Gosier
| |||||||||||||||||||||||||||||||
Le Gosier (ou le Goulet[N 1]) désigne le bras de mer séparant la presqu'île de Claquepince du Bec de Massey. Il relie la baie de la Néra au détroit. Les îles de Lamarck et de Peyredragon sont situées dans le Gosier[1].
Sommaire
Histoire
D'après les légendes familiales, les Velaryon se seraient installés dans le Gosier bien avant les Targaryen. Ils préfèrent s'installer dans l'île basse et fertile de Lamarck, plutôt que sur l’île rocheuse et volcanique de Peyredragon[2]. Trois cents ans avant la Conquête, les Valyriens établissent un avant-poste sur celle-ci[3].
Pendant le siècle qui précède la Conquête, les Targaryen de Peyredragon, derniers seigneurs Dragons de l'ancienne Valyria, dominent la région du Gosier, contrôlant les voies d'accès de la baie de la Néra et remplissant ainsi leurs coffres en taxant les marchands de passage. Leurs alliés, les Velaryon de Lamarck et les Celtigar de Pince-Isle, dominent le cœur du détroit grâce à leurs flottes et les Targaryen maîtrisent le ciel grâce à leurs dragons[4].
Dans la deuxième moitié du premier siècle après la Conquête, les voyages de Corlys Velaryon ayant considérablement enrichi la maison Velaryon, Port-d'Épice détourne naturellement une partie du commerce qui transite habituellement dans la baie de la Néra : la position de Lamarck dans le Gosier rend le port plus facilement accessible depuis le détroit que Port-Réal ou Sombreval[2].
En l'an 129, au cours de la Danse des Dragons, les partisans de Rhaenyra Targaryen organisent le blocus du Gosier par la flotte Velaryon afin de couper le commerce maritime en direction de Port-Réal[5]. Les partisans d'Aegon II Targaryen se tournent vers la Triarchie, l'alliance des cités libres de Lys, Myr et Tyrosh. Quatre-vingt-dix navires commandés par l'amiral lysien Sharako Lohar capturent le Fol Abandon et le prince Viserys Targaryen, cinquième fils de Rhaenyra. Le quatrième fils de Rhaenyra, le prince Aegon, également à bord, parvient à s'enfuir sur son dragon. Au cinquième jour de l'an 130, la flotte se divise : certains navires attaquent la flotte Velaryon, d'autres s'abattent sur Lamarck. Les Noirs répliquent en envoyant cinq dragonniers qui mettent en déroute la flotte de la Triarchie. Toutefois, au cours des combats, Jacaerys Velaryon et son dragon Vermax sont tués[6].
Voir article détaillé : Bataille du Gosier.
Durant le bref règne d'Aegon II, la flotte Velaryon, commandée par Alyn Velaryon, croise de nouveau dans le Gosier, barrant la route à la flotte braavienne qui transporte l'ost Arryn mené par lord Leowyn Corbray. La mort mystérieuse d'Aegon II Targaryen amène les Velaryon à les laisser finalement passer sans combattre[7].
En l'an 133, la flotte royale de ser Gedmund Peake s'installe dans le Gosier, au cas où les Braaviens, récemment humiliés par Alyn Velaryon, tenteraient d'exercer des représailles en attaquant Port-Réal[8].
Dans la saga
Dans ACOK
La flotte de Stannis Baratheon, commandée par Imry Florent, quitte Accalmie et fait voile jusqu'à Port-Réal. Elle franchit la baie des Naufrageurs et le pas de Torth, remonte le long du Bec de Massey, passe le Gosier et traverse la baie de la Néra. Elle subit des vents contraires pendant l'ensemble de son périple[9][10].
Voir aussi : Les approfondissements de La Garde de Nuit
 "Dans la gueule du Gosier", article de blog écrit par Dudul Rivers.
|
Notes et références
Notes
- ↑ Traduction retenue dans A Clash of Kings (cf.A Clash of Kings, Chapitre 53, Sansa).
Références
- ↑ Les cartes du monde connu, Westeros.
- ↑ 2,0 et 2,1 Feu et Sang : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
- ↑ Les origines de la saga, Le Fléau de Valyria.
- ↑ Les origines de la saga, La Conquête.
- ↑ Feu et Sang : La Mort des Dragons – Les Noirs et les Verts.
- ↑ Feu et Sang : La Mort des Dragons – Le Dragon rouge et le Dragon d'or.
- ↑ Feu et Sang : La Mort des Dragons – Le bref et triste règne du roi Aegon II.
- ↑ Feu et Sang : Sous les régents – La guerre, la paix et les foires au bétail.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 53, Sansa.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 59, Davos.
