La bataille du Dernier Orage[N 1] est une des premières grandes batailles de la Conquête après la bataille de Goëville et la chute d'Harrenhal. L'armée des Targaryen affronte celle d'Argilac Durrandon, roi de l'Orage[1].
Contexte
Débarqués dans l'estuaire de la Néra, les Targaryen soumettent rapidement les seigneurs alentours, puis le Conflans tout entier. Il semble qu'un corps de bataille séparé commandé par Orys Baratheon, assisté de Rhaenys Targaryen, montée sur Meraxès, se soit vu confier par Aegon Targaryen la mission de marcher sur les terres de l'Orage[2].
La bataille
Ne voulant pas mourir dans son château comme un cochon de lait avec une pomme dans la bouche (en référence à la mort récente d'Harren le Noir), mais sur le champ de bataille, Argilac rassemble son armée hors de la forteresse d'Accalmie. Rhaenys Targaryen, montée sur Meraxès, informe Orys Baratheon des mouvements de son adversaire. C'est alors qu'un gros orage vient sur eux. Ignorant les conseils de ses vassaux qui préférent attendre, Argilac veut profiter de sa supériorité numérique (à deux contre un) et sonne la charge. Les chevaliers avancent dans la boue avec de grandes difficultés, avant de faire face aux flammes de Meraxès. Argilac est blessé et démonté dans la confusion, et se retrouve face à Orys, également blessé. Le souhait du roi de l'Orage est alors accompli, car il meurt sur le champ de bataille lors de ce duel, ce qui met fin à la bataille[2].
Conséquences
Après la mort de son père, Argella Durrandon se retranche dans Accalmie et se déclare reine de l'Orage. Mais ses vassaux, ne voulant pas mourir, la capturent et la présentent nue et enchainée à Orys Baratheon. Ce dernier la traite de façon courtoise en la détachant, en la couvrant de son manteau et en lui offrant l'hospitalité. Orys prend ensuite possession des armoiries et de la devise de la maison Durrandon, et épouse Argella, donnant ainsi naissance à la maison Baratheon[2][3].
Notes et références
Notes
- ↑ Traduction non-canon de "Battle of the Last Storm", ce nom n'ayant été cité qu'en version originale à l'heure actuelle.
Références
