Musique : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
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=== Le violon ===
 
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L'on compte des violonistes parmi les musiciens des orchestres qui animent fêtes et banquets de noces. Ils sont notamment requis pour interpréter [[Fleurs d'avril]] et [[La Reine retira sa sandale, et le Roi sa couronne]]<ref name="asos,c52">[[A Storm of Swords, Chapitre 52, Catelyn]].</ref>.
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L'on compte des violonistes parmi les musiciens des orchestres qui animent fêtes et banquets de noces. Ils sont notamment requis pour interpréter ''[[Fleurs d'avril]]'', ''[[La Reine retira sa sandale, et le Roi sa couronne]]'' et - dans un registre bien moins léger - ''[[les pluies de Castamere]]''<ref name="asos,c52">[[A Storm of Swords, Chapitre 52, Catelyn]].</ref>.
  
 
=== La cornemuse ===
 
=== La cornemuse ===

Version du 10 juin 2019 à 17:16

La musique est une part importante la vie sociale et culturelle à Westeros : accompagnant les chants et chansons, elle fait aussi partie de l'éducation des nobles, est au cœur des fêtes et a aussi un usage martial.

Musique et vie sociale

Chanteurs et rhapsodes

Les chanteurs, ou rhapsodes, font partie intégrante de la société à Westeros. À la différence des simples musiciens, ils pratiquent également le chant et l'écriture de textes chantés, qu'ils soient tristes, épiques ou salaces[1]. S'ils sont parfois attachés à une cour[2], ils sont la plupart du temps itinérants, gagnant leur vie grâce à leur talent de musiciens et de chanteurs. La verve et le charisme sont des éléments importants de leur métier, qui leur permettent de se faire accepter partout. En plus de leur fonction de divertissement, les chanteurs sont également les porteurs de l'histoire orale à Westeros ; en effet, ce sont eux qui, par leurs chansons, transmettent les nouvelles, font et défont des réputations, contribuent à forger les légendes et les héros. De ce fait, chaque événement important se doit d'avoir sa chanson, sans quoi il risquerait de tomber dans l'oubli[3] : les gens du peuple doivent d'ailleurs leur connaissance de l'histoire bien plus aux chansons qu'aux mestres, à tel point que les exagérations, qui viennent donner plus de panache aux chansons, passent pour la vérité[4]. Il est d'ailleurs d’usage de prévenir les jeunes gens de ne pas croire aveuglément aux récits des chanteurs[5]. Si les aristocrates ont donc grand besoin des rhapsodes pour vanter les hauts faits de leurs lignées et de leurs maisons - l'exemple le plus fameux demeurant celui des pluies de Castamere qui assoie la réputation d'implacabilité de lord Tywin Lannister -, ils s'en défient également, leurs ridicules pouvant faire l'objet de refrains ternissant leur superbe. Ser Edmure Tully bannit ainsi Tom des Sept-Rus de Vivesaigues pour avoir composé une chanson moquant sa virilité défaillante[3].

Noblesse

La pratique de la musique fait partie entière de l'éducation des jeunes nobles, en particulier des jeunes filles ; il est bien vu de savoir jouer de plusieurs instruments et de pratiquer le chant[6][7]. Dans l'histoire, plusieurs rois et reines ont manifesté un grand amour pour la musique, le chant et la danse, comme le roi Aenys Ier Targaryen, ou plus récemment le prince Rhaegar Targaryen. La pratique des arts semble être plus importante dans les provinces les plus méridionales de Westeros, comme à Dorne, dans le Bief et dans les terres de la Couronne. La cour de Hautjardin présente d'ailleurs la particularité d'abriter un nombre conséquent de chanteurs et musiciens[8]. Au contraire, dans le Nord, on estime qu'il n'est pas nécessaire que les garçons reçoivent une éducation artistique, et les chanteurs y sont d'ailleurs peu nombreux[4].

Musique et armée

La musique est également partie prenante de la vie martiale. En effet, à Westeros, les armées sont accompagnées de tambours, qui rythment la marche et servent à annoncer l'arrivée des combattants. Pour sonner la charge ou la retraite, chaque armée possède également des cors ou des trompettes[9].

Instruments

De nombreux instruments différents (bois, cordes, cuivres et percussions) sont pratiqués dans le monde connu. Ils évoquent ceux en usage au cours du Moyen Âge occidental et oriental et durant la Renaissance.

