Meereen

De La Garde de Nuit
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Meereen
Informations
V.O. Meereen
Nature ville
Gentilé Meereeniens
Localisation
Mm meereen.jpg

Blasons
Emblème de la ville

Meereen est une ville portuaire située au nord-est de la baie des Serfs, à environ cent soixante milles au nord de Yunkaï[N 1], plus encore d'Astapor, et à cinq cent cinquante lieues à vol de dragon à l'est de Volantis[1]. Elle se dresse sur une langue de pierre et de sable, au sud de l'embouchure de la Skahazadhan. Ses habitants sont les Meereeniens et elle est dirigée par les Grands Maîtres[2]. Comme tous les Ghiscaris, ils parlent une forme très corrompue de haut valyrien avec un accent guttural caractéristique[3].

Meereen est la plus imposante des Cités de l'Esclavage de la baie des Serfs, bien qu'elle ne soit plus aussi opulente qu'à son apogée au temps de l'Empire ghiscari. Meereen s'est spécialisée dans la formation de combattants d'arène[4].

Histoire[modifier]

Meereen fut une cité prestigieuse avant le développement de Valyria, grâce à sa richesse en minerai de cuivre dont regorgent les collines environnantes. Cependant, les armes en bronze, alliage de cuivre, sont progressivement devenues obsolètes, marquant le début de son déclin. Les nombreux cèdres qui poussaient sur la côte meereenienne ont été brûlés par les dragons valyriens lors de la chute de l'Empire ghiscari. Depuis ces calamités, les terres qui étaient fertiles sont restées arides et sèches et les cités ghiscaries sont devenues esclavagistes. L'esclavage a dès lors été primordial pour la survie et l'expansion de Meereen dans la région de la baie des Serfs[5]. La cité n'a plus de roi depuis dix mille ans[6].

Description[modifier]

Généralités[modifier]

Meereen fait partie comme Yunkaï et Astapor des Cités de l'Esclavage du Pays de Ghis. Elle est cependant bien plus grande, puisque sa taille équivaut aux deux autres réunies. Meereen partage avec les autres cités ghiscaries une architecture dominée par des pyramides à degrés construites en briques. Ses puissantes murailles de briques multicolores, renforcées de bastions et de grandes tours défensives, sont en bon état et ne comportent aucun point faible du côté de la terre. Le rempart nord longe la berge de la Skahazadhan; son rempart ouest, la grève de la baie des Serfs[2]. Quatre portes percent les murailles aux quatre points cardinaux : la porte ouest, la porte nord (donnant sur les rives de la Skahazadhan), la porte est (dite aussi porte des collines ou porte de Khyzai) et la porte sud, ou porte jaune[7]. Au-dessus de ces portes, des têtes de harpies de bronze aux bouches ouvertes servent à déverser de l'huile bouillante sur les assiégeants[2].

Les Meereeniens tirent l'eau potable de puits creusés profondément. La ville possède un vaste réseau d'égouts aux conduits de brique (peuplés de rats et de lézards géants), qui se déverse directement dans le fleuve, dont les eaux sont, de ce fait, totalement insalubres[2].

Pour se déplacer dans la ville, les riches Meereeniens usent peu de montures (notamment parce que leurs excréments souilleraient les rues), mais plutôt de palanquins, de litières ou de chaises à porteurs, tous portés par leurs esclaves[8].

Architecture[modifier]

La ville comprend une vingtaine de pyramides à base carrée et à degrés en briques de toutes les couleurs. Au centre de la ville se trouve une vaste plaza[9], pavée de briques multicolores[10], sur laquelle donne la Grande Pyramide. Celle-ci, qui culmine à près de huit cents pieds de haut[6][N 2], est surmontée d'une imposante harpie de bronze. Les pyramides servent de demeures aux Grands Maîtres de Meereen[3] ; au lieu d'être monochromes (rouges à d'Astapor ou jaunes à Yunkaï), elles sont constituées de briques de différentes couleurs, chaque famille utilisant ses couleurs pour sa pyramide[N 3]. Leurs terrasses sont plantées de jardins, dans lesquels poussent figuiers, dattiers, oliviers et plaqueminiers[2].

Bordant les pyramides, des quartiers plus pauvres abritent notamment des bordels. Un de ces quartiers se nomme le Dédale de Mazdhan, sans doute en l'honneur de Mazdhan le Magnifique[11]. Plus généralement, la cité compte de nombreuses venelles étroites et sinueuses qui contrastent avec ses larges rues de brique[9]. Depuis la plaza centrale, un large boulevard pavé mène, vers l'ouest, à l'arène de Daznak[10].

