Possessions

De La Garde de Nuit
Aller à : navigation, rechercher

V.O.' : the Freehold

Les Possessions[N 1] sont le nom que portaient les territoires conquis par l'antique Valyria grâce à ses dragons[1]. À leur apogée, elles s'étendaient sur toute la partie occidentale d'Essos, du détroit à la baie des Serfs, de la mer d'Été à la mer Grelotte[2]. Après la destruction de Valyria par le Fléau, l'empire de Valyria fut brisé et seules quelques villes des Contrées de l'été constant et les cités libres ont perduré, comme autant de nations indépendantes[3].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Valyria.

Histoire

Les Possessions de Valyria commencèrent à s'étendre des siècles après la Longue Nuit, au cours des cinq conflits qui opposèrent Valyria à l'Empire de Ghis[4]. Une fois l'Empire vaincu et la baie des Serfs soumise, les Possessions s'étendirent progressivement vers l'ouest pendant plusieurs millénaires, jusqu’à atteindre les côtes du détroit. De nombreux peuples furent anéantis ou réduit en esclavage : les Rhoynars et d'autres résistèrent plusieurs siècles, le Royaume de Sarnor fut épargné, car trop lointain, les Andals préférèrent s'enfuir et s'installèrent à Westeros[5].

Les premières colonies de Valyria sont d'abord bien accueillies par les princes et les prêtres rhoynars, mais avec le temps, des conflits finissent par éclater et durent près de deux siècles et demi. Au cours des guerres rhoynaises, les cités rhoynaises ne sont pas solidaires les unes des autres, chacune se battant seule contre les colonies de Valyria qui s'entraident ou qui font parfois appel au soutien des Possessions. Ces affrontements sont racontés dans L'Histoire des guerres rhoynaises de Beldecar[6].

L'expansion de Valyria est dictée par sa soif insatiable de métaux : l’or et l’argent pour faire la monnaie, le cuivre et l’étain pour le bronze des monuments et des premières armes, puis le fer pour l’acier des lames, ce qui donna plus tard l'acier valyrien. Les nouvelles conquêtes de Valyria permettent de capturer des esclaves, qui sont ensuite envoyés travailler dans les mines des Quatorze Flammes[5][7].

Deux cents ans avant le Fléau de Valyria, les Valyriens installent un avant-poste sur l'île de Peyredragon, peut-être en prélude à un passage du détroit, une invasion de Westeros qui n'arriva jamais[2]. Douze ans avant le Fléau, les Targaryen arrivent à Peyredragon, ce qui leur permet d'échapper à la catastrophe qui emporte les autres seigneurs Dragons[8].

Le Fléau s'abat sans signe avant-coureur, anéantissant l'emprise des Possessions sur Essos. S'ensuit un siècle d'affrontements entre les anciens territoires des Possessions, connu sous le nom de Siècle de Sang[2].

Politique

Tous les propriétaires terriens libres de Valyria pouvaient voter et exerçaient conjointement le pouvoir. Des archontes pouvaient occasionnellement être élus pour aider à gouverner, mais les seigneurs des Possessions les choisissaient dans leurs propres rangs et pour servir durant un temps limité. Ainsi, même s'il arriva qu’une famille accapara le pouvoir, ce cas de figure demeura rare[4]. Cette organisation politique est identique à celle du triarcat de Volantis[9][10]. Elle a aussi été reprise à Lorath[11].

De nombreuses villes furent érigées ou conquises par les Valyriens, notamment les cités libres : Qohor et Norvos sont le résultat d'un schisme religieux, Volantis et Lys sont des comptoirs commerciaux fondés par des nobles et des marchands, qui payaient pour pouvoir se gouverner seuls, en client de Valyria et non en sujets. Pentos et Lorath seraient d'anciennes cités indépendantes, selon les chroniques[N 2], dont les dirigeants rendaient hommage à Valyria contre le droit à se gouverner seuls. L'apport de sang valyrien venait donc d'émigrants des Possessions ou de mariages politiques. Seule Braavos est fondée en dehors du joug valyrien et hors du contrôle des Possessions[5].

Si Valyria toléra l'existence de neuf cités libres, se gouvernant elles-mêmes, il y a bien d’autres villes, colonies et avant-postes valyriens en Essos. Des villes comme Mantarys, Volon Therys, Oros, Tyria, Draconys, Elyria, Mhysa Faer, Rhyos et Aquos Dhaen ont pu être aussi grandes, populeuses et glorieuses que les cités libres à l'apogée des Possessions, mais elles ne se sont jamais gouvernées par elles-mêmes, étant régies par des hommes et femmes venus de Valyria et régnant au nom des Possessions[12].

Religion

Les Possessions de Valyria pratiquaient une totale tolérance religieuse, ce qui déplaisait toutefois à certains croyants fanatisés. Plusieurs cités libres furent fondées à cause d'un schisme religieux, une secte décidant de se couper de Valyria pour s'établir dans une ville autonome avec une religion unique. C'est le cas de Norvos, de Qohor ou de Lorath[13].

Économie

Les Possessions étaient reliées à Valyria par un réseau routier[9].

Les Valyriens commercèrent avec les îles d'Été[14].

Postérité

L'érudit Galendro a consacré une chronique complète à l'histoire des Possessions de Valyria, appelée Feux des Possessions, comptant plusieurs rouleaux[15].

Depuis le Fléau, les Volantains se perçoivent comme les héritiers de Valyria et cherchent à dominer le monde. Les tigres pensent qu’ils doivent s'imposer par la guerre, alors que les éléphants prônent une domination commerciale[15].

La péninsule de Valyria, située en mer Fumeuse est réputée maudite. Des rumeurs parlent d'hommes vivant encore dans les ruines de Valyria, ou des cités qui l'entouraient, Oros et Tyria. Les villes de Mantarys, Tolos et Elyria sont toujours habitées[2].

L'Ancien Sang valyrien est toujours très prisé dans les cités libres, et source de certains privilèges. Le haut valyrien est à l'origine de l'ensemble des dialectes régionaux parlés dans les cités libres et dans le Pays de Ghis[12].

Notes et références

Notes

  1. Traduit également par Apanage (cf. A Storm of Swords, Chapitre 28, Daenerys).
  2. D'après mestre Yandel, la plupart de ses chroniques se basent sur Avant les Dragons de Gessio Haratis, un pentoshi du Siècle de Sang. A cette époque, postérieure au Fléau de Valyria, Volantis tentait de reconquérir l'empire valyrien. Il est donc possible que l'idée d'une Pentos indépendante, avec des origines distinctes de Valyria, soit une invention politiquement opportune de ce chroniqueur (cf. Les origines de la saga, Les colonies de Valyria).

Références