Médecine
La médecine dans les Sept Couronnes, et plus largement dans le monde connu, joue un rôle important sur la qualité de vie de ses habitants. Outre les rebouteux et guérisseurs communs dans l'ensemble des régions habitées, on trouve un certain nombre d'ordres pratiquant une médecine plus institutionnelle, notamment les mestres qui officient chez les différents seigneurs du royaume des Sept Couronnes.
Sommaire
Maladies, infections, blessures et poisons
Maladies et infections
De nombreuses maladies et infections sont connues. Certaines sont directement imputables aux conditions d'hygiène et de malnutrition[1] comme la noire-jambe ou la caquesangue[N 1], ou aux habitudes alimentaires, comme dans les nombreux cas de goutte[N 2] connus chez les nobles (cf. lord Walder Frey ou encore le prince Doran Martell). De nombreux cas de vérole[N 3] sont répertoriés et surtout associés à la fréquentation des prostituées[2]. La léprose[N 4] est une maladie des tissus faciaux mortelle, qui se traduit par un durcissement des chairs qui deviennent grises (cf. lady Shôren Baratheon et Harlon Greyjoy)[3][4]. Dans sa forme infantile, la maladie peut être enrayée mais laisse des séquelles visibles sur le derme et l'épiderme[5]. D'autres maladies infantiles sont connues, telle celle des pustules rouges[N 5] qui est généralement non létale pour les enfants de moins de dix ans mais qui peut se montrer mortelle chez les adultes[6].
Les maladies peuvent parfois prendre la forme de terribles épidémies qui touchent les différents continents. Parmi celles-ci on peut citer le célèbre Fléau de Printemps de l'an209[7], ou l'épidémie de peste grise[N 6] qui toucha Villevieille sous le règne de Maekar I Targaryen[8].
À noter deux cas de consomption[N 7], tous deux dans la maison Frey, mais en concernant uniquement des membres par alliance (Corenna Swann et Jeyne des Essaims), indice d'un possible facteur environnemental contre lequel les Frey aurait développé une résistance.
- Voir catégorie : Maladies.
Poisons
De nombreux poisons sont en usage dans les Sept Couronnes et en Orient. Bien que les mestres possèdent traditionnellement un certain nombre de poisons dans leur pharmacopée[3][9][10], leur usage semble plus répandu dans les cités libres où foisonnent de nombreuses guildes d'assassins. Les dictons populaires attribuent les poisons comme étant l'arme des femmes (voire des eunuques), l'empoisonnement n'étant pas considéré comme honorable dans la société féodale des Sept Couronnes[11]. A contrario, les mestres disposent de purges et antidotes pour les poisons les plus courants[12].
Poisons connus
- Bonsomme
- Cécite
- Ciguë
- Corvenin
- Daemonium
- Étrangleur
- Griset
- Larmes de Lys
- Noxombre
- Pesteloup
- Sang-de-veuve
- Venin de basilic
- Venin de manticore
Les Sept Couronnes
Les mestres de la Citadelle
Les mestres de la Citadelle de Villevieille, après des centaines d'années d'étude de l'organisme humain, ont développé une médecine relativement avancée. Les connaissances des mestres sur le corps humain se basent surtout sur la dissection des cadavres[13], mais aussi sur une médecine expérimentale notamment en matière de chirurgie[4]. Dans leur symbolique des métaux, la médecine est symbolisée par l'argent.
Chirurgie
Les plaies les plus bénignes sont préalablement nettoyées puis enduites de baumes tels que le feu de Myr[14] dont l'action peut être complétée par celles de désinfectants liquides comme le lait-de-feu, versés à même les plaies. Corrosives, ces substances provoquent des brûlures intenses[15]. Les blessures, plaies et infections importantes sont quant à elles désinfectées à l'aide de vin ou de vinaigre bouillis[16][17][18]. Elles peuvent être nettoyées par l'emploi d'asticots[19] qui permettent de retirer les chairs abîmées[N 8]. Elles sont ensuite traitées avec des emplâtres confectionnés avec du pain fermenté, des graines de poivre écrasées, des orties et de la moutarde qui visent à prévenir ou enrayer la corruption des chairs. Les plaies sont éventuellement recousues ensuite à l'aide d'un fil fait à base de boyaux de chat et les mestres les plus expérimentés peuvent conserver des lambeaux de peau pour les reployer sur les blessures[19][17]. Les humeurs malignes qui pourraient résulter d'une infection sont retirées à l'aide de sangsues[17]. Ces dernières, d'un usage courant, sont achetées par les mestres un sol la douzaine[20]. Des potions à base d'opiacées telles que le lait de pavot ou le vinsonge sont employées pour combattre la douleur. Les instruments chirurgicaux sont quant à eux désinfectés grâce au vinaigre[21].
