Condition féminine : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
Aller à : navigation, rechercher
(Généralités)
(Généralités)
Ligne 15 : Ligne 15 :
 
Le mariage peut leur être imposé par leur père ou par leur suzerain légitime, laissant peu de place aux sentiments et aux espoirs personnels des femmes<ref name="tss">''[[L'Épée Lige]]''.</ref><ref name="acok,c17">[[A Clash of Kings, Chapitre 17, Bran]].</ref>. Toutefois, des exemples de femme ayant accédé à des responsabilités importantes existent, même s'ils ne sont pas la norme<ref group=N>Voir notamment la position de lady [[Maege Mormont]] et de ses filles qui ne semble pas soulever d'objection dans le [[Nord]], le rôle de la [[reine des Sept Couronnes|reine]] [[Alysanne Targaryen]] qui conseillait ouvertement son [[Jaehaerys I Targaryen|époux]], la position de la princesse [[Rhaenyra Targaryen]] qui fut longtemps associée aux conseils de son père [[Viserys I Targaryen]], ainsi que la princesse [[Elaena Targaryen]] qui joua un rôle important dans la conduite des affaires des [[Sept Couronnes]] sous [[Daeron II Targaryen]].</ref>.
 
Le mariage peut leur être imposé par leur père ou par leur suzerain légitime, laissant peu de place aux sentiments et aux espoirs personnels des femmes<ref name="tss">''[[L'Épée Lige]]''.</ref><ref name="acok,c17">[[A Clash of Kings, Chapitre 17, Bran]].</ref>. Toutefois, des exemples de femme ayant accédé à des responsabilités importantes existent, même s'ils ne sont pas la norme<ref group=N>Voir notamment la position de lady [[Maege Mormont]] et de ses filles qui ne semble pas soulever d'objection dans le [[Nord]], le rôle de la [[reine des Sept Couronnes|reine]] [[Alysanne Targaryen]] qui conseillait ouvertement son [[Jaehaerys I Targaryen|époux]], la position de la princesse [[Rhaenyra Targaryen]] qui fut longtemps associée aux conseils de son père [[Viserys I Targaryen]], ainsi que la princesse [[Elaena Targaryen]] qui joua un rôle important dans la conduite des affaires des [[Sept Couronnes]] sous [[Daeron II Targaryen]].</ref>.
  
La [[religion des Sept]] peut revêtir des aspects misogynes, certains religieux faisant de la femme un être impur, manipulateur et dépravé, n'hésitant pas à jouer de ses charmes pour soumettre les hommes. Trois aspects de la divinité sont toutefois féminins : la [[Mère d'en-Haut|Mère]], la [[Jouvencelle]] et l'[[Aïeule]]. Au-delà de leur caractère sacré, elles sont un reflet de la place dévolue aux femmes dans la société [[ouestrienne]]<ref name="adwd,c55">[[A Dance with Dragons, Chapitre 55, Cersei]].</ref>
+
La [[religion des Sept]] peut revêtir des aspects misogynes, certains religieux faisant de la femme un être impur, manipulateur et dépravé, n'hésitant pas à jouer de ses charmes pour soumettre les hommes. Trois aspects de la divinité sont toutefois féminins : la [[Mère d'En-Haut|Mère]], la [[Jouvencelle]] et l'[[Aïeule]]. Au-delà de leur caractère sacré, elles sont un reflet de la place dévolue aux femmes dans la société [[ouestrienne]]<ref name="adwd,c55">[[A Dance with Dragons, Chapitre 55, Cersei]].</ref>
  
 
==== Exception dornienne ====
 
==== Exception dornienne ====

Version du 29 juin 2019 à 23:57

La condition féminine[N 1] dans le monde connu varie en fonction des lieux et des cultures.

A Westeros

Dans les Sept Couronnes

Généralités

Dans la société féodale des Sept Couronnes, le rôle de la femme dépend entre autre de sa condition sociale. Chez les roturiers, les femmes peuvent occuper des positions équivalentes à celles des hommes dans plusieurs domaines. Elles peuvent notamment posséder et tenir des auberges[1] ou des établissement de plaisir[2][3].