Le Temple des Grâces est un bâtiment aux dômes dorés, situé à l'ouest de la Grande Pyramide[3] et hébergeant des prêtresses nommées Grâces. Bien que ce dernier soit le plus fastueux, Meereen abrite de nombreux temples[9]. La plaza de la Purification est une grande place sur laquelle trône une massive harpie de bronze[3][N 4]. La ville compte plusieurs marchés[6], dont un marché aux épices, situé dans un quartier mal famé proche de la pyramide de Rhazdar[12]. La cité comprend également silos, tavernes, palais, thermes, jardins et fontaines[9].

Arènes[modifier]

La ville comporte de nombreuses arènes[9] où ont régulièrement lieu des affrontements entre combattants d'arène et autres festivités. Les plus grands événements ont lieu dans l'arène de Daznak, la plus grande et réputée de Meereen et les combattants les plus performants sont adulés. Les arènes participent à la prospérité des propriétaires et au prestige des esclaves de la ville en attirant de nombreux spectateurs.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Arènes de combat.

Société[modifier]

Politique[modifier]

Meereen est une cité-état indépendante dirigée par une oligarchie, comme les autres villes du Pays de Ghis, toutes partageant le même héritage culturel ghiscari.

Les dirigeants de Meereen sont appelés les Grands Maîtres. Ce sont des représentants des grandes familles nobles de la ville : les Dhazak, les Galare, les Ghazîn, les Hazkar, les Kandaq, les Loraq, les Merreq, les Pahl, les Quazzar, les Reznak, les Rhazdar, les Uhlez, les Yherizan et les Zhak[13][14].

Un notable de la ville occupe la fonction de sénéchal, dont les attributions semblent être principalement d'administrer la Grande Pyramide[3]. Un autre, le gouverneur du Fleuve, est en charge de l'entretien du cours inférieur de la Skahazadhan[6].

Économie[modifier]

La cité est réputée pour ses arènes de combat qui attirent des spectateurs parfois venus de loin ; elle prélève une dîme sur tous les bénéfices générés par les affrontements[3]. Elle vit toutefois surtout du commerce d'esclaves, dont Meereen, Astapor et Yunkaï sont le pivot (notamment du fait de l'absence de richesses naturelles) : les khals dothrakis et les corsaires des îles du Basilic viennent y vendre leurs captifs, que le reste du monde vient y acheter[5]. La société meereenienne a intensément recours à l'esclavage et la majeure partie des tâches productives est assurée par sa population servile. Les esclaves sont très nombreux au sein de la ville, et utilisés dans de nombreux domaines : le combat (miliciens et combattants d'arène), l'usure, l'artisanat (tisserands, briquetiers, orfèvres, cordonniers, maçons, tailleurs de pierre etc.), les chantiers navals, la prostitution et les arts[3][11][15]. Certains esclaves sont eunuques ; au contraire des Immaculés d'Astapor, la castration est alors partielle et non totale[16]. Aux alentours de la ville, de grands propriétaires utilisent des milliers d'esclaves pour la culture du blé, de la vigne et des olives, l'élevage des moutons et des chèvres ainsi que pour l'extraction du cuivre et du sel[3]. Si elle produit essentiellement pour son marché intérieur, Meereen peut toutefois exporter ses olives (notamment à Qarth) et l'huile que l'on en extrait. Il lui est toutefois impossible de faire de même avec ses vins, considérés de l'avis général comme de très piètre qualité[5].

Les artisans et commerçants sont organisés en guildes (tailleurs de pierre, maçons, cordonniers, briquetiers, tisserands, orfèvres, armateurs, etc.) regroupant les hommes libres pratiquant l'activité concernée (pouvant employer des esclaves), et dont elles ont le monopole. Seule une guilde peut attribuer les titres de « compagnon » ou de « maître »[11].

Religion[modifier]

Les anciens dieux de Ghis sont toujours adorés à Meereen, notamment par le biais des affrontements de combattants d'arène. On y célèbre ce culte au Temple des Grâces. Les Grâces - des prêtresses portant des robes de différentes couleurs suivant leurs fonctions - y officient[3].