La harpe

V.O. : harp.

Il existe deux formes de harpes : la grande harpe, instrument encombrant, et sa cousine plus petite, généralement utilisée par les chanteurs itinérants[1], en raison de sa légèreté. Les jeunes filles de bonne famille apprennent à jouer de la grande harpe[6][7] pour accompagner ou non leurs chants ; Sansa Stark, lady Leonette Fossovoie et Alla Tyrell pratiquent cet instrument. On retrouve des harpistes lors des banquets[10] et lord Mace Tyrell en entretient à la cour de Hautjardin[2].

Le rebec et le luth

Le Bief ayant la réputation d'abriter nombre de chanteurs et musiciens, lord Tyrell entretient également à la cour des joueurs de rebec ; des joueurs de luth accompagnent le trajet des barges sur la Mander[2][7].

Le violon

L'on compte des violonistes parmi les musiciens des orchestres qui animent fêtes et banquets de noces. Ils sont notamment requis pour interpréter Fleurs d'avril, La Reine retira sa sandale, et le Roi sa couronne et - dans un registre bien moins léger - les pluies de Castamere[11].

La cornemuse

La cornemuse sert généralement à jouer des mélodies entraînantes ; les joueurs de cornemuse officient donc dans les orchestres qui animent les banquets et réjouissances[11]. Parmi les musiciens que lord Tyrell entretient à la cour de Hautjardin, l'on dénombre des cornemuseux[2].

Le carillon

La flûte et la musette

Des joueurs de musette et de flûte officient dans les orchestres qui animent les banquets et les réjouissances. Ils sont notamment requis pour interpréter Fleurs d'avril, La Reine retira sa sandale, et le Roi sa couronne et - dans un registre bien moins léger - les pluies de Castamere[11].

Le tambour

Le tambour est un instrument que l'on retrouve dans l'ensemble du monde connu, y compris chez les Dothrakis. Il est constitué d'une peau d'animal tendue sur un support, et peut être de taille variable. Les percussions semblent avoir de l'importance dans la musique dothrak[12]. A Westeros, il est employé pour impulser le rythme des orchestres durant les fêtes et les banquets. Il est notamment requis pour l'interprétation de Fleurs d'avril[11]. Il est aussi utilisé dans le champ martial, accompagnant la marche des armées[9] ou les exécutions[11]. Dans la navigation, il sert à donner du rythme aux rameurs.

Le cor

Le cor est un instrument principalement utilisé dans deux situations : à la chasse et à la guerre. Cet instrument permet de se faire entendre de loin. Les membres de la Garde de Nuit qui veillent sur le Mur sont tous équipés d'un cor d'alerte[13]. Un code spécifique régit l'utilisation du cor sur le Mur : un coup annonce le retour d'une patrouille, deux coups une attaque de sauvageons, et trois coups les Autres[14]. Jack Bonne-Chance, membre de la Fraternité sans Bannière, fait sortir des villageois de leur cachette en se servant de son cor de chasse ; son signal consiste en deux notes brèves auxquelles succèdent deux notes longues[15]. Son usage n'est cependant pas circonscrit à la sphère martiale puisque les orchestres officiant durant les cérémonies et banquets comprennent des joueurs de cor. Ces derniers sont notamment requis pour interpréter La Reine retira sa sandale, et le Roi sa couronne et - dans un registre plus sinistre - Les pluies de Castamere[11].

Chansons

Répandues par les rhapsodes, de nombreuses chansons de divers registres sont fréquemment entonnées à diverses occasions. Il existe en effet des chansons paillardes chantées dans les bordels, par les soldats en campagne ou à l'occasion des mariages[11] ; des chants religieux interprétés en chœur dans les septuaires[7] ou fredonnés par les septons aux rejetons des familles aristocrates[16] ; des chansons mélancoliques, parlant d'amour[7] ou non ; des chansons vantant les prouesses des preux[7] ou celles de maisons prestigieuses. Les ballades des Marches de Dorne ont la particularité d'être particulièrement longues - cent strophes pour la plupart - et rébarbatives pour tout auditeur qui n'est pas natif de la région[1]. Le genre des chansons conditionne le ton et le rythme avec lesquelles elles sont interprétées ; La Belle et l'Ours, chanson grivoise et humoristique, est ainsi scandée à plein poumons et à une fréquence soutenue[1][8][11].

Notes et références