Selon leur personnalité, elles peuvent très bien imposer leurs vues à leur mari[4]. D'une certaine manière, le rôle des femmes dans la noblesse peut sembler plus effacé. Si elles bénéficient généralement d'une éducation soignée, généralement prodiguée par une septa[5], celle-ci les destine à des tâches d'intendance de la maisonnée de leur futur époux. En effet, la condition des jeunes filles de la noblesse est bien souvent de permettre une alliance matrimoniale avantageuse à leur maison[6][7][8]. Cependant, elle peuvent exceptionnellement obtenir des positions importantes.

Le mariage peut leur être imposé par leur père ou par leur suzerain légitime, laissant peu de place aux sentiments et aux espoirs personnels des femmes[10][13]. Toutefois, des exemples de femme ayant accédé à des responsabilités importantes existent, même s'ils ne sont pas la norme[N 2].

La religion des Sept peut revêtir des aspects misogynes, certains religieux faisant de la femme un être impur, manipulateur et dépravé, n'hésitant pas à jouer de ses charmes pour soumettre les hommes. Trois aspects de la divinité sont toutefois féminins : la Mère, la Jouvencelle et l'Aïeule. Au-delà de leur caractère sacré, elles sont un reflet de la place dévolue aux femmes dans la société ouestrienne[14]

Exception dornienne

Au-delà du Mur

En Orient

Dans les cités libres

A Volantis

Les triarques, dirigeants de la cité libre de Volantis, sont élus par tous les propriétaires terriens de la ville, hommes et femmes[15]. Autrefois, certains triarques, comme Trianna, étaient des femmes. Appartenant à la faction des Éléphants, ce sont elles qui ont mis fin au Siècle de Sang. Depuis, aucune femme n'a plus accédé à ce mandat[16].

Chez les Dothrakis

À première vue, la condition des femmes chez les Dothrakis pourrait sembler très mauvaise. Elles sont en effet reléguées à un rôle d'arrière-plan dans les khalasars et ne sont considérées que comme des biens lors des conflits entre différents khals[17]. En effet, le mode de vie guerrier des Dothrakis laisse peu de place aux femmes en dehors de leur rôle de génitrice, ce qui est illustré par la cession des armes rituelles à son époux par la future khaleesi lors de son mariage avec un khal[18]. Cependant, le cœur de la vie spirituelle des Dothrakis est représenté par le dosh khaleen, une assemblée d'anciennes khaleesis qui représente une autorité indiscutable à Vaes Dothrak où elles ont préséance sur les hommes[19].

A Qarth

Dans le Pays de Ghis

La vie des femmes du Pays de Ghis est sensiblement différente de celle des Ouestriennes. En effet, elles sont voilées[20] et leurs époux les considèrent comme un bien à protéger : regarder une femme noble équivaut à attenter à son honneur. C'est un affront qui ne peut être lavé que par des châtiments tels qu'arracher le foie de celui qui a « violé des yeux » cette femme[21].

Ailleurs dans le monde

Dans les îles d'Été

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Dans Le Trône de Fer, George R. R. Martin utilise de nombreux personnages féminins qui sont dotés de chapitres dans lesquels l'univers et l'intrigue sont vus à travers leurs yeux (notamment lady Catelyn Stark et ses deux filles Sansa et Arya, la princesse Daenerys Targaryen, la reine Cersei Lannister et Brienne de Torth pour les principaux, mais aussi Asha Greyjoy et Arianne Martell). La plupart de ces femmes sont en opposition avec une société patriarcale dans laquelle elles cherchent à trouver leur place (cf. entre autres A Game of Thrones, Chapitre 56, Catelyn ; A Clash of Kings, Chapitre 61, Sansa ; A Storm of Swords, Chapitre 20, Tyrion ; A Feast for Crows, Chapitre 08, Cersei ; A Feast for Crows, Chapitre 15, Brienne ; A Feast for Crows, Chapitre 20, Le Noyé ; A Feast for Crows, Chapitre 41, La princesse en la Tour), ce qui fait de la condition féminine un thème majeur de l’œuvre, qu'on retrouve également dans les nouvelles, en particulier dans L'Épée Lige.
  2. Voir notamment la position de lady Maege Mormont et de ses filles qui ne semble pas soulever d'objection dans le Nord, le rôle de la reine Alysanne Targaryen qui conseillait ouvertement son époux, la position de la princesse Rhaenyra Targaryen qui fut longtemps associée aux conseils de son père Viserys I Targaryen, ainsi que la princesse Elaena Targaryen qui joua un rôle important dans la conduite des affaires des Sept Couronnes sous Daeron II Targaryen.

Références