Culture[modifier]

La vie des femmes de Meereen est sensiblement différente de celle des Ouestriennes. En effet, elles sont voilées[10] et leurs époux les considèrent comme un bien à protéger : regarder une femme noble équivaut à attenter à son honneur. C'est un affront qui ne peut être lavé que par des châtiments tels qu'arracher le foie de celui qui a « violé des yeux » cette femme[2].

Le mariage dans les familles dirigeantes est entouré de plusieurs rites. Avant le mariage, les femmes de la famille de l'époux examinent le ventre et les parties intimes de la fiancée, pour s'assurer de sa fertilité. Trois Grâces sont présentes à ce moment pour témoigner et réciter des prières. Puis les femmes partagent un gâteau particulier, réputé avoir des propriétés magiques, et auquel les hommes n'ont pas le droit de goûter. Avant la cérémonie, la promise est vêtue d'un tokar de soie blanche, frangé de petites perles (elles représentent la fertilité) et couverte de voiles rouge sombre. L'épouse doit ensuite laver rituellement les pieds de son futur mari pour signifier qu'elle devient sa servante. Enfin, une longue cérémonie a lieu dans le Temple des Grâces, en présence de l'ensemble des familles nobles[17].

La répudiation d'une épouse par son mari est possible[3]. Les enfants nés hors mariage sont des bâtards[17], mais en avoir ne provoque aucune gêne, en tout cas dans les familles riches[18].

Meereen dans la saga[modifier]

Dans AGOT[modifier]

Meereen ayant été touchée par une épidémie en l'an 297, le prix des esclaves y a fortement augmenté. Ainsi, les bordels paient deux fois plus cher pour acheter des jeunes filles vierges et jusqu'à trois fois plus cher pour les jeunes garçons de moins de dix ans[19].

Dans ASOS[modifier]

À la suite du sac d'Astapor et de la victoire contre Yunkaï de la reine Daenerys Targaryen, les Grands Maîtres de Meereen se replient dans la cité, rasant et brûlant les cultures environnantes. Ils clouent vivants et éventrent cent soixante-trois jeunes esclaves, un bras tendu en direction de la ville, sur les bornes de la route venant de Yunkaï. À l'arrivée des troupes de Daenerys, les Meereeniens envoient le noble Oznak zo Pahl en guise de champion ; il est rapidement défait par Belwas le Fort en combat singulier. Cependant, les fortifications sont trop épaisses pour permettre un assaut direct par voie de terre, et Daenerys ne dispose pas de forces navales suffisantes. Lors d'un conseil de guerre, c'est Brun Ben Prünh qui suggère alors d'infiltrer la cité par les égouts qui se déversent directement dans la Skahazadhan[2].

Ser Barristan Selmy et ser Jorah Mormont sont envoyés à la tête d'un petit commando et pénètrent dans la cité grâce aux conduites d'eau. Ils libèrent alors des combattants d'arène qui les aident à ouvrir les portes de la ville (le chef de la milice de la ville, père d'Oznak zo Pahl, meurt en les défendant[3]) : elle tombe rapidement aux mains des assiégeants[9] et est mise à sac jusqu'à ce que les Immaculés rétablissent l'ordre[3].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Prise de Meereen.

En représailles des cent soixante-trois esclaves cruellement mis à mort, Daenerys ordonne qu'autant de Grands Maîtres soient crucifiés sur la plaza centrale de la ville. Puis elle décide, contre l'avis de ses officiers, de s'installer à Meereen dans l'attente d'envahir les Sept Couronnes[9].

Dans ADWD[modifier]

L'installation au pouvoir de la reine Daenerys[modifier]

Depuis l'arrivée au pouvoir de la reine Daenerys Targaryen, les navires marchands ne s'aventurent plus jusqu'à Meereen, qui est considérée comme une zone de guerre[20]. Toutefois, la plupart des Grands Maîtres (en particulier les familles Reznak et Kandaq, dont deux membres figurent parmi l'entourage de la reine) ont accepté en apparence le règne de Daenerys, à l'image de Skahaz mo Kandaq, qui a rasé sa chevelure en signe de soumission. Les autres nobles qui ont suivi son exemple se font appeler les « crânes-ras ». Mais le châtiment réservé aux anciens maîtres a marqué les esprits. Quant à l'abandon de l'esclavage, il est souvent de pure forme, certains affranchis ayant été engagés par leurs anciens maîtres pour des salaires dérisoires, et les autres simplement laissés à la rue. Le monopole des guildes d'artisans et de commerçants est d'abord supprimé, afin de permettre aux affranchis d'exercer le métier de leur choix, avant d'être rétabli, en contrepartie de l'obligation pour les guildes d'accueillir dans leurs rangs les affranchis compétents[11]. Dans les quartiers pauvres, des bordels sont apparus en grand nombre, ouverts par des affranchis venus de Yunkaï. Certaines familles, comme les Gazîn, les Hazkar, les Loraq, les Merreq, les Zhak et surtout les Pahl, regrettent l'ancien temps et ne soutiennent pas la reine. Des assassinats d'affranchis et d'Immaculés se produisent, signés d'une harpie sanglante. Le groupe qui perpétue ces assassinats se fait appeler les « Fils de la Harpie ». Enfin, la mise à sac ayant suivi la chute de la cité a laissé de nombreuses victimes, que la justice de la reine ne satisfait pas, car celle-ci a proclamé une amnistie générale pour tous les actes survenus pendant la bataille[3].

