Vivesaigues : Différence entre versions
(Page créée avec « '''V.O.''' : ''Riverrun'' La forteresse de Vivesaigues<ref group=N>Dans les premiers volumes en version française, ce nom n'est pas toujours traduit et est présent... ») |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | + | {{Infobox | |
+ | |bordure =000000 | ||
+ | |fond =FFFFFF | ||
+ | |police =FFFFFF | ||
+ | |bandeau =47ad68 | ||
+ | |nom = Vivesaigues | ||
+ | |lieu en v.o. = ''Riverrun'' | ||
+ | |nature = forteresse | ||
+ | |legloc = | ||
+ | |localisation = [[Fichier:mm_vivesaigues.jpg]] | ||
+ | |blason = [[Image:Blason-tully-2014-v01-128px.png|Vivesaigues est le fief de la maison Tully]] | ||
+ | }} | ||
La forteresse de [[Vivesaigues]]<ref group=N>Dans les premiers volumes en version française, ce nom n'est pas toujours traduit et est présent sous la forme ''Riverrun''.</ref>, demeure ancestrale de la [[maison Tully]], est située dans le [[Conflans]], au confluent de la [[Ruffurque]] et de la [[Culbute]]. Ses murs tombent à pic sur l’eau, et les vigies bénéficient depuis les hauts remparts de grès d’une vue imprenable sur des lieues à la ronde. | La forteresse de [[Vivesaigues]]<ref group=N>Dans les premiers volumes en version française, ce nom n'est pas toujours traduit et est présent sous la forme ''Riverrun''.</ref>, demeure ancestrale de la [[maison Tully]], est située dans le [[Conflans]], au confluent de la [[Ruffurque]] et de la [[Culbute]]. Ses murs tombent à pic sur l’eau, et les vigies bénéficient depuis les hauts remparts de grès d’une vue imprenable sur des lieues à la ronde. |
Version du 21 février 2018 à 21:56
|
La forteresse de Vivesaigues[N 1], demeure ancestrale de la maison Tully, est située dans le Conflans, au confluent de la Ruffurque et de la Culbute. Ses murs tombent à pic sur l’eau, et les vigies bénéficient depuis les hauts remparts de grès d’une vue imprenable sur des lieues à la ronde.
Sommaire
Description
Architecture
De forme triangulaire, le château fut édifié de façon classique avec une tour à chaque angle. Parmi celles-ci figure la tour d'Abée[N 2], d’une masse impressionnante et recouverte sur ses flancs de lierres noueux. Un autre édifice remarquable est la tour d'Aigues, au bas de laquelle s’ouvre une grande arche évasée de grès rouge, appelée la porte d'Eau, par laquelle les embarcations peuvent pénétrer dans Vivesaigues, à la condition toutefois de franchir la pesante herse qui barre l’entrée. L’escalier d’eau permet alors de rejoindre la courtine inférieure[N 3][1].
La porte de la Rivière donne, via un pont-levis, sur la courtine supérieure. On accède ainsi aux jardins du bois sacré, aux airs riants, où de grands rubecs et de vastes ormes centenaires dispensent une ombre diaprée et se courbent devant l’arbre-cœur à face mélancolique. Ce havre de paix respire la menthe, qui y pousse à foison, et le parfum épicé des fleurs[2]. Le septuaire abrite sept sculptures de grès polychrome surmontées de marbre peint représentant les Sept. Non loin de celui-ci, la forteresse abrite également une brasserie[3].
Le donjon de la forteresse, lui aussi triangulaire, forme le sommet du triangle au confluent des deux rivières. Il abrite la grande salle, une salle d’audiences privée au-dessus[4], et les appartements du seigneur de la maison Tully. Au niveau inférieur de ces appartements, la loggia donne accès à la terrasse, grand balcon triangulaire de grès qui saillit à l’est au-dessus des flots du confluent[5]. Au niveau supérieur se trouve la chambre seigneuriale. Y trône un immense lit à baldaquin et à colonnes sculptées en forme de truites au bond[6].
Particularité
La particularité de Vivesaigues réside en sa position. La Ruffurque et la Culbute dessinent les côtés d’un triangle et une vanne en amont peut transformer, une fois ouverte, le troisième côté en une large douve et la forteresse en île. Tout assaillant qui voudrait alors faire le siège du château se voit contraint de scinder ses forces en trois camps afin de contrôler les communications et l’approvisionnement. Il affaiblit de fait sa position d’assiégeant, car aucun pont ne permet à l’un des camps de soutenir l’autre en cas d’attaque extérieure[N 4][7].
Vivesaigues dans la saga
Dans AGOT
Après avoir capturé ser Edmure Tully et défait son armée devant la forteresse lors de la bataille de Vivesaigues[8], ser Jaime Lannister assiège Vivesaigues, dans laquelle lord Tytos Nerbosc s'est retranché. La configuration du site l'oblige à séparer son armée en trois camps pour mener ce siège. Après la bataille du Bois-aux-Murmures et la capture de ser Jaime par Robb Stark, le siège est levé grâce à une attaque-surprise de ce dernier, lors de la bataille des Camps[7].
C'est dans la grande salle de Vivesaigues que Robb Stark, seigneur de Winterfell, est proclamé roi du Nord par les seigneurs du Nord et du Conflans[5].
Vivesaigues accueille plusieurs prisonniers capturés au Bois-aux-Murmures : ser Jaime et ses cousins ser Cleos Frey, Willem Lannister et Tion Frey[9].
Dans ASOS
À l'issue de la campagne des terres de l'Ouest, le roi Robb s'en revient à Vivesaigues avec son armée et sa nouvelle reine, lady Jeyne Ouestrelin[4]. Après l'assassinat de Willem Lannister et Tion Frey dans leurs cellules, le roi Robb fait pendre les assassins, sauf lord Rickard Karstark, qu'il décapite lui-même dans le bois sacré[10]. Après les Noces Pourpres, Vivesaigues, dont ser Brynden Tully a été nommé commandant, est à nouveau assiégée par les forces des maisons Frey et Lannister sous le commandement de ser Daven Lannister.
Dans AFFC
Après s'être éternisé du fait des dissensions entre les assiégeants et de l'incompétence de ser Ryman Frey, le siège est levé par l'intervention de ser Jaime Lannister qui libère Edmure Tully contre la reddition de la forteresse. Cette dernière devient alors le siège de Emmon Frey[11]
Notes et références
Notes
- ↑ Dans les premiers volumes en version française, ce nom n'est pas toujours traduit et est présent sous la forme Riverrun.
- ↑ The Wheel Tower en version originale, l'abée désignant l'ouverture d'un moulin qui conduit l'eau à la roue à aube (cf. abée sur fr.wikipedia.org).
- ↑ C’est sur ces marches que s’acheva le duel entre Brandon Stark et Petyr Baelish pour l’amour de Catelyn Tully (A Game of Thrones, Chapitre 41, Catelyn).
- ↑ Voir la bataille des Camps pour une application concrète (cf. A Game of Thrones, Chapitre 70, Tyrion).
Références
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 41, Catelyn.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 03, Catelyn.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 46, Catelyn.
- ↑ 4,0 et 4,1 A Storm of Swords, Chapitre 15, Catelyn.
- ↑ 5,0 et 5,1 A Game of Thrones, Chapitre 72, Catelyn.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 03, Catelyn.
- ↑ 7,0 et 7,1 A Game of Thrones, Chapitre 70, Tyrion.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 57, Tyrion.
- ↑ Appendices ASOS.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 21, Catelyn.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 45, Jaime.