Religion du dieu Noyé
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Le religion du dieu Noyé est la principale croyance religieuse des Fer-nés des îles de Fer[1]. Contrairement au reste de Westeros, la religion des Sept prônée par les Andals n'est jamais parvenue à s'implanter et à devenir majoritaire dans l'archipel[2]. Si la religion du dieu Noyé est connue en dehors des îles, notamment par les Sans-Visage de Braavos[3], elle n'a pas de croyants connus en dehors des îles. Très liée à l'Antique Voie, la religion du dieu Noyé participe au particularisme culturel et à l'isolement des Fer-nés du reste des Sept Couronnes.
Sommaire
Croyances
Divinités
à venir
- Voir article détaillé : dieu Noyé.
- Voir article détaillé : dieu des Tornades.
Dogme
à venir
Organisation du culte
Clergé
Le clergé du dieu Noyé se compose essentiellement de prêtres, parfois appelés prophètes, qui portent la voix du dieu Noyé[4]. Un prêtre peut être assisté et accompagné par des novices, qui forment une confrérie et qu'on appelle ses noyés[5]. Ils portent des robes de bure aux couleurs de la mer, mélangeant le gris, le vert et le bleu, et sont armés de matraques en bois flotté[5]. Ils errent généralement à leur guise dans l'archipel, exerçant une influence considérable sur les Fer-nés, qui leur doivent le gîte et le couvert s'ils le demandent. Ils ne s'éloignent jamais très loin de la mer[4].
- Voir article détaillé : prophète du dieu Noyé.
- Voir catégorie : Membres du clergé du dieu Noyé.
Rituels
Le culte du dieu Noyé est représenté par des prêtres prédicateurs et leurs disciples, les noyés, possédant une trique de bois flotté. Les prêtres et les disciples sont consacrés au dieu par immersion dans la mer jusqu'à la noyade pour renaître ensuite[N 1][6]). Durant cet acte est récitée la litanie suivante : « Seigneur Dieu qui t’es noyé pour nous, daigne accorder la grâce à ton serviteur de ressusciter de la mer ainsi que tu l’as fait toi-même. Puisse-t-il jouir ainsi de la bénédiction du sel, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de la pierre, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de l’acier ». Parfois, la « résurrection » échoue, et le candidat ne peut être ranimé[5].
Les enfants des Fer-nés sont traditionnellement baptisés par immersion dans l'eau de mer, bien que cette pratique ancestrale tende à être remplacée par une simple aspersion par de l'eau salée[5]. Les navires sont également baptisés à l'eau de mer[7] et la présence d'un prêtre du culte à bord d'un bateau est considérée comme protectrice. L'eau de mer étant considérée comme sacrée, les prêtres en boivent quelques gorgées lorsqu'ils doivent raffermir leur foi[8].
Philosophie et croyances
La philosophie du culte est liée aux fondements de la culture fer-née. Elle témoigne de la lutte permanente contre la rudesse des conditions de vie dans les îles de Fer. Les principes de cette religion sont à l'image du sacrifice du dieu qui s'est noyé pour son peuple avant de revenir à la vie. Elle enseigne l'acceptation des épreuves, un mode de vie volontaire dans lequel seuls les plus forts peuvent survivre. De plus, les guerriers fer-nés ne craignent pas la mort par noyade, n'hésitant pas à se battre en armures lourdes sur le pont de leurs bateaux. S'ils ont bien suivi les préceptes de l'Antique Voie (code de conduite émanant des traditions orales du peuple Fer-né), ils ont l'assurance de festoyer à jamais dans les demeures liquides du dieu Noyé, servis par les sirènes[5]. Aucun impie ne saurait d'ailleurs occuper le trône de Grès.
Comme la religion des Sept ou celle des anciens dieux, la religion du dieu Noyé proscrit le parricide. Le dieu Noyé pourrait, à l'instar des anciens dieux, communiquer avec ses adeptes par le biais de rêves à caractère prophétique[8].
Rites
Pour s'assurer les faveurs du dieu Noyé et faire en sorte que les prières soient entendues, il est de coutume de lui faire le sacrifice d'une ou plusieurs vies en noyant les victimes ou en jetant leurs cadavres à la mer. Les prêtres du culte peuvent égorger des serfs pour ce faire, mais les adeptes n'ont pas besoin de leur intercession pour faire des présents au dieu Noyé ; les capitaines lui offrent ainsi le corps de leurs ennemis ou de leurs captifs après une bataille ou lorsqu'ils ont besoin de son appui. C'est notamment le cas avant de lever l'ancre, pour obtenir des vents favorables ou prendre une décision d'importance[8][9].
Prières et paroles cérémonielles
Lors des baptêmes, le prêtre du dieu Noyé et le nouvel adepte répètent à tour de rôle les litanies suivantes :
« Seigneur Dieu qui t’es noyé pour nous, daigne accorder la grâce à ton serviteur de ressusciter de la mer ainsi que tu l’as fait toi-même. Puisse-t-il jouir ainsi de la bénédiction du sel, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de la pierre, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de l’acier »[5]
« Ce qui est mort ne saurait plus mourir »
« Ce qui est mort ne saurait plus mourir mais ressurgit plus rude et vigoureux »[1].
- Voir article détaillé : Antique Voie.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- ↑ Il ne s'agit pas d'une véritable noyade, mais d'une perte de connaissance suivie d'une réanimation par massage cardiaque ou respiration artificielle (cf. So Spake Martin du 27 juillet 2008 : (en) "Asshaï.com forum chat" sur westeros.org).
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 A Clash of Kings, Chapitre 12, Theon.
- ↑ Les origines de la saga, L'arrivée des Andals.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 35, Cat des canaux.
- ↑ 4,0 et 4,1 Les origines de la saga, Les couronnes de bois flotté.
- ↑ 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4 et 5,5 A Feast for Crows, Chapitre 02, Le Prophète.
- ↑ L'Épée Lige.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 25, Theon.
- ↑ 8,0, 8,1 et 8,2 A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 63, Le sacrifice.