Bataille de la Fourche de la Néra
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La bataille de la Fourche de la Néra est la seconde bataille rangée de la Guerre de la Foi[1].
Sommaire
Contexte
Depuis plusieurs années, la Foi reproche aux Targaryen leurs mœurs, héritées des Valyriens[N 1]. En l'an 41, un conflit éclate, les fidèles de la religion des Sept entrant en rébellion ouverte contre l'autorité du roi des Sept Couronnes Aenys Ier Targaryen[2][3].
- Voir article détaillé : Guerre de la Foi.
En l'an 42, Aenys Ier meurt, et son demi-frère Maegor Targaryen se proclame roi[1][3]. Il se rend à Port-Réal où il affronte, au cours d'un jugement des Sept, les Fils du Guerrier de la Foi Militante, pour déterminer si les dieux l'estiment légitime à régner[3].
- Voir article détaillé : Jugement des Sept de Maegor.
Maegor en sort vainqueur, obligeant les Fils du Guerrier à le reconnaître comme roi. Après une convalescence de vingt-neuf jours, Maegor monte son dragon Balerion et incendie le Septuaire du Souvenir, où se trouvaient tous les Fils du Guerrier[1]. Il déclare ensuite hors-la-loi les ordres de la Foi Militante après leur avoir ordonné de déposer les armes. Le Grand Septon répond par un appel aux seigneurs et chevaliers pour protéger la Foi et renverser ce nouveau roi[3].
Préparation
Répondant à l'appel, les Pauvres Compagnons de ser Horys Hill marchent depuis l'ouest en direction de Port-Réal. Ils comptent presque treize mille hommes, bientôt rejoints par deux cents Fils du Guerrier montés, venus de Pierremoûtier. Une douzaine de seigneurs rebelles répondent également à l'appel du Grand Septon, surnommés les pieux seigneurs. Menés par lord Rupert Fallières, ils ont levé des troupes et entraîné à leur suite leurs chevaliers de maison. Ces seigneurs sont :
- lord Rupert Fallières ;
- ser Lyonel Lorch ;
- ser Alyn Terrique ;
- lord Tristifer Van ;
- lord Jon Lychester ;
- d'autres puissants chevaliers.
En tout, leur armée compte vingt mille hommes quand ils arrivent à la Fourche de la Néra, où ils rencontrent l'armée royale.
Le roi Maegor Ier Targaryen mène une armée équivalente en nombre, mais dotée d'un puissant contingent d'archers et d'une cavalerie lourde deux fois plus importante. Lui-même est monté sur son dragon, Balerion.
Déroulement
La bataille est violente. Bien que partiellement étouffées par un orage, les flammes de Balerion font des ravages parmi les fidèles de la Foi. A leur tête, lord Rupert Fallières tue deux chevaliers de la Garde Royale, avant d'être lui-même abattu par lord Mouton de Viergétang. Le loyaliste Jon Verraz, aveuglé par un coup d'épée au début de la bataille, parvient à mener une charge qui brise les rangs des rebelles. À la fin de la journée, les Pauvres Compagnons s'enfuient.
Conséquences
Cette bataille est la seconde remportée par Maegor Targaryen, après la bataille du Pont-de-Pierre. Les deux ordres de la Foi Militante n'ont plus assez d'hommes pour s'opposer à lui sur un champ de bataille. La légitimité de Maegor Targaryen sur le Trône de Fer est renforcée, mais elle est toujours contestée, aussi bien par son neveu, Aegon, que par les fidèles de la Foi[3].
Notes et références
Notes
- ↑ Les Valyriens pratiquaient des mariages incestueux entre frères et sœurs, oncles et nièces, tantes et neveux ou cousins et cousines. Ces unions étaient très nombreuses, car elles permettaient soi-disant de garder le « sang de dragon » pur. La polygamie était également autorisée, bien que plus rare (cf. Les Fils du Dragon). On peut aussi supposer que ces mariages incestueux permettaient à l'époque d'éviter de disperser les dragons et le patrimoine de chaque famille de Seigneur Dragon entre de trop nombreux cousins.
A Westeros en revanche, la Foi des Sept considérait la polygamie et l'inceste comme des péchés contre-nature. Les enfants qui naissaient de telles unions étaient vus comme des bâtards et des abominations (cf. Les Fils du Dragon).
Références
- ↑ 1,0, 1,1 et 1,2 Les origines de la saga, Maegor I.
- ↑ Les origines de la saga, Aenys I.
- ↑ 3,0, 3,1, 3,2, 3,3 et 3,4 Les Fils du Dragon.
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