Parallèlement à ces troubles, le « roi boucher » d'Astapor propose à Daenerys de s'allier avec lui afin de combattre Yunkaï, mais la reine refuse sa proposition[3]. Les assassinats d'affranchis et d'Immaculés ne faisant que croître, la reine retire ses troupes des rues et en confie la garde à un nouveau guet, commandé par Skahaz mo Kandaq, et composé pour moitié d'affranchis et pour moitié de crânes-ras. Ce guet est financé par l'impôt du sang : cent pièces d'or prélevées sur les grandes familles pour chaque meurtre[11]. Afin de déjouer les menaces de représailles proférées par les Fils de la Harpie contre les familles et les proches de ses membres, ces derniers portent des cagoules sombres et des masques de cuivre représentant des animaux (chacal, hibou…) pour cacher leur identité, d'où le nom de ses membres, les Bêtes d'Airain[5]. En outre, chaque pyramide doit confier en otages deux enfants à la reine, qui en fait ses échansons ou ses pages, mais avec la menace implicite de les exécuter si les meurtres continuent. Enfin, les Merreq et les Zhak qui souhaitent quitter la ville, le peuvent, mais en laissant tous leurs biens derrière eux. Le noble Hizdahr zo Loraq, qui souhaite voir rouvrir les arènes de combat[3] et courtise également la reine, lui apporte de nombreux arguments et témoignages afin qu'elle cède à sa requête. La plupart des conseillers de la reine sont favorables à cette réouverture qui relancerait l'économie de la cité[11], mise à mal par l'abolition de l'esclavage, l'arrêt du commerce et la destruction des oliveraies par les Grands Maîtres, mais elle préfère ordonner des travaux d'irrigation pour mettre en culture les alentours de la cité[5]. Des haricots, de la vigne et du blé sont ainsi plantés et cultivés par les affranchis[13].

Concernant la politique extérieure, une alliance avec les Lhazaréens est conclue par Daario Naharis. Mais Yunkaï, de son côté, a trouvé des alliés et, après Astapor, menace Meereen. Du côté de Qarth, Xaro Xhoan Daxos se rend en personne auprès de la reine pour lui offrir treize navires, à condition qu'elle quitte la ville immédiatement. Elle refuse et le prince marchand de Qarth lui déclare alors la guerre et bloque le port de Meereen[5]. Ses bateaux sont bientôt rejoints par d'autres en provenance de la Nouvelle-Ghis et de Tolos[18], puis par des navires meereeniens qui avaient pris le large au début du siège de la cité par Daenerys (commandés par des représentants des anciennes familles dirigeantes de la ville), soit au total plus de vingt navires, qui empêchent tout commerce et toute pêche aux assiégés[13]. Astapor détruite, les survivants, dont beaucoup sont atteints de la caquesangue, sont repoussés vers Meereen par les compagnies mercenaires recrutées par Yunkaï[21], et Daenerys les autorise à s'installer dans un camp à un demi-mille de la cité. Elle tente d'abord de leur apporter du secours et des vivres, payant même de sa personne, mais elle ne parvient pas à enrayer l'épidémie, et doit se résoudre à leur fermer les portes de la ville[17].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Guerre de la baie des Serfs.

L'étau se resserre[modifier]

Astapor, assiégée par les troupes de Yunkaï, est en proie à une guerre civile. Les meurtres commis par les Fils de la Harpie n'ont pas cessé, malgré les efforts des Bêtes d'Airain. La nouvelle de la situation à Meereen se répand jusqu'à Volantis où les esclavagistes réprouvent le règne de Daenerys[22]. Daenerys réfléchit donc sérieusement à la proposition de mariage d'Hizdahr zo Loraq : elle lui propose de l'épouser au bout de quatre-vingt-dix jours et quatre-vingt-dix nuits sans aucun meurtre[18]. Les meurtres cessent alors, mais la tension intérieure reste vive, et les séances d'audience de la reine sont désertées[13].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Guerre de la baie des Serfs.

