Lucas Herpivoie

De La Garde de Nuit
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Lucas Herpivoie
Identité
V.O. Lucas Harroway
Statut
Rang lord
Titres seigneur de la maison Herpivoie
sire de Harrenhal et de Lord Herpivoie-Ville
Main du Roi (43)
Décès 44[N 1]
Famille
Enfants Alys Herpivoie
Jeyne Herpivoie
Hanna Herpivoie
des fils
Blasons
Lord Lucas dirigeait la maison Herpivoie
Main du Roi
◄ septon Murmison Edwell Celtigar
Sire de Harrenhal
Gargon Qoherys Walton Tourelles

Lucas Herpivoie était le seigneur de la maison Herpivoie. Il devint lord d'Harrenhal à la mort de lord Gargon Qoherys[1]. Beau-père et Main du Roi Maegor Ier Targaryen, la disgrâce de sa fille Alys auprès du roi entraîna la disgrâce et l'extinction de toute sa maison.

Histoire[modifier]

Lord Lucas Herpivoie reçoit Harrenhal et ses vastes domaines, suite à la mort de Gargon Qoherys et à l'extinction de la maison Qoherys en l'an 37. Il est notamment le suzerain de Lord Herpivoie-Ville, qui est peut-être (re)nommée en son honneur.

En l'an 39, sa fille Alys devient la seconde épouse du prince de Peyredragon, Maegor Targaryen, alors que sa première femme, Ceryse Hightower, est toujours vivante. La bigamie de Maegor crée un scandale, qui oblige le roi des Sept Couronnes, Aenys Ier Targaryen, à l'exiler en Essos. Celui-ci quitte les Sept Couronnes et part pour Pentos avec Alys.

En l'an 42, le décès d'Aenys Ier et la guerre de la Foi permettent à Maegor de revenir et de s'imposer comme nouveau roi des Sept Couronnes. L'année suivante, il nomme Lucas Herpivoie Main du Roi, mais il semble ne pas prendre une grande part dans le gouvernement des Sept Couronnes[N 2]. La même année, Aegon Targaryen, neveu de Maegor, fait valoir ses prétentions au Trône de Fer et rassemble une armée d'Ouestiens et de seigneurs riverains. Lord Lucas convoque le ban d'Harrenhal sur l'ordre de son roi. Joignant ses forces à celles des Tully, il marche vers le sud et participe à la bataille sous l'Œildieu.

En l'an 44, sa fille Alys accouche avant terme d'un enfant mort-né et monstrueux, qui plonge Maegor dans une rage noire. La reine Tyanna de la Tour, maîtresse des chuchoteurs, accuse alors Alys et son père de trahison : elle prétend que chaque fois que Maegor découchait du lit d'Alys, lord Lucas faisait venir des hommes dans le lit de sa fille, afin de s'assurer qu'elle tomberait bien enceinte et donnerait un fils à Maegor. Tyanna lui transmet une liste de vingt noms, des hommes choisis par Lucas Herpivoie car ils avaient déjà engendrés plusieurs enfants. Maegor fait torturé les vingt hommes, et selon Gyldayn, dix-huit d'entre eux avouent avoir eu des relations adultères avec la reine. Un père de douze enfants a toujours l'or que lui avait donné lord Lucas.

Ni la reine, ni son père n'ont été mis au courant des accusations de Tyanna ou des tortures des amants. Ils sont surpris par la Garde Royale. Lord Lucas inspecte la tour de la Main, lorsqu'il est précipité du haut de la tour. Le roi Maegor organise le massacre de tous les membres de la maison Herpivoie.

Une fois la maison éteinte, Maegor organise un terrible combat à Lord Herpivoie-Ville, où vingt-trois chevaliers s'affrontent, le roi ayant décrété qu'Harrenhal irait au plus fort d'entre eux. Ser Walton Tourelles remporte le combat et la forteresse, mais il meurt des suites de ses blessures dans la nuit. Son fils aîné hérite du château, mais Lord Herpivoie-Ville est donnée à lord Alton Beurpuits et la plupart des domaines dépendants d'Harrenhal sont cédés à lord Darnold Darry[2].

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. La première édition en version originale (qui est reprise dans la version française) des Origines de la saga mentionne l'an 48, ce qui est une erreur. Un correctif a été apporté dans les éditions originales suivantes (cf. fil de discussion "(TWOIAF Spoilers) Inconsistency or Intentional?" sur http://asoiaf.westeros.org).
  2. Les rumeurs de l'époque prétendent que les décisions de Maegor sont largement influencées par ses trois reines : sa mère, Visenya Targaryen, et ses deux épouses, Alys Herpivoie et Tyanna de la Tour (cf. Les Fils du Dragon).

Références[modifier]