Lorsque la plaie suppure, les mestres peuvent être amenés à inciser pour la vider. Pour faire leur diagnostic, ils utilisent leur odorat : ils reniflent l'infection afin d'en déterminer l’origine et son état d'avancement. Pour retirer le sang et le pus de la peau, ils utilisent des carrés de linge doux bouillis dans le vinaigre. Dans les cas extrêmes, ils sont amenés à amputer afin d'enrayer la propagation de l'infection[18][17][16].
Les membres fracturés sont immobilisés à l'aide d'emplâtres après que les os ont été raboutés[22]. L'absorption de lait de pavot permet au patient de bénéficier d'un sommeil réparateur ainsi que de limiter ses mouvements[23].
Des prothèses sont fabriquées pour suppléer les membres perdus, pour des raisons pratiques et esthétiques. On trouve ainsi des jambes de bois (cf. Botte-en-rab de la Garde de Nuit) et des mains postiches (cf. ser Jacelyn Prédeaux du guet de Port-Réal). L'usage de rares fauteuils roulants est attesté afin de limiter le handicap provoqué par certaines maladies incapacitantes des membres postérieurs (cf. le prince Doran Martell)[24].
Médecine
Les coupures superficielles sont préalablement nettoyées puis traitées par l'application d'un onguent appelé « feu de Myr »[14][25] dont l'action peut être complétée par celle du lait-de-feu, versé directement sur les plaies. Comme leur nom l'indique, ces deux substances provoquent des sensations de brûlures pouvant être très intenses. Les blessures sont ensuite pansées avec des compresses molletonnées et bandées avec des lés de lin[15]. Les plaies profondes sont cicatrisées à l'aide de décoctions de vin bouillant[26] auquel on adjoint des simples pilés[19][17].
La gangrène est également traitée par le nettoyage des plaies au vin bouilli et l'usage d'asticots[19][17].
Pour limiter la propagation de la léprose, il est préconisé de baigner les membres infectés et de les frictionner avec du vinaigre[27].
Les fièvres sont combattues par l'administration de potage bouillant à l'ail et de lait de pavot pour atténuer douleurs et tremblements et favoriser ainsi le repos du malade. Des herbes médicinales broyées pour être mélangées aux liquides peuvent également être prescrites pour faire tomber la fièvre. Le « mauvais sang » est soutiré par des sangsues et on les utilise également pour enrayer les poussées de température[28][17][29].
Les mestres enseignent le diagnostic de certaines maladies tel que le diabète sucré[N 9] en goûtant les urines, ce qui permet de mettre en évidence une éventuelle glycosurie[N 10][30]. Les mestres savent aussi prévenir les anémies par carence martiale et le scorbut[N 11], survenant notamment durant les longs hivers par manque de produits frais, par un régime comprenant des agrumes, source de vitamine C et de la viande fraîche, riche en fer[31][32].
Dans les maisons nobles qu'ils servent, les mestres s'occupent des accouchements[33]. Ils savent également confectionner des contraceptifs et des abortifs tels que le thé de lune[34].
Les patients en état de faiblesse se voient administrer une potion comprenant de la réglisse macérant dans le vinaigre, avec du miel et des clous de girofle[35].
Les connaissances anatomiques des mestres leur permettent de manipuler et remettre sommairement en place les os et articulations[29].
Les membres des patients affectés de la goutte sont apaisés en étant enroulés dans des bandes de lin imbibées de lotions calmantes[36]
Les infections pulmonaires sont traitées à l'aide de cataplasmes brûlants posés sur la poitrine[37].
Les mestres utilisent encore de nombreuses autres herbes et substances : baume à la moutarde, poudre d'ail, chanvrine, cuivre-roi[25] et jus de poivre, utilisé notamment comme purgatif[11].
Limites
La médecine des mestres n'est pas exempte d'erreurs de jugement, et ce malgré leurs connaissances et leur expérience. Ainsi, quand Urrigon Greyjoy perdit les doigts d'une main lors du jeu de la danse du doigt, le mestre de lord Quellon Greyjoy se fit fort de les recoudre. Malgré les emplâtres et les potions, cette opération entraîna une gangrène qui fut fatale au patient[4].
Médecine populaire
Bien que le peuple n'ait pas accès directement aux services des mestres qui restent subordonnés aux maisons nobles, on compte de nombreux guérisseurs et sages-femmes ayant des connaissances en herboristerie et en obstétrique[38], capables de délivrer des soins ou d'assister les naissances[39]. Ainsi, l'utilisation du thé de chanvrine semble assez répandue dans les campagnes[40]. Un bouillon composé de lait, d'herbes et de bière est censé accroître la fertilité[41]. Il est également d’usage d’ingérer du vin chaud en cas de problèmes pulmonaires, celui-ci étant réputé aussi efficace qu'un cataplasme[37]. De plus, les novices de la Citadelle n'ayant pu accéder à la condition de mestre mais possédant des connaissances suffisantes en médecine sont à même d'officier parmi le petit peuple[30].