Un autre fléau menace la ville : la caquesangue, une grave maladie extrêmement contagieuse, apportée par des milliers d'Astaporis fuyant leur ville en flammes et repoussés vers Meereen par l'armée de Yunkaï et ses alliés[21]. Daenerys décide de fermer les portes et d'établir un camp de réfugiés à l'extérieur de la ville[13]. Elle confie au noble meereenien Hizdahr zo Loraq le soin de mener des négociations avec Yunkaï et ses alliés, lesquels exigent qu'Hizdahr devienne son époux et accède ainsi à la royauté (c'est en tout cas ce qu'il transmet à la reine). Malgré ces négociations, l'armée de Yunkaï et de ses alliés marche sur Meereen par la route côtière, renforcée par de nouveaux contingents alliés et par les Puînés, qui trahissent la cause de la reine Daenerys. Les mercenaires de cette dernière, qui harcèlent les Yunkaïis[8], signalent en outre la présence d'une centaine d'éléphants équipés de caparaçons et de tourelles. Bien que la reine accepte d'épouser Hizdahr zo Loraq, les Yunkaïs mettent le siège devant Meereen (deux légions ont en outre débarqué sur la rive nord de la Skahazadhan)[17] : ils fortifient leurs retranchements et construisent des engins de siège pour bombarder la ville (mais aucun pour la prendre d'assaut)[8] dont notamment six grands trébuchets. Les quelques cultures qui avaient été plantées autour de la ville sur ordre de la reine sont détruites[23].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Siège de Meereen.

Peu avant le mariage royal, le prince Quentyn Martell de Dorne arrive à Meereen, et propose lui aussi à la reine de l'épouser. Elle refuse cependant cette offre[8]. Un autre Ouestrien illustre rejoint Meereen presque au même moment : il s'agit de Tyrion Lannister, qui a été capturé avec Jorah Mormont et est vendu en tant qu'esclave. C'est un richissime marchand nommé Yezzan zo Qaggaz, originaire de Yunkaï, qui les achète. Tyrion apprend alors que la paix va être signée. En cet honneur, des jeux seront célébrés dans l'arène de Daznak[23]. La paix avec Yunkaï est célébrée lors d'un festin qui a lieu dans la Grande Pyramide. En tant que nouveau roi, de par son mariage, Hizdahr zo Loraq décide la réouverture des arènes de combat. Lors des premiers jeux qui y sont donnés, Drogon qui s'était enfui fait irruption et dévore une combattante d'arène. Daenerys parvient à approcher la créature et à la chevaucher, avant de s'envoler sur son dos[10]. Touché de plusieurs carreaux, le dragon riposte de ses flammes, provoquant deux cent quatorze tués et le triple de blessés (que ce soit par ses flammes ou dans les bousculades en découlant). Puis il disparait, volant vers le nord. Les Bêtes d'Airain passent le reste de la journée et une partie de la nuit à ramasser les cadavres[6].

La situation après sa disparition est très tendue : les Immaculés, en particulier, refusent d'obéir au roi. Ce dernier écarte les fidèles de la reine, et constitue son conseil exclusivement de Meereeniens : son cousin Marghaz (placé à la tête des Bêtes d'Airain), Reznak mo Reznak, Galazza Galare et d'autres[14]. En outre, l'épidémie de caquesangue s'étend en ville et chez les assiégeants : les marchés sont fermés pour limiter les risques de contagion, et les rues sont désertées. Les arènes de combat, maintenues ouvertes par décision du roi Hizdahr, sont peu fréquentées, et même le Temple des Grâces semble connaître un début de désaffection[6]. Les allées et venues entre la ville et les assiégeants sont cependant toujours possibles, et le port reste ouvert[12]. Dans sa tentative infructueuse de chevaucher un dragon, le prince Quentyn libère involontairement Viserion et Rhaegal[24] qui détruisent plusieurs pyramides et manquent de mettre le feu à la cité. Heureusement, une forte pluie arrête les incendies. Cependant, ces destructions, alliées à l'arrestation du roi Hizdahr[14] font encore monter les tensions : la ville est désormais fermée, les Immaculés se positionnent sur les remparts, et les Yunkaïis et mercenaires trouvés en ville sont expulsés ou arrêtés, mais certains se sont probablement réfugiés chez les familles nobles. Deux cents membres de ces familles se rassemblent devant la Grande Pyramide, réclamant la libération du roi, l'exécution de Skahaz mo Kandaq et la mise à mort des dragons par ser Barristan, qui a pris la tête du conseil gouvernant la ville avec le titre de Main de la Reine. Ce conseil, qui siège sans préséance autour d'une grande table ronde dans l'ex-salle des audiences de la Grande Pyramide, comprend, outre ser Barristan et Skahaz, Marselen, Symon Dos-zébré et Tal Toraq pour les affranchis, Ver Gris et trois de ses sergents pour les Immaculés, Jokin et le Veuf pour les Corbeaux Tornade, Rommo pour le khalasar, Goghor, Belaquo, Camarron et le Félin moucheté pour les combattants d'arène, et Belwas (une place est également prévue pour Galazza Galare). Les six grands trébuchets sont prêts à lancer des cadavres sur la cité[25].

