Arènes de combat

De La Garde de Nuit
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V.O. : Fighting pits

Les arènes de combat sont des édifices permettant d’accueillir les spectateurs des combats opposant des combattants d'arène et donnés en spectacle à la population des villes du pays de Ghis. Elles sont aussi anciennes que ces villes elles-mêmes, et en font la réputation dans le monde entier. Les plus réputées sont à Meereen, où elles sont un élément important de l'économie locale[1]. Leur sol est de sable rouge, et elles sont entourées de gradins[2].

Fonctionnement[modifier]

Les jeux qui se déroulent dans les arènes sont supervisés par un maître d'arène, assisté de piquiers[2]. Sous les gradins, des souterrains accueillent les combattants d'arène et des serviteurs qui veillent à leurs besoins. On trouve notamment des cuisiniers pour les nourrir, des forgerons pour les armer, des barbiers chirurgiens pour les raser, les saigner ou panser leurs blessures, des prostituées pour coucher avec eux avant ou après les combats. Les commis aux cadavres sont chargés de traîner les perdants hors de l'arène à l'aide de chaînes et de crocs d'acier. Des dresseurs s'occupent des animaux, qui sont parfois opposés à certains combattants d'arène[3].

Les arènes de combat dans la société ghiscarie[modifier]

Les affrontements de combattants d'arène ne sont pas censés être considérés comme de simples spectacles, mais comme des offrandes aux anciens dieux de Ghis, qui apprécient ces déploiements de courage, de talent et de force. Les vainqueurs sont acclamés et adulés, et les vaincus sont honorés et commémorés[1] par l'inscription de leurs noms sur les portes de l'arène[4]. En outre, les arènes permettent d'assouvir le goût du sang partagé par beaucoup d'hommes, et donc de contribuer à la tranquillité de la ville. Enfin, les combats attirent de nombreux amateurs des alentours, et sont donc favorables au commerce et à la prospérité. La ville prélève d'ailleurs un dixième des bénéfices perçus dans les arènes[1].

Les combats sont toutefois assez cruels. Les combattants d'arène doivent se battre sans armure, ce qui semble plus spectaculaire et facilite les effusions de sang[4]. Des animaux ou des enfants sont impliqués dans certains combats. De même, les folies (des combats bouffons impliquant des nains, des estropiés ou des vieilles femmes) paraissent extrêmement cruelles, même si le public en raffole et que ses défenseurs assurent que c'est le seul moyen pour ces « combattants » de ne pas mourir de faim[2].

Les arènes de combat de Meereen[modifier]

Il y a de nombreuses arènes de combat dans tout Meereen. La plus grande et la plus prestigieuse est l'arène de Daznak, qui se trouve à l'extrémité ouest d'un large boulevard pavé la reliant à la plaza centrale[2].

Parmi les autres arènes connues, on trouve l’arène de Ghrazz et l’Arène d’or[5]. Certaines sont à demi-clandestines et abritées dans des bouges comme le Lotus mauve[6].

Histoire[modifier]

Aux alentours de l'an 56, des rumeurs font état d'un dragon aux ailes coupées dans les arènes de combat d'Astapor, contre lequel on ferait combattre des taureaux, des ours et des combattants d'arène pour le plaisir de la foule. Lorsqu'il en entend parler, septon Barth conclut qu'il ne s'agit sûrement pas d'un dragon, mais plutôt d'une vouivre de Sothoryos[7].

Durant sa jeunesse, Sandoq l'Ombre remporte une centaine de combats dans les arènes de Meereen[8].

Les arènes de combat dans la saga[modifier]

Avant ASOS[modifier]

Belwas le Fort se rend célèbre comme un des meilleurs combattants des arènes de Meereen[9].

Dans ASOS[modifier]

A Astapor, une gamine de neuf ans tue un taureau dans l’arène de Jothiel et un ours est opposé à trois garçonnets dans celle de Douquor[10].

Dans ADWD[modifier]

Après la prise de Meereen, une des premières mesures prises par la reine Daenerys est d'y fermer les arènes de combat, car elle estime qu'il s'agit d'une pratique sanglante et honteuse, incompatible en outre avec l'abolition de l'esclavage qu'elle a également ordonné. Le noble Hizdahr zo Loraq en profite pour les racheter à vil prix, puis il harcèle la reine de demandes de réouverture. Six fois il présente sa demande, et six fois la reine refuse. La septième, il se fait accompagner d'anciens combattants d'arène, dont les arguments la font réfléchir[4]. Afin de se rallier les Meereeniens, elle accepte d'épouser Hizdahr, et lui laisse la responsabilité de cette réouverture[11].

Le mariage de Daenerys et Hizdahr se conclut par de grandioses combats dans l'arène de Daznak, mais l'irruption de Drogon, puis son envol et la disparition de la reine plonge la cité dans l'incertitude et le désordre[2]. Malgré les risques de contagion par la caquesangue, Hizdar maintient ouvertes les arènes de combat, qui sont cependant peu fréquentées[12].

Quand les autres dragons Viserion et Rhaegal sont à leur tour libérés, le conseil, qui gouverne Meereen en l'absence de la reine et après l'arrestation d'Hizdar, ordonne que les trois principales arènes soient remplies de bétail, afin de satisfaire leur faim et d'éviter qu'ils s'en prennent aux habitants[5].

Notes et références[modifier]