, comme celui de voir le passé ou le futur (cf. Les origines de la saga, L'Âge de l'Aube).

Références