Voir aussi[modifier]

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Environ deux cent soixante kilomètres.
  2. Soit près de deux cent quarante mètres.
  3. Par exemple la pyramide des Pahl est rose et blanche (cf. A Storm of Swords, Chapitre 58, Daenerys).
  4. La traduction française est « place de la Purification », alors que le terme de la version originale est plaza, habituellement rendu en français par « plaza ». Cette plaza de la Purification, dont c'est la seule mention dans la saga, est peut-être la place sur laquelle donne la Grande Pyramide de Meereen.

Références[modifier]

  1. A Dance with Dragons, Chapitre 06, Tyrion.
  2. 2,0, 2,1, 2,2, 2,3, 2,4, 2,5 et 2,6 A Storm of Swords, Chapitre 58, Daenerys.
  3. 3,00, 3,01, 3,02, 3,03, 3,04, 3,05, 3,06, 3,07, 3,08, 3,09, 3,10, 3,11, 3,12, 3,13 et 3,14 A Dance with Dragons, Chapitre 03, Daenerys.
  4. Les origines de la saga, L'ascension de Valyria.
  5. 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4 et 5,5 A Dance with Dragons, Chapitre 17, Daenerys.
  6. 6,0, 6,1, 6,2, 6,3, 6,4 et 6,5 A Dance with Dragons, Chapitre 56, Le garde de la reine.
  7. The Winds of Winter, Chapitre provisoire, Barristan 1.
  8. 8,0, 8,1, 8,2 et 8,3 A Dance with Dragons, Chapitre 44, Daenerys.
  9. 9,0, 9,1, 9,2, 9,3, 9,4, 9,5 et 9,6 A Storm of Swords, Chapitre 72, Daenerys.
  10. 10,0, 10,1, 10,2 et 10,3 A Dance with Dragons, Chapitre 53, Daenerys.
  11. 11,0, 11,1, 11,2, 11,3, 11,4 et 11,5 A Dance with Dragons, Chapitre 12, Daenerys.
  12. 12,0 et 12,1 A Dance with Dragons, Chapitre 61, Le prétendant éconduit.
  13. 13,0, 13,1, 13,2, 13,3 et 13,4 A Dance with Dragons, Chapitre 31, Daenerys.
  14. 14,0, 14,1 et 14,2 A Dance with Dragons, Chapitre 68, Le briseur de roi.
  15. A Dance with Dragons, Chapitre 51, Daenerys.
  16. A Storm of Swords, Chapitre 24, Daenerys.
  17. 17,0, 17,1, 17,2 et 17,3 A Dance with Dragons, Chapitre 37, Daenerys.
  18. 18,0, 18,1 et 18,2 A Dance with Dragons, Chapitre 24, Daenerys.
  19. A Game of Thrones, Chapitre 62, Daenerys.
  20. A Dance with Dragons, Chapitre 07, Le domestique du marchand
  21. 21,0 et 21,1 A Dance with Dragons, Chapitre 26, Les Erre-au-Vent.
  22. A Dance with Dragons, Chapitre 23, Tyrion.
  23. 23,0 et 23,1 A Dance with Dragons, Chapitre 48, Tyrion.
  24. A Dance with Dragons, Chapitre 69, Le dompteur de dragons.
  25. A Dance with Dragons, Chapitre 71, La Main de la reine.