Les Fer-nés
Chez les Fer-nés, l'usage des mestres n'est pas encore généralisé dans les maisons nobles. En effet, les plus traditionalistes voient d'un mauvais œil cette introduction des mœurs du continent, même s'ils peuvent reconnaître aux mestres une certaine utilité[18]. De plus, l'Antique Voie voudrait que les blessures ne soient traitées qu'à l'aide du sel de la mer et du feu[4], la culture fer-née ne s'embarrassant pas outre mesure des cicatrices gagnées au combat, qui sont plutôt arborées avec fierté. En revanche, le thé de lune est connu et utilisé[42].
Au-delà du Mur
La médecine des sauvageons d'au-delà du Mur est assez proche de celle traditionnelle du petit peuple des campagnes des Sept Couronnes. Elle est pratiquée par des sorcières guérisseuses[43][5], dotées de connaissances en herboristerie et obstétrique, assistant les femmes lors des accouchements[44]. Les sauvageons semblent utiliser communément les infusions du type du thé de lune comme contraceptif[45]. Les guérisseuses affichent des opinions contradictoires avec celles des mestres, notamment au sujet de la léprose qu'elles pensent incurables, et ce, quel que soit l’âge où la maladie a été contractée. La coutume sauvageonne qui veut qu'un enfant ne soit nommé qu'à sa seconde année révolue témoigne probablement du fort taux de mortalité infantile au-delà du Mur[46][5].
L'Orient
Les cités libres
Les cités libres semblent bénéficier de leurs propres ordres de guérisseurs. Ainsi, à Braavos, les guérisseurs de la Maison des Mains Rouges prodiguent contre rémunération des soins à domicile. Ils connaissent et emploient de nombreux onguents, potions, infusions, teintures médicinales, cataplasmes et venins. Ils pratiquent aussi des purges et la pose de sangsues[47]. Esclavage oblige, les Volantains sont passés maîtres dans l'art du tatouage, mais ils savent aussi les effacer, au prix de petites cicatrices toujours visibles[48]. Les prêtres rouges connaissent quant à eux des rituels de guérison leur permettant de traiter des blessures très infectées et mettant la vie du malade en danger[18].
Les Dothrakhis
Le peuple des Dothrakis possède deux types de guérisseurs présents dans les khalasars : des femmes stériles, dites femmes-aux-herbes, qui confectionnent les potions et assistent les malades par des incantations, et des esclaves eunuques qui s'occupent des opérations relevant de la chirurgie[49]. Les guérisseuses pratiquent des sortilèges d'herbe, de grain et de cheval[50]. Elles confectionnent des emplâtres avec des feuilles de figuier et utilisent une boue bleue pour cicatriser les plaies. Pour calmer les douleurs, elles emploient du vin opiacé. Comme les épouses divines, les guérisseurs des Dothrakis pensent que le feu a d'immenses vertus curatives[49].
Les Lhazaréens
Dans la société pastorale des Lhazaréens, il semble que les prêtresses du Pâtre Suprême (les épouses divines) soient chargées de l'essentiel des tâches médicinales. Des incantations et des sorts sont employés afin d'obtenir les faveurs du dieu. Les prêtresses procèdent généralement dans leurs temples, instruments et onguents y étant réputés plus efficaces. La pharmacopée comprend des baumes et des fumigations réalisés à partir de baies, de racines et de feuilles. Certainement dans un souci d'asepsie, des feuilles sont brûlées dans un brasero avant que d'entamer les soins, qui sont souvent accompagnés de prières et de chants. La désinfection des plaies profondes est faite avec du vin bouilli, elles sont ensuite pansées avec un emplâtre de feuilles humides ou enduites d'un baume verdâtre avant que de reployer la peau dessus. La chair est bridée à l'aide d'une aiguille d’argent et de fil de soie ; elle peut être recouverte d'un onguent pourpre et tapissée de feuilles de cosse-foc et de ne-pue-pas avant d'être enserrée dans un bandage en peau d’agneau. Les prêtresses conseillent aux blessés de réciter certaines prières et de garder les pansements dix jours malgré les démangeaisons et les brûlures. Celles-ci sont nécessaires car le feu possède, selon les guérisseuses, d'immenses vertus curatives. Il est également préconisé de ne boire ni vin ni lait de pavot durant cette période afin que le corps conserve sa vigueur pour combattre les esprits putrides[50][49].
