Siècle de Sang

De La Garde de Nuit
Révision datée du 12 février 2018 à 23:40 par Hamosh change-peaux (discussion | contributions) (À Sothoryos)
Aller à : navigation, rechercher
Icone travaux.png Cette page est en travaux, merci de ne pas y apporter de modifications importantes sans concertation préalable avec les contributeurs concernés. Icone travaux.png


V.O. : Century of Blood

Le Siècle de Sang désigne la période de troubles qui suivit le Fléau de Valyria et qui agita une grande partie du continent oriental. Mais le Siècle de Sang est associé plus particulièrement à la cité libre de Volantis qui, se considérant comme l'héritière légitime de Valyria, tenta aussitôt de le reconstituer et engagea les hostilités contre les autres cités libres[1][2][3].

À Volantis et dans les cités libres

Après plusieurs victoires, Volantis s'empara de ses plus proches voisines, Lys et Myr, qu'elle gouverna pendant deux générations, et en profita pour étendre son influence sur tout le cours de la Rhoyne[1][3]. Mais quand les Volantains tentèrent de s'en prendre à Tyrosh, ce fut la naissance d'une grande alliance pour contrer l'ambition grandissante de la « Première Fille ». Pentos, d'abord, vint à l'aide de Tyrosh tandis que Myr et Lys se révoltaient. Puis Braavos fournit une flotte à un exilé lysien et ce fut au tour du jeune roi de l'Orage, Argilac Durrandon et enfin d'Aegon Targaryen, alors seigneur de Peyredragon, de traverser le détroit et de rejoindre l'alliance contre Volantis[3][4]. Cette dernière était en outre affaiblie par la perte dans la mer Fumeuse d'une flotte envoyée pour revendiquer les ruines de Valyria, et par sa défaite face à Qohor et Norvos lors de la bataille du lac de la Dague. Enfin, l'arrivée des Dothrakis acheva de briser ce qui restait de la puissance volantaine et menaça la cité même[1][3][5].

Après un siècle de guerre, Volantis était exsangue et ramenée à ses limites initiales. Les éléphants (faction prônant le commerce) y chassèrent alors violemment les tigres (faction prônant la conquête militaire) du pouvoir, les rendant responsables des guerres et des destructions et mirent fin à la guerre. Ils dirigent depuis la cité, qui a retrouvé sa prospérité[1].

Dans la mer Dothrak

Le Siècle de Sang vit l'émergence des Dothrakis et la chute du millénaire royaume de Sarnor, lorsque Khal Mengo unifia sous son autorité et pour la première fois, toutes les tribus dotrakies jusque-là divisées et en conflit permanent, et mena alors son immense khalasar aux portes du royaume de Sarnor. Ses successeurs pillèrent les cités sarnores les unes après les autres et en moins d'un siècle, le royaume fut presque totalement anéanti[6].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Royaume de Sarnor.

Mais les Dothrakis ne se limitèrent pas aux terres des Tagaez Fen : vers l'ouest, ils détruisirent et pillèrent Essaria (surnommée la « cité libre perdue ») avant d'être stoppés aux portes de Qohor lors de la bataille des Trois Mille[5][7] ; vers le sud-ouest, ils participèrent inconsciemment à la grande alliance contre Volantis, provoquant ainsi la fin de son éphémère tentative impérialiste ; vers le sud-est, ils rasèrent plusieurs cités ghiscaries (dont les ruines sont aujourd'hui connues sous les noms de Vaes Efe, Vaes Mejhah et Krazaaj Has) situées le long de la Skahazadhan[N 1][8] et les villes qaathies du désert rouge[6].

À chaque nouvelle conquête, les cités étaient détruites et les prairies rendues à leur état naturel, et nul ne fut dorénavant autorisé à construire ou à cultiver sous peine de mort, tandis que les Dothrakis ramenaient leur butin au sein de leur unique « ville », Vaes Dothrak[6].

À Qarth

Les Qarthiens, rejetés derrière les murailles de Qarth suite à la destruction de leurs dernières villes par les Dothrakis, se tournèrent alors vers la mer. Très vite, grâce à leur flotte nouvellement créée, ils prirent le contrôle des Portes de Jade, et ainsi, de tout le commerce entre la mer d'Été et la mer de Jade, pour devenir l'une des villes les plus puissantes et les plus riches du monde connu[6].

Dans la baie de Serfs

De leur côté, les cités de la baie des Serfs, après cinq mille ans de domination valyrienne, reprirent leur indépendance en suivant les antiques traditions ghiscaries. L'esclavage fut rétabli, et chaque cité se spécialisa dans l'instruction d'esclaves spécialisés (les Immaculés, esclaves soldats à Astapor, les esclaves-concubins à Yunkaï, et les gladiateurs à Meereen. Une cité plus récente, nommée la Nouvelle-Ghis, est fondée sur une petite île de la mer d'Été, au large de l'ancienne Ghis, et se revendique, elle aussi, de l'héritage du Vieil Empire[9].

Dans les îles du Basilic

Libérée de l'emprise valyriennee, l'ancienne colonie pénitentiaire de Gogossos prospéra grâce au commerce des esclaves, où elle rivalisait avec les cités ghiscaries de la baie des Serfs, et la sorcellerie. Elle atteint une puissance telle que certains voyaient en elle la dixième cité libre jusqu'en l'an -25 où elle fut ravagée par la mort Rouge et abandonnée[10].

À Ibben

Peu après le Fléau, le dernier des cent Rois-Dieux qui régnèrent sur Ibben fut renversé et remplacé par le Conseil de l'Ombre[11][N 2].

Notes et références

Notes

  1. Ces informations sont issues de l'application George R. R. Martin’s A World of Ice and Fire – A Game of Thrones Guide pour iPhone, iPad et Android et créée en partie par Ran et Linda, administrateurs de Westeros.org et co-auteurs avec George R.R. Martin de l'encyclopédie Les origines de la saga.
  2. Les conditions exactes sont inconnues, ainsi que l'influence réelle du Fléau, sachant que les Dothrakis n'attaqueront les colonies ibbéniennes d'Essos que deux cents ans plus tard.

Références

Modèle:Références