Prise de la Griffonnière
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La prise de la Griffonnière prend place au début de la campagne du prétendu Aegon Targaryen à Westeros[1].
Contexte[modifier]
Ser Ronnet Connington étant parti guerroyer dans le Conflans pour le roi Tommen, la garnison du château s'en trouve réduite.
Environ un quart des quatre mille cinq cents hommes de la Compagnie Dorée débarqués au cap de l'Ire se mettent aussitôt en route vers La Griffonnière sous les ordres de lord Jon Connington, Balaq le Noir commandant les deux cents archers et ser Franklyn Flowers les hommes d'armes[1].
Déroulement[modifier]
Les archers de Balaq le Noir reçoivent l'ordre d'abattre tout corbeau qui quitterait la tour du mestre. Grâce au couvert des arbres, les hommes d'armes de ser Franklyn Flowers peuvent approcher leur bélier des portes du châtelet défendant La Griffonnière jusqu'à une vingtaine de pas sans être repérés. En deux coups, les portes (fermées, mais non barrées) sont défoncées, et deux hommes d'armes abattus par les archers. Lorsque l'alarme retentit enfin, les grappins des assaillants sont déjà lancés sur les murs de l'enceinte principale. La place est rapidement prise, les attaquants n'ayant perdu que quatre hommes. Les survivants de la garnison sont également au nombre de quatre, un vieux sergent et trois novices[1].
Conséquences[modifier]
Grâce à ce coup de main, lord Jon Connington a d'abord la satisfaction morale de revenir dans le château de ses ancêtres. Il compte d'ailleurs tromper le plus longtemps possible le Trône de Fer sur ses véritables intentions en se présentant comme un seigneur injustement exilé et réclamant la restitution de ses biens au roi. La Compagnie Dorée dispose d'une première place-forte (avec Vertepierre, également enlevée par surprise). Elle dispose d'otages : Raymund et Alynne Connington, le frère et la sœur de ser Ronnet, et le bâtard de ce dernier, Ronald Storm. Enfin, les documents trouvés dans la tour du mestre (dont l'occupant a été défenestré à la fin de l'assaut) fournissent à lord Connington des renseignements précieux sur la situation interne des Sept Couronnes. Mais il a conscience (et le prince Aegon Targaryen, qui l'a rejoint quatre jours plus tard, également) que La Griffonnière ne peut suffire à asseoir les prétentions du nouvel arrivant, et à susciter des ralliements décisifs. La prochaine étape devra être la prise d'Accalmie[1].