Les Jogos Nhai
Chez les Jogos Nhai, c'est également un ordre de prêtresses, les Chantelunes, qui assure les fonctions de guérisseuses. Elles sont notamment reconnues pour leurs chants de parturition qui aident les accouchées[50][51].
Les Meereeniens
Exclusivement pratiquée par des femmes, la médecine à Meereen est l’apanage d'un ordre des prêtresses des dieux ghiscaris, les Grâces Bleues. Elles officient dans le Temple des Grâces[52]. Dans le reste du Pays de Ghis, les hommes peuvent faire fonction de guérisseurs ; ils préconisent l'air frais et l'eau en abondance lorsque le malade est atteint de caquesangue[53].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- ↑ bloody flux en version originale, correspondant à la dysenterie (cf. dysenterie sur fr.wikipedia.org).
- ↑ Cf. goutte sur fr.wikipedia.org.
- ↑ Entendue comme la syphilis (cf. : syphilis sur fr.wikipedia.org).
- ↑ greyscale en version originale, maladie n'ayant a priori pas d'équivalence dans notre monde mais dont les symptômes évoquent la lèpre lépromateuse (cf. lèpre sur fr.wikipedia.org).
- ↑ Redspot en version originale, qui correspond certainement à la varicelle (cf. varicelle sur fr.wikipedia.org).
- ↑ Grey plague en version originale, plague se traduisant par peste. Cependant, au Moyen Âge le terme « peste » est un nom générique pour toutes les épidémies majeures sans qu'il y ait nécessairement de lien avec la peste (cf. peste sur fr.wikipedia.org).
- ↑ Wasting illness en V.O., pouvant se traduire par « cachexie », syndrome d'affaiblissement et d'amaigrissement extrêmes amenant à la mort, et dont les causes sont diverses (cf. Cachexie sur fr.wikipedia.org).
- ↑ Cf asticot sur fr.wikipedia.org.
- ↑ Cf. sucré sur fr.wikipedia.org.
- ↑ Cf. glycosurie sur fr.wikipedia.org et A Feast for Crows, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ Cf. scorbut sur fr.wikipedia.org.
Références
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 58, Daenerys.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 07, Jon.
- ↑ 3,0 et 3,1 A Clash of Kings, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ 4,0, 4,1, 4,2 et 4,3 A Feast for Crows, Chapitre 02, Le Prophète.
- ↑ 5,0, 5,1 et 5,2 A Dance with Dragons, Chapitre 54, Jon.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 22, Le Faiseur de Reines.
- ↑ L'Épée Lige.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 09, Jaime.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 26, Tyrion.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 67, Tyrion.
- ↑ 11,0 et 11,1 A Game of Thrones, Chapitre 26, Eddard.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 13, Cersei.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 06, Samwell.
- ↑ 14,0 et 14,1 A Game of Thrones, Chapitre 33, Arya.
- ↑ 15,0 et 15,1 A Game of Thrones, Chapitre 67, Bran.
- ↑ 16,0 et 16,1 A Storm of Swords, Chapitre 75, Arya.
- ↑ 17,0, 17,1, 17,2, 17,3, 17,4, 17,5 et 17,6 A Storm of Swords, Chapitre 32, Jaime.
- ↑ 18,0, 18,1, 18,2 et 18,3 A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer.
- ↑ 19,0, 19,1, 19,2 et 19,3 A Clash of Kings, Chapitre 68, Tyrion.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 40, Cersei.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 40, Eddard.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 46, Eddard.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 03, Le Capitaine des Gardes.
- ↑ 25,0 et 25,1 A Storm of Swords, Chapitre 34, Samwell.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 18, Arya.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 62, Le griffon ressuscité.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 26, Davos.
- ↑ 29,0 et 29,1 A Feast for Crows, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ 30,0 et 30,1 A Feast for Crows, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 71, Jon.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 18, Jon.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 07, Catelyn.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 81, Sansa.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 38, Jaime.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 03, Le Capitaine des Gardes.
- ↑ 37,0 et 37,1 A Storm of Swords, Chapitre 11, Davos.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 37, Cersei.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 14, Arya.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 23, Arya.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 21, Catelyn.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 27, L'épouse rebelle.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 08, Jon.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 74, Jon.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 16, Jon.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 76, Samwell.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 27, Samwell.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 28, Tyrion.
- ↑ 49,0, 49,1 et 49,2 A Game of Thrones, Chapitre 65, Daenerys.
- ↑ 50,0, 50,1 et 50,2 A Game of Thrones, Chapitre 62, Daenerys.
- ↑ Les origines de la saga, Les plaines des Jogos Nhai.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 56, Le garde de la reine.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 58